Rien n'est donné, rien n'est gagné d'avance. Il faut se battre.
Cela semble bien être le leit motiv des contes.
Réveiller le héros en nous qui doit affronter le dragon pour retrouver sa bien aimée. Et même si dans un premier temps ce n'est pas sa bien aimée, mais réaliser un objectif, il faut y mettre de l'énergie, de celle que l'on ne met pas tous les jours.
Dans l'univers des contes, mais même dans beaucoup de films, la fin est toujours un moment de paix, un moment où toutes les tensions se terminent parce que le but est atteint. C'est une réconciliation, comme des retrouvailles avec ce manque profond qui fait qu'après cela semble le bonheur éternel.
Mais il a fallu passer par tout un tas d'épreuves, qui permettent de tester la détermination du héros.
Ce n'est pas forcément par la force, cela peut être par une attitude prévoyante, de retrait, pour agir ensuite au moment opportun.
Que les obstacles semblent inextricables, collants, nauséabonds, il faut en passer par là. La vie est loin d'être tranquille, anodine!
Lorsque le prince retrouve sa princesse, il est bien évident que c'est une fin en soi, car dans la réalité chacun sait que l'amour humain est encore une aventure bien réelle.
Mais cette union idéale représente justement l'union définitive, la paix sans contraire.
Pour en arriver là, il s'agit d'un autre combat, ou la seule solution est l'abandon. Abandonner l'idée même d'être un héros.
L'histoire d'un conte où il ne faut plus compter sur rien...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire