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mardi 9 octobre 2012

A propos de la réincarnation (2).


Plusieurs équipes de recherche furent envoyées dans différentes directions dont une vers le nord est. Celle ci arriva au monastère qui ressemblait à celui de la vision, puis au village avec la maison et le pêcher en fleurs. Le lama qui menait le groupe se changea pour ne pas se montrer en tant que tel, et influencer qui que ce soit. Il pénétra dans la maison. Un petit garçon courut vers lui, les bras tendus en criant : "Lama, Lama." Il faut savoir que dans cette région on ne disait pas lama mais "aga". Puis l'enfant, sur les genoux du lama, prit le mala autour de son cou, celui qui appartenait au 13ème Dalaï Lama, et dit : "C'est à moi."
La tradition tibétaine fait ensuite choisir aux enfants susceptibles d'être la réincarnation d'un Rinpoché des objets ayant appartenu à leur prédécesseur, mélangés à d'autres objets semblables mais n'ayant aucun rapport d'appartenance.
A quatre ans, le 14ème Dalaï Lama venait d'être reconnu. L'un de ses jeux préférés, d'après ses parents, était celui d'aller à Lhassa, ce qui lui arriva donc à 4 ans.
Lama Geshe, lui, jouait au gourou quand il était petit....

Le livre raconte comment Osel, à deux ans, faisait des réflexions ou des mimiques, reprenant des histoires personnelles qui existaient entre Lama Geshe et des élèves, qu'eux seuls pouvaient connaître.
Les nouvelles grossières colportées par les médias semblent bien fades à côté de ces vécus.
C'est pour cela qu'il est important de faire attention, autant qu'il est possible, à la nourriture qui rentre en contact avec notre esprit. Enfant et même parfois une bonne partie de sa vie, on peut sentir une influence latente  venant d'on ne sait où, qu'on ne s'explique pas. On peut la voir chez nos propres enfants lorsqu'ils sont tout petits. Si cela n'est pas étouffé, cela survivra sans doute quelque peu.
Certaines personnes portent même sur leur propre visage une allure, un aspect, trahissant une appartenance à une autre culture, quand ce n'est pas dans leur manière de se tenir ou de s'habiller.
Il y a des lieux qui nous attirent, ou certaines personnes... D'où cela vient-il?
Il ne s'agit pas de fantasmer, mais d'observer finement, de sentir, quand ce n'est pas parfois d'en faire l'expérience par des rêves ou des techniques particulières.

Ce n'est pas que c'est important, mais de lire ces témoignages de grands lamas tibétains montre que leur connaissance de l'esprit et de la subtilité de la vie est autrement plus conséquente que dans la plupart des sociétés dites dominantes.
Dans ce livre, on raconte l'histoire d'un américain qui tout d'un coup voit apparaître sur l'écran de sa télévision éteinte le visage d'un lama tibétain. Poussé par un élan irrésistible, il part peu après pour le Népal où il va rencontrer en chair et en os le lama en question, et devenir son disciple. Il y a des histoires de ce genre dans d'autres livres aussi.

Soyons attentifs à tout ce qui vient, quelle qu'en soit la manière, soyons ouverts. La vie nous parle....

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