Finalement, ce qui me plait dans l’idée du tour, c’est bien de pouvoir faire des détours. Car s’il y a bien un tour, et pas plusieurs, seuls valent les détours, et non un seul.
De là à dire qu’un tour avec des détours peut ressembler à une ligne droite, c’est aller un peu vite, bien que l’on puisse aller plus rapidement en ligne droite !
En y réfléchissant je n’irais pas faire un tour, mais partirais tout de suite vers les détours. Cela me semble bien plus intéressant, car ouvert à l’imprévu. Quand on fait un tour, on sait au moins où l’on va, ou autour de quoi on tourne, sinon où l’on revient… Tandis que partir pour des détours, c’est bien se rendre disponible et ouvert à ce que nous offre la vie moment après moment. Vous me direz alors qu’il faut du temps pour faire un détour ou des détours. Bien évidemment ! Mais n’oublions pas que l’aiguille tourne aussi et que nous risquons, à force de tourner en rond dans notre connu rassurant, d’y perdre la vie…
Autre question : le tour a-t-il un but ? Si oui, lequel ? Est-ce pour passer le temps, fuir quelque chose, se mettre en vacances…? Le tour sert finalement à user un mal être. C’est une récréation nécessaire. Mais si c’est pour revenir au point de départ, il y a intérêt à réussir son tour, afin d’y revenir comme neuf. C’est peut être ça l’idée. Pourtant beaucoup de personnes retournent de vacances déprimées à la seule idée de reprendre le travail. Il vaut mieux retourner en vacances que retourner au travail !
J’ai l’impression que l’on tourne en rond… Je vais parler sans détours. Je préfère les méandres, les courbes, les lignes droites mais sans longueurs, me perdre aussi…
Ah, partir sans retour…
Derviche tourneur
Tu vas tout droit, au bout tu tournes...
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