On peut faire, en vacances, les mêmes choses mais avec un état d'esprit complètement différent.
Par exemple faire des courses. Comme on se sait en vacances, qu'on n'a pas de projet autre que faire des courses, tout apparait nouveau, léger, et effectivement ça l'est si on est dans un environnement inhabituel. On peut attendre sans broncher, on s'en fout, on a le temps, puisque l'esprit est en vacances. Je ne dis pas que c'est systématique, mais on a tous goûté ça.
Il y a un sens de liberté du à cet état d'esprit. Une non attente d'un résultat, une ouverture à l'inattendu.
On pourrait tenter l'expérience de faire durer les vacances. Qui n'y a pas pensé?
J'ai expérimenté plusieurs fois l'effet de la durée. Petit à petit on rentre dans une adaptation à l'émergence du nouveau, sans comparaison à quoique ce soit. Le passé a l'air si loin que bientôt il n'existe plus. La mémoire ne fonctionne plus en quelque sorte pour nous ramener ces vieilles images perpétuelles du disparu. Du coup la présence au réel devient de plus en plus grandissante. Cet état de vacances intérieures va nettoyer le fonctionnement du mental. Plus ça se passe, plus la purification se fait, et plus l'état de vacances est possible.
Cette détente amène de la compréhension, qui amène de la détente...
Mais il faut prendre des vacances, sortir du quotidien routinier.
Ou trouver le moyen de mettre l'esprit en vacances.
3 commentaires:
En parlant de vacance je serai avec Corinne à Arc-a-chon le 7, 8 août. Tu seras dispo pour se voir?
Normalement oui, mon fils rentre le 8 et je dois le récupérer.
Superbe Yannick, je vais prolonger les vacances à mon travail...
j-p vacancio-petto
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