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vendredi 31 mai 2013

Ne pas fuir

Vouloir se débarrasser des conflits est un manque de vision. On ne peut rien supprimer. Le conflit que j'ai, j'en ai besoin. Pourquoi le fuir et en créer un autre alors que j'en ai déjà un? C'est très bien comme ça. Il faut être fainéant. Je garde mes conflits, pas la peine d'en inventer de nouveaux. Je les écoute : dans cet espace, quelque chose d'antérieur au conflit peut se révéler.

Dieu n'a pas fait d'erreur que je doive réparer. j'ai besoin de tous les conflits. Je revendique les cicatrices que je porte. Personne n'a le droit de me les enlever. Elles partiront quand elles devront partir... Ce respect permet une profonde transformation. Vouloir rectifier le problème avec mes parents, ma femme, mon corps, mon passé, etc... c'est sans fin!

Dans les voies progressives, on peut enlever un conflit. C'est facile, cela peut  momentanément créer une énorme ouverture chez la personne. On s'approprie des qualités, on se libère de ce qui est gênant : c'est une forme d'ajournement.

La voie directe, sans transformation, parait plus longue. L'entourage peut se dire, vingt ans après, que la personne a très peu changé, mais ce n'est qu'une apparence. Au moment de la mort, on constate un vrai changement. Si la perspective de vivre cet espace en nous existe, à ce moment là, cette intégration aura lieu. Une rectification se fait - et je n'ai pas à me préoccuper de savoir si c'est illusoire ou profond - : ce que je ressens devient l'objet de ma contemplation, ce qui m'est le plus cher; le conflit que je sens est mon cadeau : je le découvre, je l'écoute. Je n'ai pas à m'en libérer. M'en libérer, c'est l'écouter.

Eric Baret : "De l'abandon".

jeudi 30 mai 2013

Hi, c'est haut!

Un drapeau gigantesque.
Les marins étaient à la parade sur les vergues, attachés par leur harnais.
Imaginez l'époque où ils passaient le cap Horn avec juste une main pour soi et une pour le bateau...
Pour les fêtes du fleuve à Bordeaux, un magnifique 3 mats barque mexicain fait impression sur ces quais presque désertés par les bateaux aujourd'hui (Bordeaux était l'un des 3 grands ports "négriers" au 18ème siècle).

mercredi 29 mai 2013

La crise du sable



Hier soir sur Arte une émission dramatiquement intéressante sur la disparition du sable.
Le sable est partout, il s'infiltre dans beaucoup d'éléments de notre quotidien comme les ordinateurs, la lessive, le papier, le plastique, les peintures, etc... Mais surtout dans la construction : on consomme 2 tonnes de béton par an par habitant. Ce qui veut dire une exploitation destructrice. Des milliers de bateaux dragueurs de sable au fond de la mer pour les pays riches, ou des milliers d'ouvriers plongeant sous l'eau pour récupérer du sable qui servira à la construction dans les pays pauvres...
Au bout du compte, le sable finit par manquer, tout en provoquant des déséquilibres flagrants et coûteux. Des îles disparaissent, des plages aussi (celles des pays riches entre autres).
Ce reportage est édifiant. On apprend que Dubaï utilisait le sable venant d'Australie pour construire ses immeubles et ses îles artificielles (arrêtées par la crise), qu'il y a 80 000 barrages aux USA (qui retiennent le sable des rivières au lieu qu'il aille vers la mer) et que la moitié ne servent plus à rien, sans parler de ceux de la Chine et des autres pays. Bref le cycle naturel est perturbé et le stock est pillé. Il est vrai que ces mots : perturbation et pillage, sont révélateurs de notre société industrielle.
Sans parler de tous les immeubles construits et inhabités, suite aux spéculations des promoteurs ou à la crise (sur la côte espagnole). Sans parler des autoroutes, des aéroports partout dont certains ne fonctionnent pas, des villes toujours plus nombreuses au bord de la mer...
Si vous avez un peu de temps, regardez cette vidéo passionnante.

lundi 27 mai 2013

Enfance, jeunesse, et vie.


Son enfance, on la subit; sa jeunesse, on la décide; Je savais ce que je voulais : peindre...
Je compare la vie d'un homme à la terrifiante beauté d'un bonzaï ou d'un vieux pin sur les récifs en bord de mer qui a pris les plis du vent avec le temps. On le juge beau à l'automne de sa vie, mais quel sacrifice a t-il du accepter pour pousser ainsi?
S'il a connu un destin singulier, c'est que, dès sa tendre enfance, il a été éprouvé par les tempêtes, ballotté par les vents, les intempéries de toutes sortes. Déraciné, transporté d'un milieu à l'autre, subissant les affres d'acclimatations bizarres, il n'est plus jamais à l'aise ni dans un lieu ni dans un autre... Il recherche alors, forcément, inlassablement, l'unité primordiale perdue.
Rien ne sert de régler ses comptes avec ses proches, ses amis, les institutions, une époque; eux-mêmes sont devenus ce qu'ils sont par réaction aux forces brutales, aux persécutions reçues, et cela depuis la nuit des temps.
Le vie est phénoménologie pure, transformation incessante d'une violence inouïe.

Fabienne Verdier : Passagère du silence.

dimanche 26 mai 2013

La vie

La vie est plus forte que tout
Elle peut tout donner
Elle peut tout enlever
Comment refuser ce qu'elle n'accorde pas
Restant immobile, observant le mouvement
De ce qui vient, de ce qui part
Indifférent au changeant
Ne retenant rien du mobile incessant
Ne pouvant contenir, ne pouvant préserver
A l'image du filet que l'eau traverse
Ou du transparent que rien n'affecte
La vie est multiple et complexe
L'homme simple et unifié
Reste en retrait devant ce mystère du vivant.

samedi 18 mai 2013

Perdre

Perdre les notions de vouloir tout comprendre 
et de tout réussir...

vendredi 17 mai 2013

Et si on parlait du ciel

Voici le diaporama présenté par Claire Orion, présidente de l'association ACSEIPICA.
<http://actu-chemtrails.over-blog.com/-conf%C3%A9rence-au-parlement-europ%C3%A9en-de-bruxelles

ACSEIPICA
http://www.youtube.com/watch?v=p0hOYcJzQiE

Après la pollution de la terre, puis de la mer, restait le ciel. Ne vous inquiétez pas, c'est déjà fait. Il y a des épandages par avion de particules d'aluminium et autres produits toxiques, formant des nuages qui modifient le climat.
Donc hiver un peu long, ciel toujours gris, pluies incessantes, neige en mai,  tout est normal...
Regardez cette vidéo de 12 minutes, ou allez sur le site de l'ACSEIPICA.
L'Ascension est bientôt!

jeudi 16 mai 2013

Couleurs

On pourrait croire une peinture contemporaine, c'est la vallée de la mort vue d'un satellite.

dimanche 5 mai 2013

La crise économique est-elle une bonne nouvelle?

Eckhart Tolle nous parle de la crise économique actuelle, il nous décrit les mécanismes de l'éveil spirituel, et nous invite à réaliser qu'en fait, ici et maintenant, tout va pour le mieux.
Cliquez sur le lien pour voir la vidéo.

jeudi 2 mai 2013

Lorsque je m'assois en méditation


"Je remarque que depuis peu, je médite régulièrement, pour la première fois depuis longtemps. Et je pense que cela est du à un changement d'attitude. A présent, lorsque je m'assois en méditation, je ne me demande plus, en secret, si je vais avoir une expérience particulière, si je vais voir une lumière, si je vais sentir un flot d'énergie parcourir mon corps. Je ne m'assois plus avec l'intention "d'améliorer" ma pratique. Je n'ai plus faim d'une expérience en particulier. Bon, ce n'est peut être pas complètement vrai. La faim et le désir apparaissent parfois. Mais je les remarque, les laisse passer, et retourne à ma pratique de conscience attentive. Lorsque je me demande pourquoi je médite - et bien sur cette question revient souvent -, je me dis que je médite pour exprimer ce que je suis à cet instant, moment par moment. Je m'assois parce qu'il y a quelque chose en moi qui veut offrir ce temps de discipline paisible comme une sorte d'offrande à moi-même. C'est une forme d'affirmation, plutôt qu'une quête. Dont la raison d'être apparaîtra peut-être bientôt d'elle même, sans l'avidité qui m'est si familière. peut être est-elle déjà là, émergeant de mon lâcher prise."

Ecrit par Treya dans le livre à deux mains de Ken Wilber : Grâce et courage.

mercredi 1 mai 2013

frondaison printannière


Une impression d'envoûtement en m'y attardant quelque peu.

Qu'une femme en moto passant si doucement ne troubla point.

Qui traverse ne contemple pas...