Voici un passage dans lequel Gangaji (élève de Poonjaji) parle des élèves débutants et n'ayant pas trop de concepts sur la spiritualité, d'où le mot "innocents".
Innocents ! Innocents du concept, et
pourtant, lorsqu'on les interroge - Qui êtes-vous ?
Qu'est-ce qui est réel ? Qu'est-ce qui est
vrai ? Qu'est-ce qui est toujours là ? - il y a une fraîcheur qui peut alors
leur ouvrir l'esprit. Peut-être que la pratique est très utile, tout comme
entendre le mot "illumination" peut être très utile à un certain
moment. Je sais que finalement nous devons reconnaître ce que nous pratiquons.
Nous pratiquons nos personnalités, nos noms, nos histoires, nos désirs, et nous
devons être prêts à arrêter cela. Pour moi, la pratique est alors une pratique
de retraite de toutes les pratiques, de toute identification.
Quand les gens me demandent, parce qu'ils
le font souvent, "Il doit y avoir quelque chose que je peux faire".
je réponds que la pratique est de dire la vérité, et de réaliser que quelle que
soit la vérité que vous dites, il y a toujours une vérité plus profonde
qui attend en dessous. Alors peut-être commencer par une vérité très relative
de "comment je me sens" ou "ce que je pense", mais en
dessous il y a une vérité plus profonde, et en dessous encore il y a une vérité plus
profonde. Donc si nous sommes prêts à nous dire la vérité à nous-mêmes. alors
nous sommes prêts à aller dans cette aventure, intérieurement, si profondément
qu'on ne trouve pas un intérieur-extérieur, et qu'on découvre que c'est ce que
je suis. Alors il n'y a pas d'intérieur-extérieur.
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