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mercredi 17 septembre 2008

Abandonner l'espoir...


"Si nous n'abandonnons pas l'espoir, c'est à dire l'idée qu'il existe quelque part un endroit où nous serions mieux, qu'il existe quelqu'un de mieux que nous ne pourrions être, alors nous ne nous détendrons jamais là où nous sommes, avec la personne que nous sommes."
(Pema Chodron)

13 commentaires:

Anonyme a dit…

Oui, mais je n'abandonne pas l'espérance...

Anonyme a dit…

N'est-ce pas la même chose?

Daniel a dit…

C'est une vérité que j'expérimente chaque jour et que je fais mienne mais j'ai connu aussi d'autres états d'âme par le passé. Tout ceci est un long chemin.
Mais l'insatisfaction (reconnue et acceptée) peut nourrir la recherche pour peu qu'on s'en donne les moyens et que l'on s'accorde le temps nécessaire.

Anonyme a dit…

Non Yannick , je fais une différence , essentielle pour moi. Sans espérance ( en un bonheur inconditionnel) ,je ne poursuivrais pas ce chemin , je ne chercherais pas à abandonner l'espoir ,que je situe dans l'avoir. Je situe l'espérance dans l'être. Sylvie

fishfish a dit…

Oui Sylvie je comprends bien la même chose que toi, deux plans différents

martine a dit…

J'adore lire cette dame, ma dernière lecture d'elle était "la voie commence où vous êtes" ; cela concernait l'éveil du coeur à l'authentique compassion !
Vraiment une grande et riche dame ; un guide aussi !

J'ai du mal à faire une différence entre espoir et espérance, avec cependant envie de dire que c'est le désir qui appelle l'espoir ou l'espérance. Donc, dans une attente réelle et certaine.
Par contre, sans désir, pas d'espoir, encore moins d'espérance....

Pema Chodron (pour parler d'elle) dit souvent "abandonner tout espoir de fruit ; le fruit impliquant qu'à l'avenir on se sentira mieux. "Ne pas fuir", en restant constamment au coeur de l'instant présent, tout simplement, comme c'est !

Sénéque, dans les lettre à Lucillius, citait :
"Quand tu auras désappris à espérer, je t'apprendrai à vouloir " !!!!! Car il disait qu'espérer, c'est désirer sans pouvoir !
(ah ! vla qq chose qui me parle bien)

Bon, trop complexe, j'arrete ; faudra y réfléchir...
Sylvie, ce que tu dis tiens la route aussi.

Place à la philo et à ceux qui se sentent de développer un peu pour m'éclairer. Là c'est trop dur pour moi !

Bisous à tous et très douce soirée.

Cap a dit…

Avant et après il n'y a rien de plus qu'ici, puisqu'ici, tout y est... même la pensée qu'il y a mieux ailleurs et que l'on y sera mieux.
Quand tout y est, la grâce est là puisque l'attente confiante (espérance) a disparu. On peut voir l'espoir comme étant associé au manque !

Anonyme a dit…

Sylvie, il y a les mots et ce qu'on met dessous. L'espèrance est peut être ce qui nous motive, et encore j'ai envie de dire que là derrière il y a un mystère que je n'explique pas. Mais ce qui est dit c'est bien que toute projection dans le futur, dans le sens d'un rêve, d'un imaginaire, nous éloigne de la réalité du moment présent qui seule compte. Je crois que j'y reviendrais parce que c'est essentiel.

martine a dit…

"on peut voir l'espoir comme étant associé au manque" !
Oui Cap (Capitaine ? rires)...

Alors, on peut aisément dire que l'espérance ou l'espoir porte nécessairement vue sur un moment ultérieur que le moment présent ! Jusque là, ça va.
Si l'espoir est associé au manque, et si espoir/espérance = désir, on peut alors dire que le désir est manque.
Et si le désir est manque, il y a attente, crainte, questions, et le plus souvent souffrances !
Donc, pour ne plus souffrir, il faudrait abandonner tout désir ? tout espoir ?

Et si on parlait d'une des trois vertus théologales : l'espérance....
Bon, là, j'embrouille le jeu de cartes et je m'embrouille moi même !
je me noie...... glou glou glou

"Ah, qu'est ce que je serai heureux si j'étais heureux !"
Woody Allen

Et là, je ris, car le moment présent est BON !

bisous Cap !

Catherine Bondy:Psycho-Praticienne et Peintre. a dit…

QUELLE GRANDE AME !,
elle m'a tellement touchée dans " entrer en amitié avec soi-même"
je fais aussi la distinction comme sylvie entre espoir (avoir) et espérance ( état d'être ) et sans cette espérance , l'existence n'a pour moi aucun sens...
bonsoir...

Mabes a dit…

oui, cela m'a frappeé qu'Arnaud fasse la distinction entre les espoirs toujours au pluriel, liés aux désirs, toujours au pluriel et l'espérance toujours au singulier, qui constitue notre but, celui qui répond à la question "que voulez-vous ?"
En revanche, ce but on ne le connaît, on ne peut le décrire, on ne peut pas vraiment en parler, d'ac avec Cap...

Cap a dit…

L'espérance est, en même temps le moteur et le frein (je le sais par expérience). Elle fait avancet tout en créant un sillon mental qui devra s'effacer pour laisser une place nette (un écran) non dépendante et libre du chaos...

Cap a dit…

L'espérance est, en même temps, le moteur et le frein (je le sais par expérience). Elle fait avancer tout en créant un sillon mental qui devra s'effacer pour laisser une place nette (un écran) non dépendante et libre du chaos...
Mais il est dans l'ordre des choses d'espérer un bureau rangé lorsqu'il est en désordre !