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mercredi 31 octobre 2012

visages romans

Après deux journées sur la côte nord ouest de la Sardaigne, dont je montrerais quelques photos plus tard, j'ai pris la direction d'Olbia, grande ville la plus proche. Je cherche une librairie pour trouver un guide et m'organiser un circuit. Justement il y a une petite église romane à côté, et je découvre qu'il y en a un certain nombre dans le nord du pays. Né dans un pays roman, la Saintonge, je crois que je resterais attiré par ces constructions toute ma vie.
Que veulent dire tous ces visages?

Ce corbeau ressemble à un visage

ou bien à une silhouette

lundi 29 octobre 2012

dimanche 28 octobre 2012

Une histoire de récepteur

Ce désir d'autre chose, cette croyance, qui est déjà une assurance, d'un ailleurs, d'un état particulier, d'un indéfinissable, cette nostalgie, ce souvenir qui vient d'on ne sait où.... D'où cela vient-il? Certains mots nous parlent, certaines histoires, certaines ambiances, certaines lectures.... Avant que cela ne se transforme en rencontres...
Chacun arrive sur terre avec son histoire, un passé quelconque sans aucun doute, et un potentiel qu'il va s'agir de reconnaître pour le dérouler.
Pour certains c'est très fort. Daniel Morin a souvent dit qu'à partir de 4 ans déjà il se posait des questions métaphysiques. On connait ces génies de la musique qui, enfants, jouent parfaitement du piano, ou composent des oeuvres. Certains cherchent une partie de leur vie à quoi ils sont destinés, d'autres le vivent d'emblée.
A 18 ans, Yvan Amar rencontre Joël Queyras qui lui dit cette phrase :
"Tu vois, on est comme des petits récepteurs qui captent un programme en cours. Si le récepteur est ouvert, on voit le programme. S'il est fermé, on ne le voit pas, mais ça n'empêche pas le programme d'exister."
Comment ouvrir le récepteur? Telle fut la question d'Yvan, qui se retrouva un an plus tard auprès de celui qui fut son maître : Chandra Swami.
Pour beaucoup le récepteur reçoit des messages brouillés, et cette demande se dilue avec d'autres informations, d'autres attirances. Il faut aller épuiser ces autres demandes avant que de découvrir qu'elles n'aboutissent à rien d'essentiel. C'est comme ça.
Une chose est d'attirer une rencontre, une autre est d'en tirer profit. Il faut que le récepteur reste ouvert. C'est la graine qui tombe dans la bonne terre fertile de l'évangile. On ne peut se forcer à vouloir faire de la bonne terre. Sinon c'est qu'elle est déjà en nous. Par contre on peut nettoyer progressivement, si on n'oublie pas. Oublier, ne pas oublier,... dormir, veiller...

samedi 27 octobre 2012

A propos de la satisfaction

Au fond de nous mêmes, il semble qu'il y ait une demande de satisfaction dans le durable, la permanence. Nous sommes plus ou moins remplis de désirs qui ne demandent qu'à être comblés. Les désirs de base, vitaux, et tous les désirs qui naissent ensuite d'une culture, d'un milieu social, d'une société, en plus des désirs très personnels qui sont déjà en nous.
La plupart des gens ne recherchent que la satisfaction de leurs désirs, qui est une sorte d'esclavage plus ou moins puissant. Il faut un minimum de satisfaction pour survivre, pour se sentir comblé, nourri, pour goûter en quelque sorte à la vie. Certaines nourritures comblent plus que d'autres, c'est à découvrir pour chacun.

Cette demande de satisfaction dans la permanence se heurte à une grande loi : Rien de dure! Tout ce qui naît meurt, indique les enseignements spirituels. A vérifier bien sur, mais c'est vite vu.
Tout fonctionne en cycle, qui part de la naissance, va vers une croissance, une maturité, puis un déclin, pour finir par la mort. Que ce soit une plante, un être vivant, une civilisation, une pensée, un désir...
Pris par les désirs, on ne le voit pas vraiment fonctionner dans son déroulement propre.
Ne serait-ce que la faim : sentir la faim, nous connaissons. Mais sentir comment cela s'apaise est plus difficile. Nous sommes facilement pris par la précipitation d'être comblé, puis par l'éventuel plaisir que l'on veut prolonger, mais qui n'est plus du même ordre, sans parler du partage avec d'autres, des infos que l'on écoute en mangeant, etc... qui nous font complètement passer à côté de la seule demande physique du départ, la faim.
Toute précipitation prolonge la dépendance, nous évite de prendre un minimum de recul.

Comment se fait-il que l'homme soit fondamentalement attiré vers une permanence alors que rien ne dure au niveau du vivant? C'est un vrai paradoxe, un vrai dilemme.
Si on regarde de plus près, il devient évident que la satisfaction fondamentale ne peut exister, et que si quelque chose est possible, c'est forcément d'un autre ordre. On pourrait dire que ce n'est plus physique, mais supra physique. Il faut une demande plus fine, plus subtile, qui appelle une réponse d'un autre ordre. Quelque part il faut déjà savoir que la réponse existe.
Ce désir au delà de tous les désirs ne peut s'expliquer, il est là où il n'est pas là. Il dépasse l'entendement humain classique. Mais il nous dépasse aussi, dans la mesure où il n'y a pas plus de volonté dans ce désir que dans tous les autres désirs. Là encore il y a une attirance, ou une sorte de mémoire...

dimanche 21 octobre 2012

Je fais ce que je veux...

Faire ce que l'on veut...
Si on regarde bien, cela n'existe pas, ou cela existe tout le temps.

Quand on veut quelque chose, que se passe t-il en vérité?
Il y a une attirance, il y a une énergie qui nous entraîne vers un désir de réalisation, il y a une tension qui nous pousse à aller dans telle ou telle direction.
Tension qui est saisie par l'ego en disant "je veux ci ou ça". Mais en fait le "je" en question n'a rien décidé du tout. Le "Je" est toujours quelque chose qui arrive après et qui récupère l'élan en le nommant intention, et qui va dire : je fais ci parce que je le veux. En fait tout cela se fait en dehors de lui.

Prenons le cas d'un petit enfant : on voit bien de l'extérieur comment son caractère, son tempérament, se mettent en place. Est-ce que c'est lui qui décide d'agir en toute connaissance de cause? Non bien sur. Quand est-ce qu'il y a un "je" qui arrive et qui dit : "c'est moi qui". Il n'y a qu'une appropriation, une identification progressive, de la conscience au corps et à l'esprit. Mais le corps et les schémas de fonctionnement sont déjà là. Sans oublier toutes les influences extérieures. On n'y est pour rien. On ne fait que prendre ce qui nous a été "donné", ce que la vie a mis en place.
Faire ce que l'on veut, cela vise à tendre vers une soi disant liberté qui nous donnerait l'occasion de nous imposer comme maîtrisant une situation quelconque. Je viens de dire que c'est un élan, une énergie qui nous dépasse. Où est le vouloir, alors?

Et réagir à quelque chose qui nous déplait?
C'est du même ordre. C'est une impulsion du refus, de même qu'il y a une impulsion du désir qui se transforme en vouloir. Je me mets en colère parce que je le veux, je cogne parce que je le veux... C'est comme de dire : je suis amoureux parce que je le veux, je ne t'aime plus parce que je le veux, etc, etc...
Je m'impose en voulant de la même manière que je m'impose en ne voulant pas. C'est à dire que vouloir est aussi une réaction quand il n'est que dépendance à notre tempérament de base, à nos peurs ou à nos souffrances.
Tant que l'on est dépendant de ces fonctionnements, le vouloir et le refus existent tout le temps, que l'on appelle aussi : le "j'aine - je n'aime pas", c'est à dire : attirance - rejet.

Lorsque l'on commence à voir cela, il y a alors un début de désidentification. Petit à petit on découvre qu'il n'y a personne pour vouloir ou ne pas vouloir. Les actions se font, mais sans être dupe sur l'auteur véritable.
Il y a surtout moins de précipitation, car moins de dépendance.
Le paradoxe, pourrait-on dire, c'est que lorsque l'on est dépendant et inconscient on dit "je", alors que quand il y a une plus grande liberté intérieure, le "je" n'est plus approprié.

A suivre



samedi 20 octobre 2012

La forme informe


A partir du rond. 
Même le sommet de la toiture est arrondi.
Il faut du savoir faire.

Comment casser le carré pour se mêler aux rochers.
Il y a une échelle pour monter sur la terrasse.

Formes organiques.
Le rocher doit apparaître à l'intérieur de la maison.
Il y a un élan vers le haut, une stabilité vers le bas.

Je serais curieux de rencontrer les personnes qui vivent dans ces maisons,
pour savoir si les formes changent quelque chose dans leur rapport à la vie...

vendredi 19 octobre 2012

On traverse

Bonifacio

Je prends le bateau pour la Sardaigne. La traversée n'est pas longue.
Le nord est de la Sardaigne est un endroit chic qui s'est développé suite à un projet du prince Karim Aga Khan au début des années 60. L'un des plus grands et luxueux hôtels fut construit par un architecte : Jacques Couëlle, défenseur de la courbe, du mouvement, et de l'architecture organique, qui évoque par ces formes le lien avec la nature. Il est connu pour avoir construit quelques villas pour les millionnaires de la jet set.
Etant étudiant, j'étais intéressé par ce mouvement très marginal, dont il était l'un des rares représentants en France. C'est ainsi que j'avais pris rendez-vous avec lui, dans son appartement parisien, pour discuter de son travail de sculpteur de l'architecture. Il me parla de plusieurs réalisations dont celles sur la Costa Smeralda en Sardaigne, qu'il marqua de son style. Beaucoup de maisons et d'ensembles furent construits à partir de ses idées. Je m'étais dit qu'un jour j'irais voir...
Entre temps, cette côte magnifique fut parsemée de programmes immobiliers pour les vacanciers plutôt argentés, tandis que les plus riches s'étaient appropriés les bords de mer, avec murs, barrières, grillages, et caméras, bref se construisant une prison dorée à l'écart de tout regard indiscret.
Ma curiosité, mon indiscipline, et le canoë, allaient toutefois me permettre de jeter un coup d'oeil...
Enfin et surtout, je savais que cette côte a des rochers extraordinaires, des eaux transparentes, et nombre de criques à découvrir.




jeudi 18 octobre 2012

Qu'en faire?


Ceux qui le pratiquent disent qu'ils font zazen.
Ceux qui ne le pratiquent pas disent qu'il faut rester zen!
Ce qui est un parfait non sens
puisque l'on ne peut pas rester ce que l'on n'est pas.
D'ailleurs être zen, cela veut-il dire quelque chose,
Sinon plaquer une idée de plus sur un état inqualifiable?

Dans ce magasin de Bonifacio, où grouillaient hétéroclite et insolite, je me suis fait réprimander par la dame car je prenais des photos. J'ai oublié de lui demander ce que signifiaient pour elle ces 3 lettres, qu'elle aurait pu tout aussi bien mettre dans un autre sens. Je n'ai même pas pensé à les déplacer, histoire de lui faire un pied de... nez!

mercredi 17 octobre 2012

A vendre

Dans un très beau magasin à Calvi

On voit de plus en plus de reproductions de Bouddhas dans les magasins. Comme une conquête silencieuse.

mardi 16 octobre 2012

Le programme change

Encore une fois, et avec le recul, j'allais constater que la vie allait m'emmener vers quelque chose de complètement imprévu.
Un problème de fermeture du coffre me fait prendre la direction d'un garage, puis d'un autre. Finalement je me décide à aller vers Bastia, car cela semble le plus rapide pour avoir la pièce déficiente. Il faut en commander une. Petit contretemps qu'il va falloir aménager.
Je vais quand même faire du canoë sur une mer chaude et transparente, non loin de Saint Florent. Je me baigne même, malgré les bobos aux pieds.... Le lendemain la pharmacienne me donnera un antibiotique car ce n'est pas très beau à voir. Oui l'ongle risque de tomber, non il ne faut pas se baigner. Bon, au moins j'en ai profité, et on verra pour la suite.
Je trouve qu'il y a beaucoup de monde, beaucoup de circulation, trop à mon gout. Je me dis que je pourrais aller vers la Sardaigne, que je ne connais pas, et qui me tente.

Une fois le coffre réparé, je prends la route de Bonifacio, village perché sur un éperon rocheux au sud de la Corse. C'est très touristique. Je passe la soirée à flâner et à prendre quelques photos.
Le port déborde de yachts (à moteur). C'est très rare d'en voir deux pareils. Des bateaux qui coûtent des millions d'euros, les plus gros des dizaines de millions... Avec du personnel pour entretenir, nettoyer, préparer, servir, conduire. C'est un concours de propreté, de brillant, de hauteur, d'éclairage la nuit, de luxe, d'ego finalement. C'est très curieux, mais en général, les hommes, qui semblent les propriétaires, ont plutôt de l'embonpoint, tandis que les femmes ont l'air de sortir des magazines féminins!
L'eau est éclairée par des projecteurs sous la coque, ce qui attire les poissons, comme les miettes d'un spectacle offert aux touristes terriens. La passerelle est constellée de points lumineux, comme un décor de télévision, où va apparaître la "star". Le plateau arrière ressemble à une scène, déserte, mais qui semble attendre quelque chose ou quelqu'un. Cette passerelle est en fait une barrière dont le luxe et la technologie hydraulique ne font qu'ajouter à la séparation entre le monde des riches qui en jettent, et le reste des humains. Ceux là font croire qu'ils vivent dans un monde magique, à en croire le nom du bateau!
Les points ajoutent un genre unique, une création supplémentaire, 
dans ce décor céleste que symbolise le bleu omniprésent...
Autre nom, autre univers, équitable celui là...

lundi 15 octobre 2012

brume


Ce matin il faisait froid, mais beau, provoquant cet effet de brume au dessus de l'eau, restée plus chaude que la terre. Il s'agit des piliers qui vont accueillir le nouveau pont levant de Bordeaux.

dimanche 14 octobre 2012

La musique adoucit les moeurs

Les maisons faisaient caisse de résonnance
Les musiciens jouaient
Un jeune a un portable entre les jambes, jamais trop loin,
un autre le regarde, le dernier est ailleurs
Les femmes, élégantes, sont sous le charme
Les enfants au balcon se laissent prendre
Une femme s'abandonne...
Ces enfants blonds se sont arrêtés

samedi 13 octobre 2012

Après la marche

Une fois finie ma semaine de marche dans les montagnes corses, étant revenu à Calenzana, ayant retrouvé voiture et affaires, qu'allais-je faire? Le projet initial était d'aller faire du canoé dans les calanques après le périple. J'avais une semaine d'avance, mais j'avais deux orteils qui ne supporteraient sans doute pas le voisinage de l'eau (très) salée de la méditerranée.
J'avais envie de retrouver le contact avec la nature. Je suis parti en direction d'une vallée d'où l'on peut rejoindre ensuite la passerelle de Spasimata qui est sur le GR. J'y avais été en famille il y a une quinzaine d'années. Arrivé au parking, j'apprends qu'il faut au moins deux heures pour y aller. Je n'avais pas souvenir d'avoir marché aussi longtemps avec notre enfant à l'époque. C'est trop long pour moi, et il est trop tard.  C'est fini pour la marche. Petite déception.
Je ne me sens plus porté par l'élan de ces derniers jours. Je venais de vivre quelque chose de fort, et c'était en train de retomber. J'étais seul, libre de toute décision, mais dans un espace vide, inattendu, qu'il me fallait combler. Je devais faire le relais avec la suite. Moment difficile
Je décide d'aller vers la côte, et trouver un bel endroit pour finir la journée. Une fois arrivé au bord de l'eau, je regarde quelques bateaux à l'ancre, le village, l'ambiance touristique sans charme... Je ne le sens pas.
C'est alors que je vois, revois à vrai dire, une affiche à propos des Rencontres Classiques de Calenzana. C'est juste en ce moment, et regardant de plus près je découvre qu'il y a un concert ce soir sur la place d'un village.
afficheA2web
C'est exactement ce qu'il me faut, de la musique, des gens, de l'animation. Je remonte dans la voiture et fais exactement le chemin inverse, mais plus vite cette fois. En début d'après midi j'avais pris un pot dans le village, mais j'étais encore dans le voyage à pied, j'avais vu les affiches, mais sans les voir vraiment. Je n'étais pas dans l'ouverture, mais dans la prolongation impossible de quelque chose qui était terminé. Je m'entêtais à vouloir reprendre... Je sentis un nouvel élan m'envahir, ce qui est le signe que la vie se remet à circuler, que l'on est sur la bonne voie.
Le village en question, accroché à la colline, est à l'écart de la route. Je me gare et rejoins le centre en boitillant, mais léger. Le soleil se couche et je prends le temps de faire quelques photos. Au bout d'une ruelle, je débouche sur une place, à l'italienne. Les musiciens jouent, entourés de spectateurs assis sur des bancs, des marches, ou attablés aux terrasses des deux bars du village.
C'est tout d'un coup un autre monde. Une soirée d'été où des personnes sont réunies autour de la musique qui s'élève dans le ciel. C'est magnifique. Mon coeur vibre.
Petit à petit la nuit va nous envelopper dans son silence musical.
Cliquez pour écouter, vous aurez l'ambiance....

vendredi 12 octobre 2012

noeud

Je ne sais pas
Je noeud, c'est pas.


Je suis en panne
Je suis 
en pas ne
en pas noeud...


jeudi 11 octobre 2012

Libre et ris

Illustration.

C'est une émission sur France 5 présenté par François Busnel le jeudi à 20H45. Elle repasse le dimanche à 23H. Vous allez sur le site et vous pouvez les visionner.

Ce soir il y avait Christian Bobin et Alexandre Jollien pour la sortie de leurs derniers livres : "L'homme joie" et "Petit traité de l'abandon", mais aussi Daniel Cohen avec "l'homo economicus", un homme passionnant à écouter, enfin un philosophe Robert Misrahi.
Tous complémentaires. Un régal...

mercredi 10 octobre 2012

Land art


écrit par des enfants

                               


mardi 9 octobre 2012

A propos de la réincarnation (2).


Plusieurs équipes de recherche furent envoyées dans différentes directions dont une vers le nord est. Celle ci arriva au monastère qui ressemblait à celui de la vision, puis au village avec la maison et le pêcher en fleurs. Le lama qui menait le groupe se changea pour ne pas se montrer en tant que tel, et influencer qui que ce soit. Il pénétra dans la maison. Un petit garçon courut vers lui, les bras tendus en criant : "Lama, Lama." Il faut savoir que dans cette région on ne disait pas lama mais "aga". Puis l'enfant, sur les genoux du lama, prit le mala autour de son cou, celui qui appartenait au 13ème Dalaï Lama, et dit : "C'est à moi."
La tradition tibétaine fait ensuite choisir aux enfants susceptibles d'être la réincarnation d'un Rinpoché des objets ayant appartenu à leur prédécesseur, mélangés à d'autres objets semblables mais n'ayant aucun rapport d'appartenance.
A quatre ans, le 14ème Dalaï Lama venait d'être reconnu. L'un de ses jeux préférés, d'après ses parents, était celui d'aller à Lhassa, ce qui lui arriva donc à 4 ans.
Lama Geshe, lui, jouait au gourou quand il était petit....

Le livre raconte comment Osel, à deux ans, faisait des réflexions ou des mimiques, reprenant des histoires personnelles qui existaient entre Lama Geshe et des élèves, qu'eux seuls pouvaient connaître.
Les nouvelles grossières colportées par les médias semblent bien fades à côté de ces vécus.
C'est pour cela qu'il est important de faire attention, autant qu'il est possible, à la nourriture qui rentre en contact avec notre esprit. Enfant et même parfois une bonne partie de sa vie, on peut sentir une influence latente  venant d'on ne sait où, qu'on ne s'explique pas. On peut la voir chez nos propres enfants lorsqu'ils sont tout petits. Si cela n'est pas étouffé, cela survivra sans doute quelque peu.
Certaines personnes portent même sur leur propre visage une allure, un aspect, trahissant une appartenance à une autre culture, quand ce n'est pas dans leur manière de se tenir ou de s'habiller.
Il y a des lieux qui nous attirent, ou certaines personnes... D'où cela vient-il?
Il ne s'agit pas de fantasmer, mais d'observer finement, de sentir, quand ce n'est pas parfois d'en faire l'expérience par des rêves ou des techniques particulières.

Ce n'est pas que c'est important, mais de lire ces témoignages de grands lamas tibétains montre que leur connaissance de l'esprit et de la subtilité de la vie est autrement plus conséquente que dans la plupart des sociétés dites dominantes.
Dans ce livre, on raconte l'histoire d'un américain qui tout d'un coup voit apparaître sur l'écran de sa télévision éteinte le visage d'un lama tibétain. Poussé par un élan irrésistible, il part peu après pour le Népal où il va rencontrer en chair et en os le lama en question, et devenir son disciple. Il y a des histoires de ce genre dans d'autres livres aussi.

Soyons attentifs à tout ce qui vient, quelle qu'en soit la manière, soyons ouverts. La vie nous parle....

A propos de la réincarnation

Hier, suite à un mot laissé sur un blog, m'est soudain apparu à l'esprit le fait que la première maison où j'ai habité avec mes parents s'appelait : "Au Hasard". Incroyable! me dis-je, moi qui aime bien me laisser guider et qui remarque souvent que les choses qui se présentent à nous sont reliées.
Il existe d'autres lois que les humains méconnaissent.
Les Tibétains sont des scientifiques de la nature de l'Esprit, leur vision du monde ou plutôt leur perception de la vie est totalement différente de ce qui est communément admis. Je viens de finir un livre," L'enfant lama", trouvé d'occase par hasard bien sur, qui raconte l'histoire de la réincarnation de Lama Yeshe. Le livre est truffé d'anecdotes racontées par des lamas ou des élèves qui furent proches de Lama Yeshe, puis qui connurent cet enfant, Osel, né en Espagne à peine une année après la mort du lama. Il fut reconnu à un an et demi comme étant sa réincarnation.
Les parents étaient des disciples de ce lama qui était venu dans cette région montagneuse du sud de l'Espagne. Il disaitt qu'il aimait ce lieu, qui lui rappelait son pays natal, et qu'il reviendrait, alors qu'il savait qu'il allait mourir peu de temps après.
En lisant ce livre on découvre que les grands lamas savent déjà où leur âme, leur esprit, va se réincarner, et qu'ils donnent des indications pour orienter les recherches.

Ainsi l'histoire des recherches pour trouver le 14ème Dalaï Lama (actuel).
Au moment de mourir, les lamas pratiquent une méditation dite de la claire lumière. En fait c'est après leur mort physique qu'ils la pratiquent, mais c'est encore une autre histoire. Le 13ème Dalaï Lama, dans cet état de mort clinique, mais de méditation profonde pour l'esprit, avait tourné la tête vers le nord-est. Puis un champignon en forme d'étoile était apparu dans l'angle nord est de la pièce abritant le chorten construit en son hommage. Enfin une "fleur dragon" avait brusquement poussé dans la grande cour du Potala, également au nord-est.
Le régent qui gouvernait le pays en attendant de trouver le prochain Dalaï Lama, se rendit alors au lac sacré de Lhamo Namtso, au nord est de Lhassa, où il eut une vision. Il se passa quelque chose dans le ciel et dans l'eau, et il vit un monastère particulier, une route, un village, un pêcher en fleurs, une maison et finalement un bébé dans les bras de sa mère.
Il sut qu'il venait de voir son futur chef.

lundi 8 octobre 2012

Land Art

plumes et grille
ce n'était qu'un rond fait par quelqu'un
j'ai eu envie de poursuivre
autour d'un champignon

Il suffit d'être en groupe pour susciter l'envie, pour créer une dynamique, pour que notre potentiel d'expression se délie. C'est toujours la même histoire. Etre pris par la main pour marcher tout seul ensuite.
Dans cette aventure, il faut juste ramasser, même si l'on a l'impression qu'il n'y a pas grand chose, surtout dans un parc bien entretenu. Heureusement c'est l'automne!
Ensuite se laisser guider et ouvrir les yeux. Le vivant en nous fait le reste.

dimanche 7 octobre 2012

Land art

Hier, je participais à une ballade dans un parc pour faire du land art. 
C'est un art éphémère pratiqué dans la nature avec ce que l'on trouve sur place.








samedi 6 octobre 2012

dos à dos


J'ai indiqué 5 têtes...




jeudi 4 octobre 2012

têtes

tête de cheval

tête de chien

L'avantage de la lenteur est de lever la tête.
Un oncle me disait ce week end : "Je suis un voyeur contemplatif!"