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samedi 4 juillet 2009

Pourvu que ça marche

Hier soir je suis allé voir le dernier film de Woody Allen : Whatever works (Pourvu que ça marche).
Woody allen est revenu à New York, qu'il connait si bien, et se sert d'un alter ego, qui l'imite très bien, pour taper sur tout ce qui bouge : les Américains conservateurs, l'amour qui se sclérose un jour ou l'autre, la religion, le racisme, l'éducation, la bétise humaine qui gouverne le monde, etc...
Du coup ce type de 60 ans, ex physicien génial qui dénigre tout en permanence, arrête sa vie de couple, tente de se suicider, c'est dire son problème avec la vie, et finit par rencontrer une jeunette de 21 ans qui lui demande asile ayant quitté sa mère et sa campagne.
Cette rencontre improbable entre un type qui s'écoute parler, aigri, mysantrope, donc égoiste, que tout le monde fuirait en vérité, avec cette jeune et charmante ingénue, permet à Woody Allen de jouer le pygmalion, de donner son avis sur tout et puis de sortir des régles du bien pensant en amenant des situations inattendues, à la fois drôles et tout à fait possibles.
Les dialogues fusent à 100 à l'heure avec pas mal de provocation!
Il en profite pour s'adresser directement à nous à travers son personnage qui se tourne vers le spectateur pour partager son point de vue.

Ne croyant à rien, et niant tout sens à la vie, il finit par nous dire que la vie est une suite de rencontres tout à fait hasardeuses qui nous modèlent et qui en font le charme, pourvu que ça marche...

Des fois il est un peu chiant, mais j'ai bien aimé, bien ri aussi, grâce à ce côté non conventionnel qui le caractérise.

1 commentaire:

soisic a dit…

Le charme du hasard....