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vendredi 20 octobre 2023

Reflets

 








Reflets provenant de la même photo. Véritables oeuvres d'art qui pourraient être peintes.

vendredi 13 octobre 2023

Soufi mon amour

 

Au printemps, je projetais d'aller en Turquie. J'ai commencé à me documenter, à lire à droite à gauche, et suis tombé sur le livre d'Elif Shafak : "Soufi mon amour". C'est une écrivaine turque qui vit à Londres. Elle est imprégnée de soufisme. Je commande le livre et le lirai en Sicile, qui est un peu plus proche que la Turquie.

Je connaissais Rumi de réputation, l'ayant très peu lu, et ne connaissait rien de son maître Shams de Tabriz. A l'aide de documents, Elif Shafak relate la rencontre de Shams et de Rumi entre 1244 et 1247.
Shams n'était pas connu et pratiquait auprès d'un maître soufi qui le testait. A l'inverse Rumi, fils d'un théologien et maître soufi, a eu un maître qui était un élève de son propre père, et s'installa vers 1240 à Konya pour enseigner la loi coranique. Il était donc connu mais n'avait pas atteint le degré de liberté de Shams. Ce dernier se fichait des conventions et ne se faisait pas apprécier pour ses comportements provocateurs en fréquentant les pauvres gens, ivrognes et autres prostituées (dans le livre).
Leur rencontre sera déterminante dans l'évolution de Rumi, éduqué de façon traditionnelle, qui écrira par la suite les poèmes que l'on sait.
Le livre est ponctuée de moments de vie, d'anecdotes, nous mettant à la place des uns et des autres, tout en faisant référence aux quarante règles du soufisme émises par Shams.

En parallèle de cette histoire, s'en déroule une autre, à notre époque, entre une américaine qui remet en cause sa vie et un soufi venant d'écrire un livre.
Cela reste un roman, très agréable à lire, passionnant même, qui nous relate deux ambiances totalement différentes, dont le but reste la quête de la liberté.

dimanche 8 octobre 2023

L'Etna

L'Etna est le plus haut volcan actif d'Europe (3 357 m). Il se situe à l'est de la Sicile et couvre 1 200 km2 de superficie. On voit sur la carte que c'est énorme.


Son activité est quasi constante depuis une dizaine d'années. Il peut entrer en éruption plusieurs fois par an, voire par mois. Je découvre que sa dernière éruption date du 14 aout dernier. J'y étais 10 jours plus tard sans le savoir...


Toutes les éruptions ne font pas des dégâts, heureusement, entre coulées de lave et cendre, cela reste tout de même impressionnant. On peut monter par la route jusqu'au refuge Sapienza (sagesse) à 1 921 m. Ce que je fis.


Une fois quitté les forêts de chênes, le paysage devient progressivement désertique, lunaire, où la cendre recouvre tout.


On arrive sur un vaste parking avec un hôtel, le refuge, des bars et les inévitables marchands de souvenirs. Les touristes quittent voitures ou autobus et s'empressent de grimper l'un des petits "sous-sommets" environnants, histoire de marcher dans la cendre. Ne pouvant plus grimper, je les ai laissé à leurs noirs desseins.


Sur la route en descendant j'ai pu voir de près d'anciennes coulées de lave sur des centaines de mètres, donnant une certaine mesure de l'ampleur d'une éruption.

Sainte Agathe, patronne de la ville de Catane située au pied de l'Etna, fut martyrisée par les autorités de l'Empire romain en 251. Sa mort fut accompagnée d'un tremblement de terre qui ébranla toute la ville. Un an après ces événements, l'Etna entra en éruption, déversant un flot de lave en direction de Catane. Les habitants s'emparèrent du voile qui recouvrait la sépulture de sainte Agathe et le placèrent devant la lave qui s'arrêta aussitôt, épargnant ainsi la ville. Depuis, sainte Agathe est invoquée par les Catanais pour se protéger des tremblements de terre, des éruptions volcaniques ou des incendies provoqués par l'Etna;

dimanche 1 octobre 2023