Apprendre à se connaître vraiment prend du temps, beaucoup de temps.
Ne plus rêver, ne plus se laisser aller à ses comportements instinctifs ou inconscients, observer ses pensées...
C'est tout l'objet d'une prise de conscience qui se fait jour après jour, puis heure après heure, puis minute après minute, à chaque instant pour finir.
Mettre de l'intelligence dans la gestion de sa vie, afin d'éviter les effets indésirables qui nous prennent ensuite tant d'énergie.
Rétablir l'équilibre en permanence. C'est vraiment un travail qui demande des efforts, de la volonté.
Ne pas se laisser aller à ses tendances qui nous éloignent de notre être.
Considéré comme ça, on pourrait dire que le poids du passé est énorme. Ce qui est vrai.
Pour devenir léger, il y a juste à déposer le poids : évidence.
Le poids nous colle à la peau en quelque sorte.
Soit on travaille sur le poids, on allège notre fardeau.
Soit on travaille sur la colle. On prend un détachant. Je trouve l'image pas mal.
De toute façon c'est en voyant que l'on n'arrivera jamais à s'alléger de tout qu'on s'attaque à la colle.
La vie fera le reste.
Oui, il faut aussi se rendre compte que la vie travaille pour nous. Quoiqu'il arrive, la vie nous aide. Je sais, cela ne semble pas évident. Mais le grand dessein, le grand mystère qui nous dépasse, est d'une intelligence inimaginable. S'abandonner à l'inconnu est un saut dont on a raison de se méfier tant que la raison nous mène justement. La raison conduit elle au bonheur?
Il faut être fou pour s'abandonner. Plutôt s'accrocher à ses peurs!
Il me semble pourtant que la folie peut devenir de plus en plus attirante...
2 commentaires:
Beau partage que je partage ! ;-)
Belle journée...
S'abandonner à la folie est peut-être la plus belle voix de la raison...
J'arrive par un blog ami...C'est très beau ici...
Belle route...
Hélène
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