En finir avec la peur : Comment la science peut agir sur nos souvenirs.
Tel est le sujet de l'émission sur Arte ce soir à 22 H 10.
On peut lire : "Les souvenirs douloureux sont souvent si handicapants que ceux qui en sont encombrés donneraient tout pour s'en débarrasser." Je veux bien le croire.
"De leur côté les chercheurs suivent des pistes pour désensibiliser et reprogrammer, d'autres travaillent sur une molécule capable de bloquer l'adrénaline, ou ont isolé une enzyme responsable du stockage des souvenirs traumatiques et cherchent à en découvrir l'inhibiteur..."
C'est quand même incroyable ce que la science peut faire. Apparemment il s'agit de souvenirs conscients qui encombrent la mémoire. Evidemment cela ne règle pas le problème de l'aspect inconscient. Mais si cela marche et peut aider des gens, c'est déjà fantastique.
Cela dit je ne peux m'empêcher de penser à tout ce que l'on rafistole et remet à neuf ou au goût du jour (ou de l'époque).
Les blancs se font bronzer, les noirs se font éclaircir la peau, ou teinter les cheveux en blond (car la teinte des cheveux, si banalisée, est bien l'une des premières "tricheries").
D'autres se font gonfler la poitrine, les lèvres, liposucer, refaire telle ou telle partie du visage, congeler le sperme... et maintenant on va vous nettoyer la mémoire, qui sait augmenter le Q.I., voire enlever vos pulsions de ....
A quand la pilule du bonheur éternel?
Ne serait-ce que celle qui donnerait le sourire, cela serait plus chouette dans le métro!
Je rigole.
On vit une époque formidable...
3 commentaires:
Lire ce billet m'a donné le sourire - même plus ! C'est bien plaisant !
Mais je me demande : si les points douloureux correspondent aux aspects que nous avons à découvrir, à connaître, à développer, et donc peut-être à une richesse que nous portons en nous et que nous pouvons faire croître, effacer les souvenirs douloureux serait peut-être un amoindrissement, plutôt qu'un gain.
Parce que jusqu'ici, j'ai plus gagné à vivre et libérer les douleurs que les plaisirs (c'est un peu "capricornien" comme réflexion, mais on ne se refait pas !).
Oui Nathalie, je comprends bien ce que tu veux dire. A ne pas mettre entre toutes les oreilles...
Il est évident que c'est uniquement le refus qui crée la souffrance.
"désensibiliser" et "reprogrammer"...la CIA planche là-dessus depuis un bout de temps déjà :D! Je suis aussi d'avis que le naturel a un sens et qu'il est étrange de vouloir à tout pris s'en défaire...(ce qui reviendrait à se défaire de soi-même). La blessure n'est-elle pas un maître en soi? :)
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