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jeudi 31 mars 2016

En route pour la Grèce

 
Deux campaniles à Ravenne.

 
Le traitement des fenêtres en hauteur permet d'alléger la structure,
d'affiner la silhouette, 
et de laisser filtrer le son des cloches tout en haut.

mercredi 30 mars 2016

En route pour la Grèce

Lors de l'été 2014, après le séjour à Assise avec un groupe, je devais rejoindre Thessalonique dans le nord de la Grèce, soit 2 000 km de trajet. J'avais déjà été en Grèce en voiture en prenant le bateau dans le sud de l'Italie, ce qui est beaucoup plus court, mais plus cher aussi. Je voulais surtout voir Ravenne et ses mosaïques, ainsi que Dubrovnik. Je connaissais Venise, le nord de la Croatie, mais l'idée de traverser tous ces pays, Slovénie, Croatie, Montenegro, Albanie, Macédoine, hélas connus par la guerre, me tentait.
J'aime voir les paysages, les sites particuliers, l'architecture, et m'éloigner de chez moi pour regarder le chemin parcouru. J'aime dormir dans la voiture, ce qui donne une liberté totale, ou sous la tente dans des lieux désertiques. L'espace et l'horizon me fascinent!

La basilique Saint-Vital, d'influence byzantine, construite au VI ème siècle sur plan orthogonal, est recouverte de mosaïques du sol au plafond réputées dans le monde entier.





jeudi 24 mars 2016

Trouvez l'erreur

Ce doit être pour garer son fauteuil roulant sans doute!
ou pour finir le pot de peinture,
ou pour mettre un peu de bleu dans la grisaille bureaucratique....

mardi 22 mars 2016

Boire ou mourir

Sans commentaires, tellement cela semble vrai...

lundi 21 mars 2016

Identifié...

Il n'y a pas plus de raison 
d'être fier de ses qualités
que d'avoir honte de ses aspects plus sombres.
Cela nous est donné,
nous n'y pouvons rien.
Pourquoi y rester identifié?

samedi 19 mars 2016

On se fout du réel...


Michel Onfray nous démontre comment le cinéma déforme le réel quand il s'attaque à l'histoire, à l'aide de quelques exemples (Pasolini, Besson, Milos Forman...) et des personnages aussi connus que Jésus, Jeanne d'Arc, Mozart. Passionnant.

vendredi 18 mars 2016

Denise Desjardins


Un jour, ou une nuit
les yeux se ferment
trop tard peut être
ou trop tôt
cela dépend de notre vécu intérieur
Il faut se souhaiter
que la mort
ne nous surprenne pas endormi...

Merci Denise

mercredi 16 mars 2016

L'espace du coeur

Mooji

"Quand nous apprenons à écouter dans notre cœur avec toute notre attention, les enseignements deviendront rares et les livres seront très petits. Alors que si nous restons dans l'état de l'ego, le mental va croître avec les pensées et le bruit intérieur augmentera conduisant à une incapacité à saisir la vérité dans sa simplicité.  

Il faut peu de connaissances et de pratique
pour s'éveiller à la vérité, 
la vérité étant toujours présente, 
sans mots et parfaite. 
Tout ce qui est requis est 
le désir ardent de la liberté, 
l'ouverture, 
et une volonté d'être intérieurement tranquille 
afin que le Réel 
pénètre dans l'espace de votre cœur 
et vous libère."

lundi 14 mars 2016

Simplicité et humilité

La vie ne s'approprie pas, laissons la faire. Ajustons nous à notre fonctionnement interne et lâchons le reste. Quoiqu'il arrive. La vie donne, la vie prend, c'est ainsi. Cela a toujours été et le sera toujours. Quand cela est vraiment intégré, il n'y a plus d'inquiétude à avoir, de même qu'il n'y a plus d'espérance à avoir. Il y a la vie, seulement la vie. 

Lorsque tout va bien, trop longtemps, il y a un danger : le danger de croire que c'est normal, et que cela va durer. C'est tellement difficile de prendre du recul dans ces moments là.
Lorsque quelque chose de grave advient, on n'en veut pas, on estime qu'il y a une erreur, qu'il faut annuler ce qui est arrivé pour remettre comme c'était avant. Mais est-ce possible ? Non.
Qui a décidé tous ces événements, ou ces non événements, qui arrivent, qui "nous" arrivent (quand on est encore identifiés) ? A t-on la main ?
Alors, après avoir souffert tant et tant, avoir cru et être si souvent déçu, avoir pleuré, il y a, petit à petit, quelque chose qui lâche, de l'ordre de la prétention.
Passer de pré-tendre à en-tendre, puis dé-tendre...
Passer de « ma » volonté à la volonté divine, ou à celle de la vie tout bonnement, si tenté soit que la vie ait une volonté.
Si la vie s'occupe de moi, alors pourquoi me pré-occuper d'elle, ou de moi surtout ?
On voit bien qu'il y a toujours ce fameux moi, en travers de tout finalement.
Il faut souhaiter qu'il lâche, ou plutôt être d'abord d'accord avec le fait qu'il ne lâche pas.
Avouer ses prétentions, c'est ne plus les prendre au sérieux, c'est commencer à s'avouer vaincu. Voila la simplicité, l'humilité.

Ce n'est plus la même personne en nous qui vit. Il y a une reconnaissance d'un vivant mystérieux qui nous dépasse. Petit à petit la personne à qui nous étions identifiés, s'efface.
D'abord la vie ! D'abord l'autre aussi, par évidence...
Ne plus discuter, ne plus s'opposer, ne rien regretter, absolument rien, pour enfin être.

Plus on descend dans cette profondeur, moins le « moi » vient nous déranger. 
De cette profondeur jaillit la paix tant recherchée. 
Etre simplement paisible.

dimanche 13 mars 2016

Simplicité et humilité

Deux mots me touchent de plus en plus depuis quelques années : simplicité et humilité.
Ils sont devenus comme un but à atteindre, une référence, une qualité essentielle, un mouvement du cœur, un incontournable sur le chemin… Quel chemin ? Mais le chemin vers eux justement, ou vers elles, puisque ces deux qualités sont féminines !
L’éveil est quelque chose de galvaudé, comme un concept dont on parle sans en avoir aucune expérience. Et se voit-il en tant que tel, d’ailleurs ? Non. Ce qui se voit par contre, ce qui se ressent, ce qui me touche, ce sont ces qualités si particulières que sont la simplicité et l’humilité.
On ne peut les vouloir, elles ne sont ni achetables, ni saisissables. Elles ne sont pas de l’ordre de l’intelligence, du paraître, ou de la mode. Elles se cachent dans l’abaissement, dans le petit, dans le recul, dans l’écoute réelle, sans intention, dans le silence absolu, dans le lâcher de tout résultat, cet abandon infime qui se découvre.

C’est ça la retraite véritable : se retirer. Pas forcément se retirer à l’écart du monde, même si ça peut aider, mais se retirer de l’agitation habituelle, celle du mental en particulier. Pour lâcher, il faut se retirer, pour écouter, il faut se taire. C’est un apprentissage bien sûr, cela demande du temps. Oui, le simple n’est pas facile…
Qu’est-ce qui fait que l’on bascule vers ça ? Une intention, une préparation, un moment d’évidence, un choc de l’existence, tout ça à la fois peut être… Je ne sais pas. C’est tellement personnel. C’est tellement impersonnel.
C’est un dépouillement progressif, c’est de l’ordre de la perte, de la non interférence dans la marche du ciel, de la non prise au sérieux de ce qui ne l’a jamais été. C’est prendre en compte le grave, et rire du reste…
Mais en parler trop est déjà prétentieux.
Et si la vie, dans son grand mystère, aidait à sa manière ceux qui cheminent vers ça ? Si tout ce qui nous arrivait était un point d’appui ? C’est une question. A chacun de trouver sa réponse. Je suis de plus en plus certain d’une pertinence dans l’agencement des événements d’une vie. Pour amener une compréhension, puis une usure, celle de l’inutilité de se battre.

La vie est plus forte que tout, et nous sommes tout petit là-dedans. La vie n’a pas besoin de nous pour être...

samedi 12 mars 2016

Plus je vieillis...

Plus je vieillis,
plus je me sens prêt à vivre.

François Cheng

mercredi 9 mars 2016

Le Père Jaouen



Le Père Jaouen vient de mourir à 95 ans. Un père jésuite atypique au grand coeur. Il laisse beaucoup d'orphelins.