Cela se passe lors du premier tour du monde à la voile en solitaire, en 68 - 69.
Un homme, Bernard Moitessier, allait faire de parler de lui, car alors qu'il était en tête après avoir passé le cap Horn (pointe sud de l'Amérique), décide de poursuivre vers l'Afrique du sud, puis l'Australie et rentrer vers Tahiti. Plus d'un tour et demi autour de la planête, dix mois passés seul en mer avec le vent, les oiseaux et les dauphins. Un livre magnifique et symbolique : La longue route.
Il va rentrer petit à petit dans une communion avec lui même et les éléments, et nous raconte son aventure avec une sensibilité touchante, qui est devenu la bible des marins.
L'histoire se passe au sud de la Nouvelle Zélande. Il y a l'île Stewart, et quelques rochers à fleur d'eau qu'il faut éviter avant le Pacifique.
Tout à coup il entend des sifflements familiers. Il sort et voit des dizaines de dauphins, près d'une centaine. Il voit une ligne de 25 dauphins nageant de front passant de l'arrière du bateau à l'avant, et qui tout d'un coup virent à droite tous ensemble et foncent. Plus de dix fois ils répètent la même chose. Il voudrait les filmer mais ne peut s'arracher à toute cette joie, toute cette vie.
Ils font tous le même ballet, il ne comprend pas pourquoi, il n'a jamais vu ça, et se rend compte qu'ils ont l'air nerveux, même ceux qui ne font pas ce virement brusque à droite devant le bateau. Ils zigzaguent, frappent l'eau avec leur queue, au lieu de jouer.
Il se pose des questions et vérifie le compas. Il découvre qu'il fonce droit vers l'île Stewart cachée dans les nuages. Le vent avait tourné sans qu'il s'en aperçoive, et son pilote automatique n'était plus bien réglé d'où le changement de direction. Il règle les voiles et la girouette du pilote pour changer de cap. Il vérifie sa carte, l'île était proche, et remonte sur le pont avec son ciré.
Et là il voit les dauphins jouer avec le bateau, en éventail sur l'avant, avec des mouvements souples et très gais comme ils font d'habitude. Un grand dauphin blanc bondit à 3 ou 4 m de hauteur dans un saut périlleux avec deux tonneaux complets. Trois fois de suite.
"On dirait qu'il crie, pour moi et pour tous les autres dauphins : L'homme a compris que nous lui disions d'aller à droite!... Tu as compris... Tu as compris!... Continue comme ça, tout est clair devant l'étrave!..."
Ils nagent à coté du bateau, et se tournent pour le regarder. Cela a duré 2 heures, tous au complet. Habituellement ils restent un quart d'heure et poursuivent leur route.
Puis ils vont partir, mais deux restent de chaque coté du bateau pendant 3 heures encore.
"Je suis sur qu'ils avaient reçu l'ordre de rester près de moi jusqu'à ce que Joshua (le nom de son bateau) soit absolument hors de danger."
7 commentaires:
Superbe ! L'intelligence universelle nous parvient quelquefois !
Incroyable mais vrai.
Formidable ! on s'est si éloigné des animaux...il semblerait qu'ils avaient aussi réagi bien avant le tsunami... observer, rester près d'eux pour survivre!
Oui cette histoire est extraordinaire car il allait droit vers les récifs, qu'est-ce qui a rendu cela possible? En plus cet homme s'était déjà échoué par deux fois...
Oui, c'est à la fois simple et incompréhensible.
je découvre cette histoire extraordinaire qui me redonne confiance en la vie . Merci. Sylvie
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