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jeudi 26 septembre 2019

Mais que fait Dieu?


« De nombreuses personnes se demandent : " Comment les gens qui traversent une période difficile peuvent croire en Dieu ou aimer Dieu ?
Qu'a fait Dieu pour eux ? Il ne leur a donné que des épreuves.

Je dis : Non, non, non, non.
Par l’épreuve, il me donne la tolérance et la sagesse.
Par la pauvreté, il donne de la patience, de la gratitude, de la perspicacité et de la bonté.
Par la maladie, il donne l'acceptation, l'humilité et l'appréciation.
Par l'incertitude, il m'a poussé à contempler, à chercher,
à faire confiance et à méditer sur l'Etre.
Ce sont des dons formidables - des vertus inestimables.
Si Dieu ne me donnait que de l'argent, j'irais le dépenser et je ferais des choses stupides.
Mais les difficultés, la maladie et même le rejet m'aident à le chercher avec plus de détermination et à le trouver, à valoriser sa présence ininterrompue et son amour inébranlable.
Beaucoup d'êtres humains pensent que Dieu existe principalement pour leur donner ce qu'ils veulent.
Mais Dieu ne nous donne pas tant ce que nous voulons, mais plutôt ce dont nous avons besoin pour évoluer, par la sagesse, la connaissance et l'expérience directe de la Vérité vivante. »

mardi 24 septembre 2019

Ne pas faire à moitié

Ne fais pas l'impossible,
Fais 100 % du possible.

(affiché dans la salle du kiné)

mercredi 18 septembre 2019

lundi 16 septembre 2019

L'Aiguille du midi


Chamonix est connu pour ses célèbres aiguilles, c'est à dire des pointes rocheuses acérées, qui font le bonheur des alpinistes. L'Aiguille du midi est l'une d'entre elles, qui a la particularité d'offrir plusieurs points de vue remarquables sur le massif du Mont Blanc, la Vallée blanche, d'autres aiguilles, les Grandes Jorasses, la vallée de Chamonix... Ce lieu fut aménagé au fil des années et comporte diverses parties, dont plusieurs terrasses, des espaces d'expositions, un restaurant, un café, une station météo, et des points de départ pour accéder à la vallée blanche ou la survoler dans des oeufs, sans parler du fameux "pas dans le vide".

La vallée blanche

Je me dirigeai vers une première terrasse. On est vraiment dans un autre univers, la vue sur ces massifs enneigés, la très haute montagne, la température qui a chuté franchement, le vent, le soleil, les nuages qui défilent, la luminosité... Et en même temps les gens qui n'arrêtent pas de faire des selfies, à croire que c'est une maladie. Il y a un contraste affligeant entre cette nature extrême et l'invasion touristique provoquée par la facilité d'accès grâce à la technologie moderne. On se croirait à Montmartre, à la Tour Eiffel ou au Mont Saint Michel, sauf que l'on est à près de 4 000 m d'altitude dans un lieu inhospitalier. 
Il y a donc les "selfistes", qui regardent à peine, sinon leur appareil avec les doigts en V (autre maladie), les "à peine couverts", qui n'ont pas du lire qu'on était en altitude avec des températures dépassant juste zéro, les "je parle tout le temps" pour que tout le monde en profite et qu'on sache que j'existe, les spécialistes de la montagne qui étalent leur culture en énumérant les sommets, les "porteurs de jumelles" qui vous repèrent les alpinistes que l'oeil nu ne voit quasiment plus, fourmis perdus dans l'immensité neigeuse, les familles, les enfants, les amoureux, les couples qui parlent sans s'écouter...

Le Mont Blanc à droite du nuage

Après avoir bien observé les pointes et sommets les plus reconnaissables, je me trouve un endroit pour m'asseoir au soleil, dégustant ce fait unique d'être près du ciel, dans un univers rude et pourtant côtoyé. Je vais rester toute la matinée, allant de terrasse en terrasse, regardant les expositions, un film, buvant un chocolat, me gavant d'espaces vierges et immaculés. Je décide de prendre les oeufs pour traverser la vallée blanche qui rejoint la frontière italienne, malheureusement c'est arrêté à cause du vent qui souffle jusqu'à 70 km/h. Regardant un film magnifique sur les massifs alentour, une jeune fille assise à côté de moi ne décolle pas de son portable. Comme c'est triste!
En redescendant, je fais une halte au plan de l'aiguille pour pique niquer. Le sentier est trop scabreux à mon goût pour que je m'éloigne des gens éparpillés ici et là comme un tableau pointilliste. Je finis par redescendre plus vite que prévu, vaincu par le bruit de moteur du téléphérique.

Les Grandes Jorasses au fond

Alpinistes cheminant parmi des crevasses


jeudi 12 septembre 2019

Direction : l'Aiguille du midi

Pour les vacances, je me suis dit que j'irais faire des choses auxquelles j'avais pensé mais que je n'avais pas faites encore.
Direction les Alpes. Puisque je ne pourrai pas monter au Mont Blanc, j'irai le voir de près. D'abord prendre le téléphérique qui conduit à l'Aiguille du midi, à une hauteur de 3 842 m. Ensuite prendre le tramway du Mont Blanc qui est utilisé pour monter au refuge du Goûter sur la voie la plus utilisée pour faire le Mont Blanc.


Pour monter à l'Aiguille du midi, il faut prendre le téléphérique qui part de Chamonix. Première chose : se renseigner sur la météo pour être sûr d'avoir du beau temps et donc la bonne visibilité des montagnes là-haut. Deuxième chose : y être tôt pour éviter la foule et donc la queue, soit avant 8 heures. Heureusement, façon de parler, il y a une caisse spéciale pour les handicapés, qui me fait éviter l'attente aux tickets et celle pour accéder à la cabine, sans parler du demi-tarif (car c'est cher).
On nous serre comme des sardines, 75 personnes, et nous voila partis. Dès les premiers moments s'échappent les commentaires des personnes apeurées, surtout si ça bouge un peu avec le vent. Dans ma tête, je calcule le poids des gens, les efforts que cela représente sur les câbles de la taille de mes poignets, et me dis que la cabine tient grâce aux soudures. Comment ne pas penser à la chute? Mais en même temps que peut-on y faire? Pas de peur, ni vertige, mais cela reste impressionnant.
Le premier tronçon nous emmène au plan de l'Aiguille à 2 317 m, d'où l'on découvre la haute montagne juste au dessus. On change de cabine. Je me mets près des fenêtres pour ne rien rater de la vue.
Le deuxième tronçon est plus costaud. On part sur une distance de 2 867 m entre les deux points d'appuis, vous imaginez les efforts! Il faut de bonnes fondations! C'est un travail absolument remarquable. Faut-il que l'homme soit ambitieux et acharné pour construire de telles oeuvres. Là, ça monte sérieusement. Les gens ne parlent pas tant, saisis qu'ils sont par le spectacle et le vide. On est emporté vers le ciel à la vitesse de 7 m par seconde, suspendu et passif. Il y a 500 m de vide sous nos pieds quand on est près d'arriver. A vivre...


mardi 10 septembre 2019

La désobéissance civile : un devoir de responsabilité

La désobéissance civile en toute légalité : mode d’emploi

C’est la rentrée du dernier espoir : après un an de mobilisation, et alors que tous les signaux sont au rouge, nos dirigeants doivent sortir de l’inaction. Mode d’emploi.

L’heure est grave : notre système économique et politique moribond mène l’humanité à la catastrophe dans l’indifférence la plus totale. Notre planète se déglingue : la mort des coraux met en péril le quart des poissons de nos océans, et une chaîne alimentaire fragile dont nous dépendons, 80% des insectes européens ont disparu en 30 ans, entraînant la disparition de nos oiseauxnous avons perdu 60% des populations d’animaux sauvages en 60 ans… Nous sommes les prochains sur la liste.
Sourds aux alertes climatiques, soucieux de préserver leurs privilèges, nos dirigeants maintiennent par tous les moyens un système économique et politique moribond. Spéculation financière irresponsable et paradis fiscaux pour les banquesoptimisation fiscale et arrangements juridiques pour les multinationales. Dans ce système, les inégalités sont plus que criantes : aujourd’hui, 26 personnes possèdent autant de richesses que la moitié la plus pauvre de l’humanité.
La désobéissance civile, cela peut être complètement pacifique. Et complètement efficace.

1/ Manifestons, pacifiques et déterminés


Certes, voilà un an que les manifestations pour le climat et pour la justice sociale se succèdent, mois après mois, dans une indifférence générale apparente. Néanmoins, n’oublions pas de regarder le verre à moitié plein : les marches ont fait émerger de nombreux mouvements citoyens. Les citoyens rejoignent massivement les rangs des militants. Il y a un an, Extinction Rebellion était encore à l’état embryonnaire, le Boycott Citoyen venait d’être créé, et le mouvement Youth for Climate n’existait même pas. Presque personne n’avait encore entendu parler de Greta Thunberg. Aujourd’hui, L’ONU elle-même appelle la société civile à réclamer « des comptes » aux dirigeants de la planète, et même le pape a appelé à faire pression sur les dirigeants pour agir « avant qu’il ne soit trop tard »… Comme quoi, ça sert, de faire entendre notre inquiétude.
=> Les 20 et 21 septembre, participez aux marches pacifiques pour le climat et la justice sociale.

2/ Faisons la grève de la consommation


Nos dirigeants nous considèrent comme des consommateurs qui permettent à ce système injuste et mortifère de perdurer ? Soyons des consommateurs conscients, et arrêtons de nourrir le système. Boycottons les entreprises qui abusent des pratiques fiscales irresponsables, refusons la surconsommation, et privilégions des achats en accord avec nos valeurs et nos besoins.
=> Du 20 au 27 septembre, participez à la grève des consommateurs organisée par le Boycott Citoyen

3/ Utilisons notre liberté d’expression


Nous sommes assaillis par des publicités qui, du matin au soir, dans l’espace public, chez nous, partout, nous abreuvent d’injonctions à consommer. Rétorquons en incitant les passants à se mobiliser, sans passer par la case illégalité : une craie suffit pour écrire un message sur un trottoir, et ce n’est pas interdit par la loi. Prenons ce droit, et utilisons-le sans modération.
=> Dès maintenant, achète-toi une craie, garde-la dans ta poche, et appelle la population à se mobiliser la semaine du 20 septembre

4/ Faisons preuve d’imagination

Ecrire « En panne » sur un bout de papier, et le scotcher sur un distributeur de billets ou une machine Selecta, ça prend deux minutes, ça coûte 10 cents, et ça fait un bien fou…

samedi 7 septembre 2019

jeudi 5 septembre 2019

Avion, train ou voiture.

On entend ici et là que l'avion est un gros pollueur par rapport à la voiture. Voulant savoir quelle était la différence, je suis allé regarder.
Il y a un certain nombre de paramètres qui rentrent en jeu : la distance parcourue, le nombre de passagers, l'ancienneté et le type du véhicule, etc...
J'ai trouvé ces chiffres dans un article de Clément Fournier datant de novembre 2017, venant de l'Agence Européenne de l'Environnement.


   14 g de CO2/passager/km pour le train
   42 g de CO2/passager/km pour une petite voiture
   55 g de CO2/passager/km pour une voiture moyenne
   68 g de CO2/passager/km pour un bus
   72 g de CO2/passager/km pour un deux roues motorisé
   285 g de CO2/passager/km pour un avion

Mais, selon l’ADEME par exemple, les voitures neuves vendues en France en 2018 émettaient environ 112 g de CO2/km. D’où vient cet écart ? 

Par exemple, on se rend compte que le chiffre de 55 g de CO2/passager/km pour une voiture moyenne prend l’hypothèse que la voiture est occupée par 4 personnes, et que le chiffre de 285 g de CO2/passager/km pour l’avion prend comme taux d’occupation 88 personnes. Ces hypothèses sont-elles réalistes ? Pas vraiment. En réalité, le taux d’occupation moyen d’une voiture en France est de 1.1 personnes par véhicule pour les trajets courts (qui représentent la majorité des trajets quotidiens), 2.2 personnes pour les trajets longs. Quant aux avions, si l’on se réfère aux statistiques d’Air France par exemple, on constate un taux d’occupation moyen de 85.7%. Sachant que le plus petit avion d’Air France (pour les longs et moyens courriers) peut héberger 131 passagers, à un taux d’occupation de 85.7% cela donne 111 passagers par petit avion pour la moyenne basse (et non pas 88).

On obtient alors des chiffres totalement différents : 225 g de CO2 pour un petit avion rempli avec 111 passagers, et 220 g de CO2 pour une voiture occupée par 1 passager (110 g pour 2 passagers par voiture). A cela il faut rajouter que cette moyenne d’émissions recouvre une diversité d’avions importante : de très gros avions pour les longs courriers, ou de plus petits avions pour les vols régionaux. Or plus un avion est gros et lourd, plus il consomme de carburant et donc plus il émet de CO2, mais plus il transporte de passagers, ce qui peut faire baisser ses émissions de CO2 par passager et par km.


En résumé, les chiffres de l’AEE estiment que l’avion est le mode de transport le plus polluant, mais en se basant sur des hypothèses peu réalistes quant à l’utilisation des véhicules. Dans des conditions plus proches de la réalité, on voit que l’avion émet en réalité environ autant de CO2 par km et par passager qu’une voiture. D’ailleurs, lorsqu’on regarde les chiffres de consommation de carburant de avions et des voitures, on s’aperçoit qu’ils sont en général assez proches. Ainsi, un A320 neo de 150 places, utilisé pour les vols régionaux (autour de 1000 km, soit environ la distance d’un vol Lille Marseille), consomme environ 2.25 l de carburant par 100 km et par passager. Un A220 de 135 places utilisé pour des vols de moins de 2000 km consommera environ 1.8 L de carburant par 100 km et par passager. Et un long courrier sera autour de 2.4 (A330) jusqu’à 3.5 (A380) litres par 100 km et par passager. En comparaison, les voitures circulant en France en 2017 émettaient en moyenne 6 L aux 100 km, 4.16 pour les voitures neuves. On voit bien que la différence n’est pas énorme, et que dans certains cas, la voiture peut même consommer plus que l’avion (lorsqu’on est seul au volant par exemple).

En plus de ça, il faut considérer d’autres facteurs indirects. Les embouteillages par exemple : une voiture coincée dans un embouteillage émet 2.5 fois plus de CO2 qu’en conditions normales. Une voiture avec la climatisation allumée émet 7 à 20% de CO2 en plus. Lorsque l’on part en vacances en voiture, on peut donc facilement se retrouver, même à 3 par voiture, avec une empreinte carbone plus importante que si l’on avait pris l’avion. Et il faudrait encore considérer les autres types d’émissions, comme les particules fines, qui sont beaucoup plus élevées pour le transport routier.

Au final, on peut considérer que le trajet en avion est souvent préférable en termes environnementaux au trajet en voiture pour les longs voyages. Toutes choses égales par ailleurs, choisir l’avion augmente le taux d’occupation des avions (qui auraient de toute façon fait le trajet, que vous soyez ou non dedans), réduit la congestion sur les routes (et donc les embouteillages) et cela permet donc d’optimiser le système de transport globalement. La plupart du temps, dès l’instant où vous transportez moins de 3 ou 4 personnes dans votre voiture, vous émettrez moins de CO2 en choisissant l’avion. Et plus la distance est longue, plus ce raisonnement est vrai. En effet, les émissions de CO2 d’un avion étant généralement plus importantes pendant la phase de décollage et d’atterrissage, plus le vol est long, moins les émissions sont élevées proportionnellement.



On voit en tout cas que la voiture reste un véhicule plutôt nocif pour l'environnement, que prendre l'avion pour un oui, pour un non, n'est pas une attitude exemplaire, surtout si le train peut le remplacer. Enfin reste le coût du trajet, ce qui change encore la donne. Les billets de train sont chers si on ne les prend pas à l'avance.

mardi 3 septembre 2019

Faut-il prendre sa voiture?

Depuis quelques années, la prise de conscience écologique, de la réelle dégradation de l'environnement, de la biodiversité et de l'extinction de certaines espèces vivantes, a fait naître nombre de mouvements, de discours et d'actions allant dans le sens d'un changement de comportement et notamment d'une réduction plus ou moins radicale de sa consommation.
Les solutions sont multiples, innombrables même, si on regarde dans les détails.
Ne plus être dans les automatismes, qui est une non-conscience absolue, mais dans la conscience aigüe de ses gestes et de leur retombées.
On peut choisir d'être vegan, marcher à pied ou en vélo, acheter d'occase, fabriquer soi-même, produire ses légumes et fruits autant que possible, ne pas gaspiller, recycler, etc...
Vous avez remarqué sans doute qu'il y a maintenant les vacances écolo! Tout faire pour réduire les gaz à effet de serre et le fameux CO2, qui est en constante augmentation, et dont les transports sont responsables à 80 % en France, de par la combustion des carburants d'origine fossile.
Donc on bannit l'avion, la voiture, les croisières en paquebot, et on privilégie le train, le vélo ou la marche!
Si on veut faire un stage, une retraite, ou aller voir des amis tout simplement, il n'y a pas forcément un train qui s'arrête à côté. Devient-il interdit d'aller loin sans culpabiliser? Est-il interdit de se faire plaisir? Il faut trouver un juste milieu, assurément.

Dans mon cas, handicapé, la voiture est une vraie liberté, elle me donne une autonomie et m'évite de porter des choses vite lourdes pour mon peu de forces. En roulant doucement, je consomme peu (5 litres), ce qui permet des distances conséquentes avec un plein. Je remarque d'autant plus les voitures qui ne respectent pas les limitations, tant sur routes qu'autoroutes, et qui continuent de faire la course  au volant de leur 4 x 4 et autres SUV (Véhicule Utilitaire Sport), véhicules plus pollueurs.
J'ai ainsi remarqué qu'il y a plusieurs codes de la route :

- Celui pour les grosses voitures (en général), qui se croient tout permis, roulent très vite, franchissent les lignes blanches, doublent si c'est interdit...
- Celui pour les motos et scooters. Eux ont le droit de rouler sur la ligne opposée, ou entre les voitures, de doubler par principe, de faire des queues de poisson, n'ont pas de limitation de vitesse et font du bruit, quand ce ne sont pas les démarrages sur une roue.
- Celui pour les vélos. Ils ne vont pas vite, alors ils détestent s'arrêter, en particulier aux feux rouges. Quand à ceux qui se déguisent en coureurs professionnels pour leur ballade matinale, ils sont facilement en grappes pour discuter le bout de gras plutôt qu'en file indienne.
C'est à se demander comment il  n'y a pas plus d'accident!


Cela dit tout augmente : le trafic en voiture, en avion, en paquebot...
J'avais des rêves de grande randonnée : longer les côtes, traverser les montagnes et autres chemins de pèlerinage, qui me sont devenus impossibles. Marcher 5 ou 6 km est ma limite actuelle. Reste la voiture pour combler mes désirs de voyage...