Lorsque j'ai commencé à écrire sur la Bible et les évangiles, je m'étais appuyé sur le véritable sens des mots en hébreu. Relisant des notes, j'ai découvert quelque chose qu'il me semble ne pas avoir noté à l'époque.
Noël approchant, je relisais la signification de Bethléem, village où est né Jésus, mais aussi David.
Bethléem (Bayth-leh-em : maison du pain) vient de l'hébreu Beith le- Aphrah.
Bayth ou Bayith signifie maison, famille, intérieur, au delà, chez soi, demeure, chambre, tombeau, cachot.
L'origine de ce mot vient de Banah qui signifie bâtir, former, avoir des enfants, élever, construire, fonder.
Aphrah vient de Aphar qui signifie poussière, poudre, cendre, terre, sol.
Lechem signifie pain, manger, nourrir, repas, aliment, provisions, festin, vivres, abondance, blé, fruits.
L'origine de ce mot est Lacham qui veut dire combattre, faire la guerre, livrer bataille, assiéger.
C'est ce mot, Lacham, qui m'interpelle, en effet on passe de maison du pain, symbole de l'enseignement (pensons à la Cène quand Jésus bénit le pain), à maison du combat, de la guerre.
Par opposition à la naissance de Jésus à Bethléem, on a la mort de Jésus à Jérusalem. Jérusalem veut dire état de paix, c'est à dire l'aboutissement d'un chemin de transformation. Un chemin qui passe par des combats (contre soi-même), il faut affronter ses peurs, ses mensonges, on parle de l'esprit guerrier, c'est le sens du djihad, mot hébreu qui signifie abnégation, effort, lutte, résistance, que l'on traduit souvent par guerre sainte. Cela nous rapproche du sens de Lacham : faire la guerre, livrer bataille.
La vie de Jésus serait ainsi le symbole du chemin, commençant à Bethléem avec le combat intérieur, l'affrontement avec Satan, le diviseur, pour finir à Jérusalem par l'état de paix (intérieur aussi).
Cette interprétation me parle bien.
Je vous souhaite un joyeux Noël.
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