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samedi 1 avril 2023

OK

 

Quand j'étais jeune, je pratiquais le hockey.

Maintenant, je ne joue plus,

Mais je continue le OK!

vendredi 17 mars 2023

Vous êtes déjà nu!

 La grande découverte spirituelle est de découvrir que nous ne sommes pas la personne pour qui on se prend. Il s'ensuit un processus de désidentification. Découvrir que nous ne sommes pas le corps, pas les pensées, pas les croyances, pas l'auteur de nos actes, etc... Tout cela est changeant, et il est donc impossible de s'appuyer dessus. Il s'agit de trouver ce qui ne change pas, ce qui est déjà là. Cela semble paradoxal dans la mesure où l'on cherche à comprendre avec le mental, ce qui est impossible, c'est une expérience à vivre, une intuition.

J'ai souvent entendu Arnaud Desjardins citer cette fameuse phrase : "Vous êtes déjà nu sous vos vêtements". Elle est très pertinente. Or on se voit tellement avec nos vêtements que l'on finit par se prendre pour eux, et oublier que notre condition naturelle est la nudité. L'enseignement nous dit qu'il s'agit d'enlever ses innombrables peaux qui recouvrent le Soi, tant et si bien qu'on ne le voit plus, qu'on l'oublie. Une autre façon est de partir du Soi et de voir que l'on a tendance à le recouvrir, sauf que si on en est conscient on ne s'y identifie pas. Il faut que la conscience, la présence, le témoin en nous, soit suffisamment "développé" pour y revenir d'autant plus facilement. On va se voir jouer un rôle, mais sans y croire, comme un acteur qui redevient lui même après avoir joué sa pièce.


Etre ouvert, laisser faire, rester tranquille, être dans ce non-effort d'obtenir quelque chose, lâcher, lâcher, lâcher. Cela part de notre nudité primordiale, pas de l'ego, pas de l'intellect. Cette liberté qui nous attend quand plus rien ne demande en nous...

vendredi 10 mars 2023

mardi 7 mars 2023

Oser

 Oser, c'est perdre l'équilibre un instant.

Ne pas oser, c'est se perdre soi-même.

Soren Kierkegaard

dimanche 5 mars 2023

Si "enseignant spirituel"...

Je rejette toute spiritualité qui ne nous permet pas d'être aussi pleinement humains.

Si "enseignant spirituel" signifie quelqu'un qui a transcendé son humanité maladroite, vulnérable, juteuse et désordonnée, je souhaite n'avoir rien à voir avec l'étiquette. Cela n'a aucun sens pour moi et c'est un mensonge terrible et destructeur.

Si « enseignant spirituel » signifie quelqu'un qui voit la « grâce féroce » dans les fosses de la souffrance, et la beauté indescriptible dans nos endroits blessés et tendres, et la non-dualité qui brille de mille feux dans le maudit chaos de la dualité, et l'existence toujours présente d'un amour si vaste qu'il ne peut être compris par l'esprit, un amour qui ne fait pas honte à notre honte, ou ne craint pas notre peur, ou ne tente pas de purifier nos «impuretés» - un amour qui aime nos imperfections et nos erreurs et les embrasse dans une conscience aimante en chacun et chaque instant de nos vies - alors inscrivez-moi !

Si "enseignant spirituel" signifie quelqu'un qui nous rappelle de faire confiance à la nuit, et de faire un doux amour à l'obscurité à l'intérieur, et de supporter l'insupportable dans chaque nouveau Maintenant, et de s'éveiller au sacré dans l'ordinaire et le banal, alors comptez sur moi.

Comptez carrément sur moi.


Jeff Foster

I reject any spirituality that doesn’t allow us to be fully human too.

If “spiritual teacher” means someone who has transcended their awkward, vulnerable, juicy, messy humanity, I wish to have nothing to do with the label. It is meaningless to me, and a terrible, destructive lie.

If “spiritual teacher” means someone who sees the “fierce grace” in the pits of suffering, and the unspeakable beauty in our wounded and tender places, and the nonduality shining brightly in the damn chaos of duality, and the ever-present existence of a love so vast it cannot be understood by mind, a love that does not shame our shame, or fear our fear, or attempt to purify our “impurities” - a love that loves our imperfections and mistakes and embraces them in loving awareness in each and every moment of our lives - then sign me up!

If “spiritual teacher” means someone who reminds us to trust the night, and make sweet love to the darkness inside, and bear the unbearable in every new Now, and awaken to the sacred in the ordinary and the mundane, then count me in.

Count me fucking in.

jeudi 2 mars 2023

C'est toujours la dernière fois

« Nous devrions serrer plus fort dans nos étreintes, embrasser plus calmement, longuement, dire ce que l'on ressent aux personnes aimées qui peuplent nos vies. Intensément. Donner du temps, consacrer nos vies à l’autre.

Et peut être même se quitter chaque fois comme s'il s'agissait de la dernière; sûrs de ne pas avoir oublié un regard tendre, un mot bienveillant, un geste, un mot d'amour.
On ne sait jamais quand ce sera vraiment la dernière fois. »


                                              Federico isaahq Dainin joko sensei

jeudi 23 février 2023

La bonté humaine

J'ai déjà parlé de mon handicap, non pas que je veuille m'étaler dessus, mais partager ce qu'il m'a fait découvrir : la bonté humaine. Rien que çà! C'est si facile de se replier sur soi-même, d'être méfiant, d'échapper au contact, par peur sans doute, par manque d'ouverture, puis par habitude. On partage le monde, mais en vérité on vit séparé, chacun dans sa bulle, la plupart du temps. Le fait de ne plus pouvoir utiliser ma main droite, ou presque, les muscles qui ont disparu et le manque flagrant de forces dans les bras, une démarche mal assurée, limitent forcément mes capacités. Je me débrouille autrement, et ça reste vivable. J'ai appris à demander de l'aide, mais il arrive que je n'ai même pas à demander...

L'autre jour, j'avais décidé de mettre des chaussures à lacet, histoire de changer, au lieu de mes tennis à scratch qui sont si pratiques pour moi. Je pars en voiture, les lacets serrés avec un noeud tout simple ne tenant pas. Je devais me rendre à la gare routière pour ensuite prendre un bus. Je m'assieds sur un banc et commence à faire un noeud à la chaussure gauche, plus facile pour moi. J'arrive à en faire un à une boucle et me mets à la chaussure droite, plus difficile. Au bout d'un moment, une femme que je n'avais pas vue venir, s'accroupit pour faire un vrai noeud à deux boucles. Je n'en reviens pas, et la remercie. Elle refait du coup la chaussure gauche. Elle est avec une amie, elles parlent catalan ou espagnol. Encore un merci, un sourire, et au revoir. Alors là, quelle leçon de bonté humaine! Je n'en reviens pas. A côté de moi sur le banc, il y avait un jeune homme, à qui je n'avais rien demandé bien sûr, mais qui n'avait pas bougé. Vraiment ce geste m'a touché, car il faut se baisser pour faire un noeud, c'est une forme de simplicité, ce n'est pas comme aider à porter un sac par exemple, on touche à "l'habillement".

Quelques jours plus tard, je me trouve faisant plusieurs courses et terminant dans un super marché au moment de la fermeture. Je profitais de réduction pour acheter deux sacs de terreau de 40 litres. Je demandais à la vendeuse de les mettre dans le caddie, à la verticale pour que je puisse les sortir. Il fait nuit, il n'y a presque plus de voitures sur le parking, et je commence à vider mes courses. Restent les deux sacs. J'essaie de soulever le premier, mais c'est trop lourd. C'est alors qu'un homme, allant ranger son caddie vide, passe juste à côté de moi et me propose son aide. J'accepte évidemment, notant bien que malgré le parking quasi désert, il arrive pile au bon moment. Au merci que je lui dis, il ajoute un "Bonne soirée". Encore un exemple d'aide sans demande de ma part. Toute cette bonté gratuite dont je ne me doutais pas avant mon accident. Cela m'a ouvert les yeux et le coeur.

dimanche 12 février 2023

samedi 4 février 2023

Le Libre Arbitre selon Ramesh Balsekar


Pour ceux qui en doutaient, ou en étaient sûrs....

vendredi 3 février 2023

mercredi 25 janvier 2023

Hans-Martin est un paysan à l'ancienne qui vit hors du temps


Un artisan, un artiste, un homme simple, 
une rareté aujourd'hui...
Magnifique!

mardi 17 janvier 2023

L'EVEIL


Yvan Amar

Non pas un réalisé, mais un réalisant, car on est en réalisation constante.
La réalisation n'est pas une fin, mais un phénomène constant, un saut sans fin.

On ne peut être établi dans l'éveil; ce serait de nouveau le fixer. C'est le bourgeois qui s'établit.
"Etre établi", c'est un peu avoir pignon sur le Soi, comme d'autres ont pignon sur rue...
L'éveil est la fluidité de l'éveil et du non-éveil.

L'éveil, c'est ce mouvement permanent de soi vers soi, et c'est ce mouvement permanent qui fait qu'on est à chaque instant sa propre voie et sa propre destination.

On n'atteint pas l'éveil; un jour, on se rend compte qu'on vit l'éveil!

C'est l'empêcheur de l'éveil qui cherche un moyen de provoquer l'éveil.

Quand on dit : "La recherche de l'éveil est obstacle à l'éveil", ce n'est pas la recherche qui est obstacle, mais le fait de la fixer sur le mot "Eveil".
L'éveil n'est pas non-recherche, mais recherche sans objet (sans nom).

Ce n'est pas l'éveil qui arrive ou s'en va,
c'est le moi qui disparaît ou apparaît.

mardi 10 janvier 2023

10 maladies transmissibles spirituellement


J'ai été frappé par la façon dont nos points de vue spirituels deviennent pareillement
«infectés» par une relation confuse et immature avec des principes spirituels complexes.

Par Mariana Caplan (psychothérapeute, élève de Lee Lozowick)

 


C'est une jungle là-dehors, et ce n'est pas moins vrai pour la vie spirituelle que pour tout autre aspect de la vie. Pensons-nous vraiment que simplement parce que quelqu'un médite depuis cinq ans, ou pratique le yoga depuis 10 ans, il sera moins névrosé que la personne suivante ? Au mieux, peut-être en seront-ils un peu plus conscients. Un peu.

C'est pour cette raison que j'ai passé les 15 dernières années de ma vie à rechercher et à écrire des livres sur la culture du discernement sur le chemin spirituel dans tous les domaines difficiles - pouvoir, sexe, illumination, gourous, scandales, psychologie, névrose – aussi bien que sérieux, mais tout simplement confus et inconscients, sur le chemin. Mon partenaire (auteur et enseignant Marc Gafni) et moi-même développons une nouvelle série de livres, de cours et de pratiques pour apporter des éclaircissements supplémentaires à ces questions.

Comme j'ai appris à connaître des centaines d'enseignants spirituels et des milliers de praticiens spirituels à travers mon travail et mes voyages, j'ai été frappé par la façon dont nos points de vue, perspectives et expériences spirituels deviennent de la même façon « infectés » par des « contaminants conceptuels » - comprenant une relation confuse et immature à des principes spirituels complexes peut sembler aussi invisible et insidieuse qu'une maladie sexuellement transmissible.

Les 10 catégorisations suivantes ne sont pas destinées à être définitives mais sont proposées comme un outil pour prendre conscience de certaines des maladies spirituellement transmissibles les plus courantes.

1. Spiritualité de la restauration rapide : mélangez la spiritualité avec une culture qui célèbre la vitesse, le multitâche et la gratification instantanée et le résultat sera probablement la spiritualité de la restauration rapide. La spiritualité de la restauration rapide est le produit du fantasme commun et compréhensible selon lequel le soulagement de la souffrance de notre condition humaine peut être rapide et facile. Une chose est claire, cependant : la transformation spirituelle ne peut pas être obtenue rapidement.

2. Fausse spiritualité : La fausse spiritualité est la tendance à parler, à s'habiller et à agir comme nous imaginons qu'une personne spirituelle le ferait. C'est une sorte de spiritualité d'imitation qui imite la réalisation spirituelle de la même manière que le tissu en peau de léopard imite la véritable peau d'un léopard.

3. Motivations confuses : Bien que notre désir de grandir soit authentique et pur, il se mêle souvent à des motivations moindres, notamment le désir d'être aimé, le désir d'appartenir, le besoin de combler notre vide intérieur, la croyance que le chemin spirituel supprimera notre souffrance et notre ambition spirituelle, le désir d'être spécial, d'être meilleur que, d'être "le seul".

4. S'identifier aux expériences spirituelles : Dans cette maladie, l'ego s'identifie à notre expérience spirituelle et la prend comme sienne, et nous commençons à croire que nous incarnons des idées qui ont surgi en nous à certains moments. Dans la plupart des cas, cela ne dure pas indéfiniment, bien qu'il ait tendance à durer plus longtemps chez ceux qui se croient éclairés et/ou qui fonctionnent comme des enseignants spirituels.

5. L'ego spiritualisé : Cette maladie survient lorsque la structure même de la personnalité égoïque devient profondément ancrée dans des concepts et des idées spirituels. Le résultat est une structure égoïque "à l'épreuve des balles". Lorsque l'ego devient spiritualisé, nous sommes invulnérables à l'aide, aux nouvelles contributions ou aux commentaires constructifs. Nous devenons des êtres humains impénétrables et sommes ralentis dans notre croissance spirituelle, tout cela au nom de la spiritualité.

6. Production de masse d'enseignants spirituels : Il existe un certain nombre de traditions spirituelles à la mode qui produisent des personnes qui se croient à un niveau d'illumination spirituelle, ou de maîtrise, bien au-delà de leur niveau réel. Cette maladie fonctionne comme un tapis roulant spirituel : mettez cette lueur, obtenez cette perspicacité, et - bam ! - vous êtes éclairé et prêt à éclairer les autres de la même manière. Le problème n'est pas que ces enseignants instruisent mais qu'ils se présentent comme ayant atteint la maîtrise spirituelle.

7. Fierté spirituelle : La fierté spirituelle surgit lorsque le praticien, après des années d'efforts laborieux, a effectivement atteint un certain niveau de sagesse et utilise cette réalisation pour justifier de s'arrêter à d'autres expériences. Un sentiment de « supériorité spirituelle » est un autre symptôme de cette maladie transmise spirituellement. Cela se manifeste par un sentiment subtil que "je suis meilleur, plus sage et au-dessus des autres parce que je suis spirituel".

8. Esprit de groupe : Également décrit comme pensée de groupe, mentalité sectaire ou maladie de l'ashram, l'esprit de groupe est un virus insidieux qui contient de nombreux éléments de la co-dépendance traditionnelle. Un groupe spirituel conclut des accords subtils et inconscients concernant les bonnes façons de penser, de parler, de s'habiller et d'agir. Les individus et les groupes infectés par "l'esprit de groupe" rejettent les individus, les attitudes et les circonstances qui ne sont pas conformes aux règles souvent non écrites du groupe.

9. Le complexe du peuple élu : Le complexe du peuple élu ne se limite pas aux Juifs. C'est la conviction que "notre groupe est plus évolué spirituellement, puissant, éclairé et, tout simplement, meilleur que tout autre groupe". Il existe une distinction importante entre la reconnaissance que l'on a trouvé le bon chemin, l'enseignant ou la communauté pour soi-même, et le fait d'avoir trouvé L’UN.

10. Le virus mortel : "Je suis arrivé" : Cette maladie est si puissante qu'elle a la capacité d'être terminale et mortelle pour notre évolution spirituelle. C'est la croyance que "je suis arrivé" au but final du chemin spirituel. Notre progrès spirituel se termine au point où cette croyance se cristallise dans notre psychisme, car au moment où nous commençons à croire que nous avons atteint la fin du chemin, la croissance continue cesse.

"L'essence de l'amour est la perception", selon les enseignements de Marc Gafni, « Par conséquent, l'essence de l'amour de soi est la perception de soi. Vous ne pouvez tomber amoureux que de quelqu'un que vous pouvez voir clairement - y compris vous-même. Aimer, c'est avoir des yeux pour voir. Ce n'est que lorsque vous vous voyez clairement que vous pouvez commencer à vous aimer vous-même. »

C'est dans l'esprit de l'enseignement de Marc que je crois qu'une partie essentielle de l'apprentissage du discernement sur le chemin spirituel consiste à découvrir les maladies envahissantes de l'ego et de l'auto-tromperie qui sont en chacun de nous. C'est alors que nous avons besoin d'humour et du soutien de vrais amis spirituels. Alors que nous faisons face à nos obstacles à la croissance spirituelle, il y a des moments où il est facile de tomber dans un sentiment de désespoir et d'auto-diminution et de perdre notre confiance sur le chemin. Nous devons garder la foi, en nous-mêmes et dans les autres, afin de vraiment faire une différence dans ce monde.

Adapté de Eyes Wide Open: Cultivating Discernement on the Spiritual Path

dimanche 1 janvier 2023

Le jeu fait plaisir à qui?

 


Ce n'est qu'un jeu!

Trop penser à une année, c'est croire à un futur qui n'existe pas.
Bon Ici et Maintenant!