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lundi 31 octobre 2016

La terre tremble au pays de St Benoit.


 
On voit ici la façade de l'église romane et l'auvent attenant, 
seul endroit à l'ombre sur la place principale de Norcia.


Voici ce qu'il reste de l'église suite au tremblement de terre de ce week end en Italie, dont l'épicentre était à 6 km de Norcia.
Je connaissais bien cette ville pour m'y être rendu plusieurs fois, et y avoir emmené un groupe lors d'un voyage à Assise. Nous nous étions assis sur les marches de l'église...
Je rappelle que Norcia est la ville de naissance de Saint Benoit, dont on voit la statue sur la place. C'est à environ 80 km d'Assise.

Quelques amis du groupe d'Assise (c'est le cas de le dire) il y a deux ans.

dimanche 30 octobre 2016

dimanche 23 octobre 2016

mardi 18 octobre 2016

La politique spectacle


Le grand cirque des élections est donc commencé, à vrai dire depuis quelques mois déjà, mais maintenant la fête bat son plein. 
D'abord il faut être sélectionné pour les primaires (réunir les 500 signatures d'élus), où l'on apprend que si un élu signe pour un éventuel concurrent, il risque d'avoir des représailles, ce qui est une forme de lobbying. Cette primaire, nouvelle venue dans les élections françaises, permet à chaque concurrent de se faire entendre, de se montrer. Cela montre une forme de désunion au sein d'un mouvement, que personne ne s'impose ou fait l'unanimité, et en même temps que chacun peut y aller de sa différence. Le mot d'ordre étant de ne pas se taper dessus, ce que les journalistes nomment les petites phrases assassines, dont ils se délectent et jettent en pâture ensuite. Allons-y pour les dé-bats! En attendant le duel final...

Le poids des médias est devenu considérable, avec les chroniques, les moqueries organisées, les infos, les interviews, les émissions, et ces espèces de shows télévisés où les politiques doivent rentrer dans un cadre bien défini au service du ou des "soi-disant" journalistes.
Il y a aussi les émissions d'investigation où le politique a été suivi pendant des mois et se livre un peu plus. Enfin il y a les livres, ceux des politiques, qui leur permettent d'expliquer tout à loisirs leur démarche et leur programme, et ceux des journalistes, ou d'ex collaborateurs, qui sont plutôt faits pour casser l'image de tel ou tel. Je ne parle même pas des affaires et mises en examen...
Il faut avoir une soif de pouvoir démesurée pour passer à travers toute cette instrumentalisation.

Si le quidam moyen peut entendre un discours de base avec quelques promesses plus ou moins démagogiques, qui peut comprendre et vérifier un discours économique avec des chiffres? Alors même qu'il y a des désaccords entre les économistes sur certains points!
Y a-t-il quelqu'un qui a plus raison que d'autres, et peut-on le savoir? Y a-t-il une logique explicable, des certitudes, et une pédagogie de base ne serait-elle pas nécessaire?
Et de parler d'honneur, de respect, de promesses...
Alors que par derrière il y a manipulation, déstabilisation, y compris des médias qui cherchent le spectacle bien souvent.
Qui peut se faire une opinion objective dans ce vacarme audiovisuel?
C'est ce qu'on appelle la démocratie!
Pendant ce temps, le pays le plus puissant du monde, les Etats Unis, offre un débat pour les élections où les attaques les plus basses sur le comportement sexuel du concurrent ou du partenaire fusent..
Quel niveau!
Mais peut-être cela fait-il partie du grand nettoyage au niveau collectif, où la transparence fait ressortir tout le linge sale afin de grandir dans une ambiance plus saine et plus propre. Une crise est un processus actif d'une évolution.

Il nous reste à prendre un ticket pour le spectacle!

mardi 4 octobre 2016

A propos de démocratie

En France il y a un jeu que les médias adorent, ce sont les élections. Je parlerai plus tard ou une autre fois du grand cirque d'une campagne électorale. A priori voter est une preuve de liberté, c'est la marque de la démocratie. Démocratie signifie littéralement pouvoir du peuple, ce qui veut dire que le peuple va choisir une personne parmi une liste d'inscrits. Sur le papier cela semble juste, mais qu'en est-il en réalité?
Tout le monde peut voter s'il est majeur, c'est à dire 18 ans dans notre pays. Est-on mature à 18 ans?Non bien sûr! A quel âge l'est-on alors? Impossible de donner une réponse, il est évident que la plupart des gens ne le sont jamais.
Voir clairement les faits qui se présentent à nous, ne pas se laisser impressionner, être franc, honnête, intègre, savoir écouter... Autant de qualités que je mettrais en avant pour définir la maturité, autant de qualités qui manquent la plupart du temps à ceux-là mêmes qui se présentent.

J'avais lu une phrase de Lanza del Vasto, il y a bien longtemps, qui disait qu'une grande loi sociologique était que le nombre des idiots dépassait le nombre des personnes intelligentes. Cela a l'air provocateur, mais c'est bien réel pourtant. Il n' y a aucune égalité, et le potentiel de chacun est différent. Déjà tous ceux qui se présentent ou accèdent au pouvoir ne sont pas forcément intelligents, alors que dire d'une masse populaire?
Le résultat d'un vote est donc lié au niveau de conscience des électeurs. Si cela tire vers le bas pour telle ou telle raison, on est en pleine démagogie, on parle de populisme. Le but n'est pas de faire grandir, d'expliquer objectivement une situation, mais de se faire élire.
Dans ce seul but, tout devient possible : manipulations, mensonges, promesses, intimidations, attaques personnelles... C'est bien pire dans un système totalitaire, et nous avons donc la chance de vivre dans une démocratie, fût elle imparfaite. Il est bien évident aussi qu'il ne faut pas croire à la résolution de tous les problèmes par un système quelconque, qu'il soit politique, économique ou plein de hic!
Plus les gens croient dans les discours démagogiques des politiques, plus ils risquent d'être déçus, ce qui montre par ailleurs leur infantilisme. Il en résulte que le gagnant d'une élection est bien dépendant du niveau moyen de ses électeurs.
Il n'est pas demandé aux politiques d'être sages, ni aux gens d'être adultes, donc ne rêvons pas non plus. C'est une vaste histoire qui nous dépasse complètement, et qui, comme tout le reste, demande un certain recul...
Apprendre à se gouverner soi-même n'est déjà pas si mal!

samedi 1 octobre 2016

On s'en va où?


Je viens de découvrir, merci Stéphane, un artiste sculpteur : Bruno Catalano.
brunocatalano.com