TECHNOLO J-O
Partager des moments de vie, des petits riens, des grands tout, oser l'authentique...
Membres
dimanche 5 août 2012
jeudi 2 août 2012
Anagrammes
Des amis me montraient hier un livre assez remarquable sur les anagrammes : Anagrammes renversantes, ou le sens caché du monde d'Etienne Klein et Jacques Perry-Salkow.
C'est l'art d'inverser les lettres d'un mot ou de plusieurs pour en composer un autre ou des autres.
Ainsi Aimer donne Marie, ou maire.
Aube : beau.
Police : picole.
Soigneur : guérison.
Albert Einstein : rien n'est établi.
Le commandant Cousteau : tout commença dans l'eau.
Le Marquis de Sade : démasqua le désir.
La crise économique : le scénario comique.
Centrales nucléaires : les cancers et la ruine.
Il en existe même en anglais, qui en seraient friands, ainsi :
The German soldiers : Hitler's men are dogs (créé lors de seconde guerre mondiale)
Ce qui est bien sur étonnant c'est la relation de sens. Ce livre en contient des succulents.
C'est l'art d'inverser les lettres d'un mot ou de plusieurs pour en composer un autre ou des autres.
Ainsi Aimer donne Marie, ou maire.
Aube : beau.
Police : picole.
Soigneur : guérison.
Albert Einstein : rien n'est établi.
Le commandant Cousteau : tout commença dans l'eau.
Le Marquis de Sade : démasqua le désir.
La crise économique : le scénario comique.
Centrales nucléaires : les cancers et la ruine.
Il en existe même en anglais, qui en seraient friands, ainsi :
The German soldiers : Hitler's men are dogs (créé lors de seconde guerre mondiale)
Ce qui est bien sur étonnant c'est la relation de sens. Ce livre en contient des succulents.
mercredi 1 août 2012
Etre comblé...
Se sentir comblé...
Voyons, la dernière fois c'était... c'était quand au juste?
Ah, j'ai trouvé la réponse! Et vous ?
Etre comblé, ou se sentir comblé, il y a une petite nuance je trouve, est finalement ce que l'on cherche en profondeur. Mais le vit-on vraiment ainsi?
Ce peut être recevoir des cadeaux, réaliser un rêve, finaliser un engagement de longue haleine, être dans les bras de l'être aimé, sentir un état de non demande total et inexprimable....
Manger quelque chose de délicieux peut être comblant, s'acheter un habit qui nous fait vraiment plaisir, passer de très bonnes vacances... A chacun de voir.
Mais encore faut-il être là quand cela arrive. Je veux dire être présent, vraiment présent à ce qui se passe.
Par exemple, en ce moment avec les jeux olympiques, on assiste à des victoires qui donnent lieu à des émotions énormes, qui appellent des pleurs bien souvent. On entend dire par la personne qu'elle ne réalise pas encore. Réaliser quoi au juste? Quand on gagne, on gagne, on le sait forcément, on oublie les efforts que cela a demandé, il y a quelque chose qui est atteint, un but au delà de tout peut être bien.
On ne sait pas ce qu'est le but tant que l'on n'y est pas. On ne peut pas savoir, on peut imaginer, mais c'est de l'ordre de la pensée, et la pensée est tout sauf du vécu, autant dire rien par rapport à la réalité de l'expérience. Quand on y est, on ne peut pas décrire, je crois que c'est aussi simple que ça. Ce qui apparaît, ce sont les yeux qui rient, ou qui pleurent, c'est au niveau du coeur, du dedans intime, mais c'est inexprimable. Après on peut toujours mettre des mots, broder autour, mais c'est autre chose.
Les journalistes, qui courent toujours après le sensationnel, voudraient des mots, voudraient remplir avec des concepts ce qui vient de se passer, ce qu'ils ont vu, mais qu'ils n'ont pas vécu. C'est pour cela qu'ils sont en demande, en demande de perpétuer quelque chose qui les dépasse.
Mais quand on y est, que vit-on?
Sait-on être dans la dégustation de ce qui se passe à travers nous?
Car cela se passe en nous, et nous dépasse en même temps. Si on commence à commenter, on ne ressent plus, on est à côté.
Comment définir le bon, le beau? C'est impossible. On est transporté, c'est tout.
Etre comblé vraiment, c'est un sentiment qui me semble inexplicable.
Mais on peut être comblé par de petites choses sans vraiment les goûter.
C'est comme être triste, s'ennuyer, et le fuir en cherchant une distraction, n'importe laquelle, pour éviter de vivre cet état. On ne goûte rien.
On ne peut pas goûter vraiment le bon, si on évite le mauvais.
Ce qui amène à vivre en quête de quelque chose d'insaisissable.
Le mot "combler" fait appel à son contraire : le vide, ou le manque. Cet état de vide, de manque, d'incomplétude, est insupportable, d'où ce besoin vital, normal, humain, mais qui peut être compulsif, de chercher à combler, à nourrir, ce manque essentiel.
On va tout faire pour combler, et éviter la confrontation à la demande de fond. Mais sans jamais obtenir une satisfaction quelque peu durable, car impossible.
On peut être comblé, oui, mais au bout d'un moment, cela va disparaître. La demande va revenir.
C'est fou quand on y pense!
Mais osons déjà vivre ce qui se passe en nous quand quelque chose de l'ordre du "comblé" arrive.
Il y a même deux expériences :
- Atteindre un but, quelqu'il soit, qui nous apporte ce sentiment d'être comblé.
- Sentir, à un moment donné, sans avoir rien fait de particulier, que rien ne manque. Là tout de suite, rien ne manque. Je peux m'arrêter complètement et l'observer.
Etre comblé, c'est inévitablement de l'ordre du non manque total. Cela peut se vivre parfois dans une excitation apparente, mais je crois que derrière cela il y une non compréhension de ce qui se passe. C'est pour cela que l'on ne peut rien en dire. Si on n'est pas capable de le vivre dans cet état d'innocence, de non savoir de ce qui se passe, on risque bien de passer à côté.
Etre dans cet état, avec une présence plus fine, appelle un silence, car c'est de l'ordre du paisible.
Voyons, la dernière fois c'était... c'était quand au juste?
Ah, j'ai trouvé la réponse! Et vous ?
Etre comblé, ou se sentir comblé, il y a une petite nuance je trouve, est finalement ce que l'on cherche en profondeur. Mais le vit-on vraiment ainsi?
Ce peut être recevoir des cadeaux, réaliser un rêve, finaliser un engagement de longue haleine, être dans les bras de l'être aimé, sentir un état de non demande total et inexprimable....
Manger quelque chose de délicieux peut être comblant, s'acheter un habit qui nous fait vraiment plaisir, passer de très bonnes vacances... A chacun de voir.
Mais encore faut-il être là quand cela arrive. Je veux dire être présent, vraiment présent à ce qui se passe.
Par exemple, en ce moment avec les jeux olympiques, on assiste à des victoires qui donnent lieu à des émotions énormes, qui appellent des pleurs bien souvent. On entend dire par la personne qu'elle ne réalise pas encore. Réaliser quoi au juste? Quand on gagne, on gagne, on le sait forcément, on oublie les efforts que cela a demandé, il y a quelque chose qui est atteint, un but au delà de tout peut être bien.
On ne sait pas ce qu'est le but tant que l'on n'y est pas. On ne peut pas savoir, on peut imaginer, mais c'est de l'ordre de la pensée, et la pensée est tout sauf du vécu, autant dire rien par rapport à la réalité de l'expérience. Quand on y est, on ne peut pas décrire, je crois que c'est aussi simple que ça. Ce qui apparaît, ce sont les yeux qui rient, ou qui pleurent, c'est au niveau du coeur, du dedans intime, mais c'est inexprimable. Après on peut toujours mettre des mots, broder autour, mais c'est autre chose.
Les journalistes, qui courent toujours après le sensationnel, voudraient des mots, voudraient remplir avec des concepts ce qui vient de se passer, ce qu'ils ont vu, mais qu'ils n'ont pas vécu. C'est pour cela qu'ils sont en demande, en demande de perpétuer quelque chose qui les dépasse.
Mais quand on y est, que vit-on?
Sait-on être dans la dégustation de ce qui se passe à travers nous?
Car cela se passe en nous, et nous dépasse en même temps. Si on commence à commenter, on ne ressent plus, on est à côté.
Comment définir le bon, le beau? C'est impossible. On est transporté, c'est tout.
Etre comblé vraiment, c'est un sentiment qui me semble inexplicable.
Mais on peut être comblé par de petites choses sans vraiment les goûter.
C'est comme être triste, s'ennuyer, et le fuir en cherchant une distraction, n'importe laquelle, pour éviter de vivre cet état. On ne goûte rien.
On ne peut pas goûter vraiment le bon, si on évite le mauvais.
Ce qui amène à vivre en quête de quelque chose d'insaisissable.
Le mot "combler" fait appel à son contraire : le vide, ou le manque. Cet état de vide, de manque, d'incomplétude, est insupportable, d'où ce besoin vital, normal, humain, mais qui peut être compulsif, de chercher à combler, à nourrir, ce manque essentiel.
On va tout faire pour combler, et éviter la confrontation à la demande de fond. Mais sans jamais obtenir une satisfaction quelque peu durable, car impossible.
On peut être comblé, oui, mais au bout d'un moment, cela va disparaître. La demande va revenir.
C'est fou quand on y pense!
Mais osons déjà vivre ce qui se passe en nous quand quelque chose de l'ordre du "comblé" arrive.
Il y a même deux expériences :
- Atteindre un but, quelqu'il soit, qui nous apporte ce sentiment d'être comblé.
- Sentir, à un moment donné, sans avoir rien fait de particulier, que rien ne manque. Là tout de suite, rien ne manque. Je peux m'arrêter complètement et l'observer.
Etre comblé, c'est inévitablement de l'ordre du non manque total. Cela peut se vivre parfois dans une excitation apparente, mais je crois que derrière cela il y une non compréhension de ce qui se passe. C'est pour cela que l'on ne peut rien en dire. Si on n'est pas capable de le vivre dans cet état d'innocence, de non savoir de ce qui se passe, on risque bien de passer à côté.
Etre dans cet état, avec une présence plus fine, appelle un silence, car c'est de l'ordre du paisible.
Inscription à :
Articles (Atom)