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jeudi 27 juillet 2017

L'appel du voyage

Mosquée du Chah à Ispahan

J'aime voyager, j'aime partir vers l'inconnu, j'aime les livres de voyageurs, d'aventures, j'aime les carnets de voyage qui nous font ressentir l'ambiance des lieux, j'aime les cartes, je peux passer des heures à déchiffrer les cartes sans me lasser...
Il y a encore quelques pays qui me tentent, pour leur architecture entre autre, comme l'Iran, l'Ouzbékistan, les villes de la fameuse Route de la soie : Ispahan, Shiraz, Bukhara, Samarcande... Les mosquées et leur dômes d'un bleu étincelant, les minarets pointant vers le ciel, les mausolées, les places, la poussière, la chaleur et l'ombre rare... Cela me parle et m'appelle. Les noms sont déjà des promesses!

vue aérienne de Yazd

Hier, sur un site de voyage, je lisais les commentaires à propos d'un voyage en Iran, pays qui pourrait faire peur, tant est qu'il a été "satanisé", alors que les iraniens sont d'une rare hospitalité. Comme il faut que je me situe, j'ouvre aussi une carte pour repérer les lieux, une carte vue du ciel surtout. Et je regarde, je sens, les rues, les places, les mosquées dont je vois les photos, la sécheresse..
Tout d'un coup je m'aperçois que ça parle arabe en arrière plan, dans ma tête. Je ne connais pas l'arabe, et pourtant... Cela a duré quelques secondes, bien malgré moi, tout en émergeant d'une part de moi. J'ai été surpris, mais pas tant. Je connais mon attirance pour ces régions aux horizons désertiques.
Quand j'ai commencé à écouter vraiment, cela s'est évanoui, comme un mirage...

vue intérieure de la grande mosquée d'Ispahan

mercredi 26 juillet 2017

De la conscience et du corps

Le matin, au réveil, mon corps me laisse en général suffisamment tranquille pour que je ne le sente pas. Il est détendu, il n'est pas un poids, il n'y a pas de sensations désagréables. Reste la conscience d'être vivant, l'observation de ce qui se passe.
Un bruit se fait dans le ventre avec une sensation particulière. Je ressens parfaitement qu'il vient de se passer quelque chose complètement indépendant de ma volonté, comme étranger à moi même, je veux dire au moi  qui se prend pour le corps, identifié. Je continue de sentir le ventre, la respiration, une sorte de machine en fait, mais indépendante de la conscience que j'en ai. J'imagine le cerveau sous la boite crânienne, avec ses milliards de neurones, qui fonctionnent sans que j'y puisse grand chose. Où est la conscience là-dedans? Je n'en sais rien. Et le sait-on? Qu'est-ce que la conscience? Je n'en sais rien. Avoir conscience du monde dit extérieur, de soi-même en tant qu'être vivant, de son corps, des pensées, oui bien sûr, mais être conscient tout court, ressentir la vie sans séparation, voir que tout apparaît et s'en va, tranquillement... Tranquillement parce que rien ne s'y oppose. Juste se sentir être...

Puis l'infirmier arrive, pour un brin de toilette, m'aider à l'habillage. Redevenir vertical est une sensation particulière que je déguste chaque matin, une certaine lourdeur revient, les premiers pas sont hésitants, maladroits, je dois faire attention à l'équilibre à tout moment. De même le corps s'impose à moi très souvent pendant la journée. Prendre de la distance est plus difficile. Pourtant, là, assis, tout de suite, je ne le sens quasiment pas...
L'identification au corps est un sacré truc, vraiment! Et pour moi c'est un sacré exercice... Il faut déjà un certain calme extérieur, un contexte aidant, pour accéder plus aisément à l'intérieurité. Un lieu de retraite en quelque sorte. 
Où est le corps qui répondait à la demande sans que j'y pense? Il faudra faire sans.
Ok, c'est comme çà.
Il y a tellement de gens qui ont la tête pleine de lourdeurs perpétuelles...
Bonne journée légère!

samedi 22 juillet 2017

mardi 18 juillet 2017

Tu cours, tu sautes, tu surfes...

Coupez le son, c'est mieux pour les oreilles.
Les images sont fantastiques sinon...

dimanche 16 juillet 2017

Je ne me sens pas national

Ah les grandes phrases des politiques, la responsabilité reconnue pour un passé révolu où ils n'étaient pas présents (ce n'est pas le gente à se reconnaître responsable d'erreurs ou de mauvaise conduite alors qu'ils exercent un quelconque pouvoir)... Les accolades, les poignées de main, les promesses...
Pendant ce temps les réfugiés de toutes sortes risquent leur vie pour la liberté, du travail, une vie normale somme toute. Combien d'entre eux se noient, se heurtent aux grillages, aux pillards, au renvoi par les forces de l'ordre (quel ordre?), démunis de tout?
Aider les migrants est condamnable.
Condamner le racisme est normal.
Cherchez l'erreur...
C'est comme çà, ainsi va le monde!
Pendant ce temps on fabrique des armes, la chimie tue la terre, les espèces animales disparaissent, les hackers hackent, et les présidents twittent...
Ah oui, les blogueurs bloggent...
Heureusement le présent reste toujours disponible! 

vendredi 14 juillet 2017

Paysage

En chinois, le terme qui signifie paysage se dit : Shan Shui
ce qui se traduit par : montagne et eau.

(Je ne sais plus où j'ai trouvé cette photo)

jeudi 13 juillet 2017

NON aux corridas

Pour l’abolition définitive de la corrida en France


À l’attention du président de la République
Alors que peu d'hommes politiques osent se positionner pour interdire la corrida en France, la Fondation 30 Millions d’Amis lance une grande pétition pour que le nouveau président de la République et les députés qui seront élus lors des prochaines législatives se prononcent en faveur de son abolition.
Grâce à la Fondation 30 Millions d’Amis, depuis la loi du 16 février 2015, l’animal est désormais reconnu dans le Code civil comme un être sensible, qui peut souffrir. Une nouvelle conception qui n’épargne pas le sujet de la corrida : il ressort d’un sondage de février 2015 que « 7 Français sur 10 sont favorables à sa suppression ».
La Fondation 30 Millions d’Amis demande ainsi la suppression du 7e alinéa article 521-1 du Code pénal. Si cet article punit sévèrement les sévices graves et les actes de cruauté envers les animaux, son alinéa 7 autorise les spectacles taurins avec mise à mort lorsqu’une « tradition locale ininterrompue » peut être invoquée. Cette exception légale aux sévices graves, simple tolérance du législateur face à des pratiques d’un autre temps, légitime la mutilation de milliers de taureaux chaque année en France et leur mise à mort dans de grandes souffrances.
Je m’associe donc à la démarche de la Fondation 30 Millions d’Amis visant à supprimer l’alinéa 7 de l’article 521-1 du Code pénal afin de faire interdire définitivement la corrida en France.

mercredi 12 juillet 2017

mûrir

Aujourd'hui, ton corps est plus vrai que ton âme;
demain, ton âme sera plus vraie que ton corps.

Gustave Thibon (philosophe)

mardi 11 juillet 2017

lundi 10 juillet 2017

Etre libre


ETRE LIBRE

C'EST FONDRE DANS LA NON LIBERTE TOTALE

jeudi 6 juillet 2017

Putain de bac!


En 68, un cousin parisien, qui était en première, décida, vus les événements, de tenter le bac, qui allait être donné, ou quasiment, à tout le monde. Il l'obtint, et gagna une année en évitant de faire la terminale!
L'année suivante, j'ai voulu tenter la même expérience. J'étais en première, et me suis inscrit au bac dans la section littéraire. J'ai révisé ce que j'ai pu, et eu seulement six de moyenne!
Entre temps, je passais le bac de français, toujours dans la section littéraire, soit le plus fort coefficient : 4. Et j'ai un. Un sur vingt, c'est fou! Comment peut-on mettre un à une copie de français? Surtout que j'avais plutôt des notes assez bonnes en général.
J'avais choisi de parler du livre : Le vieil homme et la mer d'Ernest Hemingway. Etait-ce parce que j'avais choisi un auteur américain, et donc une traduction, plutôt que de la "vraie" littérature française? On a demandé des explications, une double correction. Aucune réponse, aucune explication. Mon explication à moi, c'est que j'ai du avoir affaire à un connard de première, un psychorigide de mes deux, bien caché derrière l'anonymat. Encore heureux que je n'ai pas choisi Henry Miller, il m'aurait mis une note en dessous de zéro!
Résultat : j'avais trente six points à récupérer, pour remonter ne serait-ce qu'à dix, pour avoir la moyenne. J'étais un élève moyen, même en philo, au coefficient 4 comme le français. Par contre j'étais le meilleur en dessin et adorais le sport. J'ai eu dix huit et dix neuf dans ces deux matières, ce qui me permit de récupérer dix sept points en plus.
Le jour du résultat du bac, je ne faisais pas le fier. Quand je vis mon nom parmi les reçus, ce fut un soulagement. Lorsque je reçus mes notes, je vis que j'avais au total dix de moyenne. Pas de quoi pavaner. Un prof m'avait coulé, mais j'avais pu remonter la pente grâce au dessin et au sport. De cela j'étais fier, surtout que ces matières sont le plus souvent délaissées par la plupart des élèves.
Putain de bac...
Dans ma vie professionnelle, j'ai eu quelques déboires avec des profs, et un gendarme, comme par hasard, écolos pourtant, des malades je vous dis!

mercredi 5 juillet 2017

OK

ETRE OK

QUAND LA VIE ME MET KO!

lundi 3 juillet 2017

Madame

Simone Veil s'est éteinte il y a quelques jours.
Elle fait l'unanimité auprès des français aujourd'hui.
Ce ne fut pas toujours le cas quand elle se faisait insulter par des députés hommes
en présentant sa proposition de loi sur l'avortement.
Après tout ce qu'elle a vécu, et son parcours de résilience,
je trouve que peu d'hommes politiques lui arrivent à la cheville!
Je l'avais croisée lors d'une expo au Grand Palais.
Un vrai regard
Une grande dame!

samedi 1 juillet 2017

Visages Villages

La rencontre entre une cinéaste, Agnès Varda, et un photographe qui fait dans le grand, le très grand même, JR, cela donne un film sur les gens dont on ne parle pas, avec plein de créativité, de poésie...
Je vous conseille vivement.