Membres

vendredi 31 octobre 2008

Rêves

Penser n'est pas difficile, c'est automatique.
Passer à l'acte est difficile. Pas dans les choses quotidiennes, mais dans les choses qui nous engagent.
S'engager est un terme fort, qui me fait penser à discipline, au fait d'être droit.
Etre adulte c'est prendre des engagements et les tenir, répondre à une demande, donc être responsable. Et avant tout on est responsable de sa vie. C'est à dire répondre à ce qui demande en nous vis à vis de la vie.
C'est dans cette demande que les rêves apparaissent. Le rêve est, en m'y arrêtant, un idéal de bonheur absolu. L'idée que si je réalise telle ou telle chose, je serais comblé, et donc qu'il n'y aura plus de demandes, c'est à dire plus de manque.
La grande phrase par laquelle se définit Daniel Morin est : "Quoiqu'il arrive, il n'y a pas de manque".
Comment arriver au non manque, car finallement c'est ça le but, non?
- Par un oui total à ce qui est ( si rien en nous ne dit non, où est le désir d'autre chose, le manque?).
- Vivre ce qui nous manque. Consciemment bien sur.
C'est là où il faut s'engager, mettre le paquet, foncer, comme dit quelqu'un que je connais bien!
Tenter. Oser. Devenir un guerrier de sa réussite. Le défi c'est de réussir sa vie.
Pour arriver à dire : "J'ai accompli ce que j'avais à accomplir" il faut se battre, s'y consacrer.
Il faut se dépasser à un moment pour voir ce dont on est capable, et passer à l'étape suivante.
On ne peut pas avoir l'esprit tranquille tant qu'on laisse des parties en nous qui réclament.
Il ne s'agit pas non plus d'être mené en permanence par un flot de désirs incessants, bien sur.

On en revient toujours à la même chose : Qu'est-ce que je veux vraiment? Mais un "je" suffisamment unifié pour avoir une réponse claire.
Puis faire des choix, et voir dans quoi l'on s'engage, les risques que cela comporte, ne rien sous estimer, ne rien embellir. VOIR de manière aigue est déjà un acte qui peut nous libérer de quelque chose de rêvé mais que l'on est incapable de réaliser.
Rester à rêver sans rien poser de cet ordre est infantile.
Croire sans expérimenter quoique ce soit est infantile.

jeudi 30 octobre 2008

Le Chevalier

Faire quelque chose à contre-coeur
C'est faire quelque chose à contre courant, alors que
Etre au coeur des choses
c'est toujours
Etre au courant.
Quel courant suis-tu chevalier?
Le courant de la mode?
Le courant des assoiffés de réussite,
de ceux qui toujours veulent être au courant
des inutilités de ce monde?
Quel est ton coursier,
que l'on dit aussi Etalon?
Par ta réponse, tu découvriras l'Apparence ou la Nature du Chevalier en toi.
Cela est d'extrême importance pour toi, disciple,
car en toi le conflit se fait entre le Chevalier qui se souvient
et la Belle au Bois Dormant.
(tiré du Bréviaire du Chevalier)

mercredi 29 octobre 2008

Brocéliande



Sainte Anne
le petit poucet






le siège de Merlin









Indiana Jones

l'homme des bois





Le Chevalier

Le Chevalier errant a un code d'honneur,
et son Code d'Honneur est de se maintenir partout
en Chevalier Errant.
La difficulté de cet Art se découvre dans l'équilibre à trouver
et à maintenir entre Rectitude et Souplesse.
La rectitude conserve la Chevalerie et la Loi des Structures du Cosmos.
La Souplesse est adaptation aux lois de la Loi
et aux facettes de la Chevalerie.
Pour cela s'avère-t-il nécessaire en un premier temps
de suivre le Rituel et d'espacer sa pratique de Repos
en la Chapelle de son Coeur.
Double est le Rituel et double est le Repos.
Le premier est dans le Maintien de l'Epée
et dans le Maniement de l'Epée.
Le second est dans l'Oraison et la Méditation.
Trouve tes Chapelles en chaque point du Chemin.
Fais briller ton Epée.
Exerce toi en temps de paix au Maniement de l'Arme
et psalmodie aussi ton Bréviaire de Textes Sacrés.
Ainsi passeras-tu dans la Maîtrise de l'Art du Chevalier,
dépassant alors l'Errance pour dépasser un jour le Chevalier.
Et de là les Enluminaires du Ciel
te donneront la voie (la voix).
tiré du Bréviaire du Chevalier au "Point d'O".

mardi 28 octobre 2008

Le groupe à Brocéliande






Dans l'hostié de Viviane, face au siège de Merlin,
près du chêne à Guillotin.

Brocéliande






















Au creux de mon arbre...

lundi 27 octobre 2008

Brocéliande



Il y a des petits arbres creux, et des gros arbres creux...

D'où l'on voit la terre en bas, et le ciel en haut...




Brocéliande






Reflets sur le miroir aux fées et le lac de Paimpont.

Brocéliande

A Brocéliande, on trouve des fées, des lutins, des bouddhas...
Regardez bien au dessus de Daïrin et de Marie, on voit deux têtes...





vendredi 24 octobre 2008

Ils voyagent sans bagages



Passage d'oiseaux au dessus de la maison.

jeudi 23 octobre 2008

Les pieds dans le plat

Si on suit les médias, et leur cortége d'informations ou de statistiques, on apprendra que les hommes ou les femmes préférées des Français ont été l'abbé Pierre, soeur Emmanuelle... (Il parait que Nicolas Hulot et Yannick Noah sont ou ont été bien placés aussi).
Une autre personne qui a été reconnue et appréciée (le mot est faible) fut soeur Thérésa.
C'est intéressant de voir que ces personnes, mortes aujourd'hui, ont fait l'unanimité.
Aider les pauvres, les mourants, les sans logis, proner le respect de l'autre et oser parler d'amour fait bien l'unanimité, jusque chez les politiques qui iront de quelques larmes le jour des funérailles.
Il y a toujours eu des pauvres, des sans logis, des mourants dans la solitude. Et il y aura toujours des gens, hors du commun, pour s'en révolter et s'en occuper. C'est un fait.
Certains donnent sans compter, dans la plus grande discrétion, d'autres utilisent les médias.
Chacun fait ce qu'il peut selon sa propre humanité.
En tout cas la largesse de coeur touche tout le monde.
Mais les médias, avides de sensations grossières, mélangent tout en même temps : le CAC 40, l'enterrement de soeur Emmanuelle, le film sur Mesrine, les chiens perpétuellement écrasés, les people, et j'en passe.
Imaginez que l'on nous passe les messages de soeur Emmanuelle, de Nicolas Hulot, à 80 % des infos tous les jours de la semaine. On peut imaginer que ça ferait bouger les choses et les gens.
De quoi faut-il se révolter : de la bétise humaine ou de la pauvreté?

Et puis on va avoir droit aux récits après mort de leur vie intime : ainsi soeur Emmanuelle aura t'elle attendu de n'être plus là pour raconter sa sexualité...
Vous imaginez le tirage des journaux, du livre!
Ces grands êtres avaient aussi leurs problématiques humaines, comme tout le monde. Je ne sais pas s'ils l'ont géré au mieux, et cela n'enlève rien à ce qu'ils ont fait pour l'humanité.

Cela dit, si ces personnes connues ont disparu, et que le monde en demande d'idoles se sent un peu plus seul, il y a encore des sages qui ne seront jamais connus, du grand public en tout cas, sans doute parce qu'ils ne se rebellent contre rien, ne mènent aucun combat, et connaissent leurs limites...

Ce matin j'allume la radio 2 minutes, juste pour entendre parler d'Amma. Il parait même qu'elle est en photo sur le journal du Parisien.
N'était-il pas libéré ce Parisien d'ailleurs?...

mercredi 22 octobre 2008

Maison


En cette période d'automne, où les feuilles changent de teinte, puis tombent, où les matins commencent à être frais, humides, où les nuits s'allongent, où l'on peut sentir l'énergie peut à peu baisser dans la nature, le rapport à la maison change aussi.
Hier soir j'ai allumé du feu dans le poêle.
Je sentais ce besoin de protection, de chaleur, qui est d'autant plus fort quand la fraicheur arrive et que l'on vit la nuit. La maison devient alors un nid douillet dans lequel il fait bon de se réfugier.

Il y a plein de mots pour désigner la maison, ou un regroupement de maisons.

L'un des plus touchants, je trouve, est foyer, lieu du feu proprement dit (de focus en latin), auquel sont rattachés four et fourneau. L'idée est bien la réunion autour du feu central pour se chauffer mais aussi pour cuire la nourriture. Nombre de peuples vivent encore ainsi.
Derrière ce mot, foyer, il y a l'idée de famille aussi, et donc de chaleur humaine; un foyer est d'ailleurs aussi un local de réunion à tendance sociale, désignant à la fois le lieu et le groupe.
C'est très intéressant de voir que le foyer qui est techniquement le point central du feu, ou d'un poêle, nous ramène bien à l'idée d'un centre comme le sous entend le mot focal, focaliser.

En anglais le mot "home" est doux à entendre (home sweet home). Il vient de l'ancien anglais "hâm", équivalent de "haim" en francique qui veut dire maison. En ancien français le mot "ham"
voulait dire village, d'où hameau. Joli mot je trouve, que l'on n'emploie plus.
Il a donné hangar ("haingard" en francique). Le mot hanter y est aussi rattaché et signifiait habiter. En ancien scandinave "heimta" signifiait ramener les troupeaux passer l'hiver à l'étable.

A suivre...

mardi 21 octobre 2008

Amma


La première fois que l'on a entendu parler d'Amma, notre fils venait de naître, on n'a pas fait le déplacement à Paris. Mais l'année suivante nous y sommes allés. A l'époque il n'y avait pas encore la foule, quelques dizaines de personnes dans des salles assez petites ou dans une église.

J'avoue que j'ai tout de suite été pris par cette femme indienne qui donnait sans compter, nous prenait dans ses bras, nous berçait, nous regardait avec un amour comme je n'en avais jamais reçu, pendant des heures, des jours, des nuits. On allait 2 fois par jour bénéficier de cet amour divin. J'adorais les chants, l'ambiance, qui me rappelait l'Inde. Il fallait rester jusqu'aux dernières minutes, essayer d'être au plus près, capter son regard...

Et puis au soir de ces 3 jours à Paris, une amie nous dit : "Si vous voulez venir avec moi à l'aéroport, on pourra voir Amma une dernière fois!"
On retrouve donc Amma le lendemain avec une dizaine de personnes, pas plus. Elle nous fait des clins d'oeil, des sourires. Et puis tout d'un coup elle nous fait signe de venir... un darshan improvisé. Elle nous prend dans ses bras beaucoup plus longtemps qu'en public. Je fonds, je m'abandonne dans ses bras, c'est inexprimable...

Depuis la première rencontre elle va remarquer que notre fils a une particularité à un doigt et nous pose des questions. Lui se laisse complètement aller, elle le remarque et en rit.
Nous avons ainsi été happé par Amma, à tel point que nous passerons une partie de nos vacances pendant plusieurs années à aller la voir en Suisse, puis à Assise. Elle nous reconnaissait grâce à notre fils, et on se sentait tout heureux.

Je ne savais pas que j'avais tant besoin de cet amour! Car avant de céder sa place, avant d'aider à l'organisation, j'ai pris, pris, pris...
Je lisais les livres, achetais les chants, les photos, les cassettes video, ai participé à des rencontres. Nous sommes allés la voir à la Réunion.
Une fois on rentrait d'Assise (1 500 km en voiture), et on s'est dit : "Elle va aller en Suisse dans quelques jours, si on repartait! Si c'était Jésus, est-ce que l'on hésiterait?" Et nous avons repris la voiture pour la Suisse...

Longtemps j'ai senti cette attirance pour tout ce qu'elle représentait, pour cet amour infini qu'elle donnait à chacun, à tous.
Mais son enseignement n'est pas celui auquel je me rattache, ni celui qui me convient. Par contre je lui suis infiniment reconnaissant pour tout ce qu'elle m'a apporté, et les expériences que j'ai pu vivre auprès d'elle, au fil des mois passés en sa présence.
D'une manière ou d'une autre, elle nous travaille au corps, que l'on soit près d'elle ou éloigné mais relié à elle.
Elle est à Paris pour 3 jours...

lundi 20 octobre 2008

Imprévu bien vivant

Samedi fut une journée pleine d'imprévu...

On se retrouve pour manger avec Stéphane et Marie chez Martine. Puis ballade sur les quais ou les jeunes font du vélo pendant que le vieux, se prenant pour un jeune, s'éclate en roller.
Puis au bout de ce parcours on trouve un cirque, style nouveau cirque théatre, qui donne sa première séance ce soir même. On décide d'y aller, et on ne le regrettera pas. Puis visite du jardin botanique et des serres avec juste en ce moment une exposition d'orchidées...
Retour vers le parking pour rapprocher les voitures du cirque, et du coup puisque l'on était à deux pas du port, je les invite à bord de Kundun (c'est le nom de mon bateau). Désolé je n'avais pas l'appareil photo pour capter leurs mines réjouies. Pour eux c'était comme une petite aventure. Une autre fois on mettra les voiles ensemble...
Pour les images go to Mabes et Stéphane ' blogs.

Merci les amis.

dimanche 19 octobre 2008

si près de l'horizon


Il a fait si beau aujourd'hui, chaud aussi,
comment ne pas aller voir la mer?
Du haut de cette dune du Pyla si grande, si haute,
trouver un coin à l'écart,
et contempler l'horizon.
Juste sentir le soleil sur mon torse nu,
écouter tous les bruits,
fermer les yeux,
les rouvrir et redécouvrir ce spectacle,
qui était là bien avant moi, qui sera là bien après moi...
S'ennivrer d'infinitude,
cet absolu insaississable,
puis repartir nourri,
sans regret,
juste garder la présence,
souvent perdue, toujours accessible...

samedi 18 octobre 2008

Rêves

Je continue sur les rêves.
Oui, comme disait Martine, "depuis combien de temps sont-ils là? Et quelle audace faut-il pour les réaliser"?
Bien sur les rêves ne sont que des désirs, mais comme quelque chose qui est de l'ordre de l'inaccessible, de vraiment difficile à réaliser. Je parle bien sur en mon nom propre.

Il y a des personnes qui réalisent par exemple ce que nous rêvons de faire, ou qui nous font rêver justement.
Personnellement je suis convaincu qu'il faut moins d'effort à ceux qui réalisent ces choses que si c'était à nous de les accomplir. Je pense que le facteur destinée joue beaucoup. Ces personnes portaient en elles la capacité de les accomplir d'une manière beaucoup plus forte que nous. Ce qui ne veut pas dire que c'était facile non plus.
Ce qui nous fait rêver peut être uniquement lié à l'imaginaire, et donc faux. Par exemple on ne va retenir que certains aspects, les plus gratifiants en général, en occultant toutes les difficultés de la réalisation ou de la préparation. Or les grands actes demandent des grands efforts, et il faut prendre tout, le difficile, les tentatives, les efforts, les échecs parfois, avec au final la réussite.

Il y a rêve et rêve.
Pour certains c'est une maison, une grosse voiture, un voyage idyllique, ou faire le tour du monde en bateau.
Il y a des choses qui semblent plus communes que d'autres. Cependant tout peut sembler inaccessible selon sa réalité de vie. A priori posséder une maison avec un jardin alors qu'on est chomeur sans qualification et qu'on loge dans un 2 pièces HLM peut sembler hors de portée.
Donc il y a les rêves inaccessibles et ceux qui sont notre portée.
C'est à chacun de voir, oui de VOIR.
On en revient inévitablement à cette question : QU'EST-CE QUE JE VEUX?
Une part de nous peut continuer d'entretenir cet imaginaire dans lequel on ne met aucune énergie pour passer à l'acte. Si on chemine un tant soit peu sérieusement, il serait bon de faire quelque chose.
Tout n'est pas réalisable non plus; si notre désir de liberté intérieure est plus grand que tout, un certain nombre de choses vont tomber d'elles même.

La réalisation d'un rêve demande de franchir un pas, c'est ce qui me semble le plus difficile.
Cela demande aussi d'abandonner une partie de notre fonctionnement habituel, car on ne peut pas tout faire. Dans ce qui nous fait rêver il y a une part de risque, et c'est ça qui nous freine justement, qui nous empêche ou nous fait repousser le passage à l'acte.

Il y a donc deux solutions :
- Le rêve est plus fort que le reste, et on le tente.
- On n'est pas à la hauteur du rêve, ce qui demande un certain courage vis à vis de son ego, et on en parle plus (ce qui est encore une autre paire de manche).

Se pose aussi une autre question : Peux-t-on vivre sans rêves?
Attention, car il ne s'agit pas de répondre mécaniquement. Il faut sans doute avoir déjà une certaine expèrience de la vie, et surtout une bonne connaissance de soi. Le reste est bavardage.

"Réussir ses rêves les plus profonds, c'est réussir sa vie" comme dit Daniel. Il est bien évident que lorsque cela se réalise il y a une bonne part de nous qui est comblée, et si tout cela se fait en pleine conscience, c'est une transformation qui est de l'ordre de la paix, de l'ordre de "j'ai accompli ce que je portais en moi d'accomplir".

A suivre...

jeudi 16 octobre 2008

Rêves

D'où viennent les rêves?

Pas les rêves de la nuit, non, ceux que l'on a quelque part dans sa tête, ceux qui reviennent de manière latente, sournoise. Ceux qui nous collent à la peau, que l'on pense réaliser un jour, qui nous font vibrer, pour lesquels on vit même...

Il y en a que l'on réalise, heureusement, et puis d'autres qui semblent un peu inaccessibles, qui resteront peut être de l'ordre du rêve, peut être parce que l'on a peur de mettre le paquet, peut être parce que l'on se complait dans une rêverie qui nous fait oublier notre médiocrité.
Car le rêve nous ramène à un constat : de quoi suis-je capable?
Soit j'ai la trempe du héros, soit je n'ose pas parce que j'ai peur.
On a le droit d'avoir peur, on a le droit de ne pas oser, mais on n'a pas le droit de s'entretenir de ce que l'on sait que l'on ne fera jamais.

Il y a des rêves qu'il faut revoir à la baisse. Il faut mettre de l'intelligence dans la gestion de cet imaginaire qui nous bouffe inévitablement de l'énergie, et qui nous empêche de vivre le présent.
Les rêves que l'on prépare, que l'on tente, même s'ils ne vont pas jusqu'au bout, c'est déjà constructif.
Car il n'y aura pas de liberté si l'on n'a pas tenté ce qu'il nous était raisonnablement possible de tenter.
Oser vivre, putain de bon dieu, ça demande du cran!
Et quitter sa frilosité, ça peut demander un peu de temps...

J'ai noté quelques phrases célèbres.

"Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité." (Saint Exupéry)

"Ils ont peur de réaliser leurs plus grands rêves, parce qu'ils croient ne pas mériter d'y arriver, ou ne pas pouvoir y parvenir." (Paulo Coelho)

"Il n'y a qu'une seule chose qui puisse rendre un rêve impossible à réaliser : c'est la peur d'échouer." (Paulo Coelho)

"Fiez-vous à vos rêves car en eux est caché la porte de l'éternité." (Khalil Gibran)

"Un homme n'est vieux que quand les regrets ont pris chez lui la place des rêves." (John Barrymore)

"Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir, et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns." (Jacques Brel)

" Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve." (Saint Exupéry)

"C'est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante" (Paulo Coelho)

"Il y a deux choses terribles pour l'homme : ne pas avoir réalisé son rêve, et l'avoir réalisé!" (Bernard Moitessier)

Faire simple

A la pointe la plus sud de l'Inde, le cap Comorin, zône qui a été touchée par le Tsunami, on a aidé les pêcheurs en leur proposant des nouveaux bateaux en plastique. On peut voir les anciens à coté.
Des troncs équarris grossièrement et rassemblés par des cordelettes.
C'est lourd, ça prend l'eau, mais ça flotte et ça ne coûte pas cher.


Tout est dans cette pièce de bois à chaque bout qui sert à donner la forme.


Ce savoir faire de la simplicité me touche. Je trouve ça grand en réalité.



Que sait faire l'homme moderne de ses dix doigts?



mercredi 15 octobre 2008

Bateaux cousus

Dans le sud de l'Inde, au Kérala.
Des pêcheurs recousent leurs filets comme partout ailleurs.

Plus inhabituel, c'est la manière dont ils réparent leurs barques avec quelques planches ajustées puis percées et reliées par des fils en fibre de coco.
De la couture en quelque sorte.



Bien sur ceux qui ont les moyens utilisent des cordages plus solides.
Mais le résultat a une allure!







mardi 14 octobre 2008

Si simple

En fait l'enseignement est simple, si simple.
Il y a juste à être présent à ce qui est, là, tout de suite,
Pas tout à l'heure, dans dix minutes ou dans une heure.
Si on rate le maintenant, déjà il s'en présente un autre.
Et il n'y a rien d'autre que l'instant présent.
Alors cela ne sert à rien de se lamenter puisque tout recommence à chaque instant.
C'est un jeu que l'on peut démarrer sans cesse.
Ce qui est difficile c'est de s'en rappeler souvent,
Le but étant tout le temps.
Et moins on s'en rappelle, plus c'est difficile.
Dans cette présence, le temps n'a pas de prise, le monde n'a plus de prise.
Tout apparait dans la présence, et tout part dans la présence.
Cette présence est un silence qui ne saisit rien et ne demande rien.
Dans cette non saisie, dans cette non demande, il ne peut y avoir de conflit.
D'où la paix qui s'installe petit à petit.
Juste observer ce qui se passe, au dehors, au dedans.
Dans cette observation on prend du recul,
Dans ce recul l'ego perd du terrain et céde la place.
Y goûter donne envie de continuer.
C'est simple, c'est si simple...
Ne pas chercher de résultat, ne pas avoir de but,
La vie s'occupera de tout, y compris de notre transformation.
Juste revenir au présent,
Observer ce qui est,
Lâcher la tête et laisser la vie passer...

lundi 13 octobre 2008

A propos des salons

Petit arrêt inhabituel du blog... Je faisais un salon pendant 3 jours!
Vous savez ces salons bio, écolo, du bien être, alternatif, zen, et tout et tout...
Cela fait 20 ans que j'en fais, et aujourd'hui on voit arriver les nouveaux organisateurs de salon, qui font plus des affaires sur le dos des exposants que de l'offre par conviction ou démarche comme certaines associations ou autres.
Tout change, c'est la loi, les prix changent, le style change, les participants changent...
On voit moins de baba cool, et plus les bobos, comme chante Renaud, ou les commerciaux encravatés avec carte de visite, portable et plan d'achat sur 5 ans...
Tout le monde verdit, les politiques, les directeurs de ci ou de ça, qui parlent sans connaître le sujet, mais ça mousse et c'est le principal... Ils doivent surtout verdir de peur avec tout ce qui arrive en ce moment dans le monde de l'argent.

J'ai découvert qu'il y avait des matelas Zenchui. Ce n'est pas la découverte d'un procédé par un maître Zen, mais la récupération du Zen et du Feng Shui. Le Zen pour dormir, faut quand même le faire. Quand au Feng Shui, j'ai commencé à l'étudier il y a plus de 20 ans, ai été le pionnier en France, suit l'enseignement d'un maître chinois depuis près de 10 ans, travaille avec une boussole chinoise très complexe, alors je rigole quand je vois tout ça...

Quelqu'un m'a dit après la conférence que l'on sentait bien que ça venait de l'intérieur, du coeur, bref que je le vivais... Tu m'étonnes! Et oui tout le monde s'en foutait il y a encore peu, aujourd'hui on en parle, bien que ça reste quand même à une petite échelle dans la réalité des faits. Et vue l'inertie à l'échelle où ça se passe, c'est pas encore demain que ça va changer.
Il faut des accidents, des catastrophes, de la souffrance pour que les choses changent. Au niveau personnel comme au niveau de la terre. Vous inquiètez pas les catastrophes pointent le nez, ça va vraiment changer!
Ca fait peur ? Peur de quoi exactement? De perdre de l'argent, son train de vie, de se serrer les coudes, de la violence, et que sais-je encore...
Ben oui, tout passe, et de plus en plus vite. Alors il est plus que temps de cultiver l'essentiel :
L'éternel Présent.

jeudi 9 octobre 2008

Jacques BREL


Il est mort il y a 30 ans. Il avait 48 ans.
Il eut une carrière fulgurante, donnant tout de lui même.
Cela dura une dizaine d'années, puis il fit du cinéma.
Il chantait l'amour, il quêtait l'amour, il manquait d'amour sans doute.
Passionné d'aviation, il voulait vivre à fond.
"Les hommes prudents sont des infirmes."

Il s'acheta un bateau, traversa l'Atlantique, mais il était déjà atteint d'un cancer. Il fumait 4 paquets de cigarettes!
Souffrances cachées...
Deux ans après il arrivait aux Marquises, sa dernière étape.
C'est là qu'il vécut avec Maddly un amour vrai dont elle rendit témoignage dans un livre.
Sachant sa mort prochaine il voulait dire qui il était vraiment.
Il revendit son bateau et rendait service aux populations locales à l'aide de son avion.

Maddly, que j'ai eu l'occasion d'entendre lors d'un forum, expliquait comment elle gardait contact avec Jacques Brel, même au delà de sa mort.




Ses livres parlent d'un amour qui l'a transformée.

mercredi 8 octobre 2008

Ne cherchez aucun refuge à l'extérieur

"Quand nous avons vu que nous sommes Rien, absence de chose, cette vacuité est en dehors du temps, intemporelle! C'est vide, rien ne se produit. Ici il n'y a pas le temps. Je n'ai même pas besoin d'appeler cela "la vison".
EXPERIENCE est peut être un mot préférable!
Mais dés le début cette expérience est hors du temps! Parce que là où il n'y a rien, rien ne peut se produire. Hors le temps est un évènement. Pour moi cette expérience est éternelle, c'est une expérience intemporelle. Je ne vous demande pas de croire cela, mais de le tester à la lumière de votre propre expérience. sans votre expérience unique, je ne pourrais pas exister. C'est mon expérience, testez pour vous. C'est un paradoxe, c'est extraordinaire, c'est stupéfiant. mais c'est hors du temps depuis le tout début, parce que là où rien ne se produit, il n'y a pas de temps. Le temps ça prend du temps.
permettez-moi de finir sur une note : Il y a beaucoup de choses dans le bouddhisme que je trouve difficile à intégrer, mais les paroles finales du Bouddha sont absolument superbes :

"NE CHERCHEZ AUCUN REFUGE A L'EXTERIEUR"
Mon amour le plus profond pour vous."

Ne cherchez aucun refuge


Intervention à la fin de l'atelier à Paris 2002
"Puis-je ajouter quelque chose?
Parce que vous ne devriez chercher aucun refuge à l'extérieur, Douglas est un refuge extérieur, alors, n'allez pas chercher refuge en Douglas. Mon rôle c'est de rendre Douglas superflu pour vous. Ce que nous disons, ce n'est pas pour que vous l'acceptiez, c'est que pour que vous en doutiez et que vous le vérifiez par vous même. Pourquoi? Parce que votre manière d'accéder à cette vision, à cette expérience sera sans doute différente. Pour vous Douglas est un refuge extérieur. Ce que nous disons, c'est pour que vous le testiez, pour que vous le mettiez à l'épreuve à la lumière de votre propre expérience. Mais peut être cela vaut la peine que je dise que pour moi ici, ce n'est pas vraiment la vision. Cela va bien au delà de la vision. Ici pour moi, pour moi, tous les sens se rassemblent, il n'y a plus de distinction entre la vision, l'audition, le toucher, etc...
Et enfin, pour moi, et ce n'est pas à croire mais à vérifier, la question à propos de maintenir cette expérience n'a pas réellement de sens. Je vais vous dire pourquoi." (à suivre)

mardi 7 octobre 2008

dimanche 5 octobre 2008

Qui donne?


On veut toujours donner ce qu'on n'a pas reçu.


Swami Prajnanpad