La phrase était de Monfreid, considéré comme l'aventurier par excellence.
Il est né en 1879 et est mort en 1974 à l'âge de 95 ans.
Son petit fils l'emmèna en moto à une conférence où il était en retard, il avait 92 ans!
A 80 ans, il "disparait" en bateau avec son fils. En fait il ralliait l'île Maurice à la Réunion, toujours pour aller faire une conférence. 8 jours de mer où ils ont failli se perdre!
Je l'ai vu dans un reportage où il ferme le portail de chez lui sur une jambe avec le pied en l'air, il avait près de 80 ans.
Il cultivait du hashich dans son jardin...
Il a fréquenté Cocteau, Kessel, et Teilhard de Chardin!
Il a écrit plus de 70 livres...
Et puis, et surtout, il est parti à une trentaine d'années vers la mer rouge, où il fit du commerce de perles, d'armes, de drogue, entre autres.
Il fit construire un bateau, un boutre, pour aller en mer, puis en dessina et en construisit lui même. C'était un meneur d'hommes, mais il était plus proche des indigènes que n'importe quel blanc de l'époque.
Il se convertit à l'Islam et fut appelé Abd el Haï ce qui veut dire : l'esclave du vivant. Nom magnifique et symbolique.
Voilà, c'était un homme épris de liberté, de mer, d'aventure, qui ne voulait pas mettre de chemise entre le vent et sa peau, pour sentir la vie de toutes ses tripes.
J'ai rêvé en lisant Monfreid...
2 commentaires:
Eh,bien,dis donc!
oui c'est du rêve. Bel homme !
Enregistrer un commentaire