Le visiteur regardait étonné la grotte sur la montagne.
Elle était aménagée simplement, mais elle était accueillante. Un coin pour dormir, un coin cuisine, et une petite table pour manger ou écrire. Quelques objets de la vie quotidienne, mais aussi des livres, une icone, une sculpture au visage si paisible, et puis des fleurs.
Le site était agréable, la vue magnifique...
Au bout d'un moment le visiteur dit à l'ermite qui le regardait et attendait les questions :
"- C'est à vous ça?
- Que voulez-vous dire par à moi?
- Ben oui, vous vivez là, c'est vos affaires, c'est à vous quoi!
- Je vis là, je me sers de ces affaires, mais je n'en suis pas propriétaire. Je n'ai rien acheté, tout m'a été offert ou prêté.
- D'accord, mais vous les utilisez, donc c'est à vous!
- Vous voulez boire du sirop? proposa l'ermite.
- Volontiers.
- Alors prends "ton" verre, je vais te servir!"
13 commentaires:
la grotte du Frère Antoine ?
Un lieu où il doit faire "bon" vivre...
la grotte de qui ?
"la maison du bon Dieu", comme on dit chez nous !
Rien ne nous appartient en effet, rien n'est à nous ; on vit, on emprunte, on reçoit et on rend TOUT, dès que le moment est venu...
Des bisous forts à vous tous.
Oui Soizic. Y étant resté quelques temps j'ai pu découvrir les visiteurs et leurs questions du dimanche!
Qu'appelles tu "questions du dimanche" Yannick ?????
Ma question est sûrement une question du dimanche !! rires !
Je pense avoir compris ce que tu voulais dire Yannick, mais je voulais simplement rebondir sur le fait qu'il n'y a pas de sottes ou basses questions ; les gens qui s'en posent valent mieux que ceux qui ne disent rien et qui ne s'intéressent à rien ; peu importe les questions posées ; chacun son degré d'avancement et de compréhension sur le sujet ; c'est à respecter.
On a tous besoin les uns des autres, à tous les niveaux...
Justement, tu tombes à pic Martine, à J - 13, je rentre de Rocamadour (les pèlerinages s'enchaînent !)j'ai même fait escale dans le Gers, à Lectoure, à la collégiale de La Romieu ensuite, quel pays ! ces vallons couverts de tournesols, de blés moissonnés, de vignes, de champs d'ail et de melons .. ACCUEIL ET GENEROSITE ne sont pas de vains mots ici.
Comment puis-je te contacter ?
Merci Yannick pour l'espace d'accueil offert et à bientôt.
coucou Madeleine,
Trés heureuse de te lire ; tu es venue à Lectoure ??? !!! sans rien dire !!!
Didier doit faire un post pour rassembler les troupes. Ca se précise et j'espère que nous serons nombreux ; on vous attend.
Pour me contacter : martine.cassou@club-internet.fr
je te donnerai mon tel par mail.
Tout plein de bisous ensoleillés du Gers.
J'ai bien pensé à toi et à Didier bien sûr, mais, 1) je n'avais pas vos coordonnées, 2) je n'étais pas seule, 3) je vous vois très bientôt !
Je t'écris dès que mon chantier
"confitures" m'accorde quelque répit.
Bises sucrées et colorées.
Tout ce qu'il y a derrière quelques mots, voire un mot, c'est vraiment magique !
Martine, vraiment je ne sais pas ce qui vaut mieux pour les questions. Poser des questions pour une vraie demande a un sens , mais tellemnt de questions sont de la parlotte, sutout quand on n'écoute pas les réponses...
oh oui Nathalie, c'est super intéressant. Les mots sont de véritables magiciens.
ok Madeleine, bonne confiture alors.
des bisous sucrés à tous.
Oui Yannick, c'est du cas par cas et on ne peut faire une généralité de tout.
Effectivement, quand on tombe dans la "parlotte", celle où personne n'écoute personne, et où tout le monde parle pour ne rien dire, je trouve inintéressant,ça me dérange beaucoup et ça m'incite à rester dans ma bulle.
Je comprends mieux maintenant ce que tu voulais dire et je pense que tu auras compris ce que je voulais développer aussi !
Vive les grottes de silence et le calme constructif !
Vive les questions intéressantes, celles qui font avancer.
Je t'embrasse.
Comme tout le monde , j'ai , hélas , le sens de "mien" et de "tien".
Sauf , et cela dès mon enfance , en ce qui concerne la nature .
Quand un agriculteur disait :"Ce champs est à moi" , ou "cet arbre est à moi "...je ne comprenais pas ...et je ne comprends toujours pas aujourd'hui .
Que l'on ressente la propriété d'un argent gagné à la sueur de son front ,je le comprends .
Mais un champs , un arbre ?
Ce champs et cet arbre existaient avant même la naissance de l'agriculteur , du moins le champs , et existera des milliers d'années après la mort de cet agriculteur .
Le champs n'a aucun besoin de l'agriculteur .
L'agriculteur a besoin du champs .
Comment peut on dire :ce champs est à moi ?
A la limite , on devrait dire :
une convention entre humains fait qu'il n'y aura pas de conflit si j'utilise ce champs pour semer et récolter .
C'est tout .
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