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dimanche 22 mars 2020

Vous pouvez choisir


vu chez Holy life

Si vous ne pouvez aller dehors, allez à l'intérieur.

vendredi 20 mars 2020

Une proposition d'Amma

Amma propose de réciter cette prière pendant cinq minutes chaque jour :
"lokah samastah sukhino bhavantu"
"Que tous les êtres partout dans le monde soient heureux et libres, et que les pensées, les paroles et les actions de ma propre vie contribuent d'une manière ou d'une autre à ce bonheur et à cette liberté pour tous."

mercredi 18 mars 2020

Rien ne dure

Nous sommes en train de vivre un moment vraiment, vraiment, particulier. Au niveau extérieur comme au niveau intérieur!
La course du monde moderne freinée par un "simple" virus. Ce monde devenu fou, quelque part, au bord d'une crise sans précédent, la situation environnementale étant la plus visible et admise de nos jours, mais tout est devenu grave, tendu, à risques, et surtout sans véritable contrôle. Un monde qui crée de la pauvreté, ou plutôt de l'inégalité flagrante, car nous sommes aussi de plus en plus riches -que ceux qui se plaignent aillent vivre quelque temps dans une région vraiment sous développée - un monde matérialiste où la plupart ne vivent que pour avoir plus, un monde où l'avenir est de plus en plus incertain, insécure... En s'habituant au confort, on s'est habitué à la sécurité, et donc à une forme de certitude que cela va durer. Ce qui est très rassurant pour qui en profite.

Mais la vie est changement, cycle, c'est à dire naissance, croissance et mort. Cette loi vaut à toutes les échelles, et pour tous les phénomènes.
On entend de plus en plus dire qu'il faut aller vers une décroissance, réduire les gaz à effet de serre, bref polluer moins, sauf qu'on ne fait pas grand chose, hormis les initiatives individuelles (de plus en plus nombreuses certes), la vérité étant que c'est  beaucoup trop complexe à mettre en oeuvre et qu'aucun gouvernement ne souhaite arrêter la machine. 

Et puis voilà que l'inattendu se produit, un virus arrive (les raisons de son apparition ne sont pas forcément claires, mais c'est encore une autre histoire), et dans notre monde où nous sommes plus que jamais interdépendants, tout commence à se gripper (sans mauvais jeu de mots). 
La Chine qui tousse, cette usine du monde moderne, et c'est le monde entier qui en subit les conséquences. On n'imagine pas notre dépendance, j'ai ainsi appris que les agents actifs des médicaments étaient fabriqués là-bas, c'est invraisemblable. C'est un peu comme le fameux "jean", pantalon le plus porté dans le monde, mais aussi le plus consommateur d'énergie de par sa fabrication (11 000 l d'eau) et des milliers de km (65 000) à travers les différents pays avant d'arriver en magasin.
Avion, cargo, porte container, camion, autant de moyens de transport en constante augmentation depuis des décennies. Autant de pollution dans les airs qui s'ajoutent à celle des usines.

Aujourd'hui où de nombreux pays sont engagés dans un confinement jamais vu, où les frontières se ferment les unes après les autres, il parait que déjà l'air est plus pur, moins pollué... En voilà un virus qui fait de l'écologie radicale. Moins de voitures, c'est aussi moins de bruit. Ce matin je n'ai quasiment pas entendu de voitures passer dans la rue! Cette absence de mouvement, d'agitation, crée une ambiance beaucoup plus calme qui ne peut que nous faire du bien. Je le ressens ainsi.
Les médias continuent leur course à l'information, allant parfois vers la gravité du réel, admettant par moment que l'on ne sait rien de l'évolution de la pandémie, eux les spécialistes du dire à l'avance des choses sur lesquelles on ne peut parler avec certitude.
Alors entendre dire que nous sommes dans l'inconnu, dans l'incertitude pour deux, trois, six mois, j'aime bien. Bien sûr la plupart des gens espèrent que tout va redevenir comme avant, une fois que tout cela sera passé, sauf que à l'échelle où ça se passe, on n'en sait rien.
Le besoin d'être rassuré est humain, mais pour grandir en conscience il faut dépasser ses peurs, la principale, ou la seule en vérité, étant la peur de mourir. Sujet encore tabou, tant qu'on ne saura pas s'arrêter...
Cette épidémie, comme le disent d'autres sur le net ou dans les émissions sérieuses, est une fantastique opportunité pour s'arrêter, lire, écouter, regarder, prendre du recul, faire un peu plus silence.
Que ce mot d'ordre de "Rester chez soi", soit aussi compris par un chez soi intériorisé, la maison la plus intime qui est la maison du Pére comme disait un certain Jésus.

Que la paix nous accompagne.

lundi 9 mars 2020

Ouvre tes yeux et vois


Ne prends pas forme
zéro
nulle part où aller
rien à être
ouvre tes yeux et vois...

samedi 7 mars 2020

Je pense, donc je suis

La plupart des gens connaissent la fameuse phrase de Descartes : "Je pense, donc je suis."
Cela sous entend que le "je suis" est, existe, quand le je a conscience qu'il pense. Mais mettre l'importance sur le fait de penser est une récupération de l'ego.
Désolé, cher philosophe, mais il y a des moments de non pensée, et qui suis-je alors?
Si je vous suis, cela signifie que je suis mes pensées, mais qui voit les pensées? Y a t-il quelqu'un qui pense et quelqu'un qui voit qu'il pense, auquel cas il y aurait deux êtres? Est-ce que le seul fait de penser est une preuve d'êtreté? Qui dit qu'il pense?
Quant au "je suis", est-ce un "je suis" sans attributs, auquel cas il ne peut être relié au fait de penser.
Et un bébé, qui ne pense pas, est-il?
Manifestement, c'est en s'identifiant aux pensées que Monsieur Descartes pense être, ou croit être.
Il ne connaissait pas l'exercice du "qui suis-je?", il n'a pas investigué la conscience dans laquelle tout apparaît, y compris les pensées, et qui ne peut être liée à rien de concevable, de conceptuel.
La philosophie a ses limites tant qu'elle reste dans le discours mental.
La sagesse vise l'infini du "je ne sais pas".

   

lundi 2 mars 2020

La vague et l'océan


Il y a un océan sur lequel les vagues vont et viennent, mais l’océan reste le même. Les vagues ne sont pas séparées de l’océan, mais les vagues ne sont pas l’océan. Les vagues ne sont que des formes qui naissent sur l’océan, des apparitions qui surgissent et qui disparaissent. Une vague qui reste à jamais une vague ne peut pas être appelée une vague. Le mot vague signifie qu’elle meurt, à peine est-elle née. Ce d’où la vague surgit est toujours là, mais ce qui surgit n’est plus. C’est une danse du transitoire sur le sein de l’éternel. L’océan est non-né; la vague naît. L’océan ne meurt jamais, la vague meurt toujours. Au moment où la vague sait qu’elle est l’océan, elle va au-delà de la chaîne de la vie et de la mort. Mais tant que la vague croit qu’elle est une vague, elle se retrouve dans le cadre de la naissance et de la mort.
Les vagues ne sont pas séparées de l’océan, mais les vagues ne sont pas l’océan.
Ce qui est, est non-né et immortel. D’où la naissance viendra-t-elle? Rien n’est né du vide. Où la mort se produira- t-elle? Rien ne se perd dans le vide. Ce qui est, est éternel. Le temps n’y fait aucune différence, il ne l’affecte pas. Cette existence nous dépasse, car nos sens ne peuvent comprendre que la forme. Nos sens ne peuvent pas comprendre ce qui est au-delà du nom et de la forme.
Il est intéressant de noter que très souvent, vous êtes allé au bord de l’océan et qu’en revenant, vous avez dit que vous aviez vu l’océan. Mais vous n’en avez vu que les vagues, vous n’avez pas vu l’océan. On ne peut pas voir l’océan. Ce que vous voyez, ce sont les vagues. Les sens ne peuvent voir que ce qui apparaît en surface. Ce qui est dedans reste au-delà de leur compréhension. Les sens voient la forme superficielle, le sans forme qui est dedans leur échappe.
Nos sens ne peuvent pas comprendre ce qui est au-delà du nom et de la forme.
Le monde du nom et de la forme n’est né qu’à cause des sens. Ce n’est pas l’existence. Tout ce qui a un nom et une forme naît et meurt et ce qui est au-delà du nom et de la forme est éternel. Cela n’est pas né et cela ne mourra pas non plus.
Personne ne peut jamais concevoir sa propre mort. On ne peut pas s’imaginer que l’on va mourir. On aura beau essayer de s’imaginer qu’on meurt, on se retrouvera toujours là. Même si on s’imagine mort, on se retrouvera toujours là en train de voir, on se tiendra debout là, en dehors de la mort. Nous ne sommes pas capables de nous mettre dans la gueule de la mort, même en imagination, parce qu’en l’imaginant, on continue de regarder de l’extérieur. Celui qui imagine se tient à l’extérieur, il ne sera donc pas capable de mourir.
Cette voix de l’intérieur, c’est la voix de l’océan.

Osho

dimanche 1 mars 2020

La maison bleue

La fameuse maison bleue chantée par Maxime Leforestier est à vendre...
pour 3,5 millions de dollars!