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vendredi 29 avril 2011

Tout arrive

La vie sait-elle avant nous ce qui va nous arriver?
Comme des nuages annoncent le temps qui risque d'arriver.
Si on connait les nuages, on peut connaître le temps.
Si on remarque les signes annonciateurs, on sent le changement.
Y être sensible, c'est se préparer.
Rester dans cette ouverture au possible.
Et observer...

jeudi 28 avril 2011

Dialogue

C'est encore loin?
Tout dépend de ton attitude.
Y aura t-il des moments difficiles?
Tout ce que tu refuses est difficile.
Et si j'accepte?
Le difficile durera bien moins longtemps.
Il y aura au moins des moments faciles?
Oui, mais si tu n'es pas là, tu ne t'en apercevras pas.
Que dois-je faire?
Ne pas penser à plus tard, ne pas comparer avec le passé.
Cela me semble quasiment impossible!
Seuls ceux qui n'essaient pas parlent ainsi.
Je me sens tout petit face à l'entreprise.
C'est un bon début.
Comment grandir alors?
Sois petit jusqu'au bout.
Y arriverais-je?
Tant que tu te poses des questions, tu stagnes.
C'est plus fort que moi.
Oui, accepte le plus fort que toi, c'est le point de départ.
Je vais essayer.
...

mercredi 27 avril 2011

voir et imaginer

Seul l'aveugle est capable d'imaginer l'infini.
Maître Kou

vendredi 22 avril 2011

Paroles

"Jamais et toujours voyagent ensemble."

"Mettre en mot ses idées c'est les changer"

"Une idée de plus d'un mot est compliquée,
une idée compliquée n'est pas une idée,
beaucoup de mots ne font pas une idée."

"L'idée se dissout sous la pluie des mots."

jeudi 21 avril 2011

poésie zen


La cloche du temple s'est tue
Dans le soir, le parfum des fleurs
En prolonge le tintement
Matsuo Bashô

lundi 18 avril 2011

Espérance et désespoir

Nous n'avons de bonheur qu'à proportion du désespoir que nous serons capables de supporter. L'espérance au contraire nous voue au malheur car elle est toujours déçue. Elle nous voue à la crainte quand on espère, et presque inévitablement à la déception une fois que l'espoir n'est pas réalisé, ou pire peut être lorsqu'elle est réalisée.

André Comte Sponville

Le développement se trouve sur un post récent de phytospiritualité http://spinescent.blogspot.com/

jeudi 14 avril 2011

un tour... des tours

Pourtant l’idée d’aller faire un tour a bien un petit air de liberté, de découverte, d’aventure, qui n’a rien à voir avec l’idée de faire le tour du pâté de maisons. Il y a pourtant des boites de pâtés rondes, mais c’est encore une autre histoire.

Finalement, ce qui me plait dans l’idée du tour, c’est bien de pouvoir faire des détours. Car s’il y a bien un tour, et pas plusieurs, seuls valent les détours, et non un seul.

De là à dire qu’un tour avec des détours peut ressembler à une ligne droite, c’est aller un peu vite, bien que l’on puisse aller plus rapidement en ligne droite !

En y réfléchissant je n’irais pas faire un tour, mais partirais tout de suite vers les détours. Cela me semble bien plus intéressant, car ouvert à l’imprévu. Quand on fait un tour, on sait au moins où l’on va, ou autour de quoi on tourne, sinon où l’on revient… Tandis que partir pour des détours, c’est bien se rendre disponible et ouvert à ce que nous offre la vie moment après moment. Vous me direz alors qu’il faut du temps pour faire un détour ou des détours. Bien évidemment ! Mais n’oublions pas que l’aiguille tourne aussi et que nous risquons, à force de tourner en rond dans notre connu rassurant, d’y perdre la vie…

Autre question : le tour a-t-il un but ? Si oui, lequel ? Est-ce pour passer le temps, fuir quelque chose, se mettre en vacances…? Le tour sert finalement à user un mal être. C’est une récréation nécessaire. Mais si c’est pour revenir au point de départ, il y a intérêt à réussir son tour, afin d’y revenir comme neuf. C’est peut être ça l’idée. Pourtant beaucoup de personnes retournent de vacances déprimées à la seule idée de reprendre le travail. Il vaut mieux retourner en vacances que retourner au travail !

J’ai l’impression que l’on tourne en rond… Je vais parler sans détours. Je préfère les méandres, les courbes, les lignes droites mais sans longueurs, me perdre aussi…

Ah, partir sans retour…

Derviche tourneur

Tu vas tout droit, au bout tu tournes...

mercredi 13 avril 2011

Il y a tour et tour

Si on allait faire un tour…
L’idée même d’un tour, c’est que l’on va revenir. C’est partir pour revenir. Sinon ce n’est pas un tour, c’est un aller… sans retour.


Le tour, comme son nom l’indique, c’est faire un tour, c'est-à-dire tourner, comme une tour. La langue française doit rendre fou ceux qui veulent l’apprendre. On dit à la fois un tour, et une tour. Le tour s’effectue dans l’horizontal, alors que la tour est verticale. Mais on peut faire le tour de la tour !
Faire un tour sans revenir est impossible. Puisque le tour ressemble à une tour, il est associé au rond, ou plutôt au fait de tourner.


L’étymologie nous renvoie à la racine indo européenne « ter » dont le sens est : user en frottant par un mouvement circulaire. D’où le sens de tour, en tant que machine, et du métier de tourneur. Cela a donné trépan et tarière. L’idée d’user pour percer, trouer.
Pour revenir (déjà !) à l’idée du tour, on peut ne pas tourner en rond. Par exemple on peut juste tourner à gauche, ou à droite, puis filer tout droit… Donc tourner n’est pas forcément lié au cercle mais à un changement de direction.


On peut aussi changer la direction du tour, on fera alors un détour. Ce qui peut sous entendre que l’on casse notre idée de tour. En allant plus loin, si l’idée de faire un tour parait sympathique, cela pourrait paraître un enfermement si les détours ne sont pas autorisés. D’ailleurs tourner en rond signifie bien que l’on ne retrouve plus la sortie. Le rond est emprisonnant. Il suffit de penser aux tours où l’on enfermait les prisonniers.


De là à dire que le carré serait plus libre ne peut pas se concevoir non plus. D’ailleurs il y a des tours carrées, ce qui est un comble. Ah ce français qui permet des tours rondes ou carrées!
Il n’y a pas de carré arrondi par contre. Sinon ce serait nous jouer un bon tour.


à suivre ... (sans jeu de mots)

mardi 12 avril 2011

Hiérarchie chez les fleurs

Les frères Dalton transformés en jonquilles

chemin faisant



 

lundi 11 avril 2011

S'aime bien

Sème bien aujourd'hui
et tu moissonneras demain.


Il s'appelait Fleming, c'était un pauvre fermier écossais.
Un jour, alors qu'il tentait de gagner la vie de sa famille, il entendit un appel au secours provenant d'un marécage proche.
Il laissa tomber ses outils, y courut et y trouva un jeune garçon enfoncé jusqu'à la taille dans ce marécage, apeuré, criant et cherchant à se libérer.
Le fermier sauva le jeune homme de ce qui aurait pu être une mort lente et cruelle.
Le lendemain, un attelage élégant se présenta à la ferme.
Un noble, élégamment vêtu, en sortit et se présenta comme étant le père du garçon que le fermier avait aidé.
- Je veux vous récompenser, dit le noble. Vous avez sauvé la vie de mon fils!
- Je ne peux accepter de paiement pour ce que j'ai fait répondit le fermier écossais.
Au même moment, le fils du fermier vint à la porte de la cabane.
- C'est votre fils? demanda le noble.
- Oui, répondit fièrement le fermier.
- Alors, je vous propose un marché. Permettez-moi d'offrir à votre fils la même éducation qu'à mon fils. Si le fils ressemble au père, je suis sûr qu'il sera un homme duquel tous deux seront fiers. Et le fermier accepta.

Le fils du fermier Fleming suivit les cours des meilleures écoles et à la grande finale, il fut diplômé de l'Ecole de Médecine de l'Hôpital Sainte-Marie de Londres. Porteur d'une grande aspiration, il continua jusqu'à être connu du monde entier.
Le fameux Dr Alexander Fleming avait en effet découvert la pénicilline.

Des années plus tard, le fils du même noble qui avait été sauvé du marécage était atteint d'une pneumonie.
Qui lui sauva la vie, cette fois ?... La pénicilline.
                                                  
Comment s'appelait le noble ? Sir Randolph Churchill et son fils, Sir Winston Churchill.

vendredi 8 avril 2011

lundi 4 avril 2011

voir le temps

Lorque l'on vit des moments intenses, on dit souvent que l'on ne voit pas le temps passer. Qu'est-ce à dire? Y a t-il quelqu'un, à d'autres moments, qui voit le temps passer?
Il semble que lorsque l'on est complètement absorbé par ce que l'on fait, le temps n'existe plus. Il n'y a que notre attention dans le faire, sans forcément une trace de volonté qui serait un embarras, une chose qui se rajouterait. Dans le fait même d'être attentif, il n'y a pas de place pour un ailleurs, pour un désir d'autre chose à la place de ce qui est.
Le fait de revenir à la notion de temps qui passe serait justement la rupture de cet élan innocent somme toute. Sentir le temps qui passe est quelque chose de lourd, d'encombrant, un retour à la notion de passé et de futur qui nous sort du présent. C'est la réapparition du commentateur.
D'autres phrases à propos du temps sont très révélatrices. Ainsi dit-on que le temps est long, que le temps dure une éternité ou au contraire que cela nous a paru court... Alors que le temps est égal, ou n'existe pas; c'est quasiment un concept.
Si l'on a ces vécus du temps si différents, c'est bien parce que notre fonctionnement du vivre est différent. Voir le temps passer peut être un moment de réflexion, de retour sur l'expérience, sinon il peut être nostalgie et ennui.
En n'ayant pas vu le temps passer, sans doute parce qu'il n'y avait personne, cela ne veut pas dire qu'il y avait vigilance. On peut aussi être absorbé et perdu. Dans ce cas on ne parlera sans doute pas d'intensité. La profondeur en nous n'a pas été nourrie.

samedi 2 avril 2011

Chercher...

Chercher c'est s'éloigner.
Phrase terrible!
Qu'est-ce qui nous pousse dans cette quête? Cette quête de la vie qui se termine par une mort. Celle du chercheur.
A vrai dire je crois que l'on aime chercher. On aime poser des questions et attendre des réponses. On aime continuer dans les chemins connus. On aime être dans l'attente du jamais comblé.
Faut-il être déçu de tout, ne plus croire en rien, découvrir une absurdité... ou une évidence?
Il me semble que sans aspiration, sans élan, il n'y a rien de possible.
Ne plus chercher l'impossible que l'on imagine et qui n'existe pas.
On ne peut pas connaître ce que l'on cherche. Parfois il se peut qu'il se laisse découvrir. O miracle, véritable don du ciel! Nostalgie d'y revenir. Mais y revient-on vraiment?
Cela arrive quand on se laisse prendre. Dans la nuit de notre disparition accidentelle.
Je ne cherche plus. Je n'attends plus. Saisis toi de moi.
Je vais jouer à l'absent, tout en laissant la porte ouverte.
Toute grande ouverte. Au vent de l'inconnu.
O toi en moi qui m'appelle et que je ne connais pas.
Tais en moi le bruit de ma demande.
Pour qu'enfin naisse le silence des retrouvailles.

vendredi 1 avril 2011

un peu d'humour


Jeu du solitaire à deux

Adepte de la vision sans tête

(Photos de René Maltête)