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dimanche 29 décembre 2019

A propos de l'histoire de Jésus

A propos de Noël, j'ai dit que l'on ne savait rien de la date de naissance de Jésus. 

Luc nous dit qu'il est né dans une crèche car il n'y avait pas de place pour eux à l'hôtellerie, les trois autres évangélistes ne disent rien. Je me suis toujours demandé comment les évangiles avaient été écrits. Aujourd'hui les journalistes épient les évènements susceptibles d'intéresser un public, bref on sait assez vite ce qui se passe et les commentaires vont bon train. Les historiens ont du matos pour re-raconter. Mais à l'époque de Jésus, il n'y avait pas de journaliste ou de commentateur, et ceux qui le suivaient ne savaient pas lire ni écrire sans doute, seuls de rares scribes, administrateurs, ou prêtres... Tout était oral. Et pour relater une histoire, faut-il y être présent, ou se la faire raconter. Et pour que quelqu'un la raconte à un autre, il faut avoir quelque chose à dire à quelqu'un susceptible de l'entendre, puis il faut s'en souvenir pour la noter. Y avait-il quelqu'un qui notait au fur et à mesure, allait voir les uns et les autres pour monter toute l'histoire? Pratiquement cela semble impossible. Pourtant Matthieu nous cite les 14 générations depuis Abraham jusqu'à David, puis les 14 suivantes jusqu'à Jésus. Jean et Marc nous parlent de Jean Baptiste, et Luc nous parle des parents de Jean, Zacharie et Elisabeth. Cela n'est pas remis en cause car on imagine une histoire qui se déroule, vraie par le seul fait qu'on la lit dans un livre nommé la Bible. Mais qu'en est-il vraiment? 
Il y a forcément eu des preneurs de notes, des textes déjà existants comme la Torah (ou l'ancien testament, que l'on date entre le VIII ème et le V ème siècle avant JC). Et là on passe dans le travail des historiens, des archéologues, des chercheurs spécialisés dans les langues anciennes, etc...
Ces spécialistes situent l'écriture des évangiles entre 70 et 95 de notre ère. Si on admet que Jésus est né en l'an zéro, à 3 ou 5 ans près, et qu'il est mort vers l'année 30, cela veut dire qu'il s'est passé entre 40 et 65 ans avant que son histoire ne soit écrite. On peut se poser la question de la transmission. Il y a forcément des oublis, des erreurs, des négligences, ou de l'incompréhension. Le message de Jésus parle d'une expérience qui ne peut se comprendre intellectuellement, alors la retransmettre des dizaines d'années après. On ne sait rien en fait, y a t-il eu des écrits gardés cachés sur le moment, une transmission orale à des tiers pendant des années jusqu'à ce que quelqu'un les mettent sur "papier", le souvenir de tout dans la tête de l'un ou de l'autre.

Luc commence ainsi "son" évangile : 
Plusieurs ayant entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, suivant ce que nous ont transmis ceux qui ont été des témoins oculaires dès le commencement et sont devenus des ministres de la parole, il m'a aussi semblé bon, après avoir fait des recherches exactes sur toutes ces choses depuis leur origine, de te les exposer par écrit d'une manière suivie, excellent Théophile, afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus.
C'est la seule explication que l'on ait.

A suivre


jeudi 26 décembre 2019

Des jouets par milliers




Une équipe de chercheurs de l’Université de Toledo (USA) a découvert que les enfants qui possédaient moins de jouets “visibles” étaient plus créatifs.
Pendant l’étude menée par les chercheurs, des parents ont été invités à amener leurs enfants dans une aire de jeux où les petits ont reçu 4 jouets ou 16 jouets pendant 30 minutes. Chacun des 36 enfants en bas âge a été observé pour déterminer combien d’actions créatives ils réalisaient avec.
Il s’est avéré que les enfants qui avaient peu de jouets les exploraient et trouvaient des façons originales de les utiliser, passant ainsi plus de temps à se divertir que les autres enfants.
Moralité, le moins est l’ami du mieux dans le cas de la quantité de jouets.
Notons également que les jouets les plus simples sont les plus appréciés par les enfants sur le long terme. D’ailleurs, les 5 meilleurs jouets de tous les temps selon l’auteur du livre  “comment élever un enfant sauvage” sont :
  • de la terre
  • une boite (y compris en carton)
  • de la ficelle
  • un tube de carton
  • un bâton
On comprend aisément pourquoi :
  • ils sont des supports privilégiés pour l’imagination
  • ils sont propices aux manipulations et aux combinaisons
  • ils permettent de jouer à l’extérieur (au contact de la nature c’est encore mieux)
  • ils se jouent à plusieurs
  • ils sont quasiment gratuits et se trouvent facilement
Pour ma part, je suis un fan des Kapla qui surfent sur ce principe de simplicité et de créativité mais on peut effectivement faire aussi bien avec des branches, des ficelles, des cailloux, etc. 🙂
PS : Pour les enfants qui possèdent beaucoup  de jouets déjà, l’astuce est peut-être de les enlever de leur vue pour n’en laisser que 2 ou 3. Ils en profiteront ainsi plus pleinement.

mercredi 25 décembre 2019

mardi 24 décembre 2019

Célébration d'une croyance


Comment considérer Noël? Qu'est-ce que cela représente vraiment pour nous?
Chaque année, cela m'interpelle. Comment se fait-il qu'une fête liée à la naissance de Jésus soit devenue une débauche consumériste en quelques années?
Que fêtent vraiment les gens? Pourquoi parler de trêve de Noël? Sommes-nous dépendants d'une culture dont nous ne savons plus les sources? 
Si on se base sur la tradition chrétienne, Noël est avant tout la naissance de Jésus, une histoire complètement improbable que j'ai déjà commentée et que vous trouvez dans mon livre sur la Bible et les évangiles (Clés et symboles). Je dis improbable parce que pour moi les symboles sont bien plus parlants que les faits dont on ne sait rien, mais j'y reviendrai. Jésus, la crèche, la nuit au coeur de l'hiver, les bergers, l'étoile et les rois mages... C'est quand même une histoire incroyable, un peu comme celle du Bouddha enfant qui, à l'opposé, fils de roi, naît dans un palais, et va découvrir la réalité de la vie en s'échappant de sa prison dorée, ainsi la maladie, la pauvreté, la souffrance, la mort...


Enfant, on croit aux histoires qu'on nous raconte, surtout quand les rues sont décorées de guirlandes lumineuses, que le sacré l'emporte sur le profane, et que la magie, justement, opère.
Croire... Les enfants croient au Père Noël, mythe entretenu, mais qui fait vendre, et les adultes, ils croient en quoi? Les curés vendent toujours leur soupe à propos de Noël, il reste encore quelques chrétiens à les écouter, histoire de rêver un peu et d'oublier la réalité morose.
A vrai dire, on ne sait rien de la date exacte de la naissance de Jésus, certains penchent plutôt pour le 20 mai. 

Noël viendrait traditionnellement du fait de fêter le retour de la lumière, du soleil, après le solstice d'hiver, et ce dès le deuxième siècle. Le terme serait apparu, écrit sur un texte, en 1112, associé au mot naissance (natalis). C'est aussi au XII ème siècle qu'apparaît la tradition de Saint Nicolas, cet évêque qui vient apporter des friandises aux enfants sages dans la nuit du 5 au 6 décembre. Ce n'est qu'au milieu du vingtième siècle que les cadeaux apparaissent vraiment pour les enfants, avec la naissance de la société de consommation, en remplacement des oranges que j'ai connu dans mon enfance.


Noël est devenue une fête familiale où l'on partage un bon repas qui se veut dans la joie. J'ose imaginer que les enfants sont toujours aussi joyeux de découvrir leurs jouets, si je me réfère aux moments familiaux où j'ai pu voir mes neveux et nièces s'exciter autour d'une abondance indécente de cadeaux. Qu'en sera t-il de tout çà? Oubli, poubelle, recyclage, don à moins chanceux...
Il semble que les cadeaux partent plutôt de Chine que d'un Père Noël vivant près du cercle polaire en Scandinavie. Question écologie, il y a mieux.
L'arbre de Noël, autre commerce en soi, est une tradition païenne qui a pris de l'essor vers 1870. Aujourd'hui on croule sous les décorations, et le sapin est lui même devenu un mythe.
En vérité, tout est païen au départ, puis l'église a récupéré l'idée pour fêter le fils (son) plutôt que le soleil (sun en anglais). Aujourd'hui qu'est-ce qui domine vraiment chez les gens, peut être cette idée de se réunir pour les plaisirs de la table avec la surprise des cadeaux, pour partager, faire plaisir au enfants. Ce n'est pas si mal après tout. Certains oeuvrent pour les pauvres, les délaissés. Je n'en fais pas autant.

Pour ceux qui commencent ce soir, bon réveillon en conscience.

vendredi 20 décembre 2019

vendredi 29 novembre 2019

Green Friday

Green Friday, l'anti Black Friday, avec 25 gestes faciles et efficaces pour consommer responsable


Il n’est pas nécessaire d’engager de grands changements pour initier un processus de consommation responsable.
Souvent, de simples gestes réalisés au quotidien peuvent contribuer à faire baisser votre empreinte sur la planète.
Voici une liste de quelques bonnes éco-habitudes et geste faciles, simples et efficaces à mettre en œuvre et à intégrer à votre quotidien.
1. Utiliser des sacs réutilisables ou des cabas
2. Bien choisir les emballages
3. Préférer les écorecharges
4. Trier ses déchets
5. Utiliser un stop-pub
6. Acheter en vrac et à la coupe
7. Utiliser sa propre tasse au bureau plutôt que des gobelets

8. Mieux choisir ses équipements et ses cadeaux
9. Eviter le gaspillage alimentaire
10. Manger local et de saison
11. Faire son compost
12. Donner ou vendre au lieu de jeter
13. Imprimer moins
14. Donner ses anciens vêtements

15. Préférer les modes de déplacement doux
16. Réduire ses déchets
17. Avoir une alimentation saine
18. Privilégier le “fait maison”
19. Limiter les impressions papier
20. Réparer ou donner vos appareils
21. Économiser l’eau
22. Réduire sa consommation électrique
23. Chasser les substances indésirables des cosmétiques
24. Préférer les piles rechargeables
25. Dites adieu au plastique

Pour en savoir plus

Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas
https://www.greenfriday.fr/


dimanche 24 novembre 2019

Donne moi des ailes


Je viens de le voir, ça fait un bien fou...

mercredi 20 novembre 2019

La providence au bord de la route


Je pars en voiture pour la retraite silencieuse avec Mooji. Direction le sud du Portugal, soit 1 200 km. Comme je reste 3 semaines ensuite à l'ashram, j'ai besoin d'emporter suffisamment de choses, et seule la voiture me donne ce confort. La seule chose, c'est que je suis seul, et je ne peux pas compter sur moi même s'il m'arrive quelque chose, vu mon état d'handicapé. Je me dis avant de partir, que le seul risque c'est une crevaison, la voiture marchant bien, malgré ses 380 000 km, suite à la réparation de cet été (une autre histoire).

Je fais environ 900 km le premier jour, terminant la journée avec un coucher de soleil aux couleurs rarement vues, s'éternisant pour les fixer dans ma mémoire. Puis la nuit vient. J'ai passé la dernière grande ville, Caceres, et il faut que je trouve un endroit tranquille pour passer la nuit. Je prends une petite route, espérant trouver ensuite un chemin tranquille pour me garer. En fait, les champs sont entourés de grillages, et les chemins caillouteux ne donnent accès à rien. Je me gare sur le bord du chemin, assez large, de façon à laisser la place à un éventuel passage. Bien m’en prit puisque ce fut le cas.

Le lendemain matin, je démarre et fais demi-tour. Très vite, je sens que la voiture tire à droite, ce n’est pas normal. Je pense à une crevaison. Je m’arrête et fais le tour des pneus. Effectivement la roue avant droite est à plat. Je suis dans un désert et ne peux rester ici. Je reprends la petite route de campagne, fais environ deux km avant de rejoindre la grand-route. Me souvenant d’avoir vu une station-service hier soir, je repars dans l’autre sens en roulant tout doucement. Cela me fait mal de sentir ce pneu crevé et de rouler avec, mais je n’ai pas le choix, seul je ne peux rien faire. Au bout de deux km je vois la station-service et m’y arrête. Un homme jeune sort et veut me servir de l’essence. Il ne parle pas français, ni moi espagnol. Je lui montre le pneu et mon bras handicapé, lui faisant comprendre que j’ai besoin d’aide. C’est alors qu’il me dit qu’il n’est pas mécanicien et ne peut pas m’aider. Je réponds qu’il s’agit juste de changer une roue, que ce n’est pas compliqué. Malgré son envie manifeste de ne pas m’aider, et son leit-motiv qu’il n’est pas mécanicien, il finit par sortir la roue de secours et le cric, tout en expirant son rejet total de la situation. Je vois bien qu’il n’a pas du changer souvent des roues crevées vu comment il s’y prend. Il a du mal avec les écrous qui semblent serrés forts, je lui montre comment faire en s’aidant des pieds. Puis il y a des écrous où l’outil ne rentre pas. Je ne comprends pas pourquoi, et il me montre, en soufflant comme un taureau, que ça ne peut pas aller. La situation semble bloquée. C’est alors qu’arrive une fourgonnette avec deux hommes. Ils viennent voir, se proposent tout de suite d’aider, parlent français et espagnol. Ils disent que là où ça ne se dévissent pas, c’est parce qu’il y a des caches, ce que je ne savais pas ni ne voyais, tout comme le pompiste.


Ces deux hommes sont des motards, avec leurs motos dans le fourgon, et reviennent d’un circuit au Portugal, ils sont donc mécanos pour leurs propres moteurs, ça se voit de suite. L’un prit un tournevis pour enlever les caches, puis il dit qu’il y avait un écrou antivol, qu’il fallait un embout spécial. Je ne savais que ça existait, mais il me semblait bien que mon frère, à qui appartenait la voiture avant, m’avait parlé de cet embout que j’avais rangé entre les deux sièges. Je le trouve et voici la roue enlevée. Il la regarde et dit qu’elle est fichue, vu que j’ai roulé avec. La roue de secours est mise en place, les deux français repartent, je les remercie franchement, car sans eux la situation était bloquée. Une fois de plus, sans m’être inquiété, la vie, que l’on nomme providence dans ce genre de cas, s’est occupée de moi. Ces deux français dont l’un parlait espagnol, sont passés au moment exact où il fallait pour me tirer d’affaire. Ils me préviennent qu’il ne faut pas rouler trop vite avec ce pneu galette, ni faire trop de kilomètres. Puis dans la foulée le pompiste m’indique un garage pour changer le pneu en retournant vers Caceres à une douzaine de kilomètres. De plus il me le note sur le GPS de mon portable afin d’y être guidé directement. Je ne savais même pas que ça existait sur mon téléphone, le fait d’être guidé… Je lui propose un dédommagement, il ne veut pas, mais je lui dois bien çà, et il accepte mon billet.
Grâce au GPS je trouve le garage, que le pompiste avait appelé avant, et on me change la roue aussitôt. Je repars rassuré puisque j’ai suffisamment de temps devant moi pour arriver, même si cela a duré près de trois heures.


Je retiens ce côté magique avec lequel la vie s’occupe de nous, dans un sens ou dans un autre d’ailleurs. Car enfin qu’est-ce qu’une crevaison ? Il suffit de passer au même endroit une minute plus tôt ou plus tard, ou dix centimètres à côté, et rien ne serait arrivé. De même je partais un tout petit peu plus tard le matin, et je ratais ces motards…
On ne maîtrise pas grand-chose. Mais si on ne panique pas, si on fait sa part sans en vouloir au monde entier, la vie répond. Elle nous dit qu’on n’est pas seul, qu’elle s’occupe de tout dans sa grande intelligence qui reste un mystère pour nous, ses petits enfants. Faisons confiance.


vendredi 15 novembre 2019

Lâcher


Qui n'a pas lu, entendu, ces comparaisons du Soi à un écran de cinéma ou au ciel dans lequel passent les nuages sans être affecté?
L'écran est blanc, on projette le film et il prend l'image comme si c'était sa réalité, mais en fait il reste blanc. Il est blanc de nature et le restera toujours quelque soit le film projeté. Soit on retient le film et on oublie l'écran, soit on prend de la distance en sachant qu'il n'y a aucune réalité en dehors de l'écran vierge.
Les nuages sont comparés à nos pensées auxquelles on s'identifie, on y croit dur comme fer, mais ils ne font que passer dans l'immensité du ciel. De même les pensées passent et n'ont aucune réalité tangible, durable, elles ne sont pas nous. Le ciel, infini par nature, représente la conscience, le Soi.
Si on s'accroche aux pensées, si on fixe ce qui nous arrive dans nos vies, on s'enferme dans le rêve, l'imaginaire, l'irréel, le négatif bien souvent, et l'on passe à côté de la vie dans tout ce qu'elle contient de spontané, de créatif, d'innocence.

Le maître mot, c'est la désidentification, ne pas se prendre pour ce que l'on n'est pas en essence.
L'inertie, l'habitude, sont telles, que cela semble mission impossible. On comble vite notre vide existentiel, notre absence d'êtreté, par de multiples compensations. La gourmandise, ou la goinfrerie, la consommation de tout et n'importe quoi qui n'est absolument pas nécessaire, la sexualité abusive, le pouvoir ou le déni de soi, l'exagération dans un domaine ou un autre, la violence...
S'occuper de son ego, prendre en considération son mental, ne changeront rien à la finalité de la liberté. Le mental, l'intellect, ne peuvent concevoir la liberté infinie de la Conscience, du Soi, et leurs tentatives d'efforts ne serviront pas à grand chose.
Pour se désidentifier, il faut lâcher, lâcher, lâcher tout! Les idées, les croyances, les attirances, la sécurité, tout, absolument tout! On peut le faire cinq minutes, puis dix, puis vingt... On n'en meurt pas. Il faut être plus malin que le Malin. Il faut s'y atteler, pour modifier les habitudes petit à petit.
Ne plus voir que des nuages qui passent, et rester limpide comme le ciel, ne rien retenir, juste laisser passer. Laisser faire la vie, oser lui faire confiance, ne pas discuter en permanence et se prendre au sérieux. Toute pratique qui n'amène pas au grand détachement est inutile.

mardi 12 novembre 2019

Une invitation à la liberté



Une Invitation à la Liberté est une clé maîtresse pour la liberté authentique. Sa facilité coupe à travers les voiles superficiels qui apparaissent cacher le Soi, et introduit rapidement le mental à sa source, le Coeur. Il est reconnu par les chercheurs d'aujourd'hui comme un don frais et auspicieux de la grâce de Dieu - le Soi Infini.
A travers Une Invitation à la Liberté, des milliers de gens de par le monde s'éveillent à la Vérité naturelle toujours présente comme étant leur expérience vivante, non périssable. Ce livre vous met au défi d'être libre.
C'est rapide, simple et puissant. Ouvrez-le, suivez sa guidace sérieusement, et vous trouverez votre propre "Chez vous".
Ce pourrait être la plus grande découverte que vous fassiez dans votre vie.
"Si vous aspirez à la découverte du Soi et si l'envie d'être libre est vivant et impérieux, cette Invitation est pour vous. La grâce a mis ce désir ardent dans votre coeur, et donc il est possible de venir à cette reconnaissance directe sans délai. Ca marche, ça marche, ça marche - hier, aujourd'hui, demain, toujours." Mooji

Je n'ai jamais, vraiment jamais, entendu de "guidance" aussi claire pour atteindre l'éveil.
Je viens de passer un mois à l'écouter chaque jour, lors d'une retraite, et je ne m'en lasse pas.
Le livret est en anglais, mais va sortir en français au printemps. Mais je vous recommande le CD en anglais, très facile à comprendre. De plus vous avez la voix de Mooji, sa vibration bienveillante.
Pour en savoir plus : https://mooji.org/books


lundi 11 novembre 2019

samedi 9 novembre 2019

Be patient



Le blog était arrêté suite à une retraite. Je vais le reprendre. Merci pour votre patience.

mardi 1 octobre 2019

Effort ou non-effort?

Parmi les grands sujets de la spiritualité, ou les grandes questions, un jour arrive où l'on se pose celle-ci : Dois-je faire des efforts (pour avancer), ou arrêter tout effort? Déjà il faudrait définir ce que la personne entend par faire des efforts ou ne pas en faire, car c'est tout à fait personnel. Un autre point est de voir qui en nous dit çà, qui va répondre, et ce qu'il en suit. Où est le "je" qui croit choisir?
Sri Ramana Maharshi stated his opinion on this topic in two sentences:
Question: I want to be further enlightened. Should I try to make no effort at all?
Ramana: Here it is impossible for you to be without effort. When you go deeper, it is impossible for you to make any effort.
Question : Je veux être davantage "éclairé" (illuminé, réalisé). Devrais-je essayer de ne faire aucun effort?
Ramana : Ici (à ce stade) il est impossible pour vous d'être sans effort. Quand vous allez plus profond, il est impossible pour vous de faire un quelconque effort.
Ma Ananda mayi disait la même chose :
"Il faut faire beaucoup d'efforts pour être sans effort."
Le risque est de reprendre à son compte des phrases dites par un sage vivant la non-dualité, alors que nous n'en sommes manifestement pas là. Si c'est l'ego qui pose la question, il serait dangereux de l'écouter, si ça vient de la profondeur, du coeur, alors il n'y a plus de question.
aquarelle de Ramana Maharshi

jeudi 26 septembre 2019

Mais que fait Dieu?


« De nombreuses personnes se demandent : " Comment les gens qui traversent une période difficile peuvent croire en Dieu ou aimer Dieu ?
Qu'a fait Dieu pour eux ? Il ne leur a donné que des épreuves.

Je dis : Non, non, non, non.
Par l’épreuve, il me donne la tolérance et la sagesse.
Par la pauvreté, il donne de la patience, de la gratitude, de la perspicacité et de la bonté.
Par la maladie, il donne l'acceptation, l'humilité et l'appréciation.
Par l'incertitude, il m'a poussé à contempler, à chercher,
à faire confiance et à méditer sur l'Etre.
Ce sont des dons formidables - des vertus inestimables.
Si Dieu ne me donnait que de l'argent, j'irais le dépenser et je ferais des choses stupides.
Mais les difficultés, la maladie et même le rejet m'aident à le chercher avec plus de détermination et à le trouver, à valoriser sa présence ininterrompue et son amour inébranlable.
Beaucoup d'êtres humains pensent que Dieu existe principalement pour leur donner ce qu'ils veulent.
Mais Dieu ne nous donne pas tant ce que nous voulons, mais plutôt ce dont nous avons besoin pour évoluer, par la sagesse, la connaissance et l'expérience directe de la Vérité vivante. »

mardi 24 septembre 2019

Ne pas faire à moitié

Ne fais pas l'impossible,
Fais 100 % du possible.

(affiché dans la salle du kiné)

mercredi 18 septembre 2019

lundi 16 septembre 2019

L'Aiguille du midi


Chamonix est connu pour ses célèbres aiguilles, c'est à dire des pointes rocheuses acérées, qui font le bonheur des alpinistes. L'Aiguille du midi est l'une d'entre elles, qui a la particularité d'offrir plusieurs points de vue remarquables sur le massif du Mont Blanc, la Vallée blanche, d'autres aiguilles, les Grandes Jorasses, la vallée de Chamonix... Ce lieu fut aménagé au fil des années et comporte diverses parties, dont plusieurs terrasses, des espaces d'expositions, un restaurant, un café, une station météo, et des points de départ pour accéder à la vallée blanche ou la survoler dans des oeufs, sans parler du fameux "pas dans le vide".

La vallée blanche

Je me dirigeai vers une première terrasse. On est vraiment dans un autre univers, la vue sur ces massifs enneigés, la très haute montagne, la température qui a chuté franchement, le vent, le soleil, les nuages qui défilent, la luminosité... Et en même temps les gens qui n'arrêtent pas de faire des selfies, à croire que c'est une maladie. Il y a un contraste affligeant entre cette nature extrême et l'invasion touristique provoquée par la facilité d'accès grâce à la technologie moderne. On se croirait à Montmartre, à la Tour Eiffel ou au Mont Saint Michel, sauf que l'on est à près de 4 000 m d'altitude dans un lieu inhospitalier. 
Il y a donc les "selfistes", qui regardent à peine, sinon leur appareil avec les doigts en V (autre maladie), les "à peine couverts", qui n'ont pas du lire qu'on était en altitude avec des températures dépassant juste zéro, les "je parle tout le temps" pour que tout le monde en profite et qu'on sache que j'existe, les spécialistes de la montagne qui étalent leur culture en énumérant les sommets, les "porteurs de jumelles" qui vous repèrent les alpinistes que l'oeil nu ne voit quasiment plus, fourmis perdus dans l'immensité neigeuse, les familles, les enfants, les amoureux, les couples qui parlent sans s'écouter...

Le Mont Blanc à droite du nuage

Après avoir bien observé les pointes et sommets les plus reconnaissables, je me trouve un endroit pour m'asseoir au soleil, dégustant ce fait unique d'être près du ciel, dans un univers rude et pourtant côtoyé. Je vais rester toute la matinée, allant de terrasse en terrasse, regardant les expositions, un film, buvant un chocolat, me gavant d'espaces vierges et immaculés. Je décide de prendre les oeufs pour traverser la vallée blanche qui rejoint la frontière italienne, malheureusement c'est arrêté à cause du vent qui souffle jusqu'à 70 km/h. Regardant un film magnifique sur les massifs alentour, une jeune fille assise à côté de moi ne décolle pas de son portable. Comme c'est triste!
En redescendant, je fais une halte au plan de l'aiguille pour pique niquer. Le sentier est trop scabreux à mon goût pour que je m'éloigne des gens éparpillés ici et là comme un tableau pointilliste. Je finis par redescendre plus vite que prévu, vaincu par le bruit de moteur du téléphérique.

Les Grandes Jorasses au fond

Alpinistes cheminant parmi des crevasses


jeudi 12 septembre 2019

Direction : l'Aiguille du midi

Pour les vacances, je me suis dit que j'irais faire des choses auxquelles j'avais pensé mais que je n'avais pas faites encore.
Direction les Alpes. Puisque je ne pourrai pas monter au Mont Blanc, j'irai le voir de près. D'abord prendre le téléphérique qui conduit à l'Aiguille du midi, à une hauteur de 3 842 m. Ensuite prendre le tramway du Mont Blanc qui est utilisé pour monter au refuge du Goûter sur la voie la plus utilisée pour faire le Mont Blanc.


Pour monter à l'Aiguille du midi, il faut prendre le téléphérique qui part de Chamonix. Première chose : se renseigner sur la météo pour être sûr d'avoir du beau temps et donc la bonne visibilité des montagnes là-haut. Deuxième chose : y être tôt pour éviter la foule et donc la queue, soit avant 8 heures. Heureusement, façon de parler, il y a une caisse spéciale pour les handicapés, qui me fait éviter l'attente aux tickets et celle pour accéder à la cabine, sans parler du demi-tarif (car c'est cher).
On nous serre comme des sardines, 75 personnes, et nous voila partis. Dès les premiers moments s'échappent les commentaires des personnes apeurées, surtout si ça bouge un peu avec le vent. Dans ma tête, je calcule le poids des gens, les efforts que cela représente sur les câbles de la taille de mes poignets, et me dis que la cabine tient grâce aux soudures. Comment ne pas penser à la chute? Mais en même temps que peut-on y faire? Pas de peur, ni vertige, mais cela reste impressionnant.
Le premier tronçon nous emmène au plan de l'Aiguille à 2 317 m, d'où l'on découvre la haute montagne juste au dessus. On change de cabine. Je me mets près des fenêtres pour ne rien rater de la vue.
Le deuxième tronçon est plus costaud. On part sur une distance de 2 867 m entre les deux points d'appuis, vous imaginez les efforts! Il faut de bonnes fondations! C'est un travail absolument remarquable. Faut-il que l'homme soit ambitieux et acharné pour construire de telles oeuvres. Là, ça monte sérieusement. Les gens ne parlent pas tant, saisis qu'ils sont par le spectacle et le vide. On est emporté vers le ciel à la vitesse de 7 m par seconde, suspendu et passif. Il y a 500 m de vide sous nos pieds quand on est près d'arriver. A vivre...


mardi 10 septembre 2019

La désobéissance civile : un devoir de responsabilité

La désobéissance civile en toute légalité : mode d’emploi

C’est la rentrée du dernier espoir : après un an de mobilisation, et alors que tous les signaux sont au rouge, nos dirigeants doivent sortir de l’inaction. Mode d’emploi.

L’heure est grave : notre système économique et politique moribond mène l’humanité à la catastrophe dans l’indifférence la plus totale. Notre planète se déglingue : la mort des coraux met en péril le quart des poissons de nos océans, et une chaîne alimentaire fragile dont nous dépendons, 80% des insectes européens ont disparu en 30 ans, entraînant la disparition de nos oiseauxnous avons perdu 60% des populations d’animaux sauvages en 60 ans… Nous sommes les prochains sur la liste.
Sourds aux alertes climatiques, soucieux de préserver leurs privilèges, nos dirigeants maintiennent par tous les moyens un système économique et politique moribond. Spéculation financière irresponsable et paradis fiscaux pour les banquesoptimisation fiscale et arrangements juridiques pour les multinationales. Dans ce système, les inégalités sont plus que criantes : aujourd’hui, 26 personnes possèdent autant de richesses que la moitié la plus pauvre de l’humanité.
La désobéissance civile, cela peut être complètement pacifique. Et complètement efficace.

1/ Manifestons, pacifiques et déterminés


Certes, voilà un an que les manifestations pour le climat et pour la justice sociale se succèdent, mois après mois, dans une indifférence générale apparente. Néanmoins, n’oublions pas de regarder le verre à moitié plein : les marches ont fait émerger de nombreux mouvements citoyens. Les citoyens rejoignent massivement les rangs des militants. Il y a un an, Extinction Rebellion était encore à l’état embryonnaire, le Boycott Citoyen venait d’être créé, et le mouvement Youth for Climate n’existait même pas. Presque personne n’avait encore entendu parler de Greta Thunberg. Aujourd’hui, L’ONU elle-même appelle la société civile à réclamer « des comptes » aux dirigeants de la planète, et même le pape a appelé à faire pression sur les dirigeants pour agir « avant qu’il ne soit trop tard »… Comme quoi, ça sert, de faire entendre notre inquiétude.
=> Les 20 et 21 septembre, participez aux marches pacifiques pour le climat et la justice sociale.

2/ Faisons la grève de la consommation


Nos dirigeants nous considèrent comme des consommateurs qui permettent à ce système injuste et mortifère de perdurer ? Soyons des consommateurs conscients, et arrêtons de nourrir le système. Boycottons les entreprises qui abusent des pratiques fiscales irresponsables, refusons la surconsommation, et privilégions des achats en accord avec nos valeurs et nos besoins.
=> Du 20 au 27 septembre, participez à la grève des consommateurs organisée par le Boycott Citoyen

3/ Utilisons notre liberté d’expression


Nous sommes assaillis par des publicités qui, du matin au soir, dans l’espace public, chez nous, partout, nous abreuvent d’injonctions à consommer. Rétorquons en incitant les passants à se mobiliser, sans passer par la case illégalité : une craie suffit pour écrire un message sur un trottoir, et ce n’est pas interdit par la loi. Prenons ce droit, et utilisons-le sans modération.
=> Dès maintenant, achète-toi une craie, garde-la dans ta poche, et appelle la population à se mobiliser la semaine du 20 septembre

4/ Faisons preuve d’imagination

Ecrire « En panne » sur un bout de papier, et le scotcher sur un distributeur de billets ou une machine Selecta, ça prend deux minutes, ça coûte 10 cents, et ça fait un bien fou…

samedi 7 septembre 2019

jeudi 5 septembre 2019

Avion, train ou voiture.

On entend ici et là que l'avion est un gros pollueur par rapport à la voiture. Voulant savoir quelle était la différence, je suis allé regarder.
Il y a un certain nombre de paramètres qui rentrent en jeu : la distance parcourue, le nombre de passagers, l'ancienneté et le type du véhicule, etc...
J'ai trouvé ces chiffres dans un article de Clément Fournier datant de novembre 2017, venant de l'Agence Européenne de l'Environnement.


   14 g de CO2/passager/km pour le train
   42 g de CO2/passager/km pour une petite voiture
   55 g de CO2/passager/km pour une voiture moyenne
   68 g de CO2/passager/km pour un bus
   72 g de CO2/passager/km pour un deux roues motorisé
   285 g de CO2/passager/km pour un avion

Mais, selon l’ADEME par exemple, les voitures neuves vendues en France en 2018 émettaient environ 112 g de CO2/km. D’où vient cet écart ? 

Par exemple, on se rend compte que le chiffre de 55 g de CO2/passager/km pour une voiture moyenne prend l’hypothèse que la voiture est occupée par 4 personnes, et que le chiffre de 285 g de CO2/passager/km pour l’avion prend comme taux d’occupation 88 personnes. Ces hypothèses sont-elles réalistes ? Pas vraiment. En réalité, le taux d’occupation moyen d’une voiture en France est de 1.1 personnes par véhicule pour les trajets courts (qui représentent la majorité des trajets quotidiens), 2.2 personnes pour les trajets longs. Quant aux avions, si l’on se réfère aux statistiques d’Air France par exemple, on constate un taux d’occupation moyen de 85.7%. Sachant que le plus petit avion d’Air France (pour les longs et moyens courriers) peut héberger 131 passagers, à un taux d’occupation de 85.7% cela donne 111 passagers par petit avion pour la moyenne basse (et non pas 88).

On obtient alors des chiffres totalement différents : 225 g de CO2 pour un petit avion rempli avec 111 passagers, et 220 g de CO2 pour une voiture occupée par 1 passager (110 g pour 2 passagers par voiture). A cela il faut rajouter que cette moyenne d’émissions recouvre une diversité d’avions importante : de très gros avions pour les longs courriers, ou de plus petits avions pour les vols régionaux. Or plus un avion est gros et lourd, plus il consomme de carburant et donc plus il émet de CO2, mais plus il transporte de passagers, ce qui peut faire baisser ses émissions de CO2 par passager et par km.


En résumé, les chiffres de l’AEE estiment que l’avion est le mode de transport le plus polluant, mais en se basant sur des hypothèses peu réalistes quant à l’utilisation des véhicules. Dans des conditions plus proches de la réalité, on voit que l’avion émet en réalité environ autant de CO2 par km et par passager qu’une voiture. D’ailleurs, lorsqu’on regarde les chiffres de consommation de carburant de avions et des voitures, on s’aperçoit qu’ils sont en général assez proches. Ainsi, un A320 neo de 150 places, utilisé pour les vols régionaux (autour de 1000 km, soit environ la distance d’un vol Lille Marseille), consomme environ 2.25 l de carburant par 100 km et par passager. Un A220 de 135 places utilisé pour des vols de moins de 2000 km consommera environ 1.8 L de carburant par 100 km et par passager. Et un long courrier sera autour de 2.4 (A330) jusqu’à 3.5 (A380) litres par 100 km et par passager. En comparaison, les voitures circulant en France en 2017 émettaient en moyenne 6 L aux 100 km, 4.16 pour les voitures neuves. On voit bien que la différence n’est pas énorme, et que dans certains cas, la voiture peut même consommer plus que l’avion (lorsqu’on est seul au volant par exemple).

En plus de ça, il faut considérer d’autres facteurs indirects. Les embouteillages par exemple : une voiture coincée dans un embouteillage émet 2.5 fois plus de CO2 qu’en conditions normales. Une voiture avec la climatisation allumée émet 7 à 20% de CO2 en plus. Lorsque l’on part en vacances en voiture, on peut donc facilement se retrouver, même à 3 par voiture, avec une empreinte carbone plus importante que si l’on avait pris l’avion. Et il faudrait encore considérer les autres types d’émissions, comme les particules fines, qui sont beaucoup plus élevées pour le transport routier.

Au final, on peut considérer que le trajet en avion est souvent préférable en termes environnementaux au trajet en voiture pour les longs voyages. Toutes choses égales par ailleurs, choisir l’avion augmente le taux d’occupation des avions (qui auraient de toute façon fait le trajet, que vous soyez ou non dedans), réduit la congestion sur les routes (et donc les embouteillages) et cela permet donc d’optimiser le système de transport globalement. La plupart du temps, dès l’instant où vous transportez moins de 3 ou 4 personnes dans votre voiture, vous émettrez moins de CO2 en choisissant l’avion. Et plus la distance est longue, plus ce raisonnement est vrai. En effet, les émissions de CO2 d’un avion étant généralement plus importantes pendant la phase de décollage et d’atterrissage, plus le vol est long, moins les émissions sont élevées proportionnellement.



On voit en tout cas que la voiture reste un véhicule plutôt nocif pour l'environnement, que prendre l'avion pour un oui, pour un non, n'est pas une attitude exemplaire, surtout si le train peut le remplacer. Enfin reste le coût du trajet, ce qui change encore la donne. Les billets de train sont chers si on ne les prend pas à l'avance.

mardi 3 septembre 2019

Faut-il prendre sa voiture?

Depuis quelques années, la prise de conscience écologique, de la réelle dégradation de l'environnement, de la biodiversité et de l'extinction de certaines espèces vivantes, a fait naître nombre de mouvements, de discours et d'actions allant dans le sens d'un changement de comportement et notamment d'une réduction plus ou moins radicale de sa consommation.
Les solutions sont multiples, innombrables même, si on regarde dans les détails.
Ne plus être dans les automatismes, qui est une non-conscience absolue, mais dans la conscience aigüe de ses gestes et de leur retombées.
On peut choisir d'être vegan, marcher à pied ou en vélo, acheter d'occase, fabriquer soi-même, produire ses légumes et fruits autant que possible, ne pas gaspiller, recycler, etc...
Vous avez remarqué sans doute qu'il y a maintenant les vacances écolo! Tout faire pour réduire les gaz à effet de serre et le fameux CO2, qui est en constante augmentation, et dont les transports sont responsables à 80 % en France, de par la combustion des carburants d'origine fossile.
Donc on bannit l'avion, la voiture, les croisières en paquebot, et on privilégie le train, le vélo ou la marche!
Si on veut faire un stage, une retraite, ou aller voir des amis tout simplement, il n'y a pas forcément un train qui s'arrête à côté. Devient-il interdit d'aller loin sans culpabiliser? Est-il interdit de se faire plaisir? Il faut trouver un juste milieu, assurément.

Dans mon cas, handicapé, la voiture est une vraie liberté, elle me donne une autonomie et m'évite de porter des choses vite lourdes pour mon peu de forces. En roulant doucement, je consomme peu (5 litres), ce qui permet des distances conséquentes avec un plein. Je remarque d'autant plus les voitures qui ne respectent pas les limitations, tant sur routes qu'autoroutes, et qui continuent de faire la course  au volant de leur 4 x 4 et autres SUV (Véhicule Utilitaire Sport), véhicules plus pollueurs.
J'ai ainsi remarqué qu'il y a plusieurs codes de la route :

- Celui pour les grosses voitures (en général), qui se croient tout permis, roulent très vite, franchissent les lignes blanches, doublent si c'est interdit...
- Celui pour les motos et scooters. Eux ont le droit de rouler sur la ligne opposée, ou entre les voitures, de doubler par principe, de faire des queues de poisson, n'ont pas de limitation de vitesse et font du bruit, quand ce ne sont pas les démarrages sur une roue.
- Celui pour les vélos. Ils ne vont pas vite, alors ils détestent s'arrêter, en particulier aux feux rouges. Quand à ceux qui se déguisent en coureurs professionnels pour leur ballade matinale, ils sont facilement en grappes pour discuter le bout de gras plutôt qu'en file indienne.
C'est à se demander comment il  n'y a pas plus d'accident!


Cela dit tout augmente : le trafic en voiture, en avion, en paquebot...
J'avais des rêves de grande randonnée : longer les côtes, traverser les montagnes et autres chemins de pèlerinage, qui me sont devenus impossibles. Marcher 5 ou 6 km est ma limite actuelle. Reste la voiture pour combler mes désirs de voyage...

lundi 5 août 2019

This moment



La foi en l'art, le vide avec votre soi, n'y soyez pas attaché.
Pas même à l'espace, à quoi que ce soit.
Ce que vous faites quand vous êtes éveillé, quand vous rêvez,
c'est dormir.
Ce n'est pas ce moment, c'est le moment passé.
Introduisez votre soi à ce moment
si vous voulez être libre pour toujours
et à ce que vous êtes.

vendredi 2 août 2019

L'être vaste de Dieu


Débarrasse mon esprit
des habitudes de projection et d'interprétation,
rends le silencieux et vide
comme l'être vaste
de Dieu.

Mooji

mardi 30 juillet 2019

Un chant de l'intérieur



Paroles du Gâyatrî mantra
 Om Bhur Bhuvah Svaha
Tat Savitur Varényam,
Bhargo Dévasya Dhîmahî ,
Dhîyo Yonah Prashodayât. 
"Puisse tous les êtres percevoir à travers l’intellect méditatif
le magnifique éclat de la conscience illuminée."