Partager des moments de vie, des petits riens, des grands tout, oser l'authentique...
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samedi 19 avril 2025
L'évidence retrouvée
lundi 10 mars 2025
L'évidence retrouvée
- C'est bien, profite. Tu vois que l'on peut être bien n'importe où, lorsque notre corps et notre esprit sont détendus, il n'y a plus de mental, il n'y a rien à faire d'autre.
- Mais la pratique ?
- De quoi ? Pourquoi veux-tu rajouter un effort, une tension, es-tu perdu dans tes pensées ?
- Non, je goûte l'instant.
- Ok, reste ainsi si tu peux, ou plutôt si ça veut...
- Comment, si ça veut ?
- Oui, en réalité ce n'est pas toi qui crées cette détente, elle vient, elle s'installe d'elle-même. Tu peux découvrir que ton corps est tendu et progressivement le détendre, mais pour l'esprit, le mental en vérité, c'est plus compliqué. Le mental ne fait que créer de la tension, il commente en permanence, il ne sait faire que çà. Tu ne peux pas décider de l'arrêter, c'est un mécanisme, une machine. La seule chose à faire c'est de l'observer, prendre du recul et voir son jeu, surtout ne pas s'en offusquer, ne pas juger, sinon on rajoute du commentaire au commentaire, ça n'en finit pas. Quand il est sur un sujet, il faut le laisser faire sans en rajouter, il s'arrêtera de lui-même.
- Mais il va vite en reprendre un autre.
- Oui.
- C'est un cercle vicieux, un trou sans fond.
- On peut s'en sortir en étant vigilant.
- Oui pas d'un seul coup, il faut longtemps en fait, mais on peut enrayer la machine, freiner progressivement.
- Comment ?
mardi 25 février 2025
L'évidence retrouvée
Cette
histoire s’appuie sur un voyage que j’entrepris après mes études. Pas d’avenir
rassurant, pas de sécurité financière, être juste à l’écoute de sa profondeur.
Et découvrir que là-haut les dieux s’occupent de nous. Faire confiance à la
vie, n’est-ce pas l’essentiel ?
Pour en savoir un peu plus, suivez le lien : https://www.simply-crowd.com/
Les dix premières pages sont accessibles, ainsi que la précommande. C'est une aide pour le trouver ensuite en librairie. A ce jour la mise en page est faite.
jeudi 30 janvier 2025
L'évidence retrouvée
Reste encore un peu d’inconnu. Ce
n’est pas si évident de faire face à l’inconnu total, sans aucune sécurité. On
ne peut rien supposer, contrairement à ce que l’on fait si souvent. Ce besoin
de planifier, d’organiser, de contrôler, qui tue la créativité, la spontanéité,
c’est comme réduire le vivant à l’absence de risques. On y perd forcément en
qualité de présence. Et l’on développe aussi la peur, la peur de vivre dans
l’ouverture à tous les possibles. C’est une question de degrés bien sûr. Il
vaut mieux tenter les défis que l’on sent à sa hauteur. Il ne voyait pas
vraiment cette aventure comme un défi, au sens habituel où l’ego en retire de
la fierté une fois fini. Non, c’était plutôt un test basé sur un ressenti très
profond, avec l’aide de Serge. Est-ce que la vie peut s’occuper de nous si on
lâche ce que l’on imagine maîtriser ? Peut-on faire confiance à ce qui
arrive comme nous étant directement adressé ? Et si c’est le cas, alors on
peut reconnaître que toute peur est inutile, c’est un gaspillage d’énergie qui
nous bouffe de l’intérieur. Et quand la peur disparaît, la paix devient
possible. Mais il faut le vivre suffisamment pour que la compréhension
s’établisse dans le cœur, dans les cellules. Passer de la croyance à la
certitude. C’est comme un objectif photo que l’on règle, juste avant c’est
encore flou, quand c’est juste c’est net.
Pour tout renseignement : https://www.simply-crowd.com/
vendredi 3 janvier 2025
mercredi 18 décembre 2024
L'évidence retrouvée
samedi 30 novembre 2024
L'évidence retrouvée
Extrait du livre :
- Est-ce que je peux manger sans penser ? En ce moment, non ! Puis-je être attentif au goût ? Mais oui, c’est possible. Si je reste à l’écoute des sens, il n’y a pas de pensées. Je dois essayer.
Il essaya, mais bientôt les pensées ressurgirent. Tout ce qu’il y a de plus normal après une telle rencontre. Il comprit que dans ce qu’il vivait, les pensées dominaient. Il devait accepter la situation, qui en soi, n’était pas un problème. Autant bien voir ces pensées, ou ces réflexions, qui avaient leur propre vie après tout. Le problème, si c’en est un, est d’être songeur, rêveur, absorbé, mais inconscient en réalité du monde extérieur et de son monde intérieur. Il devait vraiment voir ces pensées défiler, l’agitation née d’une simple rencontre. Il se rappela cette phrase attribuée au Bouddha, louant la présence à l’instant :
dimanche 24 novembre 2024
Nouveau livre : L'évidence retrouvée
C’est l’histoire d’un jeune homme
en quête de sens pour sa vie. Il va partir en Inde à la rencontre d’un
astrologue, et d’un homme vivant dans un ashram. La vie va lui faire croiser
différentes personnes qui vont l’aider à trouver des réponses dans son
évolution. Bien se connaître, découvrir ses aspirations, mais avons-nous le
contrôle sur notre propre vie ? Il ira jusqu’à se proposer un défi : faire
un pèlerinage sans bagage et sans argent. La Providence est-elle liée au
hasard, ou à ce que l’on porte dans notre coeur ? Et si la confiance dans
l’inconnu n’était pas la seule réponse évidente ? Vivre le relatif de sa
vie extérieure à partir de l’absolu de sa vie intérieure. Une expérience qu’il
va découvrir en se laissant guider par sa petite voix intérieure. Un voyage
au-delà de ses espérances.
Ce livre est un témoignage sur la confiance. Laissez votre porte ouverte, elle ne demande qu’à entrer. Tout le monde est concerné, connaît les doutes, la peur, Mais oser s’écouter vraiment, qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? C’est un nouveau futur qui s’annonce. Ne me croyez pas, essayez !
Vous trouverez toutes les informations sur ce lien
https://www.simply-crowd.com/
samedi 15 juin 2024
Bon Espoir 6
- Vous avez des amis qui pensent comme vous ?
- Oui, quelques-uns bien sûr ! Vous savez, on fréquente les gens qui nous ressemblent. C'est d'autant plus évident avec l'âge, enfin je veux dire la maturité. Un tri s'opère naturellement. On devient plus exigeant, mais la vie ne nous lâche pas pour ça. Elle répond en fonction de ce que l'on porte. Il est vrai que les mailles du filet qui retiennent les occasions de rencontres ne sont plus les mêmes. Mon mari est plus sociable que moi, j'ai besoin de solitude pour créer, pourtant si on considère les amis les plus proches, ils viennent plutôt de mes rencontres. C'est étrange, il n'y a aucun vouloir particulier. On ne peut pas dire le matin : « Il faut que je me trouve un ami pour ce soir ! » Je ne parle pas des gens qui noient leur solitude dans le café du coin, quoique le lien se fasse partout.
C'est étrange comment les rencontres se font. On s'en rend compte après, mais en fait il n'y a pas à se préoccuper.
- Pourtant certaines personnes sont dans la détresse, ou la solitude.
- Oui, c'est vrai, mais on ne sait pas ce qui se passe en elles, ce qu'elles portent. La part cachée de nous-même peut parfois peser bien plus lourd dans la balance de nos agissements.
- C'est à dire ?
- Tant que l'on ne se connaît pas vraiment, on est mené par son inconscient, on est contraint par ses peurs. On peut très bien attirer des rencontres qui nous font du mal, nous rendent malheureux, car c'est lié à une part de nous méconnue, ou que l'on ne veut pas voir. Tout le monde souhaite le meilleur, mais la réalité qu'ils attirent est souvent bien différente.
- Je ne me rends pas bien compte de tout çà encore. Pourtant je sens bien que mes amis de jeunesse ne se posent pas autant de questions.
- Vous êtes à un tournant dans votre vie. Restez avec vos questions, les réponses vont apparaître...
jeudi 13 juin 2024
Bon Espoir 5
- Quelle belle histoire !
- Oui, nous sommes persuadés maintenant que la vie nous guide.
- Je ne suis pas encore dans cette certitude.
- Je crois que la vie nous envoie des messages, des signes, de temps en temps, que nous décryptons ou pas, c'est selon chacun. Si on est ouvert, cela devient de plus en plus clair, flagrant.
Au départ nous voulions juste de la tranquillité, un rythme plus respectueux de nos aspirations, mais nous n'imaginions pas ce que la vie allait nous proposer.
- Je me sens disponible envers ce que vous dites, mais je ne connais pas encore mes aspirations. Je ne suis pas sûr de ce que je veux.
- Vous nous avez dit que vous alliez voir un ami...
- Oui, on se connaît depuis l'adolescence. Il a fait des études, puis a trouvé un travail rapidement. Ce qui n'est pas mon cas. Du coup notre rapport à la vie a changé. J'ai un peu travaillé, mais je ne me sens pas prêt à m'installer quelque part.
- Vous avez peur de perdre votre liberté ?
- Oui, certainement. Je ne veux pas faire un choix que je regretterais ensuite, ou ne pas choisir et me sentir prisonnier.
- Pour l'instant vous pouvez vivre ainsi, restez à l'écoute de vous-même. Vous aurez des réponses.
- Peut être que mes questions ne sont pas assez claires !
- Si je considère que notre histoire est une aide, alors notre rencontre est fortuite.
mercredi 12 juin 2024
Bon Espoir 4
- Oui, nous connaissons l'auteur qui vient régulièrement ici, et a écrit quelques chapitres dans sa chambre lors de retraites. C'est une belle personne.
- Nous avons l'impression que depuis quelque temps, l'espoir se manifeste à nous de façon bien réelle.
- Alors le village d'à côté devrait vous parler.
- Vous nous intriguez.
- Il y a quelques personnes qui ont même déménagé pour venir vivre ici. - Justement, nous cherchons un lieu tranquille.
- Nous ne sommes pas des agents immobiliers, mais nous pouvons transmettre des messages. Nous proposons aussi des temps de silence. Prenez un papier si vous voulez.
Nous le remerciâmes et partîmes. C'est ainsi que nous arrivâmes dans ce petit village de Bon espoir. Imaginez notre étonnement.
mardi 11 juin 2024
Bon Espoir 3
- Votre maison est calme, c'est un bonheur.
- Oui, c'est
l'avantage des vieilles maisons, les pierres vibrent. Nous voulions une
ambiance qui nous corresponde.
- Comment
êtes-vous arrivés dans ce lieu au nom évocateur ?
- On voulait
quitter la grande ville et vivre à la campagne. On n'avait pas d'idée
particulière, mais on souhaitait un coup de cœur. C'est à ce moment que Philippe
fit un reportage sur le Père Jaouen. Vous connaissez ?
- Oui, il s'occupe
de jeunes en difficultés qu'il accueille sur des bateaux, je crois.
- C'est cela. Et
l'un des bateaux se nomme « Le bel espoir », nom tout à fait
symbolique et porteur pour ces jeunes.
- Je suis resté une semaine avec l'association qui se situe en Bretagne nord sur l'Aber Wrach. Une particularité géographique est que l'on voyait le phare de l'ile Vierge, qui est le plus haut d'Europe. J'y voyais un signe très fort à propos de la lumière sur cette île Vierge, qui accueillit entre autres des druides, puis des frères cordeliers, c'est à dire franciscains. Je crois à la puissance de l'évocation des lieux, et j'en ai d'ailleurs parlé dans mon article où je citais ces jeunes en "vrac" qui reprenait une lueur d'espoir, illuminés chaque nuit par un feu dans les étoiles. L'île vierge qui nettoie notre chaos intérieur en quelque sorte...
Ce séjour me marqua pour diverses raisons, et ce mot, espoir, prit une nouvelle dimension dans mon esprit, même si je n'étais pas perdu, quoique... Aujourd'hui je me dis qu'on peut être perdu sans le savoir.
- Nous partîmes
quelques jours, sans but précis, comme vous peut être, sans contrainte, à
l'écoute de nous-mêmes et de la vie. Le lendemain, passant devant une
librairie, je vis un livre intitulé « Espoir et certitude ». On
rentre, on feuillette et on l'achète. L'auteur explique que le sens de la vie
est de passer de l'espoir à la certitude. L'espoir fait partie de l'homme,
c'est la notion d'idéal portée par la jeunesse, une croyance absolue dans un
monde meilleur en quelque sorte. Pourtant, combien d'espérances déçues. Peut-on
s'appuyer sur des certitudes ? C'est toute la question ! Quelles
sont-elles et comment les trouver? C'est le cheminement qu'il explique.
- Je vois ce que
vous voulez dire, et je me reconnais dans ce questionnement.
lundi 10 juin 2024
Bon Espoir 2
Après avoir quitté la nationale, ils prirent une petite route à travers une campagne qui se couvrait de collines. Un croisement, un panneau indiquait la Fraternité de Sainte Espérance, ils tournèrent.
- Le nom du hameau et cette fraternité sont reliés, dit Véronique, il semblerait que des habitants précédèrent l’installation d’une communauté. Il n’y a rien d’écrit. On ne sait d’où vient le nom.
Ils passèrent
devant le chemin qui conduisait à la fraternité, le village était à deux
kilomètres. Assez de maisons pour que subsistent une épicerie et une école.
Leur maison était en pierres, avec des fenêtres hautes, aux belles proportions,
une sorte de tour dépassait du rez de chaussée, un beau jardin avec de grands
arbres qui ajoutaient à la sérénité du lieu, de la vue vers la nature
environnante. Un endroit enchanteur réservé à ceux qui prennent les chemins de
traverse.
- Venez, je vais
vous montrer votre chambre. Je vais m’occuper du repas, ce sera simple, on va
manger dans une heure. Faites comme chez vous.
Eric se posa un
moment. Il avait rencontré bien des gens sympathiques en stop, mais c'était la
première fois qu'il était invité. Saurait il faire la même chose avec des
inconnus ? Il ne savait pas. Il n'avait pas de voiture et ne pouvait se
projeter. Offrir l'hospitalité est si peu courant dans notre culture égoïste et
peureuse. Il était un peu gêné et en même temps attiré. La vie avait-elle
quelque chose à lui dire ? Il rejoignit ses hôtes dans le séjour.
dimanche 9 juin 2024
Bon espoir
Eric resta abasourdi. Un couple aussi gentil habitant Bon espoir, c’était tout bonnement incroyable. Son cœur basculait vers le oui, sans aucun doute.
- Vous habitez Bon espoir, et vous m’invitez, j’ai l’impression de rêver !
- Non c’est bien réel, c’est une part de notre histoire. Si vous voulez, on vous la racontera.
- Si je me laisse inviter ainsi, sans doute aurais-je à rendre un jour…
- Ne projetez pas trop, laissez-vous surprendre. La vie est surprenante, bien plus qu’on imagine.
- Je vous remercie.
Ils rirent, comme s’ils avaient joué un bon tour à un inconnu qu’ils avaient reconnu, sans qu’il s’en doute lui-même. Reconnaître une âme sœur. Avec l’âge, cela était sans doute plus aisé, à condition de ne pas dévier d’une certaine intuition, d’une proximité avec sa profondeur.
jeudi 25 avril 2024
L'EVEIL dans le Yogavasistha
vendredi 13 octobre 2023
Soufi mon amour
Au printemps, je projetais d'aller en Turquie. J'ai commencé à me documenter, à lire à droite à gauche, et suis tombé sur le livre d'Elif Shafak : "Soufi mon amour". C'est une écrivaine turque qui vit à Londres. Elle est imprégnée de soufisme. Je commande le livre et le lirai en Sicile, qui est un peu plus proche que la Turquie.
samedi 22 avril 2023
Où est le problème?
« Ce livre pourrait être résumé en une seule phrase : L’être humain n’a qu’un seul problème apparent, vouloir autre chose à la place de ce qui est déjà là. Ce qu’on appelle la pratique va consister à voir cette méprise, et rien d’autre. Chaque fois qu’une personne veut autre chose à la place de ce qui est – ce qui est absolument impossible – ça crée automatiquement un moi fantôme qui se croit autonome, ayant une volonté personnelle, une histoire personnelle etc., ce qui entretient un sentiment de séparation et une grande espérance pour le futur. (…)
Chacun espère être un avec plus tard, dans le futur, lorsque ça ira mieux, lorsque la vie sera plus conforme à ses désirs personnels. C’est un énorme malentendu de base issu d’une confusion dans les attentes.
Il est capital de voir que rien n’est séparé et que tout est simultanément intriqué, car les implications de cette vision sont effroyables : ça annule toute notion de progression personnelle vers un but ultime imaginé et idéalisé par l’ego, par le moi séparé. (…) L’absence d’un objectif clair va générer un désordre dans les actions concrètes au quotidien et la confusion ne va faire que croitre dans une course au tourisme spirituel, une fréquentation assidue de divers centres, maîtres, un mélange des pratiques psychologiques et spirituelles. (…)
Beaucoup supposent que la vérité est comme une chose détenue par certaines personnes, avec en arrière-pensée non formulée : Si l’autre détient cet état, il est en mesure de me le donner… Or, je suis certain que personne ne peut transmettre quoi que ce soit par la parole ou par l’écrit. Les tentatives de partage restent limitées, donc incomplètes, et sont l’expression de la vie sans intention personnelle. (…)
Tout aspect de la vie vécu comme désagréable est immédiatement transformé en problème : le désagréable ne devrait pas exister, autrement dit : je ne devrais pas vivre du désagréable. Beaucoup pensent que tant qu’ils n’auront pas atteint une amélioration de leur vie, ils ne pourront pas accéder à un état idéal promis par beaucoup d’enseignements ou d’idéologies. (…)
Pour sortir de la confusion et de la limite de la compréhension intellectuelle, il n’y a qu’un seul outil : la soumission à l’évidence présente, concrète, indiscutable pour tous. L’évidence dont je parle, le déjà-là, est impersonnelle et n’a pas besoin d’explications complexes pour être vécue. Ce qui est déjà là n’a pas besoin d’être validé par la pensée moi : la vision apparaît avant que la pensée affirme « c’est moi qui vois ». Seule cette évidence peut nous ramener au Mystère et à l’humilité. Je ne propose donc aucune solution qui ne ferait que créer un faux problème."