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lundi 30 mai 2016

vendredi 27 mai 2016

De toutes nos forces



« De toutes nos forces », film de Nils Tavernier
Avec Jacques Gamblin, Alexandra Lamy, Fabien Héraud 
Sortie le 26 mars 2014
C'est l'histoire d'un papa (Jacques Gamblin), absent, dépassé par la présence de Julien, son fils handicapé. Face à lui une mère (Alexandra Lamy) aimante mais étouffante. Julien entend un jour faire savoir à son père qu'il existe et le met au défi de courir la course la plus extrême qui soit, l'Ironman de Nice. Avec lui évidemment ! Un triathlon surhumain : 3.8 km à la nage, 180 en vélo et 42 en course à pied... Le papa bourru se laisse convaincre. Des mois d'entraînements et cette complicité naissante auront raison de leurs défiances initiales.
Inspiré d'une histoire vraie
Certains tiquent : « Ce n'est pas possible, l'histoire n'est pas crédible ». Elle est pourtant inspirée d'une réalité, celle d'un Américain, Dick Hoyt qui prit part avec Rick, son fils handicapé, à 984 événements dont 229 triathlons (dont 6 Ironman), 20 duathlons et 66 marathons. Les images sont sublimes, ouvertes en panoramique sur la montagne et la mer, révélant avec plus de force encore l'enferment mental des personnages. L'émotion est au rendez-vous. Tout en retenue et en pudeur !
Fabien : un acteur à part entière
C'est Fabien Héraud, un jeune homme infirme moteur cérébral, qui a été « casté » après 5 mois de recherches dans plus de 170 établissements spécialisés. Il a posté une vidéo, en cachette de ses parents. Ses facéties sur son fauteuil roulant électrique ont achevé de convaincre le réalisateur qu'il était bien « le comédien » de la situation. Selon Nils Tavernier, « dans certaines pathologies lourdes, les enfants peuvent rayonner d'une énergie de vie incroyable ».
Un film « all inclusive »
Ce film ne parle pas de handicap. Mais plutôt de paternité, de dépassement de soi, de retrouvailles. Les personnes handicapées sont bel et bien là : un groupe d'enfant dans un centre spécialisé, une jolie rousse en fauteuil roulant avec son chien d'assistance, le copain hémiplégique as du VTT... Visibles mais acteurs et pas sujets ! Enfin un film en « all inclusive ». « De toutes nos forces » sort le 26 mars 2014 dans les salles obscures mais vous promet la lumière !

lundi 23 mai 2016

Prière au grand mystère

O Toi
Caché de tous
Sans lieu connu où te trouver
En dehors de tout, au milieu de tout
En dehors de moi et au dedans de moi
Dans les entrailles du silence
Où tout se fond
Quand les bruits du dehors restent au dehors
Quand la paix qui émerge dépasse l’entendement
Quand plus de repères car dans les mains du Père
A qui adresser mes prières toutes de grâce?
O sans nom, sans autre, sans ailleurs
Si je parle de Toi
Tout est de trop, rien n’est assez
Tu es le dépassement du connu
L’infini du mesurable
Tu n’es pas le pensé
Ni l’imaginable
C’est en quittant tout
Que la rencontre est possible
Sans volonté aucune
Sans un effort quelconque
O Toi
Combien mystérieux…

samedi 21 mai 2016

Sous l'apparence

Lorsque les enduits disparaissent, on peut voir la structure, ici du bois.
On n'imagine pas combien le bois était utile dans les temps anciens!

vendredi 20 mai 2016

Eglises byzantines à Kastoria

Charmante petite église de pierres et de briques, aux motifs tout simples, 
qui respire le savoir faire des constructeurs.


Me promenant dans le village, j'entendis des chants orthodoxes. Attiré, j'arrivai bientôt à une église où se déroulait une cérémonie. Je réalisai alors que nous étions dimanche. J'entrai un moment dans cette ambiance très codifiée qu'est le rite orthodoxe. Parfois des personnes allaient baiser une icône ou les mains du pope...

jeudi 19 mai 2016

Premier jour en Grèce

Ultime frontière, la cinquième depuis l'Italie, et me voici en Grèce. Quelques dizaines de kilomètres et me voici à Kastoria.  Changement d'ambiance, moins dépaysante que l'Albanie assurément. C'est une petite ville au bord d'un lac, bien paisible à cette heure tardive où j'arrive, si ce n'est les oiseaux dans un parc et les canards. Kastoria est connu pour la confection et le commerce des fourrures, ce n'est pas mon truc, et ses nombreuses églises byzantines, ce qui m'intéresse plus.

Levé à l'aube le lendemain, je longe la vieille ville et pars à la découverte des vielles maisons indiquées sur le guide. Certaines sont restaurées, d'autres franchement délabrées.



Ces maisons traditionnelles, construites en pierre et en bois, mais aussi en pisé, devaient résister aux séismes et au feu. Une caractéristique de cet habitat dans le nord du pays, est le dépassement en balcon de la structure, ainsi que l'intégration de balcons en bois. On retrouve cet aspect dans l'architecture turque traditionnelle, à Istambul en particulier.

dimanche 15 mai 2016

Albanie, sur la route de la Grèce

Route de Dubrovnik à la Grèce

Une fois passé Kotor (flèche en triangle en haut de la carte), je pris la direction du sud vers l'Albanie et sa capitale Tirana. Ma carte de la Croatie s'arrêtait au Montenegro (Kotor), et celle de la Grèce allait jusqu'à Tirana. Il me manquait donc une petite partie au nord de l'Albanie et au sud du Montenegro, que je comblais par une photocopie prise sur le net. Malheureusement je n'ai pas retrouvé ce bout de carte au moment où j'en eus besoin.
L'Albanie, comme le reste des Balkans, est relativement montagneuse. D'ailleurs le nom signifie en albanais : le pays des aigles. Ce pays eut un régime stalinien après la seconde guerre mondiale, une dictature qui extermina opposants, intellectuels, religieux, etc... étant complètement coupé du monde jusqu'à la fin des années 80, ce qui a provoqué une très forte émigration.
Environ 700 000 bunkers furent construits par peur d'une invasion étrangère.

Très vite les routes que j'empruntais ne ressemblaient même plus à des départementales de "chez nous", elles étaient étroites, minimalistes, en mauvais état... Je me sentais perdu dans des zones effectivement désertiques, avec de rares voitures. Traversant quelques hameaux, une ville, j'avais l'impression étrange d'un retour en arrière dans ce que l'on peut imaginer de l'histoire. Un pays si proche du monde occidental et pourtant si éloigné. Marcher à pied, en vélo, ou en motocyclette, en faisant attention aux poules, eut semblé plus opportun.
Je finis par arriver à Tirana. Je savais qu'il fallait tourner sur la droite dans la direction d'Elbasan. Je cherchais les panneaux. J'en vis un et m'engageais sur un grand boulevard. Je cherchais le suivant, tout en faisant attention à la circulation. Pas si évident!
Tirana et ses boulevards sans panneaux

Le boulevard se rétrécit et finit en queue de poisson. Je repars donc dans l'autre sens. Je retrouve le premier grand rond point et recommence le trajet. Une fois, deux fois, trois fois, avant de voir un malheureux panneau indiquant la direction que je cherchais depuis une heure...
Je n'ai pas pris le temps de m'arrêter, je ne pense pas qu'il y ait grand intérêt, on y trouve une architecture fasciste et soviétique. J'ai déjà vu : c'est oppressant!
Je voulais aussi finir de traverser le pays et dormir ce soir en Grèce. Par contre dans les environs du lac d'Orhid, au sud est, je vis des paysages magnifiques entourés de montagnes dépassant les 2 000 mètres. La nature est plus belle lorsqu'elle n'est pas très peuplée, ou si les hommes s'y intègrent sans l'exploiter, ce qui est le cas ici.
Un policier me fait signe de m'arrêter. Je ne comprend rien à ce qu'il dit, lui non plus. Il se penche à l'intérieur et m'allume les phares. Pourtant il fait jour, mais bon, il faut bien qu'il montre son pouvoir, comme tous les uni-formés du monde portant un casque ou une casquette en guise de couvre chef! 
O misérable chauve que je suis...

samedi 14 mai 2016

Montenegro

Le fond de la baie de Kotor

Je me suis arrêté au retour de Grèce à Kotor, petite bourgade entourée de murs et aux ruelles étroites. Elle attire de plus en plus de touristes, et de paquebots défigurant le paysage au bord des quais. Située au fond des Bouches de Kotor, cette ville est plus intéressante pour son site que pour son architecture.



Il pleuvait ce jour là, autant dire que le peu de personnes dans les rues cherchait plutôt un abri!

mardi 10 mai 2016

Le travail de Dieu


"À moins que vous ne soyez mort, vous ne pouvez pas faire le travail de Dieu. Vous voulez aider ce monde? La première chose est de se débarrasser de vous-même, alors peut-être pouvez vous aider. Après cela, vous prenez conscience que le Soi de Dieu et votre Soi est le même. Lorsque vous vous débarrassez de votre mauvais soi, qui voit le monde mauvais, alors vous voyez de votre Soi bon-Dieu et vous voyez qu'il n'y a pas de mauvais monde en dehors de votre « mauvais esprit »."
Mooji

lundi 9 mai 2016

La méditation


La méditation, c'est observer ce qui démange au lieu de se gratter.
Ram Dass

mardi 3 mai 2016

Yogananda


Un des grands livres de la spiritualité indienne fut
"Autobiographie d'un yogi" de Yogananda.
Un film vient de sortir sur sa vie et son enseignement.
Vous trouverez les informations sur ce lien :

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=231129.html


dimanche 1 mai 2016

Sons de la terre


Des sons extraordinaires à l'image des regards suspendus des spectateurs!