Samedi, une amie de longue date apprenant que je suis de passage à Paris, m'invite à passer la voir.
Le lendemain, nous voici à parler de nos vies respectives, où on en est, ce qu'on fait. Parlant de livre, elle m'apprend qu'elle en a écrit un avec un collègue à propos du travail qu'elle fait. Décidément...
Elle va en chercher un exemplaire et me l'offre dédicacé. Deux en deux jours, c'est quelque chose! Puis on parle écriture justement, et elle me lance une perche à propos d'un autre projet. Que dire?
Comment se fait-il que la vie par moment précipite les choses, ou lance des signes à répétition comme si elle se jouait de notre innocence dans ce domaine? Cette espèce de magie est nourrissante pour l'observateur que je suis. Qu'en faire sinon aller dans le sens indiqué...
"Tente, me dit-elle, c'est une bouteille à la mer! Que risques-tu?"
Je ne vais pas m'étaler sur les choses en cours, mais il me semblait que partager ces petites coïncidences bienheureuses pouvait donner du baume au coeur. On n'est jamais sûr de quoique ce soit, de ce qui peut arriver ou pas.
Pour ce qui est de l'éditeur, c'est en cours, rien n'est fait. J'ai fait ma part pour l'instant. La vie va faire la sienne.
Parfois je me dis : "Alors la vie, que vas-tu me proposer maintenant? Tu veux que j'aille dans ce sens, que je continue ceci, que j'arrête cela?..."
Dans quel rôle sommes nous le meilleur sinon dans celui de notre vérité propre, celui d'écouter sa petite voix pour faire ce qui nous convient le mieux au moment où la question se pose.
Conclusion du week end : Deux livres, ça fait un kilo, non?
2 commentaires:
Un écrivain de poids est né !
Fais ce que tu sens, tous mes voeux t’accompagnent.
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