Quand je suis parti en Inde, en 81, j'y suis resté six mois.
On pourrait dire que j'étais marginal, que j'avais du mal à m'intégrer dans la société, à m'engager...ce qui était vrai bien sur. J'étais mené par une demande mystique forte, mais à coté je n'étais pas du tout structuré, j'étais incapable de prendre de vraies responsabilités, comme la vie me poussa à en prendre plus tard.
Etait-ce une tare, un avantage? Tout dépend de ce que l'on en fait, par rapport à notre point de départ.
Dans les ashrams en Inde, il y a les sages, les rencontres, et les livres dans les bibliothèques...
Ainsi je découvris "Le miroir vide" de J. van de Wetering.
"De la sagesse, de la quiétude, de l'indifférence à un niveau supérieur, c'était ce que je cherchais."
"Chercher Dieu est un mouvement double. Celui qui cherche essaie de trouver le chemin qu'il gravit péniblement, mais, sans qu'il s'en aperçoive au début, il est aussi tiré vers le haut."
"Tant que tu parles, tant que tu te révoltes, tu perds ton temps."
3 commentaires:
Et aujourd'hui, après tout ce chemin, Yannick ?
Oui, je pense que la pire des choses est de perdre son temps, d'avoir l'impression d'en avoir trop perdu, d'être passé à côté du chemin toutes ces années en étant aveuglé par l'autoroute qui semblait si confortable....
Etre tiré vers le haut sans s'en rendre compte en cherchant Dieu est une bien belle expression et sincèrement, je témoigne de ce mouvement de vie, porteur, energisant, structurant et apaisant surtout.
Malgré TOUT !
Merci beaucoup pour ce pain quotidien (sourires)
Oui, aujourd'hui , Yannick , c'est ce qui compte... Seul Dieu sait pourquoi nous avons pris tel ou tel chemin. Mon fils hier me parlait de sa "confusion"...Je lui ai tout de suite dit "Rassures-toi , moi aussi ...et tellement longtemps!"...Mes errances passées me rapproche des autres , ça j'en suis sûre . Merci de ton authenticité .Sylvie
Et aujourd'hui, après tout ce chemin, Yannick ?
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