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dimanche 28 juin 2020

Roland Michaud


Caravanes de Tartarie

Mémoires de l'Afghanistan

                 
Corée de Jade



D'autres livres....
Afghanistan
La route d'or de Samarkand
L'Inde des mille et unes nuits
L'Orient dans un miroir
La Chine dans un miroir
Derviches du Hind et du Sind
Voir la Turquie



mercredi 24 juin 2020

Bon dernier voyage Roland Michaud


Quand on les regarde, elle a l'air d'une indienne, lui a l'air d'un afghan.
Elle c'est Sabrina, lui c'est Roland Michaud.
Voyageurs infatigables, amoureux de l'Asie, des peuples traditionnels,
visant la beauté, la lenteur pour attirer les vraies rencontres, et la beauté encore...
Pendant des années ils ont sillonné l'Afghanistan, l'Inde, la Chine, la Corée du sud, entre autres.
Ils ont connu ce monde au milieu des années soixante, pas encore touché par le modernisme.
Joseph Kessel avait témoigné dans son livre "Les cavaliers" de sa fascination pour l'Afghanistan, 
les caravanes, la steppe, le bozkashi, 
Roland Michaud nous restitue ces ambiances par ses photos sublimes.
Tous deux, à travers leurs recherches, font des parallèles entre des gravures anciennes
et leurs clichés d'un monde qui n'avait quasiment pas  changé en plusieurs siècles.

    

Visages    -    Vies sages




Roland Michaud est parti vers d'autres cieux le 25 mai dernier.
Un grand merci à lui et à sa femme que j'avais entrevus en conférence il y a une trentaine d'années.
Quelques livres dans un post à suivre.

samedi 13 juin 2020

Prendre et lâcher

Apprendre à ne plus prendre, 
Lâcher prise...
On peut faire quelques écarts :
Prendre le temps
 Prendre du recul...
Ne pas se méprendre
S'habituer à comprendre.
Pour aller de la prise au lâcher
Laisse la place à la vie en toi
N'interfère pas dans ce qui te dépasse
Observe depuis le ciel ta petitesse
Vis depuis là-haut
Et privilégie le très-bas.
Dans le non vouloir
Il y a un espace
Ne cherche même pas cela
On ne saute pas dans le silence
On prend juste quelque distance d'avec le bruit
C'est dans cette distance
Qu'on est le plus proche de tout...

mercredi 10 juin 2020

De quoi meurt-on au juste?

 De quoi meurt-on en vérité dans le monde? Qu'est-ce qui est le plus grave?

25 000 personnes meurent chaque jour de faim ou de problèmes liés à la malnutrition, ce qui donne 9 millions de morts par an.

Les maladies cardiovasculaires font environ 140 000 décès par an en France, soit près de 400 par jour. Au niveau mondial environ 20 millions de morts par an.

En 2018 on estime à 9,6 millions le nombre de personnes qui devraient mourir du cancer, soit 26 300 par jour. En France en 2018 il y a eu 157 400 décès par cancer soit 430 par jour.

Le tabac tue environ 7 millions de personnes par an, dont 10 % par tabagisme passif, soit 16 440 par jour.  En France 73 000 morts par an. Première cause de mortalité évitable.
Chaque année il meurt environ 57 millions de personnes dans le monde, le tabac représente donc plus de 10  %!

La pollution de l'air serait responsable de plus de 8 millions de mort par an.

L'alcool provoque la mort de 41 000 personnes par en France, soit 7% de la mortalité. Environ 3 millions de morts par an au monde (comme l'obésité).



Et la grippe dans tout çà?

On peut lire que la grippe tue autour de 10 000 personnes par an en France.
Il faut savoir qu'il meurt 600 000 personnes par an, soit 1 650 par jour.
A ce jour le coronavirus aurait fait plus de 29 000 morts en France. Je mets le subjonctif car il est établi que la majorité des gens touchés avaient déjà des problèmes de santé (cardio-vasculaires, tension, obésité...), on est donc face à des systèmes immunitaires affaiblis. On a par ailleurs guéri 70 000 personnes atteintes du virus.

On voit bien que le pourcentage est tout à fait minime en réalité, sans vouloir sous-estimer cet épisode. Mais il est bon de resituer les choses, indispensable même.
Par contre, au niveau médiatique, depuis trois mois c'est un véritable matraquage d'informations, ou de désinformations, anxiogènes. Qu'y a t-il derrière tout çà? Je vous laisse deviner...
Vues les mesures, dites barrières, prises et policées, alors pourquoi ne pas interdire l'alcool, le tabac, les boissons sucrées, les fast food, et autres malbouffes empaquetées dans les magasins, qui sont responsables de bien plus de morts au final?

Petit détail au passage

En 2015, des armes à feu ont causé la mort de 13,286 personnes aux États-Unis (sans tenir compte des suicides, qui sont plus nombreux). Environ 1,4 million de personnes ont été tuées par arme à feu aux États-Unis entre 1968 et 2011. En 2010, la violence par arme à feu a coûté aux contribuables américains environ 516 millions de dollars, rien que pour les frais d'hospitalisation des victimes.
Les armes à feu tuent environ 250 000 personnes chaque année.

Y a t-il un vaccin contre çà, ou est-ce que ça rapporte de l'argent?


lundi 8 juin 2020

Passerelles

Si je cherche la meilleure formulation pour expliquer cette attirance, je choisirais plutôt le vide que la, ou les, hauteurs. Côtoyer le vide, quel que soit le moyen, me renvoie à une forme d'instabilité fragile, qui me confronte à l'idée du risque total, la chute et donc la mort. Puis-je rester serein, détendu, dans cette confrontation? Un défi vis à vis de la peur? Je ne sais pas vraiment. Pour certains le stress monterait vite et freinerait peut être toute tentative. Bien sûr tout dépend du risque réel. 
Si j'ai sauté en parachute, je n'ai pas fait de base jump, sauter dans le vide d'une certaine hauteur et ouvrir son parachute avant qu'il ne soit trop tard (à l'époque ça n'existait pas), j'ai juste fait un saut à l'élastique, mais pas de très haut. Enfant j'ai vu des funambules et j'étais fasciné. La slackline m'aurait bien tenté, traverser entre deux points sur une sangle, mais je n'étais plus tout jeune et sur d'autres chemins...

Aucun risque, vraiment. Seule l'appréhension...

Quand j'ai découvert qu'il y avait des passerelles en montagnes, au dessus de lacs, de canyons, je me suis dit qu'il fallait y aller. Mon handicap me laissait au moins la chance de vivre cette expérience sans aucun risque, traverser au dessus du vide. Cela bouge un tout petit peu, mais tout est sécurisé. Ce ne sont pas les planches disjointes et les cordes minimalistes des ponts en Himalaya au dessus de torrents en folie.
Depuis quelques années il se construit des passerelles, dans les Alpes en particulier, et surtout en Suisse. Après une recherche sur Internet, je n'avais plus qu'à me faire un programme.
J'ai donc eu la joie d'en traverser quelques unes. Mais la plupart, les plus longues, les plus hautes, sont restées inaccessibles pour moi, car demandant deux ou trois heures de marche pour les atteindre, ce qui en montagne, et avec le retour, est largement au dessus de mes maigres forces.


Passerelle himalayenne du Drac

Une passerelle dite tibétaine, en Suisse, avec des drapeau de prière.

mercredi 3 juin 2020