Lâcher tout

 Lâcher tout
juste un moment
Ne pas compter le temps
qui passe inexorablement
Tu n'as aucun contrôle
sur ce qui te dépasse
Ta propre volonté est un leurre
elle est devenue croyance
Ton pouvoir est limité
Ton arrogance est infinie
Fais ce que tu peux
Mais vois que tu es poussé
En vérité rien ne t'appartient
Tu es un nuage dans le vent
une vague dans l'océan
Tu ne fais que passer
Tu ne peux retenir
la vie qui s'échappe
Tes mains sont des filets troués
Ta mémoire te fait croire à la continuité
alors que seul l'instant est
Oublie tout
il ne reste que le présent
La vie peut tout nous prendre
sauf la profondeur de notre être 
Associé à rien
nous sommes immortels
Affranchi de tout
côtoyons le réel
Le vide est sans fond
il n'y a qu'un pas
Lâcher tout
juste un moment
La vie s'occupe du reste...

Тело Христово примите

Mets-toi au défi...

Ne te mets pas au défi d'être seulement courageux ou intrépide; 

Mets-toi au défi d'être ouvert, humble, reconnaissant et confiant.

Mooji

Imaginer l'amour

Notre Dame de Paris

J' y pensais depuis quelques jours, à savoir "Où en sont les travaux de Notre Dame de Paris?". Et puis il y a deux jours j'entends l'information comme quoi la  charpente de la flèche est en place. Du coup je vais rechercher de l'information sur internet. Je découvre que cette flèche entièrement refaite, pèse près de 500 tonnes, que le plomb qui doit la recouvrir fait 210 tonnes. La flèche culmine à 91 m de hauteur, et s'élève à la croisée des transepts. Elle repose sur un socle en bois qui lui-même repose sur les 4 angles de murs de la croisée, ce qui fait un poids de 710 : 4 = 177 tonnes minimum. Tout d'un coup les murs vont se reprendre une charge de 125 tonnes, puis 52 tonnes avec les tuiles en plomb. C'est énorme!

Je lis que des voutes ont été refaites, des pierres remplacées et certain murs refaits... Sans parler du poids du reste de la charpente et des autres tuiles en plomb. J'espère que la répartition des poids continuera de bien se faire, et que chaque pièce tiendra. C'est vraiment extraordinaire qu'ils eussent été capables de construire des bâtiments aussi grands et complexes au XII ème siécle.

Quand on les voit debout, depuis si longtemps, cela semble normal évident. En vérité il y a des restaurations quasi permanentes, les intempéries, l'usure, la pollution... Mais voir la charpente brûler, les voutes s'écrouler, les arcs boutants soutenus, donne une impression d'immense fragilité à ce qui paraissait jusque là indestructible. C'est peut être ce que ressentait cette foule, le 15 avril 2019, regardant le feu détruisant la charpente...

La flèche remontée sous l'échafaudage avec la nouvelle charpente.