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dimanche 27 novembre 2016

LIBERTE

IL N'EST POINT DE BONHEUR SANS LIBERTE,

NI DE LIBERTE SANS COURAGE.

Périclés


mercredi 23 novembre 2016

Lutter contre

Quand on lutte contre une chose, quelle qu'elle soit,
c'est la preuve que nous sommes conditionnés.

Krishnamurti


samedi 19 novembre 2016

A propos de l'espace

Il y a plein de domaines que je ne comprend pas, qui me dépassent complètement, et qui pourtant témoignent de la diversité des intérêts humains. Par exemple l'espace...
L'espace est par nature sans limites, non contenu, infini, et donc indéfinissable. C'est une zone en dehors de tout, qui sans doute attire, fait rêver...


Je parle de ça car depuis quelques jours les médias nous informent du départ d'une navette vers la station spatiale internationale, laquelle navette comporte un astronaute français (cocorico!). Elle est partie hier, et les images font fantasmer les uns et les autres qui se prennent à rêver de pouvoir les imiter un jour. Techniquement c'est tout à fait extraordinaire, c'est même vertigineux! 
A quoi cela sert-il vraiment est une autre question. Je laisse aux défenseurs du progrès à tout prix le soin d'y répondre. Le fait que ce soit international semble encourageant, comme le nom de la navette Soyouz, signifiant union, est un autre symbole fort, et après? La conquête spatiale, comme on l'appelle, empêche t-elle la guerre entre les peuples, la faim dans le monde? Quelles sont les priorités pour ces états à l'orgueil infini?
Aller dans l'espace, comme construire le plus haut gratte-ciel, donne bien la mesure de la prétention masculine, une façon d'être au dessus du monde entier, sur un gigantesque piédestal, montrant ainsi son incapacité au vivre ensemble, au partage concret, sur cette terre qui nous a vu naître.

Certains enseignants parlent d'un espace au delà de tout, à découvrir au plus profond de nous même. Nul besoin  de combinaison, navette, fusée et autre station orbitale. C'est atteignable sans bouger, c'est la paix infinie, aussi vaste que le ciel, ce ciel dont parle Jésus dans les évangiles...
Les hommes ont aussi construit des églises, des temples, des mosquées, toujours plus grands, toujours plus hauts, voulant atteindre le ciel à leur manière, ou se montrer.
Oser l'humilité, fréquenter le plus bas, garder les pieds sur terre, comme cet espace semble difficile à l'humain!       

mardi 15 novembre 2016

JOLIE LEGENDE SUR LA FEMME

Une légende raconte qu'au commencement du monde, 
quand Dieu décida de créer la femme,
 
il trouva qu'il avait épuisé tous les matériaux solides dans l'homme
 
et qu'il ne disposait plus de rien.
 
Devant le dilemme et après une profonde méditation, voilà ce qu'il fit :
Il prit la rondeur de la lune,
les suaves courbes des vagues,
la tendre adhérence du liseron,
le tremblant mouvement des feuilles,
la sveltesse du palmier,
la teinte délicate des fleurs,
l'amoureux regard du cerf,
la joie du rayon du soleil et
les gouttes des pleurs des nuages,
l'inconstance du vent et la fidélité du chien,
la timidité de la tourterelle et la vanité du paon,
la suavité de la plume du cygne et
la dureté du diamant,
la douceur de la colombe et la cruauté du tigre,
l'ardeur du feu et la froideur de la neige.
Il mélange ces ingrédients si divers, forme la femme et la donna à l'homme.
Une semaine après l'homme vint et lui dit :
Seigneur, la créature que tu m'as donnée me rend malheureux,
elle requiert toute mon attention,
ne me laisse jamais seul,
bavarde intensément,
pleure sans motif,
s'amuse à me faire souffrir
et je viens te la rendre car JE NE PEUX PLUS VIVRE AVEC ELLE.
Bien, répondit Dieu et il prit la femme.
Une semaine après, l'homme revint et lui dit :
Seigneur, je me sens très seul depuis que je t'ai rendu la créature que tu as faite pour moi,
elle chantait et jouait à mon côté,
elle me regardait avec tendresse et son regard était une caresse,
elle riait et son rire était musique,
elle était belle à voir et douce au toucher.

Rends-la-moi car JE NE PEUX PAS VIVRE SANS ELLE. 

Texte trouvé sur : www.lespasseurs.com

Voyager yeux fermés mais coeur ouvert



Samedi 19 novembre De 10h à 11h30


Deux hommes, un regard
Lilian Vezin et Jean-Pierre Brouillaud
Production Expéditions Vent du large
Lilian Vezin et Jean-Pierre Brouillaud ont ce même point commun qu’ils sont tous les deux de grands voyageurs, mais l’un est passionné par l’image via la photographie et la réalisation de film documentaire, l’autre est atteint de cécité depuis son adolescence. Ce film raconte leur rencontre, plusieurs jours d’errance entre l’Atlas marocain et Essaouira, un monde de sensations auditives et olfactives, entrecoupés de paysages magnifiques, de scènes de complicités et de dialogues au cœur de la nature, afin de faire passer des messages essentiels et démontrer qu’il n’y a pas de handicap, il n’y a que des différences.

dimanche 13 novembre 2016

A écouter

http://www.rggweb.fr/

vendredi 11 novembre 2016

Mort de Leonard Cohen



Leonard Cohen vient de mourir à 82 ans, quelques mois après la mort de cette fameuse amie : Marianne.
Il était un peu le spécialiste des chansons mélancoliques. Considéré comme un grand poète, mais dans une langue que nous ne maîtrisons pas pour la plupart, c'est surtout sa voix devenue de plus en plus grave qui nous touche dans une forme d'intériorité.
Amoureux, dépressif chronique, se posant des questions sur la relation homme - femme, un temps moine bouddiste, un être hyper sensible...

samedi 5 novembre 2016

Le grand départ

Ils sont tous prêts, ils sont tous là, ils vont partir...
Qui ça?
Ben les marins, les aventuriers du Vendée Globe!
Cette course en bateau autour du monde, qui a lieu tous les quatre ans. L'un, ou le, plus grand événement sportif du monde. Ils partent pour deux mois et demi pour les meilleurs, trois mois ou plus pour les autres... Ils n'ont aucune assistance, ils doivent être capables de tout réparer (mais ils ont droit à l'aide téléphonique de leur équipe à terre).

C'est forcément quelque chose d'énorme, des mois et des mois de préparation, voire un an ou deux pour la plupart. Ils sont 29 cette année. Jusqu'à présent les statistiques montrent que plus d'un tiers, voire presque la moitié, abandonne. Choc avec des bateaux de pêche, ou des Objets Non Identifiés (billes de bois, containers, etc), ou des cétacés, ou des growlers dans les mers du sud, casse du matériel (mât, safran, dérive, ou toute autre chose), blessure, etc...

Ils partent demain dimanche à 13 H. Là, ça doit stresser, car ce sont les dernières heures à terre.
Ces bateaux de 18 m vont de plus en plus vite, à chaque course il y a des innovations : dérives supplémentaires, quille pivotante, mât aile qui tourne avec la voile, foils...
Les foils sont comme des moustaches sur les côtés de la coque qui permettent de sustenter le bateau aux allures portantes. Résultat : le bateau part au planning et va plus vite, jusqu'à trois noeuds (5 km/H). L'incertitude c'est que ça tienne ou pas. Certains ont déjà cassé lors de courses précédentes ou d'essais. On verra...
La certitude c'est l'inconfort, le bruit, les chocs, l'humidité permanente, l'impossibilité de vraiment dormir (ils dorment par tranches d'une demi heure environ, cinq à six heures par jour), le stress.
Avant ils allaient à 10 - 15 noeuds, 20 ou un peu plus dans des conditions extrêmes, maintenant les "foilers" dépassent les 30  noeuds. C'est comme si vous passiez d'un moteur classique à un turbo. Sauf que cela va durer deux mois et demi!
Du coup ils vont porter des casques de protection, des systèmes anti-bruit, certains vêtements sont renforcés...



A ce niveau, personne ne parle plus de plaisir, ils partent plutôt la peur au ventre. 
Ils sont une petite dizaine à courir après la victoire, une revanche à prendre, l'esprit de compétition, ou l'esclavage d'une passion. Certains vendent leur maison, s'endettent jusqu'au cou pour vivre leur passion, même avec l'aide de sponsors. Les budgets vont de 400 - 500 mille euros pour les moins fortunés à 4 ou 5 millions d'euros pour les équipes les plus riches. 
Et dire que certains vont s'arrêter au bout de quelques jours, je ne leur souhaite pas, mais cela arrive régulièrement. On voit alors leurs visages rougis par les larmes, L'énorme tristesse de leur engagement brisé par le destin. L'un d'entre eux a démâté au bout de deux jours il y a huit ans. Il y a quatre ans il est heurté par un pêcheur au large du Portugal, abandon de nouveau au bout de trois jours. Imaginez la déprime! "Suis-je maudit?" pouvait se dire Kito de Pavant. Il en faut du courage, de l'énergie, pour repartir une troisième fois, à 55 ans! 



J'ai déjà assisté à un départ, à cet immense engouement populaire pour ces hommes qui partent seuls autour du monde, c'est très fort. Tous les marins en parlent. Il y a une reconnaissance du public comme nulle part au monde, au départ comme aux arrivées, y compris pour ceux qui abandonnent.
Les gens sont touchés par cette gigantesque aventure avec la violence des éléments, il y a eu des naufrages et des morts, et au bout d'eux mêmes. 
Aller au bout de soi même, jusqu'à ses limites, peut être même au delà... Même si la technologie domine, un homme reste un homme. Ha oui, il n'y a pas de femmes cette année!