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mardi 31 mai 2011

Le compte y est

Le neuf annonce le un
Pour voir le neuf, il faut dire oui
On dit oui parce que c'est
 Dans le c'est, il n'y a pas de si
C'est ce que vivent les saints
Ne pas couper les cheveux en quatre
C'est leur cheval de Troyes
Inspirons nous d'eux
Si on veut en devenir un.

Récapitulons :

Après le 9 c'est bien le 1
Avant il faut dire 8
Parce que 7
Il n'y a pas de 6
Quand on est un 5
Ne pas y aller par 4 chemins
Réunir le 3 en nous
Pour dépasser le 2
Et arriver au 1

lundi 30 mai 2011

dimanche 29 mai 2011

Avoir un but

Avoir un but porte, quelqu'il soit.
Cela crée une dynamique entrainante pour mettre en place les actes qui nous rapprochent de ce but. Si de plus ce but est nourrissant dans la profondeur, c'est un vrai bonheur. On sent que la vie nous comble, ce qui est absolument nécessaire pour grandir.

Il y a but et but. Cela dépend de chacun, de ses désirs profonds, de ses aptitudes, de ce qu'il porte en lui même. Pour un sportif professionnel ce sera gagner la compétition, pour un homme de pouvoir ce sera arriver le plus haut possible, pour un voyageur faire le tour du monde peut être... Il y a tant de buts possibles : réussir un examen, sa vie professionnelle, avoir des enfants, avoir une maison à soi avec un jardin, faire La rencontre de sa vie...

La différence entre tous ces buts, c'est leur rapport avec le vivant qu'ils nourrissent en nous. Il y a tellement de possibles que chacun peut réaliser dans une vie, quelqu'ils soient. Mais il y a forcément une hiérarchie, un ordre. Celui qui correspond à l'âge, aux moyens financiers, à l'absolue priorité, à l'attirance inévitable, à l'énergie que l'on a ou que l'on peut y mettre, à l'envie et à la peur bien sur, et puis au niveau de conscience que l'on a.

Ce qui nourrit en nous le coeur, la conscience, me semble aller vers un contentement plus profond, plus subtil. Si le but vers lequel on tend permet de mieux comprendre les lois de la vie, permet de grandir, permet d'aider, de faire du bien d'une manière ou d'une autre, on le ressent comme plus nourrissant à l'intérieur. Je ne parle pas de spiritualité, ce qui est encore autre chose, mais de notre propre humanité.

Avoir un but qui soit une passion, sans que ce soit une prison, est un moteur qui aide inévitablement à goûter à la joie de vivre.
Ne pas avoir de but me semble difficle à vivre, cela peut même être déprimant. Cela peut pourtant être le cas par périodes.
On peut aussi avoir atteint son but, et se pose alors la question de "Et maintenant?" qui peut être tout à fait angoissante.

J'ai envie de dire qu'en dehors des buts atteignables, avec quelques efforts quand même, car c'est l'effort qui suscite le vrai contentement, les buts les plus intéressants sont ceux liés à un grandir de l'humain, de l'être ou du vivant en nous, car même si on s'en approche, il y a quelque part une notion d'infini qui en soit est si profonde que notre aspiration s'y noie.

samedi 28 mai 2011

même pas peur



Attention âmes sensibles s'abstenir...
Mettez plein écran.

vendredi 27 mai 2011

En finir avec la peur...

En finir avec la peur : Comment la science peut agir sur nos souvenirs.

Tel est le sujet de l'émission sur Arte ce soir à 22 H 10.

On peut lire : "Les souvenirs douloureux sont souvent si handicapants que ceux qui en sont encombrés donneraient tout pour s'en débarrasser." Je veux bien le croire.
"De leur côté les chercheurs suivent des pistes pour désensibiliser et reprogrammer, d'autres travaillent sur une molécule capable de bloquer l'adrénaline, ou ont isolé une enzyme responsable du stockage des souvenirs traumatiques et cherchent à en découvrir l'inhibiteur..."

C'est quand même incroyable ce que la science peut faire. Apparemment il s'agit de souvenirs conscients qui encombrent la mémoire. Evidemment cela ne règle pas le problème de l'aspect inconscient. Mais si cela marche et peut aider des gens, c'est déjà fantastique.

Cela dit je ne peux m'empêcher de penser à tout ce que l'on rafistole et remet à neuf ou au goût du jour (ou de l'époque).
Les blancs se font bronzer, les noirs se font éclaircir la peau, ou teinter les cheveux en blond (car la teinte des cheveux, si banalisée, est bien l'une des premières "tricheries").
D'autres se font gonfler la poitrine, les lèvres, liposucer, refaire telle ou telle partie du visage, congeler le sperme... et maintenant on va vous nettoyer la mémoire, qui sait augmenter le Q.I., voire enlever vos pulsions de ....
A quand la pilule du bonheur éternel?
Ne serait-ce que celle qui donnerait le sourire, cela serait plus chouette dans le métro!
Je rigole.

On vit une époque formidable...

jeudi 26 mai 2011

Invitation à la création

"Dis, raconte moi une histoire"

Il y a quelque temps une invitation arriva au courrier pour partager un repas avec un thème : soirée poésie.
Chacun était supposé amener une ou des choses à lire, en plus de la confection d'un plat. "Quelle idée superbe!" me dis-je.
Ainsi on a découvert des textes d'auteur originaux, un texte de chanson pas très connu mais superbe, des poèmes... Certains avaient une vraie sensibilité dans la lecture, ou cela leur rappelait un souvenir en particulier. Par exemple une mère qui lisait une création de son fils, gardée comme un bien précieux. Une lecture était une sorte de question où chacun devait trouver la réponse. Certaines lectures déclenchaient des échanges, d'autres le silence.
Une idée toute simple mais tellement sympathique.
Je me souviens d'une fois où il y avait eu de la musique, où l'on avait chanté aussi.
L'idée au fond était de créer quelque chose ensemble, d'inhabituel.

Cela me rappelle une fête de Noêl à l"Arche de Lanza del Vasto. Chacun, après avoir tiré le nom de quelqu'un, devait fabriquer un cadeau pour cette personne. Puisque c'était avec les moyens du bord c'était forcément simple, mais il fallait trouver l'idée, puis la réaliser. Donc l'intention mise dans le cadeau est très forte et touche d'autant plus, à la fois le donneur que celui qui reçoit. J'avais reçu une sorte de médaillon en buis avec un oiseau ciselé. Ce qui me donna le gout de m'y mettre aussi.

Sur - prendre, c'est un don quelque part...

mercredi 25 mai 2011

Quand tout se casse

Tout le monde connait ces moments où les dieux semblent jouer contre nous.
C'était il y a un an et demi. En quelques semaines, un certain nombre de pépins me sont arrivés.

L'appareil photo (assez bon) ne fonctionne plus. Ayant vu plusieurs marchands, tous me disent que la réparation risque de coûter à peine moins cher qu'un appareil équivalent, et que cela ne vaut pas vraiment le coup. J'apprends aussi qu'un numérique peut lâcher au bout de 4 ou 5 ans. C'est son temps de vie (vive le progrès)! N'ayant pas assez d'argent pour en acheter un autre je vais faire sans.

Puis c'est la machine à laver qui un jour ne démarre plus. Je cherche la garantie partout que je ne retrouve pas, trop bien rangée sans aucun doute. Je vais faire le lavage à la main pendant près d'un an. Puis un jour, je la retrouve sur une étagère de la cuisine parmi les livres de cuisine. Je vérifie et découvre qu'elle se termine la semaine suivante. Vite téléphone, rendez-vous... Le réparateur vient, fait un essai, ... et ça marche. Je ne comprends rien, j'avais fait plusieurs tentatives. Elle devait avoir besoin de se reposer...

Dans la même période, c'est la chaine stéréo qui me lâche. D'abord les cassettes, que je ne mets jamais, mais justement je voulais en écouter une en particulier. Puis c'est le système de CD qui ne fonctionne plus. Reste la radio, classique, que j'écoute. Mais petit à petit, c'est plutôt le silence auquel je m'habitue.

Le dernier appareil qui restait était l'ordinateur. Par solidarité sans doute, il s'est aussi arrêté. Là c'est franchement gênant pour le travail. Un voisin qui m'avait déjà dépanné plusieurs fois l'a emmené pour le nettoyer et tout reconfigurer. Quelques mois plus tard, le cas se représente. Le voisin en ayant marre (sans doute) ne donne pas suite. Du coup c'est la réparation professionnelle, avec une vraie protection, et un vrai coût.

Le scanner avait lâché aussi quelques mois auparavant. Il a fallu en acheter un autre.

Tout cela ne concerne finalement que des problèmes matériels. Il y a plus grave.
Tout ça arrive à tout le monde, mais ça peut faire du bien de voir que l'on n'est pas tout seul.

Rien ne dure, c'est la loi.

Si on est à 100 % d'accord avec cette loi, qu'il est facile de constater, alors il n'y a pas de problèmes. Comment ça, il n'y a pas de problèmes? Et oui, tout est là. Je dirais même plus : TOUT est là. Il y a juste un petit "là", mais TOUT peut se jouer à ce moment là. Chaque chose qui arrive est inévitable puisqu'elle arrive. Par contre l'attitude change tout. Et il n'y a pas d'autre moyen de s'y préparer que de s'y entrainer chaque jour.
Parce que quand les choses s'aggravent, du style maladie, relationnel, perte d'un être cher, alors là c'est d'un autre ordre. Pourtant sur le principe, c'est du pareil au même.
Autant s'exercer sur les petites pertes, non?

lundi 23 mai 2011

Maroc insolite

"Je ne sais plus si c'était des pneus de 2 chevaux ou de 4 chevaux..."

Cette photo est tirée de l'exposition Maroc Insolite
 qui se tient à l'Institut du Monde Arabe du 3 mai au 5 juin.
Photos de Mathilde Daudet http://www.noveana.com/

dimanche 22 mai 2011

samedi 21 mai 2011

DSK

Aujourd'hui, lors d'une réunion de Yi King avec plusieurs intervenants, où l'on parle inévitablement des phénomènes de synchronicités... Sujet que j'adore.
A un moment une personne dit :
"A propos de l'affaire DSK, il est tout à fait étonnant de constater que les candidats socialistes pour la primaire peuvent se déclarer officiellement à partir du 18 juin, date à laquelle on pouvait s'attendre à la déclaration de DSK, c'est à dire le 28/06. Or le numéro de la chambre du Sofitel dans laquelle a démarré cette affaire est justement le 2806.... "
Profitant d'un moment je vais lui demander quelques précisisons. Elle me dit que normalement DSK devait avoir une autre chambre, mais que finalement on lui a donné cette suite, de même la femme de chambre ne devait pas travailler ce jour là, ou à cet étage je ne sais plus, et qu'elle s'y est trouvé.
Comme si la rencontre devait se faire inévitablement.
Quand on prend du recul et qu'on voit ce que propose la vie...
C'est pour ça que les sages sourient avec malice!

question


Pourquoi les oiseaux chantent le matin avant le lever du soleil?

vendredi 20 mai 2011

ondes et honte

Il y a deux jours j'ai regardé à la télévision une émission sur les ondes électromagnétiques et leur danger.Etant quelque peu dans le domaine depuis pas mal de temps, je trouvais déjà extraordinaire que l'on traite, et plutôt bien, d'un tel sujet à une heure de grande écoute.
Par rapport à ce phénomène, comme d'autres du style les dangers et les risques du nucléaire, il y a deux attitudes quasiment opposées, que l'on pourrait simplifier en disant : ceux qui dénoncent et ceux qui disent : "circulez, il n'y a rien à voir". Y compris chez des soi disants scientifiques.
L'attitude scientifique juste serait, à mon humble avis, d'admettre ce qui est, et donc de ne pas travestir ou mentir. Ce serait trop simple.
Il y a donc d'un côté les scientifiques, que l'on pourrait qualifier d'intégres, qui travaillent indépendamment et donc avec peu de moyens, et qui ont un discours clair, sans ambiguité, relatant les résultats de leur recherches, et de l'autre côté des scientifiques avec de gros laboratoires, beaucoup de moyens, travaillant pour des sociétés directement concernées par l'économie des produits qu'elles font étudier, et qui proposent des résultats mitigés, niant les faits dérangeants s'ils ne rentrent pas dans le cadre de ceux qui financent leurs recherches. Classique. Oui, mais grave. Surtout quand il s'agit de la santé.
Les exemples montrés, tant au niveau des recherches que des faits avec des cas concrets de personnes touchées (entre autres par les effets des antennes pour téléphonie portable) étaient irréfutables.
Mais ce qui était flagrant, et c'est le but de mon post, c'était le malaise systématique dans lequel se trouvaient les pseudo scientifiques pour affronter les questions dérangeantes. Ils étaient perdus. C'était tout à fait visible que soit ils mentaient, soit ils essayaient de s'en sortir en biaisant. Tous les autres étaient à l'aise, parlaient normalement, voire passionnément.
Bref ils démontraient par leur attitude qu'une fois achetés, ils n'étaient pas libres. Mais leur corps, qui ne mentait pas, traduisait bien leur malaise intérieur...

mercredi 18 mai 2011

subtil


Le grossier et le subtil, l'apparent et le caché, le visible et l'invisible (l'un visible)....
Subtil vient du latin sub - tela qui signifie : sous et tissu, toile. Dans la notion de tissage, il y a l'idée d'une trame, et donc que tout est lié, tout s'entremêle.
Le subtil c'est quelque chose de fin, si fin que c'est souvent inapparent. Plus la conscience s'affine plus on le perçoit.

Qu'est-ce qui fait que des choses se passent, alors que parfois ce n'est pas ce que l'on cherche, ou au contraire le cherché n'est pas ce qui arrive? Qui décide? Ce ne sont que des attirances, de l'inévitable que l'on porte...
Plus on avance dans la connaissance de soi, plus les zones d'ombre deviennent connues. En même temps il y a une sorte d'ouverture qui permet à des possibles d'arriver. J'ai envie de dire les vrais possibles, ceux qui vont libérer un potentiel plus profond, plus vrai en quelque sorte. Comme si, tant que l'on met trop de volonté on passe à côté de cette profondeur, bien que cette phase soit aussi nécessaire.

En observant la vie, on voit petit à petit comment les choses se passent, de façon si subtile parfois.
C'est de l'ordre de ce qu'on appelle "la petite voix intérieure". D'où cela vient-il? Et quand on l'écoute, et que tout se met en place le plus naturellement du monde, comment cela se fait-il?

Ce tissu, cette toile, cette résille, est un champ d'ondes dont on n'imagine pas la subtilité. Comme si en permanence on envoyait et on recevait des informations, la plupart du temps à notre insu. Tous reliés dans l'invisible, tous séparés dans l'apparence.
Ainsi celui qui a une confiance absolue dans ce qui lui convient, s'abandonne complètement au bon vouloir de ce qui arrive. Il ne se situe plus dans une volonté d'agir, mais observe juste que cela se fait.

Par exemple une situation s'arrête : un travail, une relation, un temps de vie,... que va t-il se passer? L'angoissé va paniquer et trouver un remplacement afin de ne pas avoir à affronter ce vide. Mais si on est prêt à côtoyer ce vide que la vie propose, alors il y a juste à s'ouvrir à lui pour accueillir ce que la vie va proposer. Car la vie ne peut pas ne pas proposer un remplacement au vide. Peut être pas dans le sens ou on l'espère. Peut être que ce vide est un moment pour découvrir une partie de notre profondeur qui n'avait pas la parole jusque là... S'ouvrir à cet inconnu là. Laisser le subtil travailler à notre place. Ne plus être dans la dépendance des mécanismes grossiers.

Les moments d'arrêt, provoqués ou mis en place, sont ce qui permet au subtil de se faire remarquer. La vraie méditation est une sorte de connection, au plus garnd que nous, là où tout se trame... là où la vie joue...

mardi 17 mai 2011

Obéir

Obéir vient du latin : ob audire qui a donné oboedire, qui signifie prêter l'oreille à quelqu'un.
On retrouve audition qui est le fait d'écouter.
C'est intéressant de voir que le sens premier n'est pas du tout lié à une autorité, voire une soumission, mais au fait d'écouter.
Donc savoir se faire obéir, c'est savoir se faire écouter. D'ailleurs quelqu'un qui demande si on l'a bien compris peut dire : "Tu me suis?" Ce qui rejoint celui qui est obéissant à savoir qu'il suit celui qui demande obéissance.
Si l'obéissance devient une règle absolue, elle peut devenir contrainte, d'autant plus si le donneur d'ordre ne sait pas comment provoquer l'écoute, ou demande des choses non acceptables.

Ces mots obéir et ordre sont devenus au fil du temps des mots à consonnance autoritaire, nécessaire aussi dans certains cas.
Lorsque l'on sait que le sens initial d'un maître est de donner la mesure des choses, et donc de reflêter l'ordre des choses finalement, on est loin d'une autorité abusive comme on a pu en connaître enfant dans les classses avec certains maîtres ou avec des parents "perturbés". Ils ont eux mêmes perverti le vrai sens, en toute ignorance.

Pour obéir vraiment, il faut en sentir toute la portée, toute l'importance, et donc être capable d'écouter à la base. Cela veut dire aussi être capable de s'écouter...

lundi 16 mai 2011

O

Il y a deux jours, on parlait avec quelques personnes de synchronicité. Apparemment certaines ne savaient pas trop ce que c'était, sauf que justement l'une d'entre elles venait d'y être confrontée.

Me posant la question sur le contenu du post d'aujourd'hui, et sur la suite éventuelle à donner à la notion d'élève, je commence à écrire... puis efface. Je prends alors un livre sur mon bureau : Maxi Proverbes Chinois, en me disant que si j'ouvre une page dans un certain état d'esprit pour voir ce que la vie a à me dire, cela sera peut être une aide précieuse. J'aime ce genre de jeu.
La page ouverte est le O, qui va annoncer des proverbes commençant par un O. Je vois ce O comme un vide. Je tourne la page et le premier mot est Obéissance.

Je venais d'écrire sur "élève", et maintenant la vie m'indique "obéissance"...
Deux mots qui vont bien ensemble. Une coincidence de plus dans cette vie ô combien mystèrieuse.
Le vide du O me fait penser à une histoire zen.

Un élève pose plein de questions au maître zen. Le maître lui propose alors de boire un thé. Il sert l'élève en remplissant sa tasse avec la théière. Mais une fois la tasse pleine, il continue de verser.
L'élève dit : Maître, la tasse est pleine, et vous continuez de verser!
Oui, répond ce dernier, c'est comme ton esprit, il est déjà plein et ne peut plus rien écouter de neuf. Il faut d'abord le vider.

dimanche 15 mai 2011

Etre un élève

Etre un élève, ça s'apprend!

On peut avoir envie n'apprendre, mais ne pas être capable d'écouter.
Ecouter, c'est être capable de se taire pour être disponible.

Cela a l'air simple, mais en réalité, la vie démontre vite que la plupart des gens ont une capacité d'écoute limitée. Cela dépend de l'enseignant, du contexte, et du mental.
Un bon enseignant va mettre des règles pour que le rappel à l'ordre soit le plus évident possible. Il faut surtout qu'il soit pédagogue, car posséder un savoir est une chose, le transmettre en est une autre.
L'élève aura tendance à se conduire en fonction du contexte et de l'être de l'enseignant.
Quand on sait que la tendance naturelle de l'être humain est d'être distrait, il est donc difficile d'être un élève car cela nécessite attention.
Je ne parle même pas de l'école ou des études, où tant de choses nous font lever le nez, mais de formations, de stages, de cours, avec des adultes, enfin "soi disant" adultes.
Il suffit d'être attiré par une personne du sexe opposé, et hop vous n'écoutez plus, mais vous n'entendez plus surtout, et vous vous réveillez 30 secondes, une minute plus tard, ayant été totalement absent de ce qui se passait, donc avec un trou dans ce qui était transmis. Ou bien si vous avez un besoin de vous faire remarquer, vous allez faire une réflexion, humoristique ou critique ou quoique ce soit d'autre, attirer l'attention de certains, créer un bruit de fond, qui peut déclencher à son tour des paroles et faire perdre l'attention à plusieurs personnes. Ce genre d'incidents, très courants, pompe l'énergie de ceux qui suivent ou de l'enseignant, et fait baisser la qualité de l'ensemble.
Un autre aspect de la non écoute, c'est de projeter ses attentes ou sa mauvaise compréhension, et de poser des questions à partir d'éléments faux.

Ayant été un mauvais élève dans beaucoup de domaines, je sais de quoi je parle, et vois d'autant mieux les efforts que cela demande pour combattre toutes ces tendances. Il est tellement facile de troubler un auditoire, ou ses quelques voisins, à partir de sa part d'ombre, complètement manipulée par l'inconscient. Il est aussi difficile de ne pas se laisser entrainer par un bruit de fond que ne sait pas contrôler un enseignant.

Plus on est présent à soi même, plus on va devenir un bon élève, c'est à dire quelqu'un qui écoute. Cela veut dire aussi faire confiance à celui qui parle, à son rythme, à sa méthode. Cela veut dire aussi mettre en place tout ce qui peut nous aider à mieux suivre, et éviter ce qui peut nous distraire.

Ayant vécu hier un cours, où j'ai pu voir ces mécanismes à l'oeuvre, j'en suis sorti en reconnaissant d'autant plus le pouvoir de l'inconscient, en même temps que les bienfaits d'être présent.

Devenir présent, c'est apprendre à devenir un élève.

jeudi 12 mai 2011

effort et détente

Il y a quelques années, je parlais à un ami d'un cerisier planté trop près d'un mur de ma maison. Je pensais le déraciner pour le mettre ailleurs, chose que j'ai essayé de faire un hiver, mais ses racines courraient déjà trop loin et j'ai eu peur de le tuer complètement. Cet ami m'avait dit : "Tu tires sur le tronc de façon à le faire pencher à l'opposé du mur, tu l'attaches comme ça quelque temps. Puis quand il aura pris la forme naturellement, tu tire un peu plus, et ainsi jusqu'à une situation plus correcte..."
J'avais trouvé l'idée géniale, faire faire un effort, laisser reposer, détendre, puis de nouveau un effort, puis repos, etc...


Dans son livre : "Bonheur de la méditation" Yonguey Mingyur Rinpotché dit la même chose. Parmi toutes les méthodes qu'il propose il y a celle ci. Vous êtes assis pour méditer. Vous vous concentrez sur la respiration par exemple pendant une minute ou deux, puis vous vous relâchez et vous laissez votre esprit vagabonder pendant une minute, puis vous recommencez, et ainsi de suite. Cela peut être sur l'observation des pensées.
Le but c'est de porter attention de manière très fine, puis de laisser aller, pour ne pas se crisper ou se mettre la barre trop haute, puis on recommence. Il propose même des temsp de méditation très courts, mais réguliers.

Chacun sa méthode, chacun sa pratique. Mais l'idée de produire un réel effort quelque temps, puis de se détendre, puis recommencer, me plait beaucoup sur le principe. Cela peut s'appliquer à beaucoup de choses dans la vie si on regarde bien.

question

Là, tout de suite, j'en suis où?

mercredi 11 mai 2011

des petits riens

La vie est partout.
Dans sa discrétion, dans sa simplicité, dans son explosion, dans ses tourmentes, dans ce qui nait, dans ce qui meurt... C'est comme ça!
Parfois on est entrainé par elle dans des grands moments plein d'action, des réussites, nourrissantes, aveuglantes peut être, puis ça retombe... Où était-on alors?
Parfois au contraire, on a l'impression qu'il ne se passe rien, que ça stagne, et on pense avec envie aux moments excitants, ou bien quelque chose vient de se passer où on y laisse quelques plumes... Et là, où sommes nous?
C'est, à mon avis, plus difficile de prendre du recul dans l'action, que dans des moments plus calmes. Si par contre on est perdu dans l'émotion, ce n'est évidemment pas possible.
Avoir du temps devant soi, ou s'en donner, permet d'observer, de mieux observer, des détails, des petits riens, que la vie ne manque pas d'offrir.
La vie ne s'arrête pas.
Quoiqu'il arrive, la vie continue, vit son cours, comme un fleuve, une rivière, un ruisseau, même s'il traverse un lac.
Observer permet de mettre de la distance entre l'extérieur et ce qui se passe en nous, et en même temps de mettre en relation. Si on est pris, mangé, absorbé, par l'extérieur, ou par ce que provoque l'extérieur en nous, on ne voit rien, et il ne peut rien se passer de neuf. Les choses en cours ne peuvent que se poursuivre dans leur propre dynamique.
Si on s'arrête, si on regarde, si on ressent, vraiment, alors la vie met en place des petits riens qui sont autant de signes pour une suite différente, pour un neuf qui correspond au vierge, à l'ouvert, qui émerge en nous.
Plus on s'ouvre à ça, plus la vie propose, ai-je envie de dire.
C'est sans aucun doute un aspect, ou une conséquence, de la vigilance, qui s'affine, qui s'affine, toujours plus. On ne peut savoir jusqu'où, puisque cela agit sur la conscience, à nos dépens, au delà de notre volonté ou de notre supposée maîtrise, qui d'ailleurs tombe en proportion.
C'est vraiment comme passer du grossier au subtil. Celui qui ne voit que le grossier n'imagine même pas le subtil. C'est de la pure igrorance, si tenté soit que l'ignorance est pure...
Comme un photographe qui fait de la macro (clin d'oeil en passant) découvre l'univers du petit, invisible à l'oeil ordinaire.

Dans sa multiplicité infinie, la vie ne s'arrête jamais, et propose en permanence, à condition de voir, à condition d'être ouvert, totalement ouvert, à ce qui se passe en nous, à l'infime.
J'ai envie de dire que tout commence dans le petit, toujours, et peut être pour y revenir...
C'est ce que je sens.
Et des petits riens peuvent tout changer...

mardi 10 mai 2011

Eviter le vide...

Cela peut sembler très prétentieux d'écrire sur pas mal de sujets, alors que tant d'auteurs l'ont fait bien avant ou bien mieux que moi. C'est forcément une manière d'évacuer des choses, de faire un point, d'exhiber un aspect de moi même... En tous cas c'est ma façon de conduire ce blog, en étant fidèle à ce que je ressens, en espèrant ne pas trop dénaturer l'essence de ce qui m'attire.

Une chose à laquelle je pense de plus en plus depuis un certain temps, est le besoin d'une référence en tant que compagnon absolu de son manque existentiel ou fondamental.

Il y a une dizaine de jours, participant à une rencontre avec un groupe, quelqu'un a soulevé la question de la différence entre émotion et sentiment. Comme d'autres, il imaginait que s'il n'y a plus d'émotions, on est face à un vide, comme si la vie disparaissait quelque part. Le fait d'avoir des émotions me prouve bien que je suis sensible à la vie, et si on enlève ça, que me reste t-il finalement? C'est ce que je percevais derrière sa question. Ce qui montre bien sur l'identification au personnage qui s'émeut, qui n'imagine pas que la vie peut être dans un paisible intérieur indépendant du remue-ménage extérieur.

C'est évident que le vide que l'on peut imaginer fait peur, puisque l'on se prend pour ce qui le comble justement, ou que l'on cherche le plus souvent à combler.
Mais croire à un Dieu, ou à une idéologie quelconque, c'est aussi un moyen de se rassurer.
Je me dis qu'imaginer quoique ce soit d'autre à qui on peut s'adresser, est une manière de chercher un appui, un secours absolu à notre manque fondamental.
Par exemple si ça va mal, on a besoin d'en parler, ou alors de faire une prière à plus haut que nous, du genre : "Mon Dieu, arrange moi ça, s'il te plait!", quand ce n'est pas négocier : "Si je m'en sors, si je guéris, je Te jure que je ferais ci ou ça (un don, un pélerinage à Lourdes, que sais-je...)".
Qui n'a pas monnayé sa sortie d'épreuve?
Ayant été élevé dans la tradition catholique, j'ai vécu la confession et les prières qui s'en suivaient comme une forme de rattrapage ou une remise à zéro des compteurs de la pureté.
Il est évident que le psy, le coach, le guide spirituel jouent ce rôle. C'est normal. C'est naturel que de se confier à une compréhension plus grande, mais jusqu'à quand?
Au bout du bout, il n'y a plus personne, il n'y a plus que nous... Et pour ceux qui commencent à entrevoir que ce nous en question n'existe pas vraiment, il n'y a plus rien alors, plus que le vide, l'absence absolue de quoique ce soit d'autre à quoi se raccrocher.
Cela n'empêche pas de faire une prière à la vie. Mais pour demander quoi et à qui?

Il reste la vie, celle qui nous a été donné de vivre.
"Aide toi, le ciel t'aidera" est-il écrit. Voilà. Tout est dit. Le ciel c'est la vie. Ce sont les vibrations que tu émets qui vont interférer avec le mystère de la grande vie qui nous dépasse complètement.
"Ton être attire ta vie" c'est du même ordre. Il n'y a que l'être finalement. Plus on s'en approche, plus la vie propose ce qui lui convient dans la profondeur. Cet abandon à la vie, cette confiance dans le grand mystère, est de l'ordre du je ne sais pas. Plus personne pour savoir, pour comprendre, pour espérer.
Il y a bien de quoi avoir peur...
Vite demi tour vers les panneaux indicateurs!
Et pourtant...

lundi 9 mai 2011

horizon


Qu'est-ce que l'horizon?

Le dictionnaire indique que c'est une ligne dont l'observateur est le centre, et où le ciel et la terre semblent se rejoindre.
Horizon vient du grec horizein qui signifie : limiter, borner, délimiter, fixer la ligne frontière.
On peut dire que c'est la ligne qui borne la vue.
On aurait pu imaginer que l'horizon est lié à un inatteignable, un infini, surtout si on habite en hauteur où que l'on regarde la mer, mais en fait non, c'est une limite visuelle.
Mais comme on sait que plus on avance vers l'horizon, plus il recule, on peut dire qu'il est attirant dans la mesure où il se renouvelle sans cesse, alors qu'il est fondamentalement inaccessible, inatteignable.
C'est un paradoxe intéressant que d'être attiré par l'inaccessible.
De même cet horizon que l'on regarde comme un ailleurs dont on se sent proche par certains côtés, n'est-il pas un moyen de retrouver le plus proche en nous en tant qu'inaccessible justement?
Oula, ça philosophe!

Toujours est-il que l'horizon m'attire,
comme un ami lointain qui m'est proche.

samedi 7 mai 2011

vendredi 6 mai 2011

calligramme

A propos de tête, voici un calligramme de Guillaume Apollinaire.


Reconnais-toi
Cette adorable personne c'est toi
Sous le grand chapeau canotier
Oeil
Nez
La bouche
Voici l'ovale de ta figure
Ton cou exquis
Voici enfin l'imparfaite image de ton buste adoré
vu comme à travers un nuage
Un peu plus bas c'est ton coeur qui bat

La dernière phrase est bien intéressante,
car elle contient deux fois un mot qui a la même consonnance,
bas et bat,
et qu'il s'agit du coeur.
Si la tête est en haut, le coeur est en bas.
Et pour passer de la tête au coeur,
il s'agit bien de descendre...

capituler

Ce week end, j'ai eu l'occasion d'entendre un très beau témignage d'une personne qui parlait de son parcours et de ses diverses dépendances. A la fin il a parlé de ce qui lui restait à faire : capituler. La vie l'avait amené à cette évidence face à des comportements compulsifs : capituler.
C'est un mot très intéressant.

Capituler vient du latin capita qui signifie : tête. Autant la tête ne nous fait pas penser à capituler, autant le mot lui même est significatif d'une perte de quelque chose d'essentiel : le pouvoir, la maîtrise. On imagine plutôt ce terme associé à une armée qui après une défaite, se rend. D'ailleurs les mots capitaine, caporal, viennent de capita, tout comme chef, et aussi capitale.
On connaît aussi le mot caput, qui peut signifier la mort, et qui a donné décapiter, ce qui veut dire avoir la tête coupée.
Capita a donné capillus qui signifie cheveu, c'est à dire ce qui couvre la tête, et on pense au chapeau qui se dit couvre chef.

En fait capita vient lui même de cappa qui est un manteau à capuchon. C'est bien associé à la tête, et cela a donné capuche. C'est aussi se qui se trouve en haut ou à une extrémité comme un cap.
De là viennent les mots chape (ce qui recouvre), rechaper, chapelle, chaperon, chapeau, cape, capote, capot, capucin, cap, escapade, rescapé, échapper...

Quelques mots se déclinent à partir de chef, comme chef d'oeuvre, chef lieu.
On a aussi achever, chevet, cheptel, chapitre, chapiteau, un mot intéressant comme caprice, caboter et chavirer (qui veut dire tourner la tête en bas), enfin précipiter et précipice, lié à l'idée de tomber ou jeter la tête la première.

Capituler est donc le fait d'y laisser la tête, ou ce qui est à la tête, c'est à dire ce qui commande.
Cela fait bien sur penser à la vison sans tête, à l'homme sans tête, de Douglas Harding. Comme quoi tout se retrouve. Un jour ou l'autre il devient capital de capituler, et se rendre à l'évidence, comme disait Douglas.

jeudi 5 mai 2011

Les Météores

Parmi les lieux magiques, extraordinaires, que j'ai pu voir, il y a les Météores en Grèce.
Le nom vient du grec meteoros qui signifie : qui est en haut, qui s'élève dans les airs, qui vient de meta : au delà, après, et aeirein : enlever. Cela a donné météo, météorite.

Le site est déjà très étonnant du fait de la forme de ces montagnes rocheuses qui sélèvent dans le ciel, un peu comme des doigts. Il fut occupé dès le XI ème siècle par des ermites vivant dans des grottes.
Un moine, Athanase, chassé du Mont Athos, fonda le Grand Météore au XIV ème siècle. Il y eut bientôt une vingtaine de monastères orthodoxes.
Peut-on imaginer les difficultés rencontrées pour bâtir ces bâtiments si hauts perchés, et pratiquement sans aucun accés? Il n'y avait pas d'escalier à l'époque et les moines montaient par des échelles.
L'impression de ne plus être sur terre est bien réelle. En effet on monte des escaliers étroits, et on passe parfois sur une passerelle, comme la photo ci dessus, qui nous fait véritablement accéder dans un ilot céleste.
Lorsqu'on se penche depuis une terrasse, ou par une fenêtre, il n'y a que le vide. La vue porte inévitablement à l'élévation. On est tout d'un coup hors du monde.
Il y a une qualité de silence particulière. Due aux prières, à l'encens, à la situation solitaire, et à la roche qui reçoit ces vibrations et résonne. Certains monastères sont tout petits, comme une maison, ce qui renforce le côté intimiste des lieux.
Il en reste 6 en activité, et les plus petits ou les plus inaccessibles sont mes préférés.

mercredi 4 mai 2011

Liberté


Liberté vient du latin libertas : état de l'homme libre, mot dérivé de liber signifiant homme libre, mais aussi écorce!

Cela vient de la racine indo-européenne leud siginfiant : libre, peuple (en tant qu'assemblée des hommes libres), qui a donné eleutheros en grec (libre), leod en vieil anglais (peuple) et sans doute ensuite people, Leute en allemand (peuple), ljudi en russe. On peut dire que le mot libre est associé à l'état d'un peuple.

L'autre sens est apparenté au grec ancien lepo qui signifie peler, lepos : pelure, venant de la racine indo européenne lep, qui a donné en latin lepra, la lèpre, lepor, qui veut dire grâce à la fois physique (beauté, charme, attrait) et aussi dans l'esprit (amabilité, délicatesse, élégance), lepidus, qui veut dire fin, délicat, raffiné, élégant, plaisant, spirituel.

C'est intéressant de voir ces deux sens où l'on trouve le mot libre relié au mot écorce. En allant plus loin on découvre que ce mot écorce est lié au mot livre. En effet dans les temps anciens, on utilisait cette pellicule entre le bois et l'écorce pour écrire, avant la découverte du payrus. Le mot livre vient aussi de liber.
Une autre porte pour faire le lien est de penser à l'unité de mesure de poids : la livre, libra en latin, qui a développé le sens de balance, d'où librare : peser, et aequilibrium : équilibre. Et voilà comment on est passé de la livre au mot équilibre. On a bien relié livre et libre.
Enfin ce qui va rapprocher ces deux mots, c'est le verbe livrer, qui appelle cet autre mot : délivrer.
La relation cette fois est bien au niveau du sens, si on compare liberté et délivrer. Délivrer c'est libérer!

Notons que dans certaines langues les mots écorce de l'arbre et livre se ressemblent : ainsi Buch et Buche en allemand (livre et hêtre), qui nous fait penser à bûche en français, book et beech en anglais (aussi livre et hêtre). Donc le livre est bien lié au bois.

On comprend mieux que ce sens de fin, et donc raffiné, qui est lié à une pellicule (pour pouvoir écrire) se retrouve dans l'idée de quelque chose qui soit grâcieux, délicat.
C'est intéressant de noter tous ces sens liés au mot libre, car on pourrait dire que l'état de liberté est quelque chose qui nous rend fin, léger, grâcieux, qui ne pèse pas (comme l'équilibre de la balance). La liberté est bien cet état d'équilibre entre le balancier de l'attirance et de la répulsion, et nous dit aussi qu'à travers cette finesse (d'esprit), il s'agit bien de quelque chose de subtil, voir d'indéfinissable.
L'écorce, c'est aussi ce qui cache l'intérieur, qui ne se voit pas bien sur. Belle image!

Enfin, notons que liberté est un mot féminin dans toutes les langues...

lundi 2 mai 2011

Chaque instant me suffit


3 Daniel Morin par Christessi

faible

Au mot fort s'oppose sans doute le mot faible.
Le mot faible vient du latin flebilis qui signifie : déplorable. Il est dérivé de flere qui signifie : pleurer. Il a pu s'appliquer à une voix brisée par les larmes.
Dire de quelque chose ou de quelqu'un : "c'est déplorable" a une connotation négative, moralisante. Je n'avais jamais fait le lien entre déplorable et pleurer. Je sens bien comme cela ajoute une forme de culpabilté ou un empêchement au fait de pleurer. Retenir ses larmes est un empêchement à l'expression d'une souffrance, et c'est effectivement considéré culturellement comme une faiblesse. Combien de fois a t-on entendu qu'il ne fallait pas pleurer, si bien que cela devient si difficile de lâcher ses larmes.

jeu de mots

Un con fort évite l'inconfort