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samedi 30 décembre 2017

L'étincelle dans le coeur

Crowfunding: https://www.okpal.com/mouvementlibre
mouvementlibremariella@gmail.com
Pages de peintures:
ou
Page facebook pour le projet inspire:
Vidéo youtube associée:
Laissez-vous toucher...

jeudi 28 décembre 2017

Alors, optimiste ou pessimiste?

Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité,
un optimiste voit l'opportunité dans chaque difficulté.

Winston Churchill

mercredi 27 décembre 2017

Le test des trois passoires de Socrate

Durant la Grèce antique, le philosophe Socrate était réputé pour sa grande sagesse. Un jour qu’il se promenait sur l’agora, il y a environ 2300 ans, une personne l’approcha afin d’entamer un dialogue avec lui. Mais avant de laisser son interlocuteur aller plus loin, Socrate lui fit passer le « test des trois passoires ».
« – Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ?
– Un instant. Avant que tu ne m’en dises plus, j’aimerais te faire passer le test des trois passoires.
– Les trois passoires ?
– Mais oui, reprit Socrate. C’est ma façon à moi d’analyser ce que j’ai à dire et ce qu’on me dit. Tu vas comprendre… La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?
– Non. J’en ai simplement entendu parler…
– Très bien. Tu ne sais donc pas si c’est la vérité.
– (…)
– Alors passons à la deuxième passoire : ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?
– Ah non ! Au contraire.
– Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es pas certain qu’elles soient vraies.
– Euh…  
– Pour finir, et c’est ma troisième passoire, est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ?
– Utile, non, pas vraiment.
– Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bien, ni utile, à quoi bon m’en parler ? »
 Trouvé sur le site https://positivr.fr/histoire-socrate-test-trois-passoires-philosophie/

mardi 26 décembre 2017

Jésus n'est pas né le 25 décembre de l'an 0

Quand Jésus est-il né? Ce n'est pas une question fondamentale, mais même si pour moi le symbole est plus important que la réalité vraie de sa vie, autant se rapprocher de la vérité historique. Il est important aussi de ne pas croire par principe à tout ce que véhicule l'Eglise catholique, qui n'a pas vraiment compris par ailleurs le message de cet homme nommé Jésus.


C'est un certain Denys le Petit qui fut chargé par l'Eglise au VIème siècle de dater le début de l'ère chrétienne, et fixa effectivement l'an 1 de notre ère. Il est aujourd'hui historiquement reconnu que le fameux roi Hérode serait mort en l'an 4 av JC. Or Jésus est né avant d'après les évangiles de Luc et Matthieu, ce qui situerait sa naissance entre - 5 et -7 de notre ère. Cela a été acté en 2012 par le Pape Benoit XVI dans un livre "L'enfance de Jésus". Il parle même d'une conjonction Jupiter - Saturne dans le signe du Poisson en l'an 6 - 7 (fait vérifié semble t-il), qui aurait pu attirer l'attention d'astronome de l'époque, on pense aux trois rois mages. C'est intéressant qu'un Pape regarde ce que dit l'astrologie à ce sujet, même si c'est en fin de parcours pour lui!

Le 25 décembre c'est à deux jours près le solstice d'hiver, le moment où, dans l'hémisphère nord, les jours vont se rallonger et la lumière croître. Il y avait à cette époque bon nombre de fêtes païennes à cette date, entre autres la fête romaine du soleil invaincu (sol invictus). On peut dire que cette fête, déjà populaire, a été christianisée en la décrétant date anniversaire de la naissance de Jésus.

Mais alors quand est-il né, à condition que l'on puisse le savoir bien sûr?
J'ai trouvé deux méthodes de calcul.
L'une faisant allusion au prophète Daniel qui parle d'un ministère de 3 ans et demi, ce qui donne en situant sa mort à Pâques, soit au printemps, une date anniversaire en début d'automne vers le 25 septembre, commençant à l'age de 30 ans une vie publique.
Un autre calcul est lié à la naissance de Jean Baptiste, qui avait 6 mois de plus, et dont la date est calculable (je passe les détails), le faisant naître vers le 25 mars.
Jésus serait né à l'automne entre 4 et 7 avant notre ère. Mais il y a aussi d'autres calculs le faisant naître au printemps, en tout cas pas en hiver.
Et Noël viendrait d'une fête païenne, ce qui n'enlève rien au symbole.
De même en hiver les bergers n'étaient pas dehors en pleine nuit avec leurs moutons.

Difficile de savoir la vérité à propos d'un homme historiquement non vérifié, et sur lequel des hommes ont écrit dans les années 65 à 90, c'est à dire plus de trente après, voir plus de cinquante ans après...


Après tout, Jésus, comme tous les sages, ne nous parle t-il pas du non-né?

Bonnes fêtes de Noël, dans le partage familial, et la Présence à soi-même surtout, cette Présence accessible à chaque instant, éternelle.

lundi 25 décembre 2017

L'histoire du Père Noël

 A quoi fait penser Noël aujourd'hui? Vacances, réveillon, c'est à dire une bonne bouffe, cadeaux, magasins, décoration, sapin, Père Noël, la nativité, Jésus...
Il y a l'aspect religieux, la tradition, et puis le véritable phénomène consumériste d'aujourd'hui.
Je mettrais dans la tradition : le Père Noël.

En vérité le fameux Père Noël n'a rien à voir avec Noël qui est essentiellement la naissance de Jésus.
Il aurait pour origine Saint Nicolas qui se fête le 6 décembre. Saint Nicolas dit de Myre est né dans le sud ouest de la Turquie, à Patara, entre 250 et 270 de notre ère. Il fut le successeur de son oncle, l'évêque de Myre. Il fut le protecteur des enfants, des veuves et des gens faibles. De nombreux miracles lui furent attribués, et on le vénéra dès le Xème siècle en Allemagne. Il est fêté dans de nombreux pays d'Europe, où vêtu de rouge avec une grande barbe blanche, pour reprendre les traits de Saint Nicolas, il venait distribuer, assis sur son âne, des friandises aux enfants dans la nuit du 5 au 6. Puis ce fut des jouets, pour les enfants "sages". Dans le nord et l'est de la France c'était une orange et du pain d'épices. Cela reprend en fait d'anciennes traditions païennes.
La réforme protestante du XVIème siècle, supprima la fête de Saint Nicolas en Europe. Seuls les Hollandais gardèrent cette fête nommée Sinter Klass dans leur langue. Les Hollandais émigrés aux Etats Unis le renommèrent Santa Claus.
En 1821, un certain Clément Clark Moore écrivit un conte de Noël pour ses enfants : La nuit d'avant Noël, dans lequel le Père Noël apparaît dans son traîneau tiré par des rennes. Deux ans plus tard, dans un autre texte, furent ajoutés des lutins distribuant des cadeaux aux enfants par la cheminée. Puis en 1863, un journal new yorkais représenta Santa Klaus ventru, jovial, barbe blanche, avec ses rennes. En 1885, le dessinateur le fit partir du pôle nord en direction des U.S. En 1931, la firme d'une fameuse boisson gazeuse de couleur marron demanda à ce qu'on dessine le Père Noël en train de boire cette boisson en tant que remontant, vu son périple, avec les couleurs de la marque : rouge et blanc! Malgré quelques protestations, la renommée du Père Noël s'accrut grâce à cette publicité, et envahit bientôt le monde occidental.


Quand j'étais gosse, il y avait un Père Noël pour la ville, que l'on faisait défiler dans un char en forme de traîneau, et qui jetait des friandises aux enfants. C'était magique!
Aujourd'hui il y a des Pères Noël un peu partout dans les magasins, on peut même en louer de façon privée, il y a des déguisements en veux-tu , en voilà, avec tous les objets et décorations qui vont avec. Je ne sais pas ce qui se passe dans la tête des enfants, toujours prêts à s'émerveiller et à croire. J'imagine très bien ce qui se passe dans la tête des commanditaires qui organisent le grand commerce  de Noël, par contre je n'ose imaginer combien est jeté après...

Bon, restons quelque part des enfants, quand dans le grand silence du matin de Noël, une certaine excitation nous gagnait avant que d'aller devant la cheminée regarder ses chaussures...

jeudi 21 décembre 2017

samedi 16 décembre 2017

La vie continue

Depuis cet accident ma vie a bien sûr complètement changé, je vis tellement autre chose... Ayant la chance d'avoir récupéré l'usage de la majeure partie de mon corps, je refais partie du monde social que je côtoie lorsque je fais les courses, prends la voiture, ou vais en ville. Même si je ne prends plus de cane pour marcher, je reste un handicapé, et cela se voit tout de suite.
Je peux passer devant aux caisses, et découvre combien nombre de gens se proposent de m'aider. Je n'hésite pas à laisser la caissière prendre mon porte monnaie pour saisir les pièces et éviter de trop faire attendre. D'un côté je veux bénéficier de cette autonomie, d'un autre ne pas faire peser sur les autres ma lenteur assumée. En fait je découvre beaucoup de bienveillance, comment on m'ouvre les portes, comment on me laisse passer. Tout un monde que j'ignorais auparavant.
Il y a quelque temps, j'étais à Paris où j'ai fait le plein de musées. J'ai ainsi découvert la gratuité, la priorité dans les files, un ascenseur spécialement réservé avec l'accompagnement d'une personne, je me sentais privilégié au final. Sauf qu'après des heures à marcher, à monter et descendre des escaliers, parce que c'est ma nature, et malgré quelques pauses, mon corps se fatigue. Jamais quelques mois en arrière je n'aurais imaginé faire tout ce que je fais aujourd'hui, mais je suis facilement au bord du trop, profitant d'une nouvelle liberté qui n'est toutefois pas celle de l'être valide que je fus. Je revois à la baisse les projets qui ne manquent pas de naître quand le corps va mieux et devient plus solide. On verra. Je vis ce paradoxe d'être à la fois un miraculé et d'affronter une vie pas facile, pas évidente du tout. Tout me ramène au présent, à l'écoute permanente du corps, à la lenteur obligée. Je suis tellement confronté à mes limites, à mes faiblesses, tout en ayant finalement pas d'autre choix que d'apprendre à les dépasser. Je découvre tant d'histoires semblables où des être abîmés par la vie vivent complètement autre chose, qui les font grandir, malgré, ou grâce à, leur vulnérabilité.
Retrouver un peu plus d'humanité, laisser le coeur se fragiliser pour qu'il s'ouvre...
Quoiqu'il arrive la vie continue.

mercredi 13 décembre 2017

Affronter ou apprivoiser la maladie

Marine Barnérias : son voyage pour apprivoiser sa maladie.
Atteinte d’une sclérose en plaques, Marine Barnérias est partie seule, huit mois, au bout du monde, pour apprendre à se connaître et trouver un sens à sa vie. Elle fait le récit de ce voyage intérieur dans un livre de témoignage intitulé Seper Hero (éd. Flammarion).


Entre janvier et août 2016, Marine Barnérias a parcouru 11 300 km à travers la Nouvelle-Zélande, la Birmanie et la Mongolie.
ZOOM 
Entre janvier et août 2016, Marine Barnérias a parcouru 11 300 km à travers la Nouvelle-Zélande, la Birmanie et la Mongolie. / Astrid di Crollalanza/Flammarion

Un immense sourire illuminant des yeux bleu-vert, auréolés d’une cascade de cheveux blonds, Marine Barnérias, 23 ans, respire la joie de vivre et la simplicité. D’emblée, elle demande à son interlocuteur de la tutoyer. Cette jeune femme menue, qui semble à peine sortie de l’enfance, a crapahuté seule à travers trois pays, la Nouvelle-Zélande, la Birmanie et la Mongolie. Elle a parcouru 11 300 km en huit mois, un sac de 23 kg sur le dos. Mais le plus lourd à porter, c’était sa maladie, une sclérose en plaques (SEP), diagnostiquée quelques mois plus tôt.
Au fil du périple, de ses rencontres, Marine a appris à mieux se connaître, à se délester du superflu, à apprivoiser sa maladie. Elle en témoigne dans un livre (1) sous-titré Le voyage interdit qui a donné du sens à ma vie.
Interdit ? Mais que pouvait-on interdire à cette dynamique étudiante en école de commerce, véritable « boule d’énergie », selon ses amis. De vivre, tout simplement. En avril 2015, son existence a basculé. À la suite d’une perte passagère de la vision, Marine apprend qu’elle est atteinte d’une sclérose en plaques, une pathologie évolutive que l’on ne sait pas guérir. L’annonce est violente. Elle s’imagine aussitôt clouée dans une chaise roulante. Perd sa vitalité, ne se reconnaît plus.
Un voyage intérieur









« Quand un aléa survient, on a tendance à s’interdire psychologiquement d’être heureux, d’aimer, d’être soi-même », confie la jeune femme qui se sent alors comme « infantilisée » par son entourage. Soumise à un « tsunami d’informations », au cours de ce qu’elle appelle son « marathon neurologique », elle se voit proposer par différents médecins des traitements variés. Elle refuse de choisir. « J’étais encore dans le déni de la maladie, j’avais la haine et je ne voulais pas m’arrêter de vivre », raconte-t-elle.
Une seconde perte de vision, signe d’une poussée de la maladie, contribue à lui ouvrir les yeux. Un déclic ou, plutôt, dit-elle, « un électrochoc ». Avant d’envisager tout traitement médical, Marine veut comprendre le sens de ce qui lui arrive. Persuadée que la solution se trouve en elle, la jeune femme sent le besoin de se reconnecter à elle-même, en réalisant son rêve de toujours : partir à l’aventure.
Une sorte de « voyage intérieur » en trois étapes. La Nouvelle-Zélande, en prise directe avec la nature, pour éprouver son corps, apprendre à gérer son stress. La Birmanie, dans un monastère bouddhiste, pour écouter et nourrir son esprit. Et enfin, relier les deux dimensions de son être, découvrir son âme, dans les steppes de Mongolie, à la rencontre des Tsaatan, un peuple turc éleveurs de rennes.
Pour financer le voyage, une cagnotte est envoyée à ses proches. Très vite, le projet est relayé sur les réseaux sociaux. Soutenue, encouragée par des milliers d’internautes, elle ne peut plus reculer. Ses parents, d’abord terrorisés par la folle entreprise de leur fille, acceptent de lâcher prise.

Cultiver sa « rose »

De janvier à août 2016, l’aventurière marche, grimpe, transpire, affronte ses peurs, surmonte les difficultés. Nourrie par les somptueux paysages et les rencontres humaines qui jalonnent sa route, elle découvre ses propres ressources, apprend à faire confiance à la vie.
« Le hasard n’existe pas. À chaque moment de faiblesse, il y a eu quelqu’un sur mon chemin pour m’aider et me donner la force de continuer », s’émerveille-t-elle. En avançant à l’écoute de ses sensations, Marine Barnérias s’enracine, apprend à cohabiter avec cet « intrus », cette sclérose qu’elle rebaptise « Rose », comme la fleur, à la fois jolie et épineuse. « Si tu n’y prêtes pas attention, elle te blesse, mais si tu la prends délicatement, tu récoltes les pétales. » En huit mois, aucune « piqûre » : la trousse d’urgence reste au fond du sac.
Depuis son retour, Marine accepte sa maladie qui a donné, dit-elle, un sens à sa vie. Tout en se disant « ouverte au traitement », elle continue à cultiver sa « rose », et entend bien faire fructifier son expérience auprès du plus grand nombre, notamment les personnes atteintes de la même maladie.
Parmi ses objectifs figure la réalisation d’un documentaire sur le changement de vie. Pour transmettre un message aussi simple et joyeux qu’elle : « Soyez à l’écoute de vous-même, ayez confiance, transformez vos peurs en moteur, créez des projets, vivez vos passions. Tout est possible ! »

Son inspiration : « Mon cœur, ma boussole »

« Avant j’étais loin de moi-même, centrée sur mon nombril. Quand on se met à l’écoute de soi, de son corps, de son cœur, on devient plus réceptif. Les belles rencontres arrivent naturellement. La vie est bien faite. Il n’y a pas de hasard. Se recentrer sur soi-même, répondre à ses propres envies, permet de mieux s’orienter, mieux s’ouvrir aux autres. Je puise mon inspiration dans les rencontres que m’offre la vie. Elles m’ont ouvert les yeux et m’aident à poursuivre mon chemin. Et moi, je continue  d’écouter la petite voix de mon cœur. »

France Lebreton le 25/10/2017 dans La Croix

https://www.facebook.com/Seper-Hero-1129370247082064/



dimanche 10 décembre 2017

jeudi 7 décembre 2017

Jean d'Ormesson


“Il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde.”
“Tout le bonheur du monde est dans l’inattendu.”
 “Toute mort est un mystère parce que toute vie est un mystère.”

Jean d'Ormesson 

mardi 5 décembre 2017

samedi 2 décembre 2017

lundi 20 novembre 2017

Les 5 plus grands regrets des personnes en fin de vie

Aux derniers jours d’une vie, l’heure est toujours aux souvenirs, à la nostalgie… et aux regrets… Ces regrets, Bronnie Ware, infirmière en soins palliatifs, a passé des années à les recueillir pour, finalement, les compiler dans un livre infiniment instructif et précieux : Les 5 plus grands regrets des personnes en fin de vie. 
Cet ouvrage est riche en enseignements. Pourquoi ? Parce que, en nous transmettant l’expérience des anciens, il nous dit aujourd’hui ce que nous pourrions regretter demain si nous ne changeons rien… Le voici résumé en cinq points :



1- J’aurais préféré vivre ma vie, pas celle des autres.

Tout au long de sa vie, il est tentant de respecter les règles édictées par d’autres, par la société et par les conventions sociales. Ça va de l’habillement au parcours professionnel en passant par le modèle familial et les loisirs. Il est souvent plus facile et plus confortable de se fondre dans le moule que de laisser cours à ses propres aspirations. Mais c’est un tort, comme le souligne Bronnie Ware :
« C’était le regret le plus communQuand les gens réalisent que leur vie touche à sa fin et qu’ils jettent un regard clair sur leur existence, il est aisé de constater combien de projets n’ont pas été réalisés. La plupart des gens n’ont pas réalisé la moitié de leurs rêves et doivent mourir en ayant conscience que cela est dû aux choix qu’ils ont faits, où qu’ils n’ont pas faits. »

2- J’aurais dû travailler moins.

Ce regret aurait davantage été exprimé par les hommes que par les femmes. Sans doute parce que, à l’époque des personnes concernées, les femmes au travail étaient moins nombreuses . Mais, aujourd’hui, cela concerne sans doute plus volontiers les hommes ET les femmes. Bronnie Ware :
« C’est un regret qui revient chez tous les patients masculins que j’ai eu à soigner. Ils n’ont pas vu leurs enfants grandir, et n'ont pas prêté assez d'attention à leur compagne. »
 N’attendons donc pas qu’il soit trop tard pour, si possible, passer moins de temps au travail et plus de temps en famille.

3- J’aurais dû assumer mes sentiments.

Nier ses sentiments permet, sur le moment, d’éviter quelques soucis. Mais, à long terme, ce n’est pas toujours une solution gagnante…
« Beaucoup de gens taisent leurs sentiments afin d’éviter le conflit avec les autres. En résulte qu’ils s’installent dans une existence médiocre et ne deviennent jamais ce qu’ils auraient pu être. A cause de cela, beaucoup d’entre eux développent des maladies liées à leur amertume et leurs ressentiments. »

4- J’aurais dû rester proche de mes amis.

« Souvent, les patients ne réalisent pas tout ce que peuvent leur apporter leurs vieux amis jusqu’aux dernières semaines de leur existence. Quand ils s’en rendent compte, il est souvent trop tard pour retrouver leur trace. Souvent, certains sont tellement pris par leur propre existence qu’ils ont laissé filer de précieux amis au fil des années. Beaucoup regrettent de ne pas avoir donné à leurs amis le temps qu’ils méritaient. »
L’amitié est un trésor qui, pour garder toute sa valeur, doit être cultivée tout au long de la vie et jusqu’aux derniers jours.

5- J’aurais dû m’accorder le droit au bonheur.

Sur le moment, le confort des habitudes peut donner le sentiment d’être heureux. Mais, avec le recul, ce sentiment apparaît en fait comme une illusion. D’où l’importance de sortir des sentiers battus et de se demander, chaque jour, ce qu’on a vraiment envie de faire.
« C’est un regret étrangement récurrent. Beaucoup ne se sont pas rendus compte durant leur vie que la joie est un choix. Ils sont restés rivés à leur comportement habituel et leurs habitudes. Ce que l’on appelle « le confort » de la familiarité a éteint leurs émotions et leur vie physique. La peur du changement leur a fait prétendre qu’ils étaient heureux ainsi, alors que, au fond, ils rêveraient de pouvoir encore rire ou faire des bêtises dans leurs vies. »
Finalement, tous ces regrets, qui sont autant de conseils donnés à ceux pour qui il n’est pas trop tard, pourraient se résumer en une seule et grande recommandation : 
Restons maîtres de notre vie, de nos choix et de nos sentiments !
vu sur le site : https://positivr.fr/

dimanche 19 novembre 2017

Incendie à Monte Sahaja


Un incendie s'est déclaré à Monte Sahaja, l'ashram de Mooji, hier après midi. On pense qu'il a démarré dans l'atelier de fabrication des structures et du mobilier. Les personnes ont été évacuées, il n'y a aucune victime. Les pompiers des villages voisins ont pu maîtriser le feu, aidé d'un hélicoptère.
Vous pouvez en savoir un peu plus sur le site : mooji.org/news/
Il y a aussi une video.
Mooii dit que c'est une grâce que cela n'ait pas été plus grave, et remercie tous ceux qui se sentent en union avec eux et envoient leurs prières.

samedi 18 novembre 2017

jeudi 16 novembre 2017

Devenir qui j'étais

C'est l'histoire d'un enfant tibétain qui se souvient de sa vie antérieure en tant que guide spirituel, 
il aimerait retrouver son monastère, 
sauf que c'est en territoire chinois maintenant,
y retourner est risqué.

Ce film a reçu le Grand prix au festival du film et du livre de montagne de Banff.
Le festival de Banff est un des plus grands festivals de livres et de films de montagne au monde. Il a lieu chaque année et ce depuis 40 ans à Banff, dans les rocheuses canadiennes.

samedi 11 novembre 2017

Celui qui cherche

Celui qui cherche doit mourir à sa demande
pour découvrir ce qui est promis.

Mais cela reste aussi une manière de dire,
car ce qui est découvert
n'est pas de l'ordre d'un cherché séparé du chercheur.

D'où cette notion de mort et de renaissance.
Une façon d'être va mourir,
le séparé en nous va mourir,
cet état d'insatisfait en quête perpétuelle va disparaître.

Ce qui reste, 
si on peut parler ainsi,
a toujours été.

mardi 7 novembre 2017

L'expérience

L'expérience,
ce n'est pas ce qui nous arrive,
c'est ce que nous faisons avec ce qui nous arrive.

Aldous Huxley


dimanche 5 novembre 2017

vendredi 27 octobre 2017

La peur... et après


Si la peur frappe à ta porte 
et que tu as le courage de l'ouvrir,
tu t'apercevras que derrière, 
il n'y a personne.

lu dans "kilomètre zéro" de Maud Ankaoua

mercredi 25 octobre 2017

Du silence et de l'invisible

Le silence peut-il être parlant?
Oui!
Les paroles peuvent-elles être porteuses de silence?
Oui!
Pourquoi?
Parce que la vibration précède ce qu'elle émet.
Et l'invisible prédomine sur le visible...

dimanche 22 octobre 2017

Km 0 Le chemin du bonheur


 

Hier, je suis tombé sur ce livre, avec un petit commentaire du libraire très encourageant.
Après avoir lu quelques lignes à droite, à gauche, j'ai senti qu'il valait le coup.
Il y a un site et cette video de présentation.
http://maud-ankaoua.com/


samedi 21 octobre 2017

Où mettre les livres?


J'ai tout lu, il n'y a plus de place....

mercredi 18 octobre 2017

Ce cher Christian Bobin

Ce cher Christian Bobin, il nous parle comme si l'on était un ami de longue date... 
Il nous délecte de ses mots images, et restitue très vite les odeurs de la terre, les pissenlits, ces fleurs qu'aucun fleuriste ne proposera jamais, le bruit du vent dans les feuilles du tremble, le rouge gorge et son poitrail de tablier de forgeron, l'éclat du flocon de neige... 
On approche le simple, le très bas, le silence que seule la solitude permet de découvrir, le regard de celui qui vous ouvre son âme, le monde devient petit, il tiendrait dans une main, non, disons deux mains offertes, on touche l'indicible, et en même temps montrable, la vie quand l'homme s'efface, la sainteté en quelque sorte... 
Des mots reviennent, comme infirmités, gratitude, ouverture, présent, maîtres...
Il est complètement humain, au sens d'imparfait, et ça le rend si tendre.



Les questions étaient des remerciements, des appréciations, des élans du coeur. Il était touché. Tout était si fin, subtil, bien au delà du mouvement et des bruits de fond du monde qu'il voit dépérir. Tout en modestie, la beauté chatoyante en filigrane...
Cette nuit, je l'entendais encore.
Un homme rare, comme le moine poète Ryokan  (18 ème siècle) qui l'a inspiré...

Le voleur parti
n'a oublié qu'une chose
la lune à la fenêtre


lundi 16 octobre 2017

Christian Bobin à Bordeaux


Christian Bobin présentera son dernier livre mardi 17 octobre 
à la librairie Mollat à Bordeaux à 18 H.


vendredi 13 octobre 2017

Un vieux rêve

Il y a plusieurs points qui caractérisent les voiliers classiques en bois, en particulier leur esthétique due à la finesse des lignes; la proue ou l'étrave semble capable de couper l'eau comme un couteau, tandis que la poupe ou l'arrière, ou le "cul" du bateau, de forme arrondie, flotte au dessus de l'eau comme suspendue. Ces deux extrémités sont nommés élancements, le terme est évocateur. Un autre point est leur hauteur, ou plutôt leur bassesse, sur l'eau; ces bateaux étaient essentiellement faits pour la régate, pas pour y séjourner pendant des jours, de plus leurs coques s'enfoncent profondément dans l'eau, donc il y a peu de roof dépassant du pont. Restent leurs voilures multiples sur un mât à rallonge, grand voile à l'aspect rectangulaire avec la corne, voile triangulaire de flèche au dessus, et souvent deux focs et trinquette à l'avant; autant de voiles à manipuler, au vrai sens du terme, sans winch pour certains, juste des palans et de l'huile de coude, d'où le nombre de marins à bord, entre dix et vingt selon la taille du bateau. Certains des bateaux datent de la fin du dix neuvième siècle, l'âge d'or de la plaisance comme il est dit, où les constructeurs sortaient un bateau de quinze - vingt mètres de long en moins de six mois, tout en bois, à l'unité, chose impossible aujourd'hui...


Le bois, les lattes, les vernis, cette sensualité extraordinaire qui se dégage des coques, des ponts, ponctués de pièces en bronze ou en laiton, de poulies entourées de cuir, et les enchevêtrements de  cordages lovés majestueusement lorsque le bateau paresse au bord du quai. Nombre d'équipiers sont pieds nus, pour toucher le bois, ou par respect envers ce que l'on peut considérer comme une oeuvre d'art. Au port, après la régate, on sort chiffon et lubrifiant pour astiquer ce qui doit briller. Le soleil fait le reste.


Les bateaux sont féminisés, ce sont des vieilles dames, et tous ces hommes qui s'en occupent, y mettent certainement plus d'ardeur que dans leur propre rapport avec le sexe féminin. Ce fut longtemps un sport de machos, comme partout d'ailleurs, et on assiste aujourd'hui de plus en plus à des équipages mixtes, voire exclusivement féminin.
Chaque sortie ou entrée de port est une parade, ce qui fait partie du jeu, prolonger l'élégance jusqu'au bout.


La beauté appelle un silence, une retenue, et donc une tenue. Quelqu'un a dessiné le plus beau possible, d'autres ont construit du mieux qu'ils ont pu, enfin des gens passionnés, souvent riches mais pas toujours, ont restauré, entretenu amoureusement l'objet de leur passion, pour transmettre un message, celui de l'homme petit sur la mer, mais grand parce qu'il ose l'affronter...


jeudi 12 octobre 2017

Un vieux désir

Le bus part aux alentours de 21 H. Dans la matinée je sentis une petite appréhension, l'inconnu qui me sortait du confort habituel. C'est si rassurant d'avoir un chez soi et de ne pas avoir de questions à se poser sur les choses essentielles de la vie comme manger, dormir, quoi faire, avec qui... Dès que l'inconnu, l'inattendu, pointe son nez, comment est-ce que j'accueille la chose en question?
Dans l'absolu, tout était réglé d'avance : le bus jusqu'à Toulon, la correspondance vers Saint Tropez, mon hôte qui vient me chercher à l'arrêt du bus, le logement, il n'y avait pas de raison de s'inquiéter.
Le manque de confiance dans mon corps handicapé, partir quelques jours tout seul pour la première fois, suffisaient à créer un petit pincement au coeur. En même temps j'allais vers une passion, les bateaux, que craindre? C'est retombé une fois que le sac fût prêt, bien avant l'heure. De même je me mis en route avec une marge d'avance pour atténuer tout risque. C'est intéressant de voir comment on peut préférer rester dans sa zone de confort, le connu du quotidien, même si on la trouve inconfortable, plutôt que d'oser en sortir pour vivre vraiment ses élans intérieurs.

Je réussis à dormir une moitié de la nuit dans le bus. A l'arrivée je ne me sentais pas fatigué, le corps me laissait tranquille. Je pris la correspondance jusqu'à l'arrêt où mon hôtesse me prit en voiture vers le logement. Le contact se créa rapidement, et après avoir posé mon peu d'affaires sur place, elle me proposa de m'emmener jusqu'au port de Saint Tropez situé à une dizaine de kilomètres. Elle était avec sa dernière née, d'un an et demi, qu'elle allaitait encore. En quelques minutes nous nous trouvâmes des points de discussion en commun à propos de la naissance sans violence, de l'allaitement, de l'école Montessori... Encore une fois pourquoi s'inquiéter quand la vie s'occupe de tout?


Me voici sur place, il est onze heures, les bateaux sont sortis du port et naviguent toutes voiles dehors dans le golfe direction le large. Il fait grand soleil, chaud comme en été presque, alors que nous sommes début octobre. Ce sont des vacances, je me sens tellement vivant, j'ai tout le temps pour moi, je peux aller où je veux, traîner, comme c'est bon de ressentir tout cela après ce que j'ai vécu. C'est une renaissance, et les efforts que je vais fournir durant ces trois jours sont dus à cette nouvelle énergie que cet élan va me donner. On se donne la permission, et la vie fait le reste.


lundi 9 octobre 2017

Un vieux désir

J'ai déjà parlé dans ce blog de ma passion pour la mer et les bateaux. J'ai vu un certain nombre de départs de courses, suis allé voir les grands voiliers à Brest, mais il me restait ce désir depuis une vingtaine d'années : aller voir les Voiles classiques de Saint Tropez. Cette rencontre se situe la dernière semaine de septembre, hors vacances, et quand on travaille, même en libéral , prévoir quatre ou cinq jours d'absence n'est pas simple. Entre l'atlantique et la méditerranée proche de la frontière italienne, il y a une trotte. Ceci explique cela. Encore une chose qui serait envisageable lors de la retraite...
Mais il y a eu cet accident, l'hôpital, le retour à la maison, la kiné qui ne donne plus de résultats, les progrès qui deviennent moins évidents... Que faire? Continuer, ne surtout pas s'arrêter, y croire, comprendre qu'il faudra du temps, ne plus compter en jours ou en semaines, mais en mois, voire en années. Il y a un an je faisais un sentier de montagnes sur quelques centaines de mètres, cet été j'ai marché sur le sable et des dunes sur au moins trois kilomètres, suis allé plusieurs fois sur une partie plus basse de la dune du Pyla. J'ai même repris la conduite pour l'indispensable. Tout cela m'a réouvert des horizons nouveaux... Mon dos est plus solide, j'ai plus d'énergie, j'arrive à m'habiller, j'ai de plus en plus d'autonomie, je marche régulièrement sans canne...
Alors je me dis que j'irai bien à Saint Tropez voir ces régates entre les plus beaux et les plus vieux voiliers classiques du monde. Je me renseigne et découvre une compagnie de bus pas cher, un voyage de nuit vers Toulon, puis un bus local vers Saint Tropez. Je trouve un studio à une dizaine de km par rb&b. En vingt quatre heures je me décide, prends les billets, je me sens suffisamment solide pour tenter le coup tout seul, puisque personne ne peut m'accompagner. L'enthousiasme me porte.
Qu'est-ce que je risque?


dimanche 1 octobre 2017

Amma


Contribuez à la venue annuelle d'Amma en France avec la campagne de crowfunding HelloAsso : http://bit.ly/2wx2euZ
Depuis 30 ans, Amma se rend chaque année en France et nous transmet son message de paix, de tolérance et de compassion.
Les programmes d'Amma fonctionnent uniquement grâce au bénévolat et aux dons liés au programme (qui permettent d'équilibrer les dépenses de l'événement, notamment la location des salles).
Ce fonctionnement nous permet d'assurer que les recettes des boutiques et les dons pendant le programme soient intégralement reversés aux oeuvres caritatives et que le public puisse continuer à bénéficier de la gratuité des programmes.
#Amma #Helloasso #30ansenFrance #contribution #Embracingtheworld#Capitoleenchampagne #Zenithtoulon

mercredi 27 septembre 2017

Quand la vie s'occupe de tout

Le soir arriva bientôt, je le suivis au restaurant. C'était un grand hall, complètement ouvert sur l'extérieur, à l'entrée de grands tables couvertes de plats multicolores avec des mets de toutes sortes, une débauche de nourriture que je n'avais jamais vue de ma jeune vie. Je me servis et, assiette en main, cherchai des yeux mon amie et ses parents. Quelle ne fut pas leur surprise quand ils me virent arriver. Ils étaient avec un couple ami et leur fils. Je pris place près d'eux et leur racontai comment, au fil des rencontres, j'étais arrivé jusqu'à eux. Il ne s'agissait pas non plus de parler trop fort et de se faire remarquer. Tout à la joie de les retrouver, je me laissai aller doucement dans cette ambiance insouciante et un peu excitée. Je n'avais aucune idée sur la durée possible de ce séjour improvisé.
Le premier soir j'allai dormir dans la case du garçon qui m'avait fait rentrer. Puis, un homme arriva le lendemain, c'était des cases à deux lits, et je dus partir discrètement. Je suis allé dormir dans la case de mon amie, bien qu'elle la partagea aussi. On a du raconter des histoires un peu fausses à sa co-vacancière pour expliquer la situation. J'ai aussi dormi à la belle étoile, ce qui m'a permis de faire connaissance avec les pêcheurs sur leurs barques au petit matin. Je donnai un vieux pantalon à l'un d'entre eux, alors que j'allais le jeter.

C'est ainsi que je suis resté une semaine, mais sans m'inscrire  dans des activités avec un G.O. (Gentil Organisateur), afin de ne pas me faire remarquer. Cela m'a permis de voir la fameuse réputation "sea, sex and sun" de certains clubs à cette époque dont celui-ci. C'est vrai qu'il y a une certaine réussite dans le fait de se désinhiber, d'oublier un temps le contexte d'où l'on vient, de se lâcher. L'argent est remplacé par un collier à boules, plus ou moins grand, devenant bientôt bracelet. Ainsi on ne sort pas d'argent au bar, on enlève des boules au collier! La nourriture est énorme! Je me souviens de petits déjeuners pantagruéliques avec gâteaux divers, riz au lait, crèmes, ananas et fruits de touts sortes... Ne mangeant pas de viande je me limitais aux repas et investissais dans les salades composées. J'eus l'occasion de voir les poubelles en sortant, elles étaient pleines de nourriture, de fins de plats, bref la photographie classique du gaspillage néo-colonial dans un pays où la pauvreté se voyait couramment.
La majorité de ces touristes arrivaient en avion, prenaient un car climatisé jusqu'au club, s'amusaient et s'en mettaient plein la panse, avant de repartir de la même manière sans avoir rien vu du pays. Encore une découverte!

Je profitais des felouques pour sortir en mer. Je me sentais comme Robinson, comme un va nus pieds, riche du bois, du chanvre, du coton, du vent sur ma peau, de la brise sur mon visage, et de l'horizon infini vers où mon regard se perdait. Une fois nous embarquâmes un soir, destination une plage déserte de la côte tunisienne, les casseroles pleines de nourriture, je me souviens d'un couscous...
Arrivée au petit matin, fin de nuit sur la plage, puis baignade, préparation du repas, plage et mer jusqu'au soir où l'on termine aux bougies... Le bonheur si simple, bien loin des agitations et des fêtes théâtrales du club.
Une semaine après, quand mes amis partirent, je repris mon sac et la route. Je retrouvai les gens simples, vivant de peu, la vraie vie quoi! Je réalisai la prison dans laquelle je m'étais enfermé. L'insécurité revenait, mais elle avait goût de liberté...