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samedi 26 juin 2010

à propos des sages


Depuis mon enfance je me suis posé des questions et ai été attiré par la religion et Dieu sans savoir ce que cela pouvait recouvrir. Un peu plus tard un côté absolu me laissait imaginer qu'il y avait une pureté, une intégrité à atteindre. C'est à ce moment là que je découvris la non violence qui me semblait une évidence.

Un jour, lors de ma deuxième année d'étudiant, je vis sur la porte du restaurant universitaire une petite affiche parlant d'une conférence sur la méditation avec la photo d'un sage indien. Je ne sais pas pourquoi mais je fus attiré par cette photo (voir ci dessus). Je me rendis à la conférence persuadé que cet indien barbu au regard indéfinissable était là. Ce n'était pas le cas, c'était un jeune français qui parlait de la méditation transcendentale. Intrigué je me suis inscrit, et c'est ainsi que je découvris une technique de méditation.
Les choses suivirent leur cours, et je sentis au fur et à mesure qu'il y avait un état particulier au delà de ce que l'on vit habituellement.

A travers les lectures, puis la rencontre avec l'enseignement qui me convenait, je découvrais cette tradition de sagesse, de maîtres et de disciples, comme dans le monde monastique occidental où il y a un père "supérieur" et les moines.
Il faut faire ses gammes auprès du guide, pendant des années, des dizaines d'années.
Vivre près d'un maître, en tout cas passer quelque temps, est un ressourcement, une confrontation purifiante.

A cette époque il me semblait que les véritables maîtres étaient rares. Mais peu importe. En vérité, je n'en sais rien. L'important est de trouver l'enseignement qui nous fait grandir.
Cela dit, en une génération, que de changements...
(à suivre)

1 commentaire:

ambre a dit…

oui, l'important est de rester ouvert, même si ce n'est pas toujours facile ..