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mercredi 30 avril 2008

Où dormir ?


Dans les pays dits sous développés on peut voir ce genre de chose, même si la photo est humoristique!
Par contre transformer des buses en béton en chambres d'hôtel, fallait y penser.
C'est le nouveau concept d'un hôtel en Autriche!
Que ne faut-il pas inventer pour voir le bout du tunnel?







Mais ne serait-ce pas un iris sur le mur du fond?
Je vous assure que ce n'est pas chez moi!

Iris








Le soir je photographais les pétales enrobés sur eux mêmes.
Le lendemain j'ai remarqué un peu tard que l'iris s'était complètement ouvert. Quel déploiement extraordinaire!
Je me suis dit qu'il faudrait veiller la prochaine fois pour l'observer...


mardi 29 avril 2008

Seule meurt la peur (suite)

De plus en plus calme, c'est la voie.

"Seul le calme, le calme de notre perception, de votre attention consciente qu'aucune pensée ni considération ne vient troubler, possède la puissance de dissoudre l'insatisfaction, le peine et l'effervescence accumulées en vous. Seul le calme peut y entrer, y pénétrer...

Le corps émotionnel est quelque chose de vivant, qui se nourrit de vous comme un parasite et qui ne veut pas mourir. Mais c'est ce qui se passe. Vous êtes en train de tuer tout votre passé solitaire et douloureux avec votre conscience du présent.

Seul l'instant présent est réel.

Chacun doit traverser ses propres résistances - les conditions émotionnelles qui se sont accumulées en lui, telles que : la haine, la rancoeur, l'impatience, le fait de penser, de vouloir, d'essayer; tout cela constituant la substance étouffante du corps émotionnel. C'est de là que vient l'idée de l'enfer. Vous créez votre propre enfer, et au fur et à mesure que vous retournez en vous même, vous devez affronter ce que vous avez créé. N'ayez pas peur; il ne s'agit que de votre corps émotionnel, que de l'ignorance que vous avez accumulée.
La manière de traiter l'enfer, c'est d'être calme, d'être présent. Car l'enfer, qui représente l'ignorance de votre passé, ne peut supporter le calme de votre présence.
Quand c'est l'heure de mourir, même dans les morts les plus dures, soyez simplement calme et là où vous êtes. Le calme vous fera passer."

Barry Long

lundi 28 avril 2008

Seule meurt la peur (suite)

Regardez énergétiquement

"Penser, c'est se projeter dans le futur ou revenir au passé - c'est une distraction. Le corps émotionnel lui même vous fait penser, parce qu'il sait qu'en pensant, vous dissipez la seule énergie qui peut le détruire. En d'autres termes, il distrait votre attention consciente.

Regardez énergétiquement. Vous faites cela en maintenant votre attention sur la sensation. Percevez, sentez ce qui est là. N'en tirez pas de conclusion. Conclure, c'est penser, non regarder.
En mettant votre attention, vous voyez et découvrez ce qui est, sans y donner de nom. La merveilleuse simplicité et l'efficacité de ce processus sont une des choses les plus difficiles à saisir pour les gens. A cause de leur corps émotionnel, ils sont compliqués. Ils ne peuvent voir les choses directement parce qu'ils ne peuvent les regarder directement. Ils recherchent des problèmes et passent à côté de la solution qui est face à eux.
A ce stade, la vérité simple est que votre attention consciente, une fois qu'elle est focalisée sur la sensation intérieure de vous même, va détruire tout ce qui est faux dans cette sensation. Comme l'émotion ou le malheur fait partie de ce qui est faux en vous (parce qu'il se transforme en peine), il est graduellement dissout ou détruit. Ce qui en reste est ce qui est vrai, votre état joyeux, naturel et vibrant, votre corps épanoui. Ceci ne peut jamais être anéanti car c'est la seule chose qui est réelle en vous.

Quand le faux est détruit, vous revenez à la vie.

Que vous soyez en paix, ou tourmenté après une dispute enflammée, asseyez-vous et fixez votre attention sur la sensation au niveau de votre nombril, et restez en contact avec. Plongez dans cette sensation. Elle va essayer de vous rejeter comme la force centrifuge d'un disque tournant à grande vitesse. Restez avec elle. Descendez en vous même, mettez votre attention en elle. Devenez la sensation, mais sans penser.
Vous faites cela simplement en étant calme. Le calme est votre seule force pour lutter contre cet extraordinaire adversaire à l'intérieur de vous... "

Barry Long

Tout augmente

Aux dernières nouvelles,
seul le barril d'amour ne change pas de prix...

Dans le jardin





















samedi 26 avril 2008

Voyage à Chartres


On va être effectivement une vingtaine à se déplacer à Chartres. J'ai retenu l'auberge.
Le groupe est plus nombreux que j'aurais imaginé. J'espère que ça ira pour le partage et la rencontre. A ceux qui ne peuvent pas, ou à d'autres qui seraient intéressés, ce sera pour une autre fois.

vendredi 25 avril 2008

Henry de Monfreid

La phrase était de Monfreid, considéré comme l'aventurier par excellence.
Il est né en 1879 et est mort en 1974 à l'âge de 95 ans.
Son petit fils l'emmèna en moto à une conférence où il était en retard, il avait 92 ans!
A 80 ans, il "disparait" en bateau avec son fils. En fait il ralliait l'île Maurice à la Réunion, toujours pour aller faire une conférence. 8 jours de mer où ils ont failli se perdre!
Je l'ai vu dans un reportage où il ferme le portail de chez lui sur une jambe avec le pied en l'air, il avait près de 80 ans.
Il cultivait du hashich dans son jardin...
Il a fréquenté Cocteau, Kessel, et Teilhard de Chardin!
Il a écrit plus de 70 livres...
Et puis, et surtout, il est parti à une trentaine d'années vers la mer rouge, où il fit du commerce de perles, d'armes, de drogue, entre autres.
Il fit construire un bateau, un boutre, pour aller en mer, puis en dessina et en construisit lui même. C'était un meneur d'hommes, mais il était plus proche des indigènes que n'importe quel blanc de l'époque.
Il se convertit à l'Islam et fut appelé Abd el Haï ce qui veut dire : l'esclave du vivant. Nom magnifique et symbolique.
Voilà, c'était un homme épris de liberté, de mer, d'aventure, qui ne voulait pas mettre de chemise entre le vent et sa peau, pour sentir la vie de toutes ses tripes.
J'ai rêvé en lisant Monfreid...

jeudi 24 avril 2008

Question

"N'ayez jamais peur de la vie, n'ayez jamais peur de l'aventure,
faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée.
Partez, allez conquérir d'autres espaces, d'autres espèrances.
Le reste vous sera donné de surcroît."
De qui pourrait être cette phrase?
1 - D'un écrivain.
2 - D'un guide spirituel.
3 - D'un aventurier.

mercredi 23 avril 2008

Phrases du jour

"Il n'y a pas de circonstances contraires, il n'y a que des attitudes fausses".
"La pensée juste fait jaillir la circonstance favorable".
Satprem

Voyage à Chartres


C'est parti, on réserve. On va être une petite vingtaine!
On se retrouverait le vendredi en début d'après midi (ou avant selon les arrivées).
Le soir on se débrouille ensemble pour le repas. Le lendemain on verra pour les départs avant ou après déjeuner. Il risque d'y avoir un peu de monde sur la route.
On refera le point afin d'avoir les téléphones (portables) des uns et des autres pour se tenir au courant.

Je vous remercie de votre élan pour ce voyage, et Julie d'en avoir parlé la première.
Hormis le blog, on se verra pour certains à l'AG d'Hauteville.

Pour revenir au labyrinthe, il fait 260 m de long, ce qui n'est quand même pas rien...

mardi 22 avril 2008

De la souffrance

Est-ce que la souffrance est une aide, un tremplin, pour cheminer vers plus de conscience?

Il y a bien sur une partie de nous qui ne voudrait que des évènements heureux, qui voudrait que la vie nous épargne.
Et pourtant quand on demande à quelqu'un : "Comment ça va?" la plupart du temps il nous répond : "Bien!" Et puis si l'on discute un peu, au bout d'un moment, on va découvrir que cela ne va pas si bien que ça. Les soucis de la vie, les moments difficiles... bref la souffrance!

Est-on plus emporté par la souffrance que par le bonheur (vous savez, quand tout va bien, ça roule, c'est même super)? Je crois que ces états de bonheur, pour agréables qu'ils soient, nous aveuglent plus que les moments difficiles qui nous amènent à nous questionner, et donc à prendre du recul.
Aujourd'hui, quand tout va dans le bon sens (c'est une manière de dire), je me dis que c'est ainsi maintenant, mais que cela ne va pas durer, bref je relativise de plus en plus, et je vois que même si cela apporte des aspects agréables, je ne me sens pas plus comblé fondamentalement.
Les difficultés nous obligent à plus d'efforts, et en même temps à un peu d'humilité. Elles font partie de la vie, et sont donc inévitables. Elles ont des degrés divers selon chacun.

Je dis cela, parce que je le constate et ai eu mon lot, mais aussi parce que je viens de découvrir un passage y faisant référence dans le dernier livre de Véronique Desjardins. Elle parle à un moment d'une amie (même si c'est fictif) qui a un cancer et va mourir :
"Ce n'est pas tellement ma maladie qui importe; ce qui compte, toujours plus, c'est l'évolution qu'elle a déclenchée en moi, ce développement intérieur qui m'a saisie. Je me sens emportée et contenue dans cette lente transformation vers une dimension incomparablement plus vaste et essentielle."
Cela me fait penser aux derniers moments de Christianne Singer, mais aussi et surtout à ce que disait Yvan Amar de sa maladie. Il disait que pour rien au monde il aurait voulu éviter la maladie si cela ne l'avait pas amener au même état de conscience qu'il avait grâce à elle. Cette acceptation totale, cet abandon, cette soumission à ce qui est.

D'où l'intérêt, l'évidence, de s'exercer en permanence, sinon sur les choses faciles; car quand le difficile surgira, sans un minimum de travail on risque d'être complètement submergé.

lundi 21 avril 2008

Voyage à Chartres

Je me sers encore du blog, c'est tellement pratique!
Il en a peut être qui sont en vacances, et qui ne vont pas répondre tout de suite. Mais il faudrait savoir ceux qui veulent rester vendredi soir pour réserver au plus tôt.
Je rappelle l'idée : On se retrouve le vendredi 4 en début d'après midi. On fait le labyrinthe, l'église, voir monter en haut des tours (6,50 euros). Chacun à son rythme.
Il est prévu des explications sur le côté énergétiques (labyrinthe, coeur, etc...), sur le symbolisme et les tracés régulateurs, et peut être sur les vitraux.
Si les parisiens veulent rentrer, c'est OK bien sur. Sinon on se retrouve pour manger ensemble et partager. Ceux qui ont plus de route restent dormir (ce que fish fish a trouvé serait autour de 10 euros par personne).
Le lendemain on peut retourner voir l'église avec l'éclairage du matin, et les explications du soir...
Retour l'après midi.
Donc on a besoin de savoir ceux qui restent dormir le vendredi soir pour retenir l'endroit. Ce que fish fish a trouvé c'est par chambre de 4 lits, avec petit déjeuner, repas éventuellement, mais on peut aussi se débrouiller sur place. S'il y en a qui veulent se débrouiller tout seul, il faut le dire.
Merci.

LES P'TITS MOTS JOLIS

Les mots : manoir, maison, masure, viennent du latin "manere", "mansus", qui signifie : demeurer, séjourner; "mansio" : le fait de rester. Et par suite "immanere" : rester dans, qui a donné immanent; "permanere" : rester jusqu'au bout, qui a donné permanent; "remanere" : rester en arrière, qui a donné rémanent.
Manoir a donné manant qui signifie habitant (avant de prendre une connotation péjorative). Un manoir, une demeure donne une idée de plus grande stabilité, de plus grand espace, de noblesse. Manoir a aussi donné ménage, qui a pris plusieurs sens (objets domestiques, vie en commun d'un couple, puis nettoyage...), et donc ménager (ère), aménager, déménager, emménager.

Le mot demeure vient du latin "mora" qui signifie retard, et "morari" : s'attarder, rester. Cela a donné le mot moratoire.
Il reste quelques expressions : "il n'y a pas péril en la demeure", "mettre en demeure", "être en demeure".

Mais au delà du latin, on trouve la racine indo-européenne "Ma", qui est d'une richesse extraordinaire. J'y reviendrais.

Voyage à Chartres


Si je fais un récapitulatif des personnes intéressées pour aller à Chartres les 4 et 5 juillet, il y a : Dimitri, fish fish, Philippe, Acouphène et Sabine (et enfants), Julie et Romane (je ne sais pas si Romane peut rentrer dans une église gothique?), Deed Yea, Mabes, Yvonne et son mari, Dominique peut être, Stéphane peut être (il est disponible à partir de vendredi après midi).
Il y a peut être des conjoints que j'ai oublié. S'il y a d'autres personnes de Paris qui voudraient venir, c'est encore possible.
Avec Mabes qui m'aide à trouver les coordonnées des uns et des autres, il ne manquerait que celle de Dimitri. Vous pouvez passer par Acouphène qui en a une sur son blog, ou demander les miennes à Corinne.
Fish fish à trouvé un lieu qu'il faut confirmer rapidement. Je vous fais un courrier et on retient l'endroit.

dimanche 20 avril 2008

ABANDON


Le verbe abandonner peut avoir plusieurs sens selon le temps ou le mode de son utilisation.

Dire : "j'abandonne", c'est mettre fin à quelque chose, admettre une impossibilité de continuer, renoncer à un résultat. Cela peut être douloureux si on misait sur l'effet du résultat (peut être une certaine grandeur, et donc une reconnaissance, une gratification) qui nous aurait nourri. Cela peut conduire à admettre ses propres limites, et peut nous rendre réaliste dans leur acceptation. C'est surement important de bien voir ce qui se passe à ce moment, afin de ne pas tomber dans le jugement (le sien ou celui des autres). Et puis bien sur il peut y avoir un coup du sort, une adversité de la vie, qui fait que l'on n'a pas le choix, on abandonne.Il peut y avoir un sens actif, mais aussi un sens passif (défaitiste). C'est subtil.

"Etre abandonné", est complètement passif. C'est un état d'être : se sentir abandonné c'est se sentir perdu. Plus d'appui, plus de réfèrence au connu, plus personne surtout qui nous aide à ne pas se sentir seul. On peut être abandonné par un groupe, par ses parents (comme le petit poucet), et ne pas être capable de faire surface si on est enfant. Mais se sentir abandonné, adulte, par la vie, est d'une toute autre gravité. C'est une sorte de mort. Il n'y a pas de "je" pour faire face.

"S'abandonner", est d'un autre ordre. On pourrait dire que c'est complètement passif, mais pas d'un "je" qui baisse les bras, non, d'un "je" qui ne lutte plus, d'une disparition en quelque sorte. C'est le mode impersonnel, et le mot veut bien dire ce qu'il veut dire. Mais ce n'est pas non plus un "on" qui s'abandonne. On ne peut pas décider de s'abandonner. C'est une absence de volonté prééminente, et en même temps une présence de vie indéniable. C'est un état de confiance inébranlable, la vie à l'état pur. L'état naturel.

Regardez un bébé, un chat... N'est-ce pas cet état de pur abandon qui est si fascinant, si attirant, que l'on voudrait presque se l'approprier. Un bébé attire le regard et des phrases de gentillesse; un chat attire les carresses.

Et l'amour!
Des êtres qui s'aiment vraiment, et qui sont suffisamment libres dans leur tête, et entre eux, peuvent s'abandonner en toute confiance dans leur regard, dans leurs ébats amoureux. Il y a un état d'ouverture qui ne peut amener encore que plus de respect et de remerciement face à la vie. Etre dans les bras de quelqu'un qui s'abandonne est un cadeau!

samedi 19 avril 2008

vendredi 18 avril 2008

Camille Claudel (suite)



Cette sculpture s'appelle "l'abandon".

Camille Claudel




Vous avez sans doute entendu parler de l'exposition sur Camille Claudel au musée Rodin.
Peut être savez-vous aussi qu'elle fut l'élève et la maîtresse de Rodin pendant une dizaine d'années, puis qu'elle se sépara de lui pour s'émanciper dans sa création (plus libre), mais que ce fut dans la douleur, et qu'elle devint peu à peu rejetée et finit internée pendant 30 ans.
Hormis son rapport passionnel et difficile avec Rodin, son absolu besoin d'amour et de liberté, il y a à la base (comme souvent) son rapport avec sa mère.
J'ai entendu hier (par hasard bien sur) un bout d'émission de radio où une actrice parlait de Camille Claudel (qu'elle joue en ce moment). Et elle disait que sa mère était une femme très dure, qui n'avait donné aucune tendresse à ses enfants (3 enfants dont Paul Claudel). Elle avait perdu le premier (un garçon) et donc fut déçue d'avoir ensuite une fille, qu'elle nomma Camille, du nom de son frère qui s'était suicidé - vous imaginez un peu- mais ne donna jamais l'amour qu'un enfant est en droit d'attendre. Puis elle mourût jeune.
Et cette actrice disait : "On peut se poser la question si dans son besoin d'amour, de tendresse, d'être touchée, ce n'est pas ce qui poussa Camille à être dans ce contact permanent avec la matière, la glaise, la main qui passe et repasse sur la matière..."
Je trouve ça extraordinaire!
Mais l'autre chose, c'est le talent , la liberté, l'élan, le coeur qu'elle va mettre dans son oeuvre.
Regardez cette sculpture : La valse. Ce toucher, cette délicatesse et en même temps cette ferveur, cette pression retenue de l'homme, cet abandon de la femme, ce délié du corps...
Jules Renard en a dit que l'on a l'impression que le couple va s'étendre à terre pour faire l'amour.
Et c'est bien ça. C'est beaucoup plus un tango qu'une valse.
Au départ la sculpture comportait moins de vêtements, mais la morale l'obligea à...
C'est la demande infinie de Camille, et en même temps tout ce qu'elle est capable de donner d'elle même.
Vous sentez ce qui passe?

jeudi 17 avril 2008

Venise


Il y a plusieurs moyens d'arriver à Venise : par la route, en train, en avion ou en bateau.
Très peu de gens arrivent en bateau, et pourtant la porte d'entrée véritable de Venise: la voici.

Vous passez entre ces deux colonnes, à gauche le campanile, à droite le Palais Ducal, puis la basilique bysantine, et vous êtes sur la place Saint Marc.
Mais ces deux colonnes... Si vous regardez à leur sommet, vous voyez à gauche une salamandre, à droite un lion ailé. Symboliquement cela représente la terre et le ciel, les deux polarités, le féminin et le masculin.
Si on regarde maintenant l'angle du Palais Ducal, la première sculpture au dessus du premier pilier, on aperçoit une sculpture d'Adam et Eve, l'homme et la femme...

Les colonnes symbolisent la porte, l'entrée, le passage entre l'extérieur (de la cité) et l'intérieur, entre le monde étranger et le monde connu où l'on vit. C'est la frontière (il y en a d'autres, j'y reviendrais). Et cela a toujours été signifié ou symbolisé.
Ce sont les totems.


Insolite




L'été dernier à Venise sur le grand canal!
Je trouve cette sculpture pas du tout macabre, et même plutôt très créative. Elle est faite à base d'ustensiles de cuisine.

mercredi 16 avril 2008

Benedeto le pêcheur


Cette histoire je l'ai entendue en Italie (encore) et je la trouve pleine de sagesse.

Benedeto est un pauvre pêcheur. Il est là, au bord de l'eau, et il fait la sieste.
Un homme, habillé plutôt chic, passe à coté et lui dit :
"Et bien, vous ne pêchez pas?
Non, répond le pêcheur, pourquoi?
Mais si vous alliez à la pêche, au lieu de dormir, vous pourriez attraper des poissons!
Oui, et alors?
Et bien vous gagneriez plus d'argent!
Oui, peut être, et alors?
Alors, avec plus d'argent vous pourriez vous acheter un bateau plus grand, aller plus loin, et pêcher encore plus de poissons!
Oui, et alors?
Et bien vous pourriez avoir un équipage, devenir patron!
Oui, et après?
Vous auriez des gens qui travailleraient pour vous; vous gagneriez de plus en plus d'argent!
Et alors?
Vous pourriez vous faire construire une belle maison!
Oui, et après?
Ben je ne sais pas, vous auriez plus de temps libre, vous pourriez en profiter!
Et alors?
Alors? Mais vous pourriez vous reposer ensuite!
Et qu'est-ce que je fais en ce moment?

YIN et YANG (suite)

Lors de ce voyage en Italie, dont j'ai un peu parlé au début, je suis allé de rencontre en rencontre. Un jour lors d'un colloque sur la paix, j'ai sympathisé avec un homme, Lino, qui m'a proposé de venir dans un monastère près de Bologne.
J'y suis donc allé quelques jours.
Il y séjournait en tant que laïque, avec un statut particulier. A la fois il y vivait une retraite, à la fois il continuait de vivre à Bologne en donnant des cours de Yoga.
Comme je pratiquais le yoga, on en faisait tous les deux; sauf que lui avait une toute autre expèrience que la mienne. Il me poussait dans les postures d'ouvertures, et ça faisait bouger l'énergie d'une façon incroyable. Il avait lui même une énergie très tonique, et je sentais beaucoup de force dans son être.
Des fois dans la vie on rencontre une personne, et on a l'impression en très peu de temps que c'est comme si l'on se connaissait depuis longtemps, tellement ça passe.
Un jour il me dit : "Viens je vais te montrer un endroit que j'apprécie particulièrement!"
On arriva au bord d'un petit lac, entouré de végétation, d'arbres, avec une colline, très calme, très vert.
"Tu vois, me dit-il, ici le paysage est yin, moi j'ai un caractère yang, je sens un équilibre, une paix qui me nourrit. Je voudrais construire une maison ici!"
Ce fut une révèlation, tellement je comprenais ce qu'il voulait dire. Le yin à la recherche du yang, le yang à la recherche du yin.
Parfois on cherche, sans le savoir vraiment, un environnement à l'opposé de nous même, pour compenser un certain déséquilibre.
Combien de fois ai-je remarqué dans les couples, cette complémentarité en termes de yin et de yang, au niveau du tempérament.

mardi 15 avril 2008

YIN et YANG (suite)


Lorqu'on regarde la terre, que voit-on?
Au nord, les continents ont des formes arrondies, massives, donc yin.
Au sud, les continents ont des formes assez pointues (Terre de feu, Afrique du sud, Inde, cap Leuwin), donc yang.
Le pôle nord, l'arctique, est creux, c'est de l'eau, donc yin.
Le pôle sud, l'antarctique, est un continent, donc plein, avec des montagnes, donc yang.
La création des continents respecte cette bipolarité du yin et du yang.
Etonnant, non?

YIN et YANG (suite)





Une montagne qui monte vers le ciel est considérée comme étant yang, d'autant plus si elle est avec des formes pointues, acérées.

Au contraire ce qui va vers le bas, avec des formes arrondies, souples, comme un lac, est considéré comme étant yin.

YIN et YANG


Vous avez tous entendu parler du yin et du yang, symbolisé par ce dessin en noir et blanc où deux formes s'interpénétrent.
Le yin et le yang ne sont pas des choses en soi. Ce sont des descriptions, des types de mouvement, des indications alternatives de flux constants. Cela apparait dans les idéogrammes qui les désignent.
L'idéogramme yin représente un nuage avec au dessus l'idée d'une présence latente. C'est le mouvement contraire, les nuages de pluie s'amassent, le ciel se voile, l'air est plus sombre et froid.
L'idéogramme yang est représenté par le soleil au dessus de la pluie, séparé par un trait. C'est la fin de l'orage, le soleil qui revient, lumineux, l'air qui se réchauffe, et le ciel qui monte.
Ce sont donc deux mouvements complémentaires et opposés.
Il faut bien comprendre que faire une liste de ce qui est yin ou yang est réducteur. D'ailleurs rien n'est tout à fait yin ou tout à fait yang, d'où les points dans chaque forme du symbole.
Le symbole yin - yang exprime le rythme invisible du mouvement de tout ce qui vit.
YIN : tendance à l'assombrissement, à la fraicheur, rentrée, freinage.
YANG : mouvement d'éclairement, de réchauffement, ascension, mise en action.
Tout ce qui vit obéit à des lois, à des cycles : naissance, croissance, maturité, décroissance, mort.
Le soleil se lève, culmine et se couche. De la nuit sombre à l'aube, de la lumière au crépuscule.
Ainsi les saisons, la vie de tout être vivant, des civilisations... C'est le Tao.
L'humide est lié à la naissance et au souple, le sec à la vieillesse et au rigide.
La conception de la vie se fait par la rencontre des deux forces : le membre sec et rigide est accueilli dans la cavité humide et souple. Ce sont les deux principes masculin et féminin.

lundi 14 avril 2008

Phalliquement votre


Voici la dernière invention des Anglais : une sculpture de 9 m de haut à Trafalgar square représentant un mégot de cigarette écrasé. Le but : faire comprendre aux gens qu'il ne faut pas jeter les mégots par terre mais dans les poubelles.
C'est vrai que non seulement les fumeurs enfument l'atmosphère, mais ils sâlissent le sol!
Je ne sais pas si cela aura de l'effet. Visuellement ça en a c'est sur!
Peut être va t-il falloir s'habituer à voir les lieux publics jonchés d'ordures artistiques.
Comment? Ca existe déjà?

L'habit ne fait pas le moine


Rien à voir avec le carnaval. Ce sont juste des militaires chinois qui viennent de recevoir leur paquetage pour s'habiller comme des moines tibétains.
Peut être une conversion fulgurante? A moins que ce ne soit un nouveau jeu!
Peut être veulent-ils apprendre des Tibétains comment s'attaquer à la disparition des "je"!

dimanche 13 avril 2008

Maisons tchanquées




Au milieu du bassin d'Arcachon, il y a l'île aux oiseaux. Un île avec quelques maisons, mais sans eau, ni électricité. Et puis il y a ces deux maisons dites tchanquées, sur pilotis, où l'on voit qu'à marée haute, il y a environ un mètre d'eau, selon les coefficients. On les voit partout en carte postale.
L'été dernier j'y suis allé en canoé. Il y avait des dizaines et des dizaines de bateaux. Bien sur ils ne pouvaient s'approcher trop à cause de la marée basse. La plupart des gens restaient dans leurs bateaux à manger, dormir, bronzer... Je me faufilais jusqu'aux cabanes, tirais mon canoé sur le sable et partis à la découverte, avant de touver un petit coin pour nique niquer.
Quel bonheur d'arriver là à la force des bras, et de profiter du lieu comme peu le font...

Il y a longtemps que je t'aime


Hier soir, ma belle et moi sommes allés au cinéma voir "Il y a longtemps que je t'aime".
Quel beau film, rare, vrai!
D'abord il dure 2 heures, parce qu'il faut du temps pour dire les choses, pour les comprendre, même dans les silences. Et le temps permet de vivre une transformation, de suivre un déroulement, de rentrer dans la profondeur.
C'est l'histoire d'une femme qui retrouve sa soeur au bout de quinze ans d'absence, mais je ne vous dirais rien de plus. La soeur elle même ne sait pas tout.
C'est une histoire de souffrances, de non dits, de choses que l'on garde, qui nous coupe du monde, des autres. C'est une histoire de femmes, donc de sensibilité, de finesse, de renaissance, de dépassement.
Il y a des hommes aussi, certains fragiles, blessés, d'autres superficiels, donc cons (comme beaucoup), avec des petites phrases qui sortent du quotidien mais assassines.
Il y a des vraies situations, de la vraie vie, pas seulement dans les rôles principaux, mais partout, et chacun est merveilleux dans son rôle, flatteur ou pas.
Petit à petit on va rentrer dans le secret terrible de cette femme blessée, enfermée, et dans la vie d'autres personnes aussi.
Kristin Scott Thomas est extraordinaire. La caméra filme de près et permet de lire son visage dans les silences. Du grand art! Elsa Zilberstein joue excellemment.
Au bout d'un moment je pensais que le film était écrit par une femme, non c'est par un homme, Philippe Claudel, dont c'est le premier film, mais qui est auteur, ayant eu un certain succés déjà.
Nous sommes ressortis nourris, comme rarement.
Franchement je vous conseille.

vendredi 11 avril 2008

Floraison
















Fleurir, s'ouvrir, flétrir, mourir... Ainsi va la vie!

Ne sais-tu pas qui je suis?

L'histoire se passe au Tibet à l'époque de l'invasion chinoise. Toute la population fuit devant l'envahisseur, qui brûle, pille et tue tout sur son passage. Les moines sont la cible privilégiée de la cruauté chinoise et les monastères se vident les uns après les autres. Pourtant, dans un petit village, dans un petit monastère, un moine est resté. Ni vieux, ni jeune, dans la force de l'âge. Ignorant l'agitation fébrile autour de lui et les départs précipités, il est resté et vaque à ses occupations comme à l'accoutumée. Bientôt les soldats chinois arrivent dans le village. Ils défoncent les portes, brûlent ici et là quelques maisons. Mais il n'y a personne. L'officier chinois responsable peut esquisser un sourire satisfait : sa puissance est si grande qu'il ne rencontre jamais la moindre résistance, la moindre opposition.
Errant dans le village, ses pas le conduisirent vers le monastère. Il entre... et, surprise : il y a encore un moine! Il n'en croit pas ses yeux! Celui là n'est pas parti comme les autres, celui là brave sa puissance! Le moine est assis sur le plancher, immobile, les yeux mi-clos, indifférent à tout, et notamment à l'entrée de l'officier. Celui-ci se précipite, tire son sabre et, le pointant sur la poitrine, lui dit : "Tu n'as pas peur? Ne sais-tu pas qui je suis? Ne sais-tu pas que je peux te transpercer de ce sabre sans même bouger un oeil?" Soulevant doucement les paupières et fixant l'officier dans les yeux, sans la moindre émotion dans la voix, le moine dit : "Ne sais-tu pas qui je suis? Ne sais-tu pas que je peux me laisser transpercer par ton sabre sans même bouger un cil?"

jeudi 10 avril 2008

Only Thinking

C'est mon jour, je parle des actus...
En ouvrant le portail de mon hébergeur internet (on dit comme ça?), il y a de la pub, des infos, et tout un tas de rubriques possibles que je ne lis jamais bien sur.
Au niveau des infos, toujours un peu accrocheuses, qui défilent sur un écran central, il y avait un début d'article sur le dernier livre du docteur Servan Shreiber : "Anti cancer".
Je vais voir, et la journaliste démarre de manière à faire réagir tous les enfoirés qui répondent (pardon toutes les personnes), avant de citer les 4 - 5 grandes règles de vie (et d'alimentation) préconisées par l'auteur.
Décidément curieux, je vais voir les réactions que nous postent ces chers concitoyens.
Que de la critique (j'en ai lu juste une dizaine il est vrai, ayant eu peur d'attraper un cancer avant d'arriver à la fin), de la partialité, aucun recul sur sa propre vie, aucune remise en cause de ses fonctionnements, et même, voire surtout, de la méchanceté vis à vis de quelqu'un qui ne mérite pas d'être médecin et qui est aussi traité de charlatan...
Vraiment les gens sont dans un état d'ignorance, pour reprendre les paroles de Jésus, mais je dirais plutôt de crasse, invraisemblable.
A la fois il y a des gens qui se démènent, à leur niveau, pour aller dans le sens de la guérison (comme dit Arnaud), et d'autres, de loin les plus nombreux, qui veulent du tout cuit dans leur bec sans rien faire de leurs dix doigts et en se plaignant de tout!
Comment les choses peuvent elles évoluer plus vite dans le sens du vivant après ce constat?
Mais justement, il ne faut pas rêver, les gens sont ce qu'ils sont, le monde est ce qu'il est, et il faut faire avec.
Je ne voudrais pas mettre que des belles histoires, des belles phrases, des belles images, pour nous faire rêver et nous endormir.
La vie est partout, belle et môche, quand on regarde en jugeant. Il faut du purain pour alimenter ce qui monte vers le ciel. Mais c'est la vie avant tout. A nous de faire passer le meilleur...

Réaction

Il y a des moments où ça bouge dans l'actualité, les prix du riz augmentent dans les pays pauvres et les affamés se révoltent, la flamme des jeux dits apolitiques plus qu'entourée par une protection militaro- chinoise ne peut circuler sous la pression populaire internationale...
Et une femme traite de lâches des hommes du gouvernement. C'était au sein des députés hier à Paris. Nathalie Kosciusko Morizet, la seule vraie défenderesse des idées écologiques au sein de l'UMP et du gouvernement, dénonce l'attitude de Coppée et de Borloo, son ministre de tutelle comme on dit, avec des mots forts.
"Quand on n'est pas d'accord, soit on ferme sa gueule, soit on démissionne!" disait Chevènement il y a quelques années. Est-ce la seule possibilité?
"Une femme dit tout haut ce que pensent tous bas beaucoup de monde" dit Bayrou suite à l'incident. Il parait que Chirac la traitait déjà d'emmerdeuse. Et n'y avait-il pas un député UMP il y a quelques mois qui traitait une femme politique de salope?
Je dis "Bravo Nathalie", le courage est féminin de nos jours, la lâcheté est humaine on le sait mais largement masculine au gouvernement. Je ne veux pas prendre parti pour la gauche qui bien sur a le rôle facile dans l'opposition aujourd'hui, ce n'est pas le propos.
Mais qu'il semble difficile d'avoir un rôle politique, des idées vraies, et de s'y tenir!
Les hommes l'ont obligée à des excuses sinon la porte. Elle a choisie les excuses! Quel poids aura t-elle dorénavant?
Celui de mon admiration pour un être humain qui a osé s'élever contre la majorité des lâches.
"The way is not for the coward!" disait Swami Ji.
Bonne journée.

mercredi 9 avril 2008

Faites attention


Seule meurt la peur (suite)

"Ne soyez pas le problème, soyez et la solution arrive"
"Si vous ne donnez pas de futur ou d'effet dans le temps à un évènement en pensant que celui-ci va être un problème ou vous en causer un, toute difficulté apparente sera rapidement résolue par l'arrivée d'un autre évènement. La seule chose qui vous reste à faire, c'est d'être et la solution arrivera...
Quelle que soit la situation, il n'y a pas de problème : parce que vous n'êtes pas en train d'en créer....
Ce qui est nécessaire sera fourni par le cours naturel des évènements.
Voici le secret : moins vous faites un problème de votre vie ou des évènements qui la constituent, moins de temps ou d'émotion est créé entre l'évènement et sa solution naturelle. En bref, vous diminuez et éliminez finallement le temps comme difficulté ou restriction. Alors les évènements s'écoulent hors du temps et la vie est douce, facile et sans effort - même si pour les autres elle peut sembler être un problème.
Tout peut être résumé à ceci : vous créez le problème, vous l'amplifiez, puis vous pensez qu'avec le temps, ou au travers de vos actions, vous allez le dénouer ou le résoudre. Tandis que tout ce que vous faites, dans tous vos tracas et frustrations, c'est de retarder la solution qui, de toute façon, serait arrivée plus tôt. Il n'y a pas de problème au départ..."

mardi 8 avril 2008

A propos de flamme


Lorsque Ardenne s'est créé, à l'initiative d'Alain et l'accord d'Arnaud, quelqu'un a eu l'idée quelque temps après de créer un lien entre les lieux de Font d'Izière et d'Ardenne.
C'était Richard qui a pensé faire un relais d'amis qui transporteraient une flamme d'un lieu à l'autre. Et c'est ce qui s'est passé. On a étudié un parcours, de petites routes de préférence, divisé en tronçons d'une dizaine de kilomètres. Puis tous les participants avaient une date et une heure de rendez-vous pour prendre le relais, en courant ou en marchant, et mener cette flamme d'un lieu à l'autre. Symbole d'une transmission. Voyage d'une huitaine de jours.
La flamme est arrivée le matin de l'assemblé générale dans les mains d'un adolescent, fils de Lucien qui avait trouvé Ardenne.
En toute discrétion, sans confrontation, en communion...
C'était vraiment beau.

Chartres




Bon, il faut décider, je propose le vendredi 4 juillet pour aller voir le labyrinthe.
Le rendez-vous serait en début d'après midi.

L'idée est donc de le voir bien sur, et de le parcourir, ou plutôt de marcher tranquillement en ressentant le plus possible avec notre corps. Il y a des niveaux d'énergie différents, et c'est son intérêt.
Chartres a été bâti sur l'ancien emplacement d'un lieu de culte druidique, en forêt des carnutes.
Il y a un ensemble de croisements de cours d'eaux souterrains qui en font un lieu à l'énergie particulière.
Le plan a été conçu à partir de formes symboliques et de tracés régulateurs, avec le nombre d'or.
Il y a un phénomène particulier au moment du solstice d'été.
Il y a bien sur toute la symbolique des vitraux, et leur beauté.
Je connais un certain nombre de choses que nous pourrons partager, mais ne suis apparemment pas le seul.

Comme je l'ai dit, on pourrait passer la soirée ensemble ( trouver un gite serait l'idéal), y retourner le samedi matin, ce qui permettrait d'en profiter plus tranquillement pour ceux qui viennent de loin.
Je vais me pencher sur l'organisation, mettre une adresse pour communiquer hors blog.
Pour ceux qui n'ont pas de covoiturage à leur portée, peut être passer une info sur le blog d'ipapy. L'aide est bienvenue.
Dans un premier temps il faudrait confirmer votre venue et à combien, ensuite trouver un hébergement en fonction du nombre. Si c'est trop difficile, on passerait la soirée ensemble, puis chacun se débrouille pour la nuit.


lundi 7 avril 2008

Jardins Japonais







J'ai une passion pour les jardins japonais depuis que je suis étudiant.
Après avoir acheté une dizaine de livres, et en avoir vu quelques uns, l'un de mes rêves était d'aller à Kyoto où sont les plus célèbres sinon les plus beaux.
Il y a 6 ans exactement, je partais là bas une douzaine de jours grâce à Christian qui m'avait facilité les contacts pour trouver un logement sur place.

Il y a deux périodes pour voir les jardins japonais: mars - avril lorsque les cerisiers sont en fleurs, et octobre lorsque les érables rougeoient.
Après une halte de 3 jours à Nara, j'allais écumer les jardins de Kyoto à raison de 2 ou 3 par jour.

La vue au dessus montre le jardin du Pavillon d'Argent, en fait resté en bois, noirci depuis, car le propriétaire n'avait plus assez d'argent pour rivaliser avec le célèbre Pavillon d'Or. Il est situé sur le flanc d'une colline à l'est, qui permet d'avoir une vue sur Kyoto.

Paysage se dit Montagne et Eau en chinois (shan shui), ce qui a donné San Sui en japonais.
Les montagnes sont des collines, ou des massifs taillés en forme de colline, ou des rochers.
L'eau est un étang, un ruisseau, ou du sable. C'est la base de tous les jardins. Les jardins secs se nomment Kare Sansui, qui ont donné place aux jardins zen.
Le plus célèbre de tous est le Ryoan Ji, que vous avez juste en haut.
J'ai plein de diapos bien sur, et je vais essayer de faire un montage...