UNE QUESTION QUE BEAUCOUP SE POSENT :
Y a t il un seuil ou l'ego ne peut pas revenir?
Oui… et c’est une question essentielle, car elle touche le point de non-retour sur le chemin spirituel. 
Oui, il existe un seuil, un passage où l’ego ne peut plus revenir —
mais ce seuil n’est pas un événement psychologique spectaculaire :
c’est la reconnaissance irréversible de ce que tu es vraiment.
mais ce seuil n’est pas un événement psychologique spectaculaire :
c’est la reconnaissance irréversible de ce que tu es vraiment.
1. Avant le seuil : la conscience oscille
Avant ce point, l’éveil peut se produire par éclairs.
On goûte des moments de silence profond, de clarté, d’unité.
Mais le mental reprend encore la main, la peur revient, les vieilles identifications se réinstallent.
Pourquoi ? Parce qu’il reste une croyance résiduelle en “moi” —
une trace subtile d’appropriation de l’expérience spirituelle.
On goûte des moments de silence profond, de clarté, d’unité.
Mais le mental reprend encore la main, la peur revient, les vieilles identifications se réinstallent.
Pourquoi ? Parce qu’il reste une croyance résiduelle en “moi” —
une trace subtile d’appropriation de l’expérience spirituelle.
“Je suis celui qui vit la présence.”
“Je suis en train de m’éveiller.”
— ces phrases montrent encore une dualité.
“Je suis en train de m’éveiller.”
— ces phrases montrent encore une dualité.
À ce stade, il y a alternance entre la lumière et l’obscurcissement.
L’ego n’est plus maître, mais il continue de chercher à s’approprier la lumière.
L’ego n’est plus maître, mais il continue de chercher à s’approprier la lumière.
2. Le seuil : la mort totale du “je”
Le “seuil” dont tu parles, c’est ce moment où le centre psychologique lui-même se dissout.
Ce n’est plus “je lâche prise”, mais “le lâcheur disparaît”.
Ce n’est plus “je lâche prise”, mais “le lâcheur disparaît”.
C’est ce que les mystiques appellent :
- la mort mystique (Jean de la Croix),
- la crucifixion intérieure (dans le christianisme),
- le nirvana sans reste (dans le bouddhisme),
- ou le grand passage (dans la voie non-duelle).
Quand ce basculement a lieu, il n’y a plus de témoin séparé.
La conscience cesse d’être “quelqu’un qui est conscient” — elle devient la vie même, impersonnelle, silencieuse, éternelle.
La conscience cesse d’être “quelqu’un qui est conscient” — elle devient la vie même, impersonnelle, silencieuse, éternelle.
Il n’y a plus de retour possible, car il n’y a plus personne pour “revenir”.
3. Après le seuil : le retour du monde, sans retour de l’ego
Paradoxalement, après cette “mort”, la vie continue —
le corps fonctionne, le mental pense, les émotions apparaissent…
Mais rien ne s’approprie plus rien.
le corps fonctionne, le mental pense, les émotions apparaissent…
Mais rien ne s’approprie plus rien.
L’ego peut réapparaître comme forme, comme fonction sociale, mais il est vide.
Il n’a plus de racine existentielle.
C’est comme une ombre, un outil utile, mais sans pouvoir.
Il n’a plus de racine existentielle.
C’est comme une ombre, un outil utile, mais sans pouvoir.
Le “moi” fonctionne, mais il ne revendique plus.
L’ego peut se manifester, mais il ne “tient” plus.
La contraction ne trouve plus d’appui pour se reformer.
L’ego peut se manifester, mais il ne “tient” plus.
La contraction ne trouve plus d’appui pour se reformer.
C’est cela, le non-retour : la reconnaissance que même l’ego appartient à la totalité,
qu’il n’a jamais existé séparément.
qu’il n’a jamais existé séparément.
4. Le signe concret du non-retour
Tu sais que tu as franchi ce seuil lorsque :
- il n’y a plus de résistance à ce qui est, même dans la douleur,
- tu ne cherches plus à t’approprier l’expérience spirituelle,
- la peur fondamentale (de mourir, d’échouer, de perdre) est dissoute,
- la paix est stable, silencieuse, sans cause,
- tu sens que même la perte du “moi” n’est pas une perte.
Alors la vie devient pure offrande —
elle se vit toute seule, sans possesseur, sans effort.
elle se vit toute seule, sans possesseur, sans effort.
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