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mercredi 30 décembre 2020

La vie est belle

 Il y a des histoires comme un conte de Noël...

Ainsi cet écrivain américain méconnu, Philip Van Doren Stern, qui est né en 1900 dans une famille pauvre. Il travailla dans une maison d'édition et devint écrivain historien de la guerre civile. Son oeuvre la plus connue est une petite nouvelle. Inspiré par un rêve, Stern publia le texte appelé "The greatest gift" (Le plus grand cadeau). Il y travaillait depuis 1938, mais incapable de trouver un éditeur, il décida d'envoyer 200 exemplaires destinés à ses amis comme cartes de Noël en décembre 1943. Cette nouvelle arriva chez RKO, la plus ancienne société de production de cinéma, qui finit par acheter les droits pour le cinéma. N'arrivant pas à trouver une adaptation satisfaisante, ces droits furent revendus à Frank Capra qui en tira le film "La vie est belle" (It's a wonderful life).

L'histoire expose la rencontre d'un mystérieux étranger qui apparaît à un homme suicidaire prêt à se jeter du haut d'un pont le soir du réveillon de Noël. La nouvelle finit par être éditée un an plus tard.

Le film "La vie est belle" passait hier soir sur Arte. J'en avais entendu parler dans un ashram il y a quelques années, à propos du rôle que la vie nous propose de jouer, et de l'importance de n'y pas manquer. J'en ai vraiment compris le sens hier soir.

Dans la petite ville de Bedford Falls, la veille de Noël1945, George Bailey est sur le point de se suicider. Comme ses proches et ses amis prient pour lui, au paradis l'apprenti-ange Clarence est chargé de venir à son aide, ce qui lui vaudrait de gagner ses ailes. Un long flashback montre à Clarence la vie de George Bailey. 

A l'âge de douze ans, George sauve son jeune frère Harry de la noyade mais il y perd l'usage d'une oreille. Plus tard, employé garçon de courses chez le pharmacien M. Gower, il l'empêche d'empoisonner par erreur un enfant malade. Devenu adulte, George se sacrifie encore et encore pour autrui : il laisse son frère aller à l'université à sa place ; il renonce à ses rêves de voyage et à une carrière d'architecte pour reprendre la mutuelle de crédit immobilier de son père décédé, ce qui permet à des personnes aux revenus modestes de devenir propriétaires. Après leur mariage, George et son épouse Mary sacrifient leur lune de miel pour renflouer, avec leurs économies, la société menacée de banqueroute par une une panique bancaire. Le couple s'installe dans une vieille maison délabrée et a quatre enfants. Au fil des années, George repousse les avances d'un homme d'affaires sans scrupules, M. Potter, qui préférerait que les habitants de la ville restent locataires de ses taudis. La veille de Noël 1945, alors que l'on attend le retour de Harry de la guerre, l'oncle Billy égare les 8 000 dollars qu'il portait à la banque. M. Potter trouve l'argent et l'empoche malhonnêtement, allant jusqu'à téléphoner à la police et accuser les Bailey de vol. Risquant la faillite et la prison, George sombre dans le désespoir. Il se saoule et se défoule de sa frustration sur sa famille, puis envisage de se jeter dans la rivière, ce qui conclut le flashback.

Apparaissant soudainement, Clarence se jette lui-même dans la rivière pour détourner George de son projet en l'amenant à le sauver. George se confie alors à Clarence : il aurait mieux valu qu'il ne soit jamais né. Clarence lui prouve le contraire au moyen d'un « miracle » de choc : il le projette dans un monde où il n'aurait pas existé. 

Je ne vous raconte pas la suite, car je vous conseille de voir ce film bien plus profond qu'il n'y paraît. Un moment de désespoir, où la vie semble trop difficile à surmonter, peut nous faire préférer la mort afin d'éviter le réel du moment. Qui n'a pas eu ces pensées noires? L'histoire nous entraîne dans une vie qui serait celle où nous n'aurions pas existé. Tout a changé, personne ne reconnaît George, qui finit par supplier l'ange de lui rendre sa vie d'avant, malgré ses difficultés du moment. C'est alors que les miracles se produisent. La vie a un plan que nous ne connaissons pas, ou que nous avons totalement oublié. Ce beau conte inspiré à un homme dont le nom, Stern, signifie Etoile, reconnu dans des circonstances tout à fait improbables, nous fait comprendre comment tout part du coeur. La vie fait le reste.



mardi 29 décembre 2020

Regard de Ma

 



Présence infinie de l'innommable

Absence totale de référence

Regard de la profondeur

Dans l'uni vers l'indicible

Seul le merci du coeur



dimanche 27 décembre 2020

jeudi 24 décembre 2020

Noël

On peut sans aucun doute rapprocher le mot Noël de Noé, qui vient de l'hébreu Noah et signifie apaisé, serein, repos, consolation. Le sens est très fort. Noé était un homme juste, et il marchait avec Dieu, est-il écrit dans la Genèse (6 - 9). Alors l'homme qui est apaisé, serein, établi dans le repos de l'esprit, marche avec Dieu. Marcher avec signifie l'union, être un avec, le non deux.

Parler de Noé, c'est citer l'histoire de l'arche, cet abri qui va le sauver du déluge, lui et sa famille et tous les couples d'animaux. Une arche c'est ce qui relie deux points par une courbe. Notons le symbole.

Noël viendrait du latin natalis, signifiant ce qui est relatif à la naissance. 

Mais je lis aussi que Noël vient de l'hébreu et signifie Dieu est né. "No" est le raccourci de "nolad" qui signifie "est né", et "el" signifie Dieu.

Il paraît qu'il y a des gens qui se disputent sur l'étymologie... 

J'aime bien l'idée de la naissance de ce qui va vers la paix, la sérénité, le repos éternel.

Alors, bonne et joyeuse naissance à chacun.

mercredi 23 décembre 2020

Abwoon D'bashmaya (The Lord's Prayer in Jesus native language)

Traduction

 Abwûn

Oh Toi, de qui vient le souffle de vie,

d'bwaschmâja
qui remplit tous les domaines du son, de la lumière et des vibrations.

Nethkâdasch schmach
Que votre lumière soit expérimentée dans mon extrême sainteté.

Têtê malkuthach.
Votre domaine céleste approche.

Nehwê tzevjânach aikâna d'bwaschmâja af b'arha.
Que Ta volonté se réalise - dans l'univers (tout ce qui vibre) comme sur terre (qui est matérielle et dense).

Hawvlân lachma d'sûnkanân jaomâna.
Donnez-nous la sagesse (compréhension, assistance) pour nos besoins quotidiens,

Waschboklân chaubên wachtahên aikâna daf chnân schwoken l'chaijabên.
détachez les chaînes des fautes qui nous lient, (karma) comme nous lâchons la culpabilité des autres.

Wela tachlân l'nesjuna Ne nous perdons
pas dans les choses superficielles (matérialisme, tentations communes),

ela patzân min bischa.
mais soyons libérés de ce qui nous éloigne de notre véritable but.

Metol dilachie malkutha wahaila wateschbuchta l'ahlâm almîn.
De Toi vient la volonté qui travaille, la force vive d'agir, le chant qui embellit tout et se renouvelle d'âge en âge.

Amen.
Scellé dans la confiance, la foi et la vérité. (Je confirme de tout mon être)

Voici une autre traduction:

Ô Birther du Cosmos, concentre ta lumière en nous - rend-la utile
Crée ton règne d'unité maintenant
Ton unique désir agit alors avec le nôtre,
Comme en toute lumière,
Alors sous toutes les formes,
accorde-nous ce dont nous avons besoin chaque jour en pain et perspicacité:
Lâchez les cordes des erreurs qui nous lient,
Alors que nous libérons les brins que nous détenons de la culpabilité des autres.
Ne laissez pas les choses de surface nous induire en erreur,
mais libérez-nous de ce qui nous retient.
De toi est née toute volonté dominante,
Le pouvoir et la vie à faire,
Le chant qui embellit tout,
D'âge en âge, il se renouvelle.
Je l'affirme de tout mon être.

mardi 22 décembre 2020

Andrea Bocelli - Besame Mucho - Embrasse moi beaucoup...

                                              Embrasse moi, Embrasse moi beaucoup
                                          Comme si cette nuit était
                                         La dernière fois
 
                                              Embrasse moi, Embrasse moi beaucoup
                                             Car j'ai peur de te perdre
                                           Te perdre à nouveau

JE SUIS DIEU, TOI AUSSI #15 C'est si simple!

mardi 15 décembre 2020

Passé, présent, futur.

- Bonjour, je suis historien, et je m'intéresse au passé.

- Bonjour, je suis astrologue, et je vois l'avenir.

- Bonjour, je suis un enfant, et je ne comprend pas ce que vous dites.

- Et oui, dit le sage, grandir, pour la plupart, c'est désapprendre à vivre le présent...

mardi 8 décembre 2020

La course autour du monde

 

Ce porte containeurs a perdu ou vu endommagés 1 900 de ces containeurs il y a qq jours.

La technologie est partout, on l’a vu, mais elle a fait un pas de plus encore : on a installé sur certains bateaux un système de détection des OFNI (Objet Flottant Non Identifié). Comme sur nos routes encombrées, la mer est le moyen le plus vaste pour convoyer toutes sortes de marchandises. Des milliers de cargos et porte-conteneurs transportent du fret et des centaines de milliers de conteneurs, dont environ 1 400 (officiellement) tombent à l’eau chaque année. Ainsi ces grosses boites (comme des camions) flottent plus ou moins semi-immergées avant de sombrer par le fond. A chaque course des bateaux heurtent en aveugle ces OFNI ou des billes de bois, ou un mammifère marin. Avec la vitesse, avec ces nouveaux appendices, et surtout la mer poubelle (filets, plastiques…), bref autant de risques qui ont un coût matériel mais parfois humain. Quelle solution ? Impossible de surveiller la mauvaise conduite de tous ces gens de mer pour punir ceux qui sont responsables de méfaits. Alors on installe en tête de mât une sorte de détecteur d’OFNI jusqu’à environ 600 m qui déclenche une alarme afin de prévenir le marin. De même au niveau de la quille un appareil envoie des ondes censées éloigner les mammifères marins. 

C’est évident qu’on n’arrêtera pas les courses. Pourtant il y a de plus en plus de casse. Plus on va vite, plus on augmente les risques, à tous les niveaux. On peut avoir un très bon bateau, être parmi les marins les plus expérimentés, et casser, ou l’inverse : avoir un bateau ancien, un budget dix fois moindre, moins d’expérience, et finir. Le Vendée Globe a cette particularité qu’en moyenne la moitié seulement des bateaux terminent. Tous les participants le savent, mais c’est impossible à intégrer. Quand l’accident arrive, il n’y a plus qu’un marin qui pleure, qui mettra sans doute des mois, ou des années à digérer l’évènement. Derrière tout ça, il y a une équipe, un ou des sponsors, pas forcément une assurance (c’est une autre histoire en soi), et surtout l’engagement d’un marin depuis des années. Certains ont tout misé sur la course au dépend de tout le reste, maison, famille, etc… et vont tout perdre (maison, famille), et payer pendant des années pour rembourser leurs dettes. Cette course est folle à bien des niveaux.

Premier démâtage lors de cette course, 8 jours après le départ...

Pour gagner, il faut de la chance, même pour terminer. Il y a des bateaux qui changent de propriétaire à chaque course, presque tous d’ailleurs, et certains n’ont jamais fini une seule fois, il y a toujours eu un accident, la faute à pas de chance pourrait-on dire ! De même certains ont pris plusieurs départs mais ne sont jamais arrivés à finir. Y a-t-il un karma ? Plusieurs ont démâté au bout de 24 heures, alors que la course est censée durer environ  trois mois ! Vous imaginez ?

lundi 30 novembre 2020

Exercices de Bienveillance

 


Vu sur http://spinescent.blogspot.com/

vendredi 27 novembre 2020

Le prix de l'odeur

 Vous connaissez les histoires de Nasrudin? Celle ci se passe dans cet Orient mythique du Moyen Age.

Un badaud, trop pauvre pour s'offrir de la viande, se contente, pour calmer sa faim, de renifler le fumet s'exhalant du brasero d'un marchand de brochettes, en mangeant son pain. Exaspéré par ce manège, celui-ci prétend lui faire payer l'odeur. Le badaud refuse, s'indigne et fait tinter aux oreilles du marchand quelques piécettes en lui déclarant : "Nous sommes quittes..."



jeudi 19 novembre 2020

Tour du monde à la voile

Un autre appareil est le dessalinisateur, qui comme son nom l'indique utilise l'eau de mer et la transforme en eau buvable. 

Quand les marins sont proches, ils peuvent s’appeler par radio VHF, ce qui peut arriver même après quelques milliers de kilomètres. Ils appellent aussi leur compagne ou compagnon par Skype ou Whatsapp, certains deux fois par jour, pour les rassurer, pour parler de la famille ou quand ils ont besoin de soutien. Ils appellent tout aussi régulièrement leur équipe technique pour les tenir au courant de la marche du bateau, des petits ou gros problèmes. Ils ont droit à de l’aide technique à distance, non seulement par téléphone, mais par mail avec dessins si besoin. Vue la complexité de la machine, des différents domaines qui n’ont rien à voir avec la voile (moteur, électricité, électronique, informatique, réparations sur le bateau, etc…), ils ne peuvent être spécialistes en tout et bénéficient des conseils de leur propres spécialistes. Ainsi un certain Michel Desjoyaux (qui a gagné deux fois cette course) a pu redémarrer son moteur en panne grâce aux conseils de son équipe à terre. Sinon plus d’énergie, plus d’appareils, plus de pilote, plus de météo, et donc plus de course. S'il n'avait pas bénéficié de cette aide, il aurait perdu ou aurait abandonné.

La voile à ce stade est un sport inégalitaire : ceux qui ont le plus de moyens, la plus grosse équipe (une douzaine pour certains), ont forcément plus de chances d’être devant.

Depuis 4 ans les foils sont autorisés. Ce sont des sortes d’ailes sur lesquelles les coques peuvent s’appuyer et qui les sustentent. Si ça alourdit le budget, par contre les bateaux semblent voler, ce qui est très spectaculaire.

Le résultat pour les bateaux les plus récents, c’est qu’ils peuvent gagner dix nœuds ou plus sous certaines allures (20 km/h environ). Ils peuvent atteindre trente nœuds voire plus (55 km/h), ce qui est énorme. La contrepartie étant des sauts, des décélérations, bref des chocs qui peuvent être très violents. Ces bateaux sont d’un inconfort total, voire dangereux, d’où port de casque, protections obligatoires, renforts de mousse dans les angles… Quant au bruit, il peut atteindre les 90 décibels ! Donc là aussi protection…

Au vu des nouveaux chocs, il y a eu des renforcements rajoutés car la coque travaille différemment, et la plupart ont eu des pépins. Aujourd’hui, grâce à la technologie, on met des dizaines de capteurs dans les zones sensibles avec des seuils à ne pas dépasser, des alarmes, des écrans de surveillance, bref tout un arsenal pour prévenir des risques que l’on s’est plu à créer.

Il y a aussi des caméras un peu partout, non seulement pour faire de l’image média pour la direction de course et les sponsors, et donc le public via internet, mais aussi pour surveiller de l’intérieur. En effet les bateaux vont tellement vite, qu’ils déclenchent des effets de vague presque en permanence qui arrosent le pont et peuvent vous envoyer valdinguer sur plusieurs mètres si vous n’êtes pas attachés. Donc les cockpits (espace extérieur de manoeuvres) se ferment de plus en plus, certains complètement, pour être protégés des lances à incendies déclenchées par la vitesse de ces bateaux devenus extrêmes.

                                                   Des formes tendues pour surfer ou planer.

samedi 14 novembre 2020

HOLD - UP

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La pandémie du Covid-19 a donné lieu à des échanges contradictoires entre médecins, spécialistes, professeurs, hommes politiques et experts, le tout orchestré et alimenté par le feu nourri des médias. Les scientifiques se sont ainsi retrouvés discrédités avec notamment l’affaire du Lancet. Le Conseil scientifique, censé piloter cette pandémie, est ouvertement accusé d’incompétence et d’arrogance, preuves à l’appui. Et nous dans tout ça ? Que penser ? Que faire avec toutes ces informations ? Qui croire ? Nous pensons qu’il y a urgence pour apporter un éclairage objectif et constructif qui mettra en lumière toutes ces révélations. Thana TV

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Chers contributeurs,

En une journée, HOLD-UP a subi les foudres de tous les plus grands titres de presse : BFMTV, Libération, LCI, L'Obs, Franceinfo, Le Parisien, Quotidien, CNEWS...

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Nous tenons à vous remercier pour le seul et unique soutien que l'on ait, le seul qui compte en réalité : Vous. 

Vous qui avez été là depuis les débuts pour nous encourager à grand renfort d'appels, messages, courriers et contributions qui nous ont permis de tenir au jour le jour malgré de fortes pressions qui se sont intensifIées ces dernières 24H. 

Un grand merci donc à vous :

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-Nos 5042 abonnés sur Twitter


Aujourd'hui nous tenons la promesse et l'engagement pris auprès de vous et mettons notre film en libre accès sur Odysée : https://odysee.com/@holdup_ledoc:9/holdup_ledoc:f

Et en téléchargement gratuit ici : https://www.myairbridge.com/fr/#!/link/ZEQURCkh2

(Ayant déjà été censuré sur Facebook, Instagram et YouTube, nous ne prenons même plus la peine de diffuser à travers de tels canaux)

Un grand merci à vous tous de nous avoir soutenus dans cette folle aventure. Ce n'est que le début...


Nous ne lâcherons rien.

On vous embrasse fort (même si c'est pas très COVID),


L'équipe de HOLD-UP

mercredi 11 novembre 2020

Tour du monde à la voile

On pourrait croire que la voile c'est "écologique", on avance avec la seule force du vent, et c'est tout. C'est vrai sur le principe, mais il y a tous les à côtés, et dans une course autour du monde les "à côtés" sont nombreux. Le grand but c'est non seulement de finir, mais de gagner, en tout cas d'être le mieux placé possible. Il faut donc aller vite, et pour aller vite il faut de la technologie, beaucoup de technologie, d'ailleurs on appelle ces bateaux des machines!

                                                          Les bateaux volent désormais...

Il faut faire léger et puissant, pour cela on utilise le carbone, un matériau composite utilisé dans l'aviation pour ses qualités mécaniques exceptionnelles et sa légèreté, plus performant que l'aluminium. Par contre un matériau très cher, non recyclable, et pas du tout écologique. La coque, le mât, la bôme, les foils (j'y reviendrai), absolument tout est en carbone. Coût d'un bateau neuf de 18,28 m : 6 à 7 millions d'euros. Les prix ont doublé en dix ans. Les voiles sont aussi faites dans de nouveaux matériaux extrêmement performants, légers, le plus raide possible, indéformables.

Dans la machine, il y a d'innombrables machines. Il faut donc un ou des fournisseurs d'énergie. Sans énergie, on ne peut rien faire. Les bateaux les plus récents consomment jusqu'à 6 500 Wh par jour.

                                                              Cablage des différents appareils.

Il faut déjà un moteur pour sortir et rentrer dans le port, ou en cas d'accident. Il est plombé pendant la course, mais on peut le faire tourner (pas l'hélice) pour alimenter les batteries. Ainsi certains emmènent jusqu'à 200 litres de gasoil pour être autonomes. Il y a aussi les panneaux solaires et les hydrogénérateurs (hélices tournant dans l'eau). La tendance est de diminuer l'énergie fossile (gasoil). Ces systèmes servent à alimenter la lumière, les feux de navigation la nuit, les GPS, toute l'électronique, les ordinateurs, les moyens de communication, le pilote automatique, des vérins, des pompes, etc...

On ne fait plus le point au sextant, on a sa position en permanence avec le GPS. Il y a aussi sondeur, radar, AIS (pour repérer les bateaux à proximité), une centrale qui indique la vitesse et la direction du vent, celle du bateau, le cap, un téléphone satellite, une balise reliée aux satellites qui permet d'être repéré, les ordinateurs. Les ordis permettent d'avoir la carte sous les yeux, de capter les bulletins météo pour faire sa route en conséquence. Des programmes sont rentrés qui connaissent le potentiel du bateau et indiquent en fonction de la force du vent et de sa direction quelle voile utiliser pour avoir la vitesse optimale en fonction des points de passage conseillés. Cela indique aussi jusqu'où aller pour virer de bord. Ainsi on peut faire plusieurs routages selon la météo reçue et estimée et choisir sa route en conséquence. Les marins passent beaucoup de temps devant leurs écrans (anciennement dénommé table à cartes), afin d'évaluer la meilleure route possible.

lundi 9 novembre 2020

Ils sont partis pour le tour du monde

                                                      Photos prises sur le site du Vendée Globe

Le Vendée Globe, surnommé "L'Everest de la voile", est la plus grande épreuve de voile qui soit. Partis hier des Sables d'Olonne (on pourrait dire "Eau lone"), ce sont 33 marins, dont 6 femmes, qui se sont élancés pour contourner l'Afrique du sud, l'Australie, l'Amérique du sud, puis remonter aux Sables. Une épreuve de 25 000 miles qui a démarré en 1989, et a lieu tous les 4 ans. Au début, même s'il y avait de grands marins, c'était plus l'esprit aventure qui dominait. Progressivement cela s'est professionnalisé, grâce aux médias, aux sponsors, à l'engouement et aux récits extrêmes d'aventures racontées (certains sont morts noyés). 

                              Public interdit, seuls quelques habitants à leur balcon sont présents.

Le jour du départ il y a jusqu'à 30 000 personnes à venir les soutenir sur les quais. L'émotion est intense, nombre de ces marins aventuriers pleurent. Le public fait sans doute un transfert vis à vis d'eux qui ont tout misé pour vivre leurs rêves; c'est comme un échange entre ceux qui partent et ceux qui leur font part d'une énergie cordiale exceptionnelle. On sait qu'ils risquent leur vie, qu'ils vont vivre des moments très difficiles, pas seulement à cause du vent et des vagues qui peuvent te retourner un bateau comme une crêpe, mais aussi par les risques de casse, d'arrêt brutal, de désespoir quand ça commence à aller vraiment mal... Tout cela provoque l'admiration, le respect, l'envie pour certains. C'est la rencontre avec ceux qui font ce que la plupart d'entre nous ne fera jamais.

 
Les adieux avant la solitude.

On résume la course avec 3 mots : en solitaire, sans escale, sans assistance. Mais ce n'est pas tout à fait vrai. Bien sûr ils sont seuls, physiquement, sur leur bateau, ils ne peuvent pas s'arrêter dans un port et attendre leur équipe pour réparer, ce qui existe dans d'autres courses. Mais en 30 ans les choses ont bien changé. La technologie et l'électronique sont devenues l'aide indispensable pour aller toujours plus vite et de façon aussi sécure que possible. Mais c'est devenu assez fou aujourd'hui, et je ne suis pas le seul à le dire. Si cela m'a fait rêver au début, ce n'est vraiment plus le cas aujourd'hui. Isabelle Autissier (grande navigatrice) avait dit que lorsque la tension, le stress, dépassaient le plaisir, alors il était temps de s'arrêter. Elle parlait des courses, et de celle-ci en particulier, ce qu'elle fit.

A suivre...

lundi 2 novembre 2020

Inviter Dieu

 "Si vous n'invitez pas Dieu à être votre Hôte durant l'été de votre vie, 

Il sera absent durant l'hiver de votre vie."

Lahiri Mahasaya

dimanche 1 novembre 2020

Lanterne

 



Jardin japonais de Monaco

lundi 26 octobre 2020

Barrières







Jardin japonais de Monaco


mardi 13 octobre 2020

Les 18 règles de vie du Dalaï Lama

 


1. Prenez en compte que le grand amour et les grandes réussites impliquent de grands risques. 

Le risque est impliqué dans chaque grande occasion de la vie. S’il n’y avait pas de risques, alors tout le monde agirait, ce qui rendrait les gens « ordinaires » et non «grands».
Démarquez-vous des autres comme celui qui peut non seulement prendre des risques, mais qui apprécie de le faire.  

2. Lorsque vous échouez, n’échouez pas la leçon. 

Si vous oubliez ce que vous avez appris à ne pas faire, vous serez condamnés à répéter vos actions. Plus important encore, ne craignez pas l’échec. Car l’échec est le précurseur de la réussite. Rien de grand ne s’est accompli sans échec. Le but de la vie n’est pas que nous soyons parfaits, mais que nous devenions la meilleure version possible de nous-même. Il est plus important d’être authentique qu’infaillible, et nous gagnons à écouter notre instinct. Les seules vraies erreurs sont celles que nous commettons à répétition. Les autres sont des occasions d’apprentissage.  

3. Suivez les trois R : 

Respect de soi – La confiance est la clé de la réussite et si une personne ne se respecte pas, vous ne pouvez pas croire en elle. Ainsi, si vous ne vous respectez pas, vous ne pouvez pas réaliser de grandes choses puisque vous ne pouvez respecter les autres.

Respect des autres – Et vous serez respectés en retour. Si vous ne retournez pas le respect des autres, certains présumeront qu’ils ne valent pas la peine d’être respectés, et de ce fait, ils ne se respecteront pas.

Responsabilité pour toutes vos actions – Vous êtes seul responsable de vos sentiments, de vos actions, de votre réussite, etc. Vous contrôlez totalement votre vie, il ne faut pas essayer de blâmer les autres pour ses erreurs et ses malheurs.  

4. Rappelez-vous que ne pas obtenir ce que vous voulez est parfois un merveilleux coup de chance. 

Essayer d’obtenir tout ce que vous désirez ne sera pas nécessairement bon pour vous dans le long terme. Si quelque chose semble ne jamais fonctionner, comme si le destin intervenait, pensez à lâcher prise et revenez y plus tard. L’Univers agit de façon mystérieuse et doit être digne de confiance.  

5. Apprenez les règles pour savoir comment les transgresser correctement. 

Les règles sont faites pour être transgressées. La plupart d’entre elles sont mis en place par les anciens établissements corrompus qui ne cherchent qu’à asservir et maintenir leur propre pouvoir. Quand il s’agit de transgresser les règles, faites-le correctement pour éviter les répressions. Mais par-dessus toutes choses, assurez-vous que vous le faites dans les règles. Si l’autorité n’avait jamais été remise en question, nous serions une civilisation stagnante.  

6. Ne laissez pas une petite dispute briser une grande amitié. 

Évidemment, l’amitié est bien plus importante qu’une petite dispute, mais très peu de gens mettent cette règle en pratique. Vous devez également être en mesure de suivre la règle #7 pour pouvoir suivre la règle #6.  

7. Lorsque vous réalisez que vous avez commis une erreur, prenez immédiatement des mesures pour la corriger. 

Et ne laissez pas votre fierté faire obstacle à ces mesures. Pardonnez-vous et prenez-en l’entière responsabilité. Cela en dira long sur votre personne. Ce n’est pas le nombre de nos échecs qui déterminent notre réussite finale, mais notre capacité à en extraire de la sagesse, puis à passer à autre chose avec une énergie nouvelle. Les erreurs sont neutres; nous pouvons en faire ce que nous voulons. Selon notre manière de les percevoir, elles nous accableront ou nous guideront vers le succès.  

8. Passez un peu de temps seul chaque jour. 

Peu importe ce que vous faites, passez au moins 30 minutes de votre journée seul dans un endroit calme. Cela vous donnera au moins une demi-heure pour observer ce qui se passe dans votre vie, de prendre conscience de qui vous êtes et de comprendre ce que vous voulez. Que ce soit à travers la prière, la méditation, le yoga ou le golf, ce rituel est un « must ».  

9. Ouvrez vos bras au changement, mais ne laissez pas s’envoler vos valeurs.

Le monde est en constante évolution. Si vous n’êtes pas ouvert au changement, alors vous serez malheureux. Vous allez vous-même changer, mais cela ne veut pas dire que vos valeurs doivent changer aussi. Accueillez les nouveaux lieux, les nouveaux visages et les nouveaux amours, mais ne changez jamais ces parties importantes de vous-même, sauf si vous avez de bonnes raisons de penser que vous aviez tort d’y croire.  

10. Rappelez-vous que le silence est parfois la meilleure réponse.

Le silence conduit à la contemplation détendue au cours de laquelle les émotions ont moins d’influence et où la logique peut prendre le relais. Par exemple, si vous vous disputez avec un ami, garder le silence au lieu de riposter en vous emportant est plus efficace et mettra fin à la dispute beaucoup plus rapidement.  

11. Vivez votre vie avec honneur. 

De ce fait, lorsque vous vieillirez et vous regarderez en arrière, vous serez en mesure d’en profiter une seconde fois. Vous allez devoir vivre avec vos actions pour le reste de votre vie, alors pour vous épargner le regret et l’angoisse, vivez votre vie avec honneur à partir de maintenant. Les bonnes choses viennent et les bonnes personnes aussi. Vous ne serez jamais puni pour avoir agi avec intégrité.  

12. Une atmosphère d’amour dans votre maison est le fondement de votre vie. 

C’est la règle où vous avez le moins de contrôle. Comme dans la règle # 3, si vous respectez (aimez) votre famille, ils vous respecteront et vous aimerons en retour. Faites entrer l’amour dans votre maison. Faites briller les murs avec de la tendresse. Cela établira une base solide dans la vie de vos enfants.  

13. Lorsque vous êtes en désaccord avec les êtres chers, concentrez-vous uniquement sur le présent.

Ne réveillez pas le passé. Le passé est constant, immuable. Réveiller le passé ne peut qu’apporter plus de douleur à la situation. Pardonnez les actions passées et concentrez-vous sur le présent.  

14. Partagez vos connaissances.

On apprend tellement dans une vie. Partager vos connaissances avec les gens que vous rencontrez, cela ne peut que les aider. Plus important encore, partager vos échecs et vos expériences pour que les autres ne reproduisent pas les mêmes erreurs.  

15. Soyez doux avec la terre. 

La terre est l’endroit où nous vivons. Donc, cela devrait être évident. Blesser la terre c’est se blesser soi-même, l’avenir de vos enfants et de vos proches.  

16.  Une fois par an, aussi souvent que possible, allez quelque part où vous n’êtes jamais allé auparavant.

Découvrez de nouveaux lieux et de nouvelles choses. Vous pourriez vous retrouver avec quelqu’un quelque part qui vous rend plus heureux. La Terre est si vaste avec des endroits uniques et magnifiques, pourquoi ne pas aller explorer un peu ?  

17. Rappelez-vous que la meilleure des relations est celle dans laquelle votre amour pour l’autre dépasse vos propres besoins. 

L’inverse peut être un indice que votre relation doit se terminer. Si vous avez besoin de quelqu’un plus que vous l’aimez, c’est un signe de dépendance, pas d’affection. Trouvez quelqu’un où l’amour est la force dominante et dans laquelle la relation est beaucoup plus épanouissante.  

18. Jugez vos réussites d’après ce que vous avez eu à renoncer pour y arriver. 

Décidez ce que vous voulez. Concevez votre vie idéale et foncez. Ne laissez aucune partie de ce rêve s’échapper, ainsi, vous ne vivrez jamais dans le regret. Tout est bon, car tout est utile –  dans la mesure où vous savez saisir les occasions d’apprentissage qui se présentent à vous. Si vous percevez les expériences difficiles comme de mauvais présages, elles auront un impact négatif. Si vous les voyez comme des occasions de croître, vous saurez les transcender.