A la suite de cette expérience, qui remonte à une dizaine d'années, Richard s'est surpris à prier tout le temps. Sa prière était toujours la même : "Mon Dieu, s'il te plait, s'il te plait, s'il te plait, ouvre moi le coeur", suppliait-il sans cesse. C'était son unique voeu - qu'on lui ouvre le coeur. Et il concluait toujours en disant à Dieu : "Et s'il te plait, fais-moi signe quand l'événement aura eu lieu." Aujourd'hui, quand il repense à cette époque, il dit : "Fais gaffe à ce que tu demandes dans tes prières, Supérette (le nom dont il a affublé l'auteur), parce que tu pourrais bien l'obtenir."
Après quelques mois à constamment appeler de ses voeux qu'on lui ouvre le coeur, que pensez-vous que Richard a obtenu? Et bien oui : une opération à coeur ouvert, pratiquée en urgence. On lui a carrément fracassé la poitrine et ouvert les côtes pour qu'un rai de lumière du jour puisse enfin se frayer un chemin jusqu'à son coeur - un peu comme si Dieu lui demandait : "Ca t'ira comme signe?" Alors maintenant, me dit-il, il reste toujours prudent dans ses prières. "Chaque fois que je prie pour quelque chose, aujourd'hui, je conclus toujours en disant : "Ah, au fait, Dieu, s'il te plait, vas-y mollo avec moi, OK?"
"Mange, prie, aime" Elisabeth Gilbert
Partager des moments de vie, des petits riens, des grands tout, oser l'authentique...
Membres
vendredi 31 juillet 2009
jeudi 30 juillet 2009
mercredi 29 juillet 2009
mardi 28 juillet 2009
dimanche 26 juillet 2009
samedi 25 juillet 2009
vendredi 24 juillet 2009
surfer
J'ai eu l'occasion de faire un tour sur ces petits bateaux de course qui font 6,50 m et qui sont surtoilés. C'était il y a 4 ans avec un marin qui est arrivé second de la mini transat peu après. Il n'y avait pas autant de vent mais ça filait déjà pas mal. Que de la sensation!
jeudi 23 juillet 2009
Les maîtresses du Roi
Hier soir j'ai regardé à la télé un film en deux parties sur la Marquise de Pompadour, maîtresse principale de Louis XV. C'est un film bien sur, mais sans doute avec pas mal de références à la vérité historique.
Quand je pense à ce que j'ai appris en Histoire, il y a longtemps il est vrai, et à tout ce que l'on peut découvrir au fur et à mesure des recherches des historiens d'une part et de la vérité des faits d'autre part, c'est assez consternant.
Du coup j'ai passé un peu de temps sur Internet à aller de personnages en personnages, histoire de voir, (voir l'Histoire), surtout que je suis nul en ce domaine.
Quand je pense à ce que j'ai appris en Histoire, il y a longtemps il est vrai, et à tout ce que l'on peut découvrir au fur et à mesure des recherches des historiens d'une part et de la vérité des faits d'autre part, c'est assez consternant.
Du coup j'ai passé un peu de temps sur Internet à aller de personnages en personnages, histoire de voir, (voir l'Histoire), surtout que je suis nul en ce domaine.
On a tous entendu parler des intrigues de cour, de la grande Histoire officielle et de la petite Histoire, où les femmes jouent un rôle non négligeable.
Les rois avaient des maîtresses officielles, à qui ils donnaient un nom, une particule, des chateaux, des demeures, des bijoux, des sommes d'argent parfois considérables, créant des jalousies pas possibles, et ils avaient aussi des maitresses de passage, d'amusement, comme ce fameux Louis XV. Le palais de l'Elysée actuel (ancien hôtel d'Evreux) avait été acheté pour la Marquise de Pompadour.
Il est flagrant que le manque de père et de mère devait être conséquent à cette époque, en particulier chez les nantis, et nourrir des besoins immenses d'être reconnus.
En tout cas le pouvoir permettait tout, abus, intrigues, empoisonnement, etc... Un égoisme incroyable. Prendre, prendre, prendre!
Est-ce que cela a beaucoup changé aujourd'hui?
Nombre d'hommes célèbres au pouvoir ont eu une vie de débauche. C'est même très étonnant de voir que ces gens qui dirigent ne soient jamais satisfaits finalement. Sans parler de tous les vieux qui ont plus que dépassé l'age de la retraite et continuent de courir aprés les "honneurs" et les avantages financiers, alors qu'ils ne manquent de rien.
Et dire qu'on les nomme les grands de ce monde! Je crois qu'il y a méprise totale, ou alors il manque un adjectif après grand (je vous laisse trouver lequel).
mercredi 22 juillet 2009
Eclipse
Cette nuit, pour nous, il y a eu une éclipse solaire totale en Asie (de l'Inde à la Chine jusqu'à une ile japonaise) qui a duré jusqu'à 6 minutes 39 secondes dans l'océan pacifique.
Un phénomène exceptionnel qui ne se reproduira pas avant 2132 parait-il.
Celle ci devait amener une vraie obscurité lors de son passage, en fonction de la météo.
J'étais enfant lorsque j'ai vu pour la première fois une éclipse. Bien sur même partielle, une éclipse est un phénomène extraordinaire, qui nous ramène à notre place microscopique dans l'univers.
Nous sommes nés dans une culture qui nous a habitué aux explications scientifiques, ce qui tue tout mystère ou croyance. Ce n'est pas le cas de tout le monde, et en regardant les nouvelles, on peut voir que certains y associent mauvais présage, voire catastrophe, et d'autres au contraire un heureux présage.
Le fait que ce soit prédictible scientifiquement est une chose, le fait que l'énergie provoquée par des phénomènes d'alignement d'astres en est une autre. C'est sans doute là que les cultures et les croyances ou non croyances différent.
En tout cas cette éclipse totale attire. Et qui dit attirance dit marchands, profiteurs...
L'hôtel Hyatt sur le Bound à Shanghaï (les Champs Elysées pour nous mais au bord d'un fleuve) a fait le plein pour son petit déjeuner "spécial éclipse". En Inde une agence a affrêté un Boeing pour voir l'éclipse "de près" avec des sièges à 1 200 euros côté soleil.
Chacun son Lourdes!
Ce qui est étonnant, c'est que cette éclipse totale arrive 40 ans, jour pour jour, après les premiers pas d'un homme sur la lune.
Parfois l'histoire fait des clins d'oeils...
lundi 20 juillet 2009
L'extraordinaire
L'EXTRAORDINAIRE
C'est être content de ce qui nous est donné
au lieu de pleurer ce qui est perdu
C'est servir d'appui au lieu de chercher à s'appuyer
C'est être souriant quand tout le monde est grognon
C'est voir le beau malgré le médiocre et le laid
C'est consoler au lieu de se perdre en pitié
C'est espérer quand tous se découragent
C'est croire quand tout le monde doute
C'est vibrer dans un milieu amorphe
C'est aimer dans un milieu hostile.
(texte trouvé chez Frère Antoine)
dimanche 19 juillet 2009
Etre présent
To be present is to come out of time.
To come out of time is to come out of the mind.
Etre présent c'est être en dehors du temps.
Etre en dehors du temps c'est être en dehors du mental.
Leonard Jacobson (Embracing the present)
samedi 18 juillet 2009
La vitesse devenue un modèle
Dans cet ermitage près d'Assise que j'ai tant aimé, soeur Brigitte me dit un jour:
"Nous avons un vieux maçon qui nous fait des travaux, il travaille à l'ancienne, lentement, c'est bien."
Cela m'avait frappé. J'étais jeune et je n'imaginais pas que travailler lentement soit une qualité si appréciable que ça.
En fait, et surtout dans les travaux manuels, une certaine lenteur amène une qualité, une ambiance, une tenue, qui disparaissent dés que la vitesse domine sur le geste.
Progressivement le monde s'est laissé dominer par la vitesse, par le rendement. Sans doute à la naissance de la machine.
Je regarde souvent des reportages sur des tribus qui vivent encore en quasi autarcie. Il n'y a jamais de précipitation. Il y a un équilibre.
La vitesse est contre nature car elle ne peut se maintenir. Et si la machine permet de la maintenir, c'est au dépens des hommes qui se mettent à disfonctionner et se perdent, deviennent des zombies. On se met même à penser qu'il faut faire plein de choses et on se crée un stress permanent parce qu'on y arrive jamais. La preuve c'est qu'il est très courant (oui ça vient du mot courir!) de dire que l'on n'a pas le temps, ce qui est un comble! Plus on va vite moins on a de temps!
J'ai lu récemment que l'un des drames des américains (du nord), c'est qu'ils ne savent pas s'arrêter, ils se sentent perdus.
Toujours est-il que le travers de vouloir en faire trop, d'aller trop vite, voir des résultats rapidement, excite aussi le mental, et que tout finit par se détraquer dans un temps plus ou moins long.
On est devenu dépendant de ce qui devait nous sortir de l'esclavage : la machine.
Tout est devenu mécanique, et même électronique. Et donc programmable...
Tout est devenu spécialisé, séparé, parcellisé. Que ce soit dans le temps ou dans l'espace. Ce n'est pas un mal en soi, tant que cela ne devient pas un enfermement.
La vie est par nature organique, avec des lois propres au vivant, des rythmes, de l'organisation, de l'incontrôlable, des formes qui évoluent, se diversifient, de la souplesse, etc...
Cadrer, rigidifier, recopier à l'infini, c'est tuer le vivant.
C'est ce que fait la machine, qui influence à la longue l'homme qui l'utilise.
Cela aboutit sur la maladie. Le monde moderne avec ses villes tentaculaires, avec la mono exploitation pour une rentabilité à court terme, avec le non respect généralisé, est malade.
La vitesse généralisée est une maladie.
Il faut du temps pour connaître. Vouloir tout tout de suite est la non écoute la plus dramatique de ce qu'est la vie même.
"Nous avons un vieux maçon qui nous fait des travaux, il travaille à l'ancienne, lentement, c'est bien."
Cela m'avait frappé. J'étais jeune et je n'imaginais pas que travailler lentement soit une qualité si appréciable que ça.
En fait, et surtout dans les travaux manuels, une certaine lenteur amène une qualité, une ambiance, une tenue, qui disparaissent dés que la vitesse domine sur le geste.
Progressivement le monde s'est laissé dominer par la vitesse, par le rendement. Sans doute à la naissance de la machine.
Je regarde souvent des reportages sur des tribus qui vivent encore en quasi autarcie. Il n'y a jamais de précipitation. Il y a un équilibre.
La vitesse est contre nature car elle ne peut se maintenir. Et si la machine permet de la maintenir, c'est au dépens des hommes qui se mettent à disfonctionner et se perdent, deviennent des zombies. On se met même à penser qu'il faut faire plein de choses et on se crée un stress permanent parce qu'on y arrive jamais. La preuve c'est qu'il est très courant (oui ça vient du mot courir!) de dire que l'on n'a pas le temps, ce qui est un comble! Plus on va vite moins on a de temps!
J'ai lu récemment que l'un des drames des américains (du nord), c'est qu'ils ne savent pas s'arrêter, ils se sentent perdus.
Toujours est-il que le travers de vouloir en faire trop, d'aller trop vite, voir des résultats rapidement, excite aussi le mental, et que tout finit par se détraquer dans un temps plus ou moins long.
On est devenu dépendant de ce qui devait nous sortir de l'esclavage : la machine.
Tout est devenu mécanique, et même électronique. Et donc programmable...
Tout est devenu spécialisé, séparé, parcellisé. Que ce soit dans le temps ou dans l'espace. Ce n'est pas un mal en soi, tant que cela ne devient pas un enfermement.
La vie est par nature organique, avec des lois propres au vivant, des rythmes, de l'organisation, de l'incontrôlable, des formes qui évoluent, se diversifient, de la souplesse, etc...
Cadrer, rigidifier, recopier à l'infini, c'est tuer le vivant.
C'est ce que fait la machine, qui influence à la longue l'homme qui l'utilise.
Cela aboutit sur la maladie. Le monde moderne avec ses villes tentaculaires, avec la mono exploitation pour une rentabilité à court terme, avec le non respect généralisé, est malade.
La vitesse généralisée est une maladie.
Il faut du temps pour connaître. Vouloir tout tout de suite est la non écoute la plus dramatique de ce qu'est la vie même.
vendredi 17 juillet 2009
A propos des villes
Il semble bien, comme il le dit, que ce soit la vitesse, la précipitation, donc le manque de réflexion, qui soit la cause de pas mal de problèmes finalement.
Je sens qu'il y a un sujet en or là derrière!
jeudi 16 juillet 2009
Marcher
Un des grands moments pour des parents, est de voir leur bébé marcher, sans aide... Comme si c'était un des grands buts : marcher, être debout, avancer...
Je ne sais pas si le bébé qui devient petit enfant a la moindre conscience de ce qui se passe pour lui. Juste voir ses parents lui tendre les bras qui se rapprochent au fur et à mesure qu'il avance.
Le fait-il parce qu'il est poussé? Cela doit jouer, en tout cas accentuer la tendance naturelle.
D'où vient le fait que s'engager sur une voie spirituelle fasse aussi référence au fait de se lever et de marcher ("Lève toi et marche" dit Jésus à Lazare)?
C'est le deuxième niveau du statut humain sans doute. Se lever physiquement d'abord, puis s'élever spirituellement, élever son niveau de conscience.
C'est un cheminement, une démarche, un voyage. On utilise ces mots : la voie, le chemin ... comme autant de référence au fait de marcher.
Marcher sur un chemin, fait référence à deux aspects : un début et une fin, c'est à dire la notion de durée, cela va prendre un certain temps. L'autre aspect c'est la marche en elle même, c'est à dire faire un pas, puis un autre, ce qui nous ramène forcément au présent. C'est en faisant le pas qu'on avance, pas en pensant au but, que l'on ne connait pas d'ailleurs.
Cette image nous fait bien comprendre aussi que si l'on arrête, on n'avance pas. Cela peut sembler idiot tellement c'est simple. Mais autant il est facile de marcher sur un chemin, autant il est difficile de s'engager vraiment sur la voie, en tout cas de persévérer. Il faut fournir autant d'efforts que le bambin qui s'évertue à se lever pour se débrouiller un jour tout seul, après combien de chutes!
Si on ne marche pas, on stagne, et donc on arrivera jamais.
Le pélerinage est vraiment le symbole de cette démarche spirituelle. Un vrai pélerinage, pour qu'il soit transformateur, doit être assez long. De même il doit passer par des étapes de lieux particuliers, chargés, sacrés, aidants. La marche dans le silence pour se retrouver soi même, des lieux de silence pour se recueillir. La solitude ou des amis qui sont sur cette même voie d'intériorité. Tout comme les bras qui guident l'enfant.
Ce grand voyage doit s'appuyer sur tout ce qui nous suscite et nous aide à continuer.
Sinon on fait juste un tour, voire du tourisme...
Il faut marcher tous les jours, toutes les heures, le plus souvent possible...
Ce n'est pas facile.
C'est juste possible...
mercredi 15 juillet 2009
Prendre la vague
Il y avait longtemps que je ne m'étais pas baigné dans les vagues de l'océan.
Quelle force! Elles peuvent nous renverser, même avec de l'eau jusqu'aux genoux.
J'essaie d'apprécier à l'avance si la vague qui arrive va aller loin sur le sable ou pas. Je m'explique : Plus le sable, ou les fonds, remontent vite, plus les vagues vont éclater près de la plage. Lorsque la vague a été au bout de sa course, l'eau s'en retourne plus ou moins vite vers la mer, cela dépend si la vague était forte et si elle en rencontre une autre qui arrive et la freine. Parfois il arrive que l'eau se retire et qu'aucune vague ne l'en empêche, donc la prochaine qui arrive peut être très haute, si bien que l'on peut courir sur le sable assez proche de cette vague avec très peu d'eau et se jeter dans la vague qui va éclater. L'idéal, avec assez de vitesse, est de plonger juste au dessus de la vague. Quel pied! Le fun!
Au départ, comme pour tout, il faut observer.
Il y a des petites vagues, et des grosses. Il y a des séries. En général les grosses arrivent par trois. Ensuite il n'y a plus qu'à se lancer...
samedi 11 juillet 2009
Croyances...
The mind is a world of illusion
sustained through the power of belief.
Le mental est un monde d'illusion
entretenu par le pouvoir des croyances.
You can have your beliefs.
Just don't believe in them.
Vous pouvez avoir vos croyances.
Il faut juste ne pas y croire.
Leonard Jacobson
vendredi 10 juillet 2009
Faire un tour en vélo
Il parait que le Tour de France est un des événements sportifs les plus suivis dans le monde avec la coupe du monde de foot-ball et les jeux olympiques. Etonnant cet engouement.
Lorsque l'on voit les gens se déguiser au bord des routes, se mettre à courir en montagne avec les coureurs haletants, et se presser à se toucher presque de chaque côté des petites routes en lacets à tel point que c'est vraiment dangereux pour les coureurs, on peut se demander quelle en est la raison profonde. Certains passent leurs vacances à suivre le Tour avec leur camping car!
Tout ça pour acclamer les rois de la petite reine, les champions, les héros... Les supporters sont accros, les coureurs sont sans doute tous plus ou moins drogués.
Cela reste un exploit, et je ne suis moi même pas insensible aux étapes de montagne!
Rouler environ 200 km par jour n'est pas rien, surtout quand ça dure 3 semaines. Notre ami Daniel nous a fort bien conté sur son blog ses aventures de passionné de vélo.
Cela me rappelle quelques souvenirs d'adolescent.
Mon premier périple fut de descendre de Bretagne à Royan en vélo avec un ami. J'étais habitué à faire quelques dizaines de kilomètres, mais en faire une centaine ou plus pendant 4 jours, fut une aventure.
Ce que je découvris fut la notion de temps qui passe. Au début cela semble long, les premiers kilomètres défilaient et je me disais qu'il en restait tant à parcourir... Puis je commençais à rentrer dans le rythme, je ne le savais pas encore, mais en fait je revenais dans le présent, où il n'y a plus que l'effort du moment, les senteurs de la route, de la campagne, le crissement des pneus sur la chaussée, le vent contre son corps, la sueur qui coule, les mollets qui fatiguent, le paysage qui défile, toujours renouvelé...
Je me souviens d'arrêt boisson où je n'imaginais pas pouvoir boire autant, de pique nique dans les champs qui sentait la bouse, de demande à des paysans pour planter notre tente dans leur pré...
Je n'ai jamais pédalé en montagne, je ne sais pas si un jour je le ferais, mais ça m'attire un peu. Franchir un col doit être comme franchir un cap réputé difficile en bateau. Une appréhension, un effort dans la durée au delà des habitudes, un but vers lequel on tend, et une victoire au bout. Une victoire sur soi même sans doute.
Je me souviens être parti un matin avec des amis qui eux avaient des super vélos et en faisaient régulièrement. Je n'avais quasiment rien mangé le matin. A mi parcours, j'avais la dalle et tout d'un coup plus d'énergie dans les jambes, elle sont devenues dures, je n'avançais plus. Ils ont continué à leur rythme et j'ai du finir une heure plus tard. La leçon du débutant!
Le vélo c'est vraiment dur, et les coureurs du Tour de France doivent être sacrément passionnés pour pédaler autant. Mais après quoi courrent-ils vraiment?
jeudi 9 juillet 2009
mardi 7 juillet 2009
Entre église et navire
Le mot nef vient d'une racine indoeuropéenne "naw" signifiant bateau.
Bateau en grec se dit naus. Delà dérivent d'autres mots comme nautes : matelot, nautikos : qui concerne la navigation, nausia : mal de mer. Ces mots ont donné en latin : nauta, nauticus et nausea, d'où nauseabundus.
On reconnait les mots français : nautique, nausée, nauséabond.
En latin navis signifie bateau et a donné navire, naval, naviguer, ainsi que naufrage qui vient de naufragium (navis et frangere : briser), nager, nacelle, nageoire...
Navis a aussi donné nef d'église, peut être sous l'influence du grec naos : temple.
Dans une église la nef est la partie entre les piliers de l'entrée et le transept (partie transversale qui forme la croix).
La nef est la partie centrale, par rapport aux collatéraux.
Ce qui est intéressant c'est qu'on utilise aussi le mot vaisseau, qui n'est pas la nef seule. En effet une église peut avoir plusieurs vaisseaux, c'est à dire la nef (ou vaisseau central), et les collatéraux (ou bas côtés).
Vaisseau vient du latin vas, vasis, et signifie pot, pièce de vaisselle. D'où vase, vaisselle, dans le sens de récipient, et vaisseau : navire. Cela a donné évasé, vasque, vaisselier, et vasculaire (vaisseau sanguin)...
Donc un vaisseau est lié à l'idée de contenir. En fait un bateau est un vase qui contient du vide d'abord, de la marchandise ensuite. Ce qui est amusant, c'est que c'est un vase qui a l'eau à l'extérieur!
Le vaisseau d'une église contient un volume indéfinissable qui en fait la profondeur et confère au sacré.
Un navire, un bateau, est une construction en bois, qui retourné à l'envers peut faire penser à la nef d'une église, ne serait-ce que par son volume en forme de voute (dont on déjà parlé), avec des nervures (membrures).
L'homme qui vit sur la terre, a de tout temps été sur l'eau, et s'est tourné vers le ciel pour prier...
dimanche 5 juillet 2009
samedi 4 juillet 2009
Pourvu que ça marche
Hier soir je suis allé voir le dernier film de Woody Allen : Whatever works (Pourvu que ça marche).
Woody allen est revenu à New York, qu'il connait si bien, et se sert d'un alter ego, qui l'imite très bien, pour taper sur tout ce qui bouge : les Américains conservateurs, l'amour qui se sclérose un jour ou l'autre, la religion, le racisme, l'éducation, la bétise humaine qui gouverne le monde, etc...
Du coup ce type de 60 ans, ex physicien génial qui dénigre tout en permanence, arrête sa vie de couple, tente de se suicider, c'est dire son problème avec la vie, et finit par rencontrer une jeunette de 21 ans qui lui demande asile ayant quitté sa mère et sa campagne.
Cette rencontre improbable entre un type qui s'écoute parler, aigri, mysantrope, donc égoiste, que tout le monde fuirait en vérité, avec cette jeune et charmante ingénue, permet à Woody Allen de jouer le pygmalion, de donner son avis sur tout et puis de sortir des régles du bien pensant en amenant des situations inattendues, à la fois drôles et tout à fait possibles.
Les dialogues fusent à 100 à l'heure avec pas mal de provocation!
Il en profite pour s'adresser directement à nous à travers son personnage qui se tourne vers le spectateur pour partager son point de vue.
Ne croyant à rien, et niant tout sens à la vie, il finit par nous dire que la vie est une suite de rencontres tout à fait hasardeuses qui nous modèlent et qui en font le charme, pourvu que ça marche...
Des fois il est un peu chiant, mais j'ai bien aimé, bien ri aussi, grâce à ce côté non conventionnel qui le caractérise.
Woody allen est revenu à New York, qu'il connait si bien, et se sert d'un alter ego, qui l'imite très bien, pour taper sur tout ce qui bouge : les Américains conservateurs, l'amour qui se sclérose un jour ou l'autre, la religion, le racisme, l'éducation, la bétise humaine qui gouverne le monde, etc...
Du coup ce type de 60 ans, ex physicien génial qui dénigre tout en permanence, arrête sa vie de couple, tente de se suicider, c'est dire son problème avec la vie, et finit par rencontrer une jeunette de 21 ans qui lui demande asile ayant quitté sa mère et sa campagne.
Cette rencontre improbable entre un type qui s'écoute parler, aigri, mysantrope, donc égoiste, que tout le monde fuirait en vérité, avec cette jeune et charmante ingénue, permet à Woody Allen de jouer le pygmalion, de donner son avis sur tout et puis de sortir des régles du bien pensant en amenant des situations inattendues, à la fois drôles et tout à fait possibles.
Les dialogues fusent à 100 à l'heure avec pas mal de provocation!
Il en profite pour s'adresser directement à nous à travers son personnage qui se tourne vers le spectateur pour partager son point de vue.
Ne croyant à rien, et niant tout sens à la vie, il finit par nous dire que la vie est une suite de rencontres tout à fait hasardeuses qui nous modèlent et qui en font le charme, pourvu que ça marche...
Des fois il est un peu chiant, mais j'ai bien aimé, bien ri aussi, grâce à ce côté non conventionnel qui le caractérise.
Influences
C'est incroyable le nombre de choses que l'on a appris et qui nous influencent.
Ne serait-ce que la langue même que l'on utilise, qui nous conditionne dans notre façon de penser.
D'ailleurs cette phrase que vous venez de lire ne tient pas debout.
Dire "notre façon de penser" fait croire qu'il y a une façon de penser qui est notre!
Si tout est appris, c'est à dire passant essentiellement par l'intellect, cela ne peut être notre.
Ce qui est vraiment réel c'est l'expérience que l'on peut avoir de la vie.
Mais toutes les idées, les pensées, les croyances, sont de la foutaise. Elles sont la plupart du temps empruntées, répétées, non vérifiées.
Lorsqu'on regarde tout ce que l'on fait par imitation, attirance, impulsion, peur, bref par réaction, quand peut-on dire "je" finalement?
Et les verbes que l'on décline, qui font appel à des suppositions, des désirs, de l'imaginaire pur, genre : "il faudrait - je devrais - si j'avais su - je viendrais bien - etc..."
Ou des mots comme "toujours - jamais ..." ont-ils un sens lorqu'on les pousse à bout?
Sans parler des paroles que l'on dit pour meubler notre incapacité à rester dans la tranquillité, ou pour se faire mousser, qui s'en souvient vraiment?
De là à ce que je me taise...
Ne serait-ce que la langue même que l'on utilise, qui nous conditionne dans notre façon de penser.
D'ailleurs cette phrase que vous venez de lire ne tient pas debout.
Dire "notre façon de penser" fait croire qu'il y a une façon de penser qui est notre!
Si tout est appris, c'est à dire passant essentiellement par l'intellect, cela ne peut être notre.
Ce qui est vraiment réel c'est l'expérience que l'on peut avoir de la vie.
Mais toutes les idées, les pensées, les croyances, sont de la foutaise. Elles sont la plupart du temps empruntées, répétées, non vérifiées.
Lorsqu'on regarde tout ce que l'on fait par imitation, attirance, impulsion, peur, bref par réaction, quand peut-on dire "je" finalement?
Et les verbes que l'on décline, qui font appel à des suppositions, des désirs, de l'imaginaire pur, genre : "il faudrait - je devrais - si j'avais su - je viendrais bien - etc..."
Ou des mots comme "toujours - jamais ..." ont-ils un sens lorqu'on les pousse à bout?
Sans parler des paroles que l'on dit pour meubler notre incapacité à rester dans la tranquillité, ou pour se faire mousser, qui s'en souvient vraiment?
De là à ce que je me taise...
vendredi 3 juillet 2009
Les vacances
Le moment tant attendu des vacances est arrivé! Enfin pour ceux qui en prennent, et qui partent ce week end.
Les vacances sont le grand moment de ressourcement, et c'est donc plus important qu'on ne le croit. Il faut choisir ce que l'on va faire le plus intelligemment possible.
Il y a en même temps certaines contraintes, voire certains sacrifices. Les priorités dépendent des uns et des autres : Ce peut être les enfants d'abord, ou un temps de retraite personnel, une destination à négocier pour un couple, ou un type de vacances entre voyage et séjour sédentaire, ou un type de confort, sans parler de l'aspect aventure, sportif, culturel, stage, tranquille, bronzette, rencontre avec amis, etc.. Il y a aussi l'aspect financier qui n'est pas à négliger.
C'est vraiment important de savoir ce que l'on veut vraiment, ce qui va nous nourrir, sachant qu'un choix est aussi un compromis.
Tout dépend si on est seul, en couple ou en famille, de l'âge aussi, et de sa propre expèrience.
Qu'est-ce que sont des vacances réussies?
Que chacun ou que tout le monde y trouve son compte. Que l'on revienne avec un sentiment d'être comblé, heureux. Que cela puisse être une source de bons souvenirs quand on y repensera, avec cette idée que ça nous nourrit encore.
Si les vacances sont réussies, si on les vit pleinement, alors sans doute aura t-on plus été dans le présent, et oublié le quotidien qui peut paraître un peu lourd parfois.
Avoir l'esprit vacant, vide, pour s'ouvrir à ce qui se présente, c'est bien ce qui est recherché.
On part inconsciemment avec l'idée que tout va être fantastique, qu'on va faire ce que l'on veut, qu'il n'y a pas de contrainte, que ce que l'on va vivre va correspondre à notre attente.
Cette ouverture d'esprit est déjà un bienfait.
Pourtant on a sans doute connu les accidents totalement imprévus : maladie, météo éxécrable, pépin de bagnole ou autres... Cela peut même arriver que tout ou partie des vacances soit vraiment raté!
Je vous souhaite à chacun de vivre le meilleur en fonction de ce que vous êtes, d'oser vous faire plaisir, d'oser être un peu fou, d'oser faire ce que vous n'avez jamais fait, d'oser prendre et d'oser donner, de vous lâcher en fait.
Les vacances c'est laisser sa tête en rade dès que l'on ferme la porte de sa maison.
Et puis être fidèle à soi même...
jeudi 2 juillet 2009
de la terre et du monstre
"Le vent revient très doux, la mer est calme, très calme, et l'eau le long du bord chante sur une seule note. J'écoute. Il y a des mois et des mois que j'écoute.
Est-ce que la terre vit? Bien sur, puisque les plantes vivent. Elles respirent, elles entendent, elles sentent, elles peuvent être heureuses ou malheureuses, comme nous. Un homme de science l'a prouvé de manière irréfutable. Il s'était probablement aidé d'un microcosme électronique. Mais il avait ajouté quelque chose à lui, sans quoi il n'aurait jamais rien trouvé.
J'écoute les bruits de l'eau et je pétris ma motte d'argile, et je sais que la terre vit. Elle vit sur un rythme très lent, très profond, très puissant, très paisible. Un rythme trop différent du nôtre pour que nous puissions mesurer cette vie. Mais elle vit vraiment.
Le soleil chauffe doucement mon corps étendu dans le cockpit. Derrière mes paupières, je revois la terre telle que je l'aime, celle qui sent la terre, celle où l'on peut vivre. Et je revois la page la plus belle et la plus terrible des raisins de la colère, où Steinbeck montre le viol de la terre par un monstre. Ce monstre qui est entré en l'homme.
Dans mon Asie natale, les gens se saluent en joignant les mains contre la poitrine, exactement comme lorsqu'on s'adresse à une divinité. Et ça veut dire simplement : "Je salue le dieu qui est en toi."
Et dans les contes de la terre d'Asie, il y a aussi le monstre qui essaie de tuer le dieu qui est en nous. Mais il ne peut rien lui faire tant qu'on aime la terre, parce que le dieu qui est en nous est une parcelle de terre, toute la terre le protège. Ma nourrice chinoise me disait aussi que la terre ne pouvait pas protéger ce dieu qui est en nous si on ne la respectait pas.
Elle disait beaucoup de choses encore. Je ne comprenais pas très bien tout ça, je croyais que c'était des contes."
Bernard Moitessier "La longue route".
La photo est celle du Joshua mais ce bateau est utilisé par le musée maritime de La Rochelle.
mercredi 1 juillet 2009
Byron Katie
Byron Katie propose dans son "travail" tout un tas de choses pratiques. En voici une :
Les 3 sortes d'affaires.
Remarquez, lorsque vous blessez, que vous êtes intellectuellement en dehors de vos affaires.
Si vous n'êtez pas certains, arrêtez-vous et demandez-vous : "Intellectuellement, dans quelle affaire est-ce que je me trouve?"
Il existe 3 sortes d'affaires dans l'univers : les miennes, les votres, et celle de Dieu.
De quelles affaires s'agit-il lorsqu'il y a un tremblement de terre? De celles de Dieu.
De quelles affaires s'agit-il si le voisin d'en bas de la rue a une vilaine pelouse? De celles de votre voisin.
De quelles affaires s'agit-il si vous êtes en colère contre votre voisin d'en bas de la rue qui a une vilaine pelouse? Vos affaires. La vie est simple - c'est à l'intérieur!
Comptez, dans des intervalles de cinq minutes, combien de fois vous vous mêlez mentalement des affaires d'autrui. Notez lorsque vous donnez un conseil non demandé, ou offrez une opinion sur quelque chose (à haute voix ou silencieusement). Demandez-vous : "Est-ce que je me mêle de ses affaires? M'a t-il demandé mon conseil?" Et le plus important : "Puis-je prendre le conseil que j'offre et l'appliquer dans ma vie?"
Inscription à :
Articles (Atom)