Membres

samedi 23 janvier 2016

Des carrés vivants...


Il y a quelques jours, sur Google, on célébrait le 127ème anniversaire de la naissance d'une artiste suisse  Sophie Taeuber Arp. Je suis allé voir sur internet, et ai découvert des oeuvres vraiment magnifiques. Je ne connaissais pas cette femme, mariée à Jean Arp, qui lui me semble plus connu. A priori je pense que c'est l'effet du machisme qui bien souvent ne retenait pas ou si peu les artistes femmes.

Deux mots qualifient son oeuvre : géométrie et couleur. Elle va faire partie du mouvement Dada.
Ce tableau est composé de carrés, mais peints et juxtaposés de façon à donner une impression de mouvement. Cette absence de raideur, à la fois enfantine tout en étant maîtrisée, donne une impression de vie.
Au niveau couleurs, on voit des froides à gauche et des chaudes à droite, au centre un jaune lumineux. Du coup on voit des courbes directrices. Mais je vous laisse découvrir, et peut être apprécier...

Une autre oeuvre que j'apprécie également beaucoup, pour les couleurs, leur association, la composition, la déformation, la souplesse...

samedi 16 janvier 2016

Le sentiment d'insécurité

Eliott vit en quasi-nomade depuis près de 5 ans. De retour de ses 3 mois au cœur de la Mongolie, ce jeune français nous partage ses 2000 kilomètres d’expériences dont 900 kilomètres à cheval et 700 à pied. Un voyage qui lui fera perdre 8 kilos et prendre 12 cicatrices. C’est aussi 1000 rencontres. 1000 souvenirs. 1000 histoires à raconter, nous confie-t-il. Attention, dose d’inspiration !
À 22 ans, ce français a traversé le désert de Gobi
Eliott S. : À chaque voyage, je constate que les premiers jours sont les plus difficiles. Je suis généralement très angoissé et c’est peut-être le seul moment où je pourrai dire que j’ai réellement peur. Pas pour ma vie, pas pour ma sécurité mais peur de l’échec, peur de ne pas être capable d’accomplir ce dont j’ai rêvé et planifié pendant de nombreux mois, peur de me décevoir et de décevoir ceux qui me soutiennent.
À part ces premiers moments, si je ressens de la peur, c’est une peur motrice qui m’ouvre les yeux, qui m’aide à voir des choses que je n’aurais pas vu autrement, une peur qui me rend vivant, alerte et qui m’apporte plus qu’elle ne me nuit. Ce sentiment me pousse à me battre dans les moments difficiles, à me dépasser et à continuer à avancer.
Bien sûr, il y a toujours des inquiétudes qui persistent notamment en ce qui concerne l’eau dans le désert ou quand des tempêtes de sable éclatent en pleine nuit et menacent de détruire ma tente au milieu du Gobi. Même si sur le moment je suis terrifié, j’éprouve aussi beaucoup d’excitation et d’adrénaline, et une fois le moment passé, je suis heureux d’avoir surmonté cette épreuve, j’ai l’impression que ça me rend plus fort.
Le sentiment d’insécurité en revanche a été omniprésent pendant toute la traversée du désert (beaucoup moins dans la steppe quand je croisais des nomades tous les jours). C’est ce que je recherche dans mes voyages. J’aime être dans des conditions de survie. Dans le désert on se sent très vite vulnérable, impuissant mais c’est très reposant de perdre le contrôle sur son environnement, de n’avoir aucune emprise sur le cours des choses, d’être délivré de tout pouvoir, d’être un peu insignifiant.
Cela rend tout moins grave.
En société, j’ai le sentiment que l’Homme se surestime considérablement, qu’il se laisse croire qu’il est capable de tout contrôler, de tout dominer, y compris la nature. L’immensité du désert, me permet de sortir de cette illusion et me rappelle ma véritable place. Je trouve ça très apaisant.
J'ai trouvé ce  reportage sur le site de Mr Mondialisation : 
mrmondialisation.org/ce-francais-a-traverse-le-desert-de-gobi/
Le site d'Eliott : http://www.eliottschonfeld.com/

jeudi 14 janvier 2016

lundi 4 janvier 2016

Lève toi et marche


Grand merci à tous ceux qui passent par là et laissent un commentaire, que je les connaisse ou non. Ce sont autant de mots de soutien qui s'ajoutent aux mails amicaux.
Je vous souhaite à tous de grandir sur le chemin.
Pour ma part, après avoir appris à me lever, j'ai réappris à marcher. Ce fut très progressif, de quelques pas à quelques dizaines de mètres, le record est à trois cent mètres avec un déambulateur...
Maintenant j'utilise une canne anglaise comme sur la photo...
J'ai beaucoup de chance d'en arriver là au bout de six mois, c'est même exceptionnel, vues les vertèbres  touchées !

dimanche 3 janvier 2016

Message subliminal

Dans la salle de kiné où je travaille chaque jour, il y a des photos de vacances, des cartes et autres papiers divers sur les murs, comme on en voit beaucoup sur les lieux de travail.
Il y a aussi des dessins d'enfant et des compositions artistiques autour de prénoms, dont celui-ci :

ANTOINE

Ce qui m'a sauté aux yeux, c'est que seules trois lettres étaient de la même couleur, créant une autre lecture : NON, comme un message subliminal.

vendredi 1 janvier 2016

L'éveil...

"L'éveil est un accident"
(citation bouddhiste)


"Mince je me suis trompé d'accident !"
(citation de Yannick)


"Pauvre idiot c'est pas toi qui décide"
(citation de l'évidence)