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lundi 30 avril 2018

Qui agit? Qui décide?

J'ai écrit le post où je parle de Stéphane Allix samedi matin sans savoir ce que j'allais faire l'après midi. Et soudain, après manger, me vient l'envie d'aller voir les deux librairies d'occasion où j'ai déjà acheté tant de livres. Dans la deuxième, après avoir mis de côté quelques livres de Christian Bobin, je tombe sur un livre de Stéphane Allix justement, "Le test", à moitié prix, que je prends du coup. Je suis toujours amusé de ce genre de synchronicité, de clin d'oeil venant du ciel. 


Y a t'il des présences quelque part, des anges, qui nous influencent dans nos choix sans que nous le sachions? C'est tout à fait possible, je n'en sais rien. Je crois volontiers que notre champ vibratoire, qui va bien au delà de notre conscience habituelle, parfois plus large et affinée, est en connexion permanente avec tout un tas d'informations qui vibrent dans le cosmos. Comme ce qui se ressemble s'attire, la vie se charge ensuite de mettre en rapport les éléments entre eux. Certains appellent cela le hasard, d'autres sourient sans le nommer. La vie, dans son incroyable subtilité, joue avec notre devenir. Si notre être est aligné, alors les messages sont d'autant plus clairs, plus forts. Une personne qui vit dans le flou permanent d'un mental compliqué aura bien du mal à discerner les messages, les signes d'une piste à prendre ou qui confortent. 

Apprendre à sentir, observer ses intuitions, regarder comme sa "non - volonté" peut nous mener au bon endroit sans que nous le sachions. Même si je ne sais pas comment cela fonctionne exactement, je constate qu'il y a une intelligence de la vie, il y a un jeu qui se passe derrière nous, un jeu au delà du je (le jeu de mot est tentant), qui rabaisse toute prétention. Qui agit? Qui décide? 
Bien sûr c'est moi qui décide de préparer à manger, puis de mettre ma fourchette dans l'assiette pour mettre ensuite la nourriture dans ma bouche! Mais ai-je décidé d'avoir faim? Et quand la faim se calme qui décide de s'arrêter ou de continuer quand même? Et si je suis gourmand, ai-je décidé de l'être? Regarder sans se laisser entraîner...

samedi 28 avril 2018

Qui étais-je avant de naître?

Je l'ai déjà dit, j'adore les livres, les librairies, fouiner les étalages, ou me laisser guider vers une perle cachée, ou ce que je prends pour tel...
Le monde change à une vitesse inimaginable, à tous les niveaux. La spiritualité est devenue un sujet de plus en plus abordé, nombre de gens sont en recherche, avant c'était le yoga, maintenant c'est la méditation qui est même proposée en direct sur les ondes ou à la télé. D'innombrables livres sortent dont certains témoignent d'expériences assez incroyables. Certaines personnes ont gardé secrètement leurs expériences pendant des années, et aujourd'hui parlent, écrivent. Des dons apparaissent, des changements de vie radicaux. Une sensibilité nouvelle nous envahit, à n'en pas douter...
Auparavant il y avait beaucoup de croyances, maintenant c'est plus le vécu, le ressenti qui comptent. Il y a assurément divers moyens de se confronter à ce qui nous dépasse : une rencontre, un accident, la maladie, la dépression, la mort même... Quelque chose se casse, une brèche s'opère, une fragilité apparaît, une ouverture nouvelle qui appelle un changement.

Il y a quelque temps j'ai découvert en interview Stéphane Allix, et quelques jours après ses ouvrages en librairie. Il est journaliste, écrivain et fondateur de l'INREES. Engagé très jeune auprès de la résistance afghane, reporter de guerre, il va un jour être confronté à la mort de son propre frère, ce qui va bouleverser sa vie.
Qui sommes-nous? Qu'est-ce que la réalité? Comment le monde fonctionne t-il?
Il va enquêter, en tant que journaliste, de façon méthodique, objective, ce qui en est l'intérêt. Mais la vie va lui envoyer une expérience tout à fait inattendue lors d'une retraite en forêt amazonienne, pour faire le point sur sa vie : il revit la mort d'un soldat allemand lors de la deuxième guerre mondiale. Avec les indications qu'il a eues lors de cette vision, le nom, il va mener une enquête minutieuse pour retrouver la vie de cet homme. Cela va bouleverser sa vie. A t - il été cet homme dans une vie antérieure? Un livre intitulé "Lorsque j'étais quelqu'un d'autre" raconte son aventure.
J'ai lu "La mort n'est pas une terre étrangère", au titre parlant. Un autre livre "Le test" démontre qu'il y a bien une vie après la mort.
Je vous renvoie à son site : https://www.inrees.com/soutien/Stephane-ALLIX/
La mort, la vie après la mort, l'au - delà, les vies antérieures, y a - t'il une âme qui migre? Autant de sujets passionnants qui sont de plus en plus abordés, sans à priori, mais basés sur des expériences, qui nous font appréhender la mort d'une façon différente.
A suivre...

mardi 17 avril 2018

Libérer l'hormone du bonheur

18 CONSEILS POUR SÉCRÉTER PLUS D'OCYTOCINE, L'HORMONE DU BONHEUR

Connue sous le nom d’ « hormone de l’amour », l’ocytocine est essentielle à l’épanouissement et au développement de l’être humain. Régulièrement stimulée, elle est sécrétée dans notre cerveau lorsque nous échangeons des marques d’affection et des paroles bienveillantes. Voici comment maintenir sa production pour être plus heureux.
À défaut de pouvoir attraper le bonheur, saviez-vous qu’il était possible de le stimuler dans votre cerveau grâce à l’ocytocine ? Cette « hormone de l’amour » doit son nom au fait qu’elle est produite en importante quantité lorsqu’une femme accouche ; elle permet notamment à la maman de se lier immédiatement d’affection avec son bébé qui, de son côté, sécrète de l’ocytocine grâce à la tétée (un moment particulièrement intime).
De la même façon, l’ocytocine est également libérée lors d’un orgasme (d’où cette incroyable sensation d’apaisement et de plénitude), ou, plus simplement, lorsqu’on reçoit des marques d’affection (ou qu’on en procure), ce qui remplit notre réservoir de bonheur.
L’ocytocine est une hormone merveilleuse dans le sens où elle participe à réduire le stress, la pression artérielle, le niveau de cortisol et aide à nous apaiser en régulant nos émotions fortes, en renforçant notre confiance en nous et en nous aidant à mieux nous connecter aux autres à travers l'empathie.
Alors, comment sécréter de l’ocytocine au quotidien ? Voici quelques exemples inspirants :

Prononcez des mots affectueux

Ayez des conversations agréables

Faites des bisous, embrassez

Soyez écouté et compris

Ayez des relations harmonieuses

Partagez vos petits plaisirs

Créez une ambiance chaleureuse et zen

Entrez en contact avec l’eau chaude

Faites des caresses et des câlins

Dépensez-vous

Recevez un massage ou offrez-en un

Chantez à tue-tête, rejoignez une chorale

Dansez comme si personne ne vous regardait

Écoutez de la musique

Cultivez l’amitié (humaine ou animale)

Échangez des regards bienveillants

Jouez avec vos enfants…

… ou occupez-vous d’un animal

vu sur : positivr.fr/comment-secreter-ocytocine-hormone-amour-bonheur/

samedi 14 avril 2018

A propos des efforts


Tout ce qui doit arriver arrivera,
quels que soient vos efforts pour l'éviter.
Tout ce qui ne doit pas arriver n'arrivera pas,
quels que soient vos efforts pour l'obtenir.

Ramana Maharshi

jeudi 12 avril 2018

Euthanasie et abus


Dans une tribune publiée par Le Figaro, Viviane Lambert s'adresse au président de la République pour obtenir la grâce de son fils :

Mon fils a été condamné à mort. Il s'appelle Vincent Lambert, il est père d'une petite fille, il vit, et n'a commis aucun crime. Et pourtant, ce lundi 9 avril 2018, en France, un médecin m'a annoncé que dans dix jours commencerait la lente et longue agonie de mon enfant, qui va mourir de faim et de soif.
Ce même lundi, vous étiez au Collège des Bernardins, à Paris, pour parler du handicap et de la vulnérabilité. Vous avez évoqué l'exigence de l'effectivité. Et vous vous êtes engagé personnellement, avec ces mots: «Je pense, pour ma part, que nous pouvons construire une politique effective, une politique qui échappe au cynisme ordinaire pour graver dans le réel ce qui doit être le premier devoir du politique, je veux dire la dignité de l'homme.»
Permettez-moi de vous prendre au mot, Monsieur le Président: mon fils n'a pas mérité d'être affamé et déshydraté. Qui oserait, à cet égard, parler de «mourir dans la dignité»? Pourquoi lui infliger cette peine? Quelle faute Vincent a-t-il commise?
Permettez-moi, pour que vous puissiez en juger, de vous le présenter, et de vous rappeler son état.
Vincent est un homme de 42 ans, en situation de grand handicap. À la suite d'un accident de voiture, il est en état pauci-relationnel. C'est un état de conscience minimale qui l'empêche de communiquer verbalement. Mais c'est tout! Vincent n'est pas dans le coma, il n'est pas malade, il n'est pas branché. Ce n'est pas une machine qui maintient mon fils en vie. Il respire sans assistance. Il se réveille le matin, et s'endort le soir. Quand nous, ses parents, sommes avec lui, il a des réactions. Il nous suit du regard, parfois intensément, également avec son frère David qui est très proche de lui. Il a eu en notre présence plusieurs vocalisations dont une que nous avons filmée et qui a impressionné les médecins spécialistes à qui nous l'avons soumise et qui affirment qu'il n'est pas en état végétatif.
Alors qu'il avait perdu le réflexe de déglutition, il l'a retrouvé. J'ai pu lui donner à manger de la nourriture qu'il a déglutie sans aucune difficulté. Nous avons soumis ce film également à ces dizaines de spécialistes qui, tous, ont affirmé qu'il devait être rééduqué à remanger par la bouche. Mais il faut le faire selon des protocoles spécialisés, avec une équipe pluridisciplinaire, dans une unité spécialisée, dans le cadre d'un projet de vie en lien avec sa famille.
Au lieu de cela, il n'y a plus pour lui qu'un projet de mort. Et un médecin, à Reims, sans tenir aucun compte de tous ces avis spécialisés, a décidé d'arrêter son alimentation et son hydratation donnée par sonde, sans lui permettre d'être pris en charge ailleurs pour être rééduqué et stimulé.
Vincent est handicapé mais il est vivant.
Bien évidemment, sa situation est dramatique. Je suis sa mère: vous pouvez imaginer comme j'en suis meurtrie et la souffrance quotidienne qu'il me faut porter. Est-ce pour cela qu'il faudrait l'éliminer? Ma famille, dans cette épreuve, s'est divisée* et cela ajoute à ma douleur.
Comme les 1700 personnes porteuses du même handicap que lui, Vincent aurait donc dû être placé dans un service spécialisé pour personnes cérébrolésées. Mais il a été mis en soins palliatifs, sans traitements adaptés, sans le service de kinésithérapie qui lui permettrait de faire les progrès permis par son état. Plusieurs établissements qui accueillent des personnes victimes de graves accidents de la route sont prêts à l'accueillir, et le voilà retenu dans le centre de soins palliatifs d'un hôpital incompétent pour une telle prise en charge.
Pourquoi cet acharnement contre mon fils? Et est-ce que ces 1700 personnes handicapées en état pauci-relationnel vont aussi être condamnées à mort?
Monsieur le Président, il y a quelques années, le 29 avril 2013, au chevet de mon fils, je l'ai vu mourir. J'ai vu qu'il mourait alors que son handicap n'est pas mortel. J'ai été foudroyée: je me suis aperçue que depuis vingt jours Vincent n'avait rien mangé, parce qu'on avait coupé son alimentation sans rien nous dire et qu'il était desséché parce qu'on avait décidé de réduire son hydratation. Vincent me regardait ; et il pleurait. Des larmes coulaient le long de ses joues. À ce moment-là, mon fils souffrait. Non de sa maladie, mais parce qu'on l'avait abandonné. Et condamné. Il m'a fallu encore onze jours pour réussir à ce que l'on remette la sonde gastrique de Vincent afin de l'aider à manger et à boire.
Était-ce digne? Était-ce médical? Je ne le crois pas. Mais par-dessus tout, je ne comprends pas quelle loi, quelle volonté politique pourrait vouloir et justifier que l'on condamne à mort un individu parce que l'on refuse de le soigner.
L'état de Vincent, tenace bien qu'il soit immobilisé depuis 2008, toujours en vie bien qu'on l'ait affamé pendant un mois, témoigne de sa réelle volonté de vivre. Les vingt-cinq spécialistes que nous avons consultés l'ont affirmé par écrit: le fait qu'il ait survécu 31 jours sans alimentation et avec une hydratation réduite est incompatible avec une prétendue volonté de mourir.
Et pourtant, ce lundi 9 avril, un médecin a, de nouveau, décidé la mort de mon fils, pour la quatrième fois. Même ce médecin écrit que la volonté de Vincent Lambert est incertaine. Alors, dans le doute de sa volonté, il doit mourir? On vous dira que c'est une décision médicale pour refus d'acharnement thérapeutique. Mais c'est faux. Vincent n'est pas en fin de vie. Il n'est pas malade. Il ne souffre pas. Lors de la procédure collégiale, vingt-quatre spécialistes ont adressé un courrier à l'hôpital de Reims pour indiquer que Vincent Lambert n'est pas en situation d'obstination déraisonnable. S'il faut qu'il meure, ce n'est pas pour sa dignité: c'est par volonté euthanasique. Vincent va être sacrifié pour faire un exemple. Mon fils doit être un cas d'école.
Monsieur le Président, je vous demande de me recevoir en urgence, accompagnée des médecins spécialisés qui connaissent Vincent pour l'avoir vu et qui pourront vous expliquer son état de santé réel.
Comité de soutien à Vincent Lambert - www.jesoutiensvincent.com
www.jesoutiensvincent.com/lappel/signez-lappel

Extrait de « L’art du bien mourir » - (derniers jours de la vie des moines) par Nicolas Diat.
Editions Fayard.

Abbaye de Fontgombault – Chapitre VI – Page 169 –

… « Pour un moine, la mort doit être offerte. Elle est le dernier acte de la vie et le premier pas dans l’aventure de l’éternité. L’offrande ne peut être que consciente. Dans cette perspective, Fontgombault considère que la sédation profonde et continue telle qu’elle est proposée par la loi Léonetti-Claeys est inacceptable et immorale. Pour la communauté, s’il est légitime de pratiquer chez les personnes en phase terminale une sédation brève qui a pour effet de passer un cap, de calmer les angoisses presque insupportables comme celles d’un malade qui présente des difficultés respiratoires, une sédation profonde et continue associée à l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation, comme le préconise la loi, ne l’est pas : il s’agit d’une forme d’euthanasie que l’artifice de la formulation ne parvient pas à dissimuler.
En 2000, un frère de quatre-vingt-quatre ans a eu un cancer de l’estomac. Après l’opération, qui visait à ôter la tumeur cancéreuse, il est tombé dans le coma. Le moine était sous respirateur artificiel, mais il réagissait à certaines sollicitations de ses frères. Il reconnaissait parfaitement ses visiteurs. Un anesthésiste a pourtant décidé d’arrêter la machine sans prévenir dom Thevenin. Le religieux est mort. Les moines avaient précisé qu’ils souhaitaient être présents au moment de son départ. A l’évidence, il s’agissait de se débarrasser d’un cas perdu d’avance qui surchargeait le service. Le chirurgien n’avait pas non plus été informé de la décision. Fontgombault a exprimé sa colère et sa tristesse. Désormais, les moines sont vigilants. Ils apportent un soin particulier à la rédaction des « directives anticipées » que les établissements hospitaliers proposent de remplir… »


dimanche 8 avril 2018

L'amour, y'en aura jamais assez

Ecoutez les paroles, c'est juste du Cabrel...

samedi 7 avril 2018

Je suis mort... Higelin

,

Artiste, poète, musicien, joyeux, vivant, de plus en plus près de lui-même...
Il improvisait sa vie...

mercredi 4 avril 2018

La voie du glandeur


René Daoudal était un enfant glandeur, et un adolescent rêveur. Puis il a fait médecine, et a cessé de glander. Mais un jour, alors qu'il était médecin de campagne, par excès de stress et de travail, René fait une crise cardiaque, vit une Expérience de Mort Imminente et en revient transformé. Petit à petit, il redécouvre les bienfaits du repos, du non-agir, renoue avec la glande et décide d'écrire le livre dont notre siècle a besoin : un éloge de la Glande.
L'essence de la Glande est éternelle. Elle est facile à reconnaître. Il s'agit d'un état de tranquillité, de paix intérieure et, en même temps, d'ouverture et d'accueil. C'est l'état le plus simple qui soit.
Sous une version humoristique, René Daoudal nous rappelle les vertus du non-agir et de la Glande. Il retrace l'histoire de la Glande, des origines dans l'antiquité jusqu'au mouvement hippie sans oublier la Glande orientale et ses grands représentants que sont les sages indiens (Ramana Maharshi étant le plus grand des glandeurs !)
Glander n'est pas fuir, c'est s'ouvrir aux possibles et à l'impossible et voir ce que cela nous fait, pour savoir enfin ce que l'on veut vraiment. Et la Glande nous montre alors le chemin que nous pouvons emprunter naturellement. Non pas celui qui accomplira nécessairement tous nos désirs mais celui qui nous mènera à la paix. Car, si vous honorez l'Esprit de la Glande, l'Esprit de la Glande vous honore.
René Daoudal qui fut disciple d'Arnaud Desjardins pendant trente ans, nous montre les obstacles à la Glande et développe avec cohérence et rigueur une véritable pratique du non-agir au cœur de notre société hyperactive et véritablement glandophobe.


Il y a plusieurs sortes de livres sur la spiritualité :
- Ceux d'enseignement pur, avec commentaires, parfois basés sur des questions - réponses.
- Ceux qui sont basés sur une expérience "brutale" de libération, qui va changer la vie de l'auteur. C'est plus un témoignage.
- Les formes romancés ou contes initiatiques.
- Les autres (inclassables), beaucoup plus rares.

C'est le cas de ce livre. Rien que le mot "glandeur" témoigne d'un esprit rebelle, humoristique, qui en fait l'intérêt. Ils sont rares ceux qui rient d'eux mêmes, des humeurs de la vie, et nous dressent un tout autre portrait de l'histoire de nos vies individuelles ou collectives. 
Oser parler sérieusement de la vache qui regarde passer les trains est jouissif, comme des rois fainéants... Rire de nos comportements est tordant, voir que l'on peut les changer est réjouissant, le but de tout un chacun étant de vivre en paix. Je trouve particulièrement intéressant le parti-pris de la Glande pour aborder nos travers et nos possibles. Un livre qui sent la maturité présenté dans un écrin d'humour. A déconseiller à ceux qui confondent sérieux et spiritualité (qu'ils détendent leur anus, ça ira mieux! comme dit Isabelle Padovani).
Un livre qui fait vraiment du bien! Ce n'est pas du remplissage de papier...

dimanche 1 avril 2018

Pourquoi glander à Pâques?

J'ai eu l'occasion de parler de Pâques, de la signification symbolique de ce moment essentiel dans les évangiles. Je vous renvois à mon livre dont la couverture figure sur le côté.
Pâques représente le passage, "Pessah" en hébreu, à un autre état d'être. La résurrection signifie le fait de se relever, "anastasie" en grec c'est la renaissance.
Mais pourquoi parler de glander, alors?
Parce que Jésus est mort juste avant que le sabbat ne commence le vendredi soir, ce mot "Shabbat" qui veut dire repos, ou plutôt cessation (d'activité). Le shabbat est en référence à l'oeuvre de Dieu, c'est à dire la création, qui à un moment donné se termine, après quoi Dieu s'arrête, il se repose. C'est le septième jour, nombre ô combien symbolique, que représente le dimanche pour nous.
Il se repose parce que quelque chose est fini, accompli, c'est de l'oeuvre dont on parle, l'oeuvre de la transformation de l'homme en fils de Dieu, en homme accompli, réalisé.

Le repos, c'est glander, c'est ne rien faire, c'est lâcher prise...
C'est tout un art de glander, il faut s'entraîner longtemps!
J'ai commencé très jeune à glander, sans savoir ce que c'était, et puis un jour j'ai appris sérieusement à glander, on appelle çà aussi méditation. C'est là que j'ai connu René, qui m'a fait découvrir plein de choses à l'époque de nos vingt ans. C'est devenu un ami. Avec d'autres on glandait pas mal.
Mais il a fait très fort puisqu'il témoigne de la voie du glandeur.


Vous savez ce qu'il vous reste à faire aujourd'hui, ou plutôt à ne rien faire...
C'est un livre sérieusement drôle sur un sujet drôlement sérieux! Je vous en parle à suivre.
Bon dimanche de Pâques, ou de glande au choix!