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mardi 23 novembre 2010

A donf

Vivre à fond finalement c'est accepter tout ce qui arrive.

Par exemple on fait un truc que l'on aime (dessiner, rigoler avec des amis, regarder un bon film, l'amour, travailler sur un projet qui nous tient à coeur, visiter une expo...), on ne se pose même pas la question d'accepter, on est plutôt pris dans un agir qui nous nourrit, qui nous donne l'impression, agréable, de vivre. Et même s'il n'y a pas forcément de présence, il n'y a pas d'opposition. Il y a une part en nous qui vit à fond ce qui se passe. Et aucune part qui refuse.

L'autre situation c'est d'être dans un truc que l'on n'aime pas (une agression quelconque, une difficulté à assumer, une peur...). Il y a donc une part en nous qui souffre, et qui pour ne plus souffrir voudrait supprimer la raison de cette souffrance, chose évidemment impossible. Et bien là, on ne vit pas à fond ce qui se passe, on évite. Au lieu de se laisse submerger par la souffrance, on la repousse, on la dénie, et on quitte la vie.

Si on regarde honnêtement ce que l'on vit agréablement, on risque de découvrir qu'il y a beaucoup plus de choses désagréables en fait. On pourrait dire alors que l'on vit très peu de choses à fond.
Si on a l'impression de choisir les choses agréables, c'est à dire les "vacances" que l'on s'offre, alors pourquoi ne pas s'en offrir plus?
L'évidence c'est qu'il y a beaucoup plus de choses qui arrivent, que de choses que l'on met en place.
Alors? Quelle est la solution?
De toute façon , j'ai déjà du en parler, vivre de l'agréable permet juste de se détendre, ce n'est pas de l'ordre de l'acceptation, c'est la satisfaction d'une attirance.

1 commentaire:

Dominique a dit…

Vingt fois (100, 1000, ...) sur le métier remettez votre ouvrage.