Il y a un endroit et un envers, comme les deux faces d'une pièce.
Parfois on ne voit qu'un aspect des choses, et l'on évite soigneusement de regarder les autres.
Ainsi on peut envier telle ou telle personne pour sa beauté, son intelligence, son dynamisme, son calme apparent, son humour.... Nul n'est jamais que ça. Et une qualité forte peut entrainer un revers fort.
Quelqu'un apparemment très intelligent peut avoir un mental très puissant, ou une tendance à intellectualiser tout ce qu'il vit et ne rien ressentir du tout. Une personne très dynamique a peut être du mal à rester en place et à laisser les choses être par elle mêmes, ou provoquer des retours à la hauteur de son dynamisme. A l'inverse une personne calme peut manquer de dynamisme et stagner. Quelqu'un qui est systématiquement dans l'humour manquera d'écoute. On pourrait dire que quelqu'un de très rigoureux risque de manquer de souplesse, et vice et versa. Quelqu'un peut avoir la main sur le coeur mais être trop sensible et en souffrir...
Tout est possible.
Quels sont mes points forts, quels sont mes points faibles?
Si je me compare à telle ou telle personne dont j'envie les qualités, ai-je bien regardé aussi les autres aspects? Et si je me moque ou détourne mon regard d'une autre qui semble peu attirante, est-ce que je connais pour autant ses qualités essentielles?
Où ai-je vu que les gens les plus beaux, les plus intelligents, les plus riches, ayant le plus de pouvoir, ou de réussite, étaient les plus heureux, fondamentalement les plus heureux?
Nul n'est à l'abri de la vie, y compris avec les plus grandes qualités.
Oser ne plus envier, oser ne plus comparer, est un vrai défi. Faire avec ce que l'on a, avec ce que l'on est, pourquoi ne pas tenter l'aventure?
De plus en plus je me dis que la plus grande des qualités est de dire oui à l'évidence de ce qui est. Même si ce n'est pas facile, c'est ce qui est le plus à notre portée.
Si on porte cela en nous...
3 commentaires:
J'ai fait l'exercice plusieurs fois aujourd'hui. Celui où je regardais les personnes et me disais que je ne connaissais pas l'ensemble derrière les premiers jugements venus de l'apparence des êtres... et que je ressentais qu'il y avait un plus Grand qui englobait la personne et qui me reliait à elle, que ce soit dans l'attraction ou dans la répulsion !
Je suis ni nul, ni sublime. Je suis humain.
Ah ! la comparaison ! Gros travail.
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