L'année suivante, j'ai voulu tenter la même expérience. J'étais en première, et me suis inscrit au bac dans la section littéraire. J'ai révisé ce que j'ai pu, et eu seulement six de moyenne!
Entre temps, je passais le bac de français, toujours dans la section littéraire, soit le plus fort coefficient : 4. Et j'ai un. Un sur vingt, c'est fou! Comment peut-on mettre un à une copie de français? Surtout que j'avais plutôt des notes assez bonnes en général.
J'avais choisi de parler du livre : Le vieil homme et la mer d'Ernest Hemingway. Etait-ce parce que j'avais choisi un auteur américain, et donc une traduction, plutôt que de la "vraie" littérature française? On a demandé des explications, une double correction. Aucune réponse, aucune explication. Mon explication à moi, c'est que j'ai du avoir affaire à un connard de première, un psychorigide de mes deux, bien caché derrière l'anonymat. Encore heureux que je n'ai pas choisi Henry Miller, il m'aurait mis une note en dessous de zéro!
Résultat : j'avais trente six points à récupérer, pour remonter ne serait-ce qu'à dix, pour avoir la moyenne. J'étais un élève moyen, même en philo, au coefficient 4 comme le français. Par contre j'étais le meilleur en dessin et adorais le sport. J'ai eu dix huit et dix neuf dans ces deux matières, ce qui me permit de récupérer dix sept points en plus.
Le jour du résultat du bac, je ne faisais pas le fier. Quand je vis mon nom parmi les reçus, ce fut un soulagement. Lorsque je reçus mes notes, je vis que j'avais au total dix de moyenne. Pas de quoi pavaner. Un prof m'avait coulé, mais j'avais pu remonter la pente grâce au dessin et au sport. De cela j'étais fier, surtout que ces matières sont le plus souvent délaissées par la plupart des élèves.
Putain de bac...
Dans ma vie professionnelle, j'ai eu quelques déboires avec des profs, et un gendarme, comme par hasard, écolos pourtant, des malades je vous dis!
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