Le mythe du héros, c'est quelque chose, non?
Il est dit que c'est l'union d'un dieu et d'un humain qui donne naissance à un héros, sorte de demi dieu. Ou de façon imagée l'aspect céleste et l'aspect terrestre.
Toujours est-il que c'est universel, que ça rentre dans notre imaginaire, et que ça peut nous faire marcher. L'histoire est riche en héros, qu'ils soient romanesques ou historiques.
Cela peut devenir une quête, une sorte de repère (re-père), voire une nécessité. Je pense à l'excellent film qui est passé avant hier à la télé : "Stalingrad" de Jean Jacques Annaud, où on crée un héros pour dynamiser un peuple, une armée .
"Malheureux les pays qui ont besoin de héros" dit Brecht, et en même temps les peuples ont besoin de héros.
Quand j'étais gosse, mon héros, c'était Tarzan, ou tout autre personnage équivalent dans les bandes dessinées. Il était fort, ami avec la nature et les animaux, et surtout intègre. Il se sortait de toutes les situations avec réussite.
Ce doit être ça qui attire l'imaginaire : être invincible, au dessus des contingences, au delà de tout... Cela ne vous rappelle t-il pas quelque chose?
N'y aurait-il pas une résonnance chez l'homme entre la signification symbolique du héros et le désir profond d'une liberté absolue?
Et dans la réalité certains hommes, ou femmes, se sont comportés comme des héros, ont fait des choses incroyables, se sont surpassés, ont été au delà de leurs limites. Et ce dans tous les domaines : que ce soit la résistance, l'exploit sportif, la défense d'une cause, le don de soi...
Si je reste sensible à ce que certains ont faits, je me sens moins admiratif des personnes. Un héros humain ne peut pas l'être dans tous les domaines. Mais ils ont eu le mérite d'avoir été jusqu'au bout, et ça c'est extraordinaire.
Je m'appuie sur ce genre d'exemple pour me renforcer petit à petit. Si je veux avancer il faut bien que je me dépasse, que je fasse des choses que je n'aurais pas osé auparavant...
Tout en gardant à l'esprit qu'il faut savoir accepter ses limites!
12 commentaires:
Merci Yannick de nous faire réfléchir! Mon héroïne, jeune, c'était Simone de Beauvoir et maintenant je me dis aidée d'un bon livre, Castor de guerre, que ce qui m'attirait , bien sûr c'est la liberté, mais aussi une volonté de maîtrise jusqu'auboutiste...
oui, peut-être que le héros a toujours à voir avec la puissance.
et je me pose la question de savoir si un Sage peut être un héros ?
Il me semble que le Sage a forcément quelque chose d'héroïque, ne serait-ce que d'accepter de travailler à partir de ses limites, de ses désirs comme sur notre voie. Mais un héros est un modèle identificatoire, un sage est pour moi plutôt ou un grand exemple à suivre ou d'un tout autre ordre. On admire un héros et on aime un sage... Qu'en penses-tu ?
Il est plus facile d'être un héros que d'être sage mais dit La Rochefoucaud: " Il est plus aisé d'être sage pour les autres que pour soi-même. "
Oui, d'accord avec toi Mabes.
Les héros se remarquent en général, les sages sans doute moins.
Daniel, il faut espèrer que quand la sagesse est là, il n'y a plus de soi même!
mauvaise manip..
On remarque le héros.
On re-connaît le sage.
Mais l'un et l'autre ont besoin de lumières pour Etre, pour vivre.
Que cette lumière divine aide chacun à trouver sa voie !
"Plus un maître est sage et puissant, plus son oeuvre se réalise immdiatement. Et plus elle est simple !" Carlos Castaneda
Le sage, c'est un héros qui sait que pour être invulnérable il faut être complètement vulnérable...
Sévim, comme tu as raison......
Et calim-héros ? Je ne suis nisage, ni héros... c'est trop injuste !
hi hi , Caliméro , trop sympa !
Oui Sevim, devenir vulnérable...Très belle phrase!
Très très bon, Acouphène !
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