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mercredi 7 juillet 2010

Daniel Morin

Peu importe quel enseignement on suit, si on en suit un, le principal c'est de trouver celui qui nous convient, qui nous nourrit, qui nous fait grandir.
Certains mots ou certaines phrases nous touchent, ou une manière de transmettre. Tout dépend où on en est et ce qu'on cherche, si on cherche encore...
Si je devais ne conserver que cinq livres, je retiendrais le Tao (version frère Antoine), Les nourritures silencieuses d'Yvan Amar et Eclats de silence de Daniel Morin. Je n'ai pas les deux autres en tête...

Le livre de Daniel Morin pousse les questions jusqu'au bout sans entretenir les pensées labyrinthiques du mental et ses croyances ou concepts de toutes sortes. C'est dépouillé, absolu, sans concession, simple, direct, évident. Comme il disait :"Prouvez-moi que j'ai tort!"
Il déstabilise en un rien de temps tous les attachements auxquel on s'identifie.
Il reste le rien, à vivre.
Le "fraiseur philosophe" comme dit Alexandre Jollien, qui lui n'a pas été fraiseur et a l'humilité de dire qu'il ne pensait pas avoir des leçons de philosophie à apprendre d'un fraiseur.
Peu importe notre parcours, il suffit de reconnaître petit à petit cette "indicible simplicité d'être" dont parle si bien Daniel.

"La totalité n'est pas immense
Elle est inconcevable"

3 commentaires:

Acouphene a dit…

Je n'ai pas fini son livre ! Je le déguste à petit feu !

yannick a dit…

Bonne dégustation.

Mabes a dit…

je vais le relire ;-)))
bel été à toi Yannick !