Il est des moments où l'on se sent très sur de soi, où l'on croit maîtriser les choses qui se présentent plus ou moins selon un schéma annoncé. Rassurant sans aucun doute.
Il en est d'autres où il n'y a pas de lisibilité à l'horizon.
Soit les évènements de la vie ont fait que ce que l'on croyait solide s'est brisé, soit les changements intérieurs appellent une autre forme extérieure qui n'est pas encore là, ce qui donne un certain flottement.
Qu'est-ce que l'horizon sinon le futur? Ne connaissant rien du futur, ce qui n'empêche pas de le préparer, la chose la plus sûre est de s'occuper du présent. C'est vraiment la seule chose sur laquelle on a le plus de "pouvoir", en tout cas de certitude, sur laquelle s'appuyer.
Devenir de moins en moins sûr que quoique ce soit arrive, c'est sans doute être plus proche de la réalité présente, d'une certaine simplicité, d'un certain abandon.
Du "je ne sais pas" comme dit Daniel Morin.
4 commentaires:
bonjour yannnick ,
"le seul horizon ,c'est maintenant"
titre de ton post ...
me fait penser à l'intitulé de ton blog:
" si près de l'horizon " ......
OUI , c'est maintenant !
Oui gandha, j'ai besoin d'horizon...
Bonsoir Yannick (et Gandha),
Synchronicité qui m'a mise mal à l'aise hier soir... j'étais moi aussi dans cette absence de lisibilité, et la peur, née de l'expérience d'avoir vu des choses se briser en un instant.
S'occuper du présent, j'ai tenté cela aussi hier...
Ces moments difficiles sont si riches ! mais.. difficiles...
Tiens donc, où est donc passé le "présent"?
j-p présento-petto
Enregistrer un commentaire