Partager des moments de vie, des petits riens, des grands tout, oser l'authentique...
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mardi 31 mars 2009
lundi 30 mars 2009
Dubaï
A Dubaï l'idée géniale, folle, est de créer des îles artificielles, aux formes symboliques. Ainsi il y a deux palmiers, la lune comme l'on voit au dessus des mosquées, et "the world" : des îles qui représentent le monde, les continents. Il parait qu'on peut les voir d'un satellite. En tout cas ceux qui seront dans les tours les plus hautes pourront voir le monde à leurs pieds... C'est Versailles à l'échelle du vingt et unième siècle, grâce au pétrole! Only for V.I.P.
dimanche 29 mars 2009
Premieres impressions
Mon premier texte vient de s effacer. Ok. Je suis sur un portable, c est la premiere fois, tout est different, et sur chaque touche, il y a de l arabe, des signes, et les lettres dans un nouvel ordre... Je ne maitrise donc pas grand chose. Excuse me. Ici tout est different, inimaginable, comme un reve, completement fascinant, magique, irreel. Quand je vois les avions repartir dans le ciel, je sens bien que nous sommes dans une ile, entre sable et eau... L eau du golfe persique, et le sable du desert, tout proche. Il y a quelques annees il n y avait rien, ou presque. Aujourd hui c est une ville, mais le mot ne correspond pas a la realite. Dubai n est pas une ville, c est un monde a part, ou l espace et l argent rendent tout possible. C est un monde de grattes ciel gigantesques, separes en ilots, comme des quartiers, desservis par des reseaux de routes a trois, quatre, cinq, voies. C est comme si on passait de ville en ville, quelques kilometres et hop, des dizaines de tours emergent du sable pour cotoyer le ciel. Mais pas des tours comme on en voit en France ou en Europe, non c est beaucoup plus haut, et surtout beaucoup plus beau. C est ca qui en fait la magie. J ai decouvert la grandeur et la beaute des tours aux Etats Unis, puis a Hong Kong, a Shangai, au Japon, et l architecte que je suis y est sensible, mais ici c est demesure. Qui n a pas vu de ses yeux ne peut imaginer ce que c est... Pourtant c est l espace et la prison. Le reseau autoroutier fait que la voiture est indispensable. La chaleur fait que rester dehors est impensable la plus grande partie de l annee. Donc les gens vivent dans des espaces climatises en permanence. La vie se passe dans des centres commerciaux gigantesques, veritables villes interieures, ou l on trouve tout, absolument tout, jusqu a la fameuse piste de ski... A cote une marina avec des yachts. Et les arabes, dans leur habit traditionnel, avancent majestueusement, le portable jamais loin. Pendant ce temps les ouvriers indiens construisent des tours, jour et nuit... J ai deja vu tant de choses en seulement deux jours. Juste a l instant le muezzin appelle a la priere. Ce qui ajoute a l irreel, une autre facon de cotoyer le ciel. Dieu est grand et les hommes semblent si petits dans ce monde qu ils veulent comme un paradis sur terre...
jeudi 26 mars 2009
Partir
Je pars voir la plus haute tour du monde.
Savez-vous où elle se trouve?
Juste un tour vers une tour,
Enfin un petit détour vers une grande tour...
Non, non je ne vous joue pas un tour,
Je dirais tout à mon retour
A tous ceux qui m'entourent...
Savez-vous où elle se trouve?
Juste un tour vers une tour,
Enfin un petit détour vers une grande tour...
Non, non je ne vous joue pas un tour,
Je dirais tout à mon retour
A tous ceux qui m'entourent...
mercredi 25 mars 2009
Miracle
Le Bouddha traversait un fleuve dans un bac avec quelques disciples. Ils virent au loin un homme qui marchait sur les eaux. L'un des disciples demanda au Bouddha : "Maître, quelle est la valeur d'un tel pouvoir?"
Le Bouddha dit : "Je vous donnerais la réponse tout à l'heure."
Lorsqu'ils eurent traversé le fleuve, le passeur demanda à chacun cinq annas. Le Bouddha se tourna alors vers le disciple en disant : "Vous voyez, c'est un pouvoir qui vaut cinq annas!"
Le Bouddha dit : "Je vous donnerais la réponse tout à l'heure."
Lorsqu'ils eurent traversé le fleuve, le passeur demanda à chacun cinq annas. Le Bouddha se tourna alors vers le disciple en disant : "Vous voyez, c'est un pouvoir qui vaut cinq annas!"
lundi 23 mars 2009
Une seule chose me suffit...
Trois frères avaient coutume chaque année d'aller chez le bienheureux Antoine. Les deux premiers l'interrogeaient sur leurs pensées et le salut de leur âme, mais le troisième gardait complètement le silence, sans poser aucune question. Au bout d'un long moment, abba Antoine lui dit : "Voilà si longtemps que tu as l'habitude de venir ici, et tu ne me poses aucune question." L'autre répondit : "Une seule chose me suffit, Père, c'est de te voir."
Apophtegmes
Apophtegmes
dimanche 22 mars 2009
De la Vie à la Mort en marchant...
En prenant le train le jour de la grève, je me suis assis au hasard puisque ce n'était pas le train que j'avais réservé.Et je découvre dans le filet devant mon siège le Psychologies du mois de mars que je m'empresse de lire.
Parmi les nombreux articles il y en avait un sur quelqu'un qui se "shootait" à la marche.
Enfant il se promenait dans sa tête, en regardant les cartes et les atlas, et aimais la géographie car elle mettait le monde à sa portée. Ce penchant que je partage m'attirait tout particulièrement.
"Taciturne et solitaire, surtout sans penser à rien, je crapahutais dans la montagne, la campagne, la nature. J'arpentais la géographie de mon enfance en rêvant de m'y perdre, sans en avoir vraiment le courage... Un hiver, j'ai loué une maison dans les Cévennes. il n'y avait pas de route pour y accéder. Il fallait arriver à pied, délesté de l'inutile. J'ai aimé ce dépouillement, cette poésie. Quelques mois plus tard, j'ai trouvé ma maison à moi, dans le Mercantour, à trente minutes de marche de la première route..."
Il va se mettre à marcher de plus en plus. Seul. Puis un jour, il a vraiment pris la route, pendant ses vacances. Il avait répéré sur une carte de la Creuse, un lieu dit "La Vie". Il s'est dit qu'il devait bien y avoir un lieu dit "La Mort" quelque part. Ce qu'il repéra à l'aide de l'ordinateur, situé dans le Doubs à 450 km de La Vie. C'est ainsi qu'il marcha de La Vie à La Mort...
Il rencontrait des gens sur la route et leur demandait ce qu'ils pensaient de faire son chemin et d'aller de la vie à la mort. Franchement je trouve ça extraordinaire comme idée, et surtout ce que cela peut amener de rencontres et de découvertes avec un thème pareil!
Une fois arrivé il n'avait qu'une envie : recommencer, continuer. Et sur le même genre d'idées. Aller de L'Enfer au Paradis, de La Haine à L'Amour, de La Solitude à La Compagnie...
Il trouva un éditeur, et ajouta à son parcours de L'Ombre à La Lumière, du Désespoir à L'Espoir.
Un soir, dans une maison où on lui offrit le gite, il lut cette phrase du Bouddha : "Il n'y a pas de chemin vers le bonheur; le bonheur c'est le chemin".
J'ai souri. Cette phrase est sur un poster dans mon bureau!
J'adore ce genre de parcours, original, créatif, poétique...
Il a même été marcher vers Vers!!!
A lire : Celui qui marche d'Olivier Lemire
Il a aussi un blog : http://www.celuiquimarche1.blogspot.com/
Parmi les nombreux articles il y en avait un sur quelqu'un qui se "shootait" à la marche.
Enfant il se promenait dans sa tête, en regardant les cartes et les atlas, et aimais la géographie car elle mettait le monde à sa portée. Ce penchant que je partage m'attirait tout particulièrement.
"Taciturne et solitaire, surtout sans penser à rien, je crapahutais dans la montagne, la campagne, la nature. J'arpentais la géographie de mon enfance en rêvant de m'y perdre, sans en avoir vraiment le courage... Un hiver, j'ai loué une maison dans les Cévennes. il n'y avait pas de route pour y accéder. Il fallait arriver à pied, délesté de l'inutile. J'ai aimé ce dépouillement, cette poésie. Quelques mois plus tard, j'ai trouvé ma maison à moi, dans le Mercantour, à trente minutes de marche de la première route..."
Il va se mettre à marcher de plus en plus. Seul. Puis un jour, il a vraiment pris la route, pendant ses vacances. Il avait répéré sur une carte de la Creuse, un lieu dit "La Vie". Il s'est dit qu'il devait bien y avoir un lieu dit "La Mort" quelque part. Ce qu'il repéra à l'aide de l'ordinateur, situé dans le Doubs à 450 km de La Vie. C'est ainsi qu'il marcha de La Vie à La Mort...
Il rencontrait des gens sur la route et leur demandait ce qu'ils pensaient de faire son chemin et d'aller de la vie à la mort. Franchement je trouve ça extraordinaire comme idée, et surtout ce que cela peut amener de rencontres et de découvertes avec un thème pareil!
Une fois arrivé il n'avait qu'une envie : recommencer, continuer. Et sur le même genre d'idées. Aller de L'Enfer au Paradis, de La Haine à L'Amour, de La Solitude à La Compagnie...
Il trouva un éditeur, et ajouta à son parcours de L'Ombre à La Lumière, du Désespoir à L'Espoir.
Un soir, dans une maison où on lui offrit le gite, il lut cette phrase du Bouddha : "Il n'y a pas de chemin vers le bonheur; le bonheur c'est le chemin".
J'ai souri. Cette phrase est sur un poster dans mon bureau!
J'adore ce genre de parcours, original, créatif, poétique...
Il a même été marcher vers Vers!!!
A lire : Celui qui marche d'Olivier Lemire
Il a aussi un blog : http://www.celuiquimarche1.blogspot.com/
samedi 21 mars 2009
belle journée, hein?
Je suis à Paris pour quelques jours, y faisant un stage.
Au moment du déjeuner, j'en profite pour me ballader et mes pas me conduisent inévitablement vers des librairies, en l'occurence de livres d'occasions ou à prix soldés.
Ce midi je regardais livre sur livre et me disais que j'allais peut être découvrir quelque chose... J'arrive au bout d'un moment au rayon dit spiritualité. A première vue je ne repère rien, puis sentant que je devais porter plus d'attention je remarque finallement un livre d'Eric Edelmann : "Eclairs d'éternité" pour deux euros!
Remerciant je retourne en cours...
Rentrant en métro je lis le début que je vous cite:
Il s'agit d'une histoire racontée par Arnaud Desjardins. Alors qu'il devait signer un de ses livres dans une librairie non loin de son domicile, il avait décidé d'y apporter une statue de Bouddha afin de créer une certaine atmosphère. La nuit commençait à tomber. Quelqu'un se mit alors à le suivre. C'était un garçon d'environ 9 ans. Arrivé à sa hauteur, l'enfant l'interpelle : "Excusez-moi, Monsieur, est-ce que je peux regarder votre statue?" Arnaud s'arrêta et l'enfant la contempla un long moment. "Est-ce que je peux la regarder encore un peu?" demanda t-il à nouveau au bout d'un certain temps. Puis ne voulant sans doute pas abuser, il finit par s'exclamer, le coeur en joie et débordant de gratitude: "Ah! eh bien c'aura été une belle journée, hein?"
Au moment du déjeuner, j'en profite pour me ballader et mes pas me conduisent inévitablement vers des librairies, en l'occurence de livres d'occasions ou à prix soldés.
Ce midi je regardais livre sur livre et me disais que j'allais peut être découvrir quelque chose... J'arrive au bout d'un moment au rayon dit spiritualité. A première vue je ne repère rien, puis sentant que je devais porter plus d'attention je remarque finallement un livre d'Eric Edelmann : "Eclairs d'éternité" pour deux euros!
Remerciant je retourne en cours...
Rentrant en métro je lis le début que je vous cite:
Il s'agit d'une histoire racontée par Arnaud Desjardins. Alors qu'il devait signer un de ses livres dans une librairie non loin de son domicile, il avait décidé d'y apporter une statue de Bouddha afin de créer une certaine atmosphère. La nuit commençait à tomber. Quelqu'un se mit alors à le suivre. C'était un garçon d'environ 9 ans. Arrivé à sa hauteur, l'enfant l'interpelle : "Excusez-moi, Monsieur, est-ce que je peux regarder votre statue?" Arnaud s'arrêta et l'enfant la contempla un long moment. "Est-ce que je peux la regarder encore un peu?" demanda t-il à nouveau au bout d'un certain temps. Puis ne voulant sans doute pas abuser, il finit par s'exclamer, le coeur en joie et débordant de gratitude: "Ah! eh bien c'aura été une belle journée, hein?"
mercredi 18 mars 2009
le plat pays
Quand l'amour décrit le pays de ses racines, même plat, même venté, même gris, cela devient magnifique...
vendredi 13 mars 2009
Vendredi 13 et superstition
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais nous sommes encore un vendredi 13. Il me semble que cela arrive assez souvent.
La question est : "Etes-vous superstitieux ou pas?"
Superstition vient du latin superstes qui signifie : ce qui survit.
C'est intéressant : ce qui survit à quoi? Y a t'il une base à toutes ces croyances, ou juste une corrélation qui a été exagérée.
C'est intéressant : ce qui survit à quoi? Y a t'il une base à toutes ces croyances, ou juste une corrélation qui a été exagérée.
Croire à n'importe quoi est infantile. Il n'y a que les faits, que la réalité.
Pour ma part je passe facilement sous les échelles et me fiche bien du numéro 13.
Et d'où vient le vendredi 13 (13 étant considéré comme néfaste, mais le vendredi 13 comme un bon jour pour jouer, en France en tout cas)?
C'est lié à la cène : 12 disciples + Jésus = 13. Ce dernier repas du Christ avec ses apôtres s'est mal terminé comme on sait et il fut crucifié un vendredi!
Il y a d'autres croyances venant des pays nordiques. Il y a aussi dans la mythologie gréco-romaine la perfection du nombre 12 (les 12 dieux, 12 constellations, 12 signes du zodiaque, 12 heures du jour et de la nuit...), alors ajouter 1 pour faire 13, cela casse les cycles réguliers, romp l'harmonie et amène du désordre synonyme de malheur.
D'où la phobie du 13! Il y a des villes où il n'y a pas de numéro 13, des immeubles où on évite de nommer le 13e étage, pas de chambre 13 dans certains hôtels, etc...
Un économiste américain a constaté qu'il y a une baisse de consommation ce jour là (les angoissés du 13 ne sortent pas).
Les pilotes de Formule 1 ont peur du chiffre 13 depuis la mort de deux pilotes portant ce numéro en 1926.
Il y a un fait historique sous l'ordre de Philippe le Bel qui a provoqué l'arrestation de 2000 Templiers un vendredi 13.
Le vendredi 13 octobre 1972, un avion s'est crashé dans les Andes, et les survivants ont pratiqué le cannibalisme pour s'en sortir.
Mais tous les accidents ne se passent pas un vendredi 13, sinon ça se saurait.
Je connais des gens qui par un concours de circonstances se sont retrouvés 13 à table le jour de leur mariage. Ils ont invité une serveuse du restaurant pour être 14! Elle était prof de maths et lui juriste. Comme quoi la superstition n'a rien à voir avec le niveau d'études ou intellectuel.
Il a été observé qu'il y a plus de vendredi 13 que d'autres jours 13. Ce serait l'adoption du calendrier grégorien adopté par Grégoire XIII (13 au cas ou vous auriez mal lu) qui en serait la cause...
Sinon la Française des Jeux enregistre 3 fois plus de joueurs un vendredi 13. Tout le monde ne perd pas le nord! Je n'ai par ailleurs jamais entendu dire qu'il y avait plus de gagnants ce jour là, mais plus de perdants certainement. Plus de c... aussi!
Cela dit ce n'est pas toujours les mêmes chiffres qui portent chance ou malchance selon les pays.
Alors vous êtes superstitieux?
jeudi 12 mars 2009
Yehudi Menuhin
Yehudi Menuhin est mort il y a juste dix ans à Berlin.
Né de parents juifs ukrainiens, enfant prodige,il donna ses premiers concerts dès 8 ans.
Considéré comme l'un des violons du siècle, il fut aussi un humaniste, tout en multipliant les concerts pour diverses causes.
Il joua avec Stéphane Grapelli, Ravi Shankar, créa une fondation pour soutenir les jeunes musiciens du monde entier.
Il aida Bela Bartok en grandes difficultés, joua pour les réfugiés palestiniens, fut indésirable en URSS suite à ses prises de position en faveur des droits de l'homme.
Un homme d'une grande noblesse qui a pratiqué le yoga et la méditation avant que ce ne soit la mode.
mercredi 11 mars 2009
mardi 10 mars 2009
C'est pas de la tarte d'être dalai lama
Il y a quelques mois je pensais au dalai lama et me disais : Voilà vraiment une vie difficile que celle de cet homme! Il a beau être éveillé, plein de compassion... quelle charge il a, quel rôle il doit assumer! Il doit plus souvent apprendre de mauvaises nouvelles concernant son pays et son peuple que de bonnes, et ce depuis des décennies!
Et pourtant il n'a pas l'air affligé lorsqu'on le regarde, c'est plutôt l'inverse même.
Et pourtant il n'a pas l'air affligé lorsqu'on le regarde, c'est plutôt l'inverse même.
Voilà qui est remarquable!
Le dalai lama n'est pas un homme comme tout le monde, et le Tibet n'est pas n'importe quel pays. C'est un fait dont peu de gens ont conscience.
Nous sommes dans la grande tradition spirituelle. L'immense majorité des gens, des journalistes, des politiques, des historiens n'a même pas idée du niveau de conscience que peuvent avoir ces grands lamas, ces rimpochés, ne peuvent imaginer les visions, les prémonitions, les connaissances subtiles de certains initiés de cette tradition.
En octobre 1950 l'armée populaire de libération (ce qui est un comble) commence à envahir le Tibet.
5 000 soldats tibétains mal armés contre 40 000 soldats chinois.
En mai 1951 signature d'un accord en 17 points à Pékin qui consacre le rattachement du Tibet à la Chine.
En mai 1951 signature d'un accord en 17 points à Pékin qui consacre le rattachement du Tibet à la Chine.
En 1959 suite aux tensions de plus en plus vives entre le gouvernement chinois et le peuple tibétain, et après avoir tenté de l'arrêter, le dalai lama fuit vers l'Inde où il va établir un gouvernement tibétain en exil à Dharamsala.
87 000 tibétains sont morts durant ce soulèvement dans la seule région de Lhassa.
Des milliers de moines vont être éxécutés.
Dans les années qui vont suivre, ce seront arrestations, persécutions, tortures, viols, tout ce qui est le lot de la guerre, sauf que ce n'en est pas une.
Aux milliers de morts, s'ajoutera la destruction de centaines de monastères (presque tous en fait), puis, plus insidieux, l'importation de chinois devenus largement majoritaires, le dénigrement systématique de toute la culture tibétaine, l'apprentissage du chinois aux jeunes écoliers tibétains, la défiguration de la ville de Lhassa, etc, etc... bref un étouffement progressif.
Des dizaines de milliers de Tibétains fuient vers l'Inde rejoindre le dalai lama.
Tenzin Gyatso est né en juillet 1935. En 1950, à 15 ans, il découvre l'invasion chinoise.
Vous imaginez?
En 59, à 24 ans il franchit l'Himalaya au péril de sa vie.
Peut-on imaginer les liens qui unissent ce peuple et leur chef spirituel, ce que représente ce pays pour de tels exilés.
J'ai vu un rimpoché pleurer en regardant son pays de loin sachant qu'il ne le reverrait jamais (dans un reportage).
Cela fait 50 ans d'exil, 60 ans de souffrances infligées à un peuple.
La Chine devenue peu ou proue la première puissance du monde, et 6 millions de Tibétains dans un territoire 4 fois grand comme la France. C'est la lutte du pot de fer contre le pot de terre comme on dit.
La Chine accueillant les Jeux Olympiques et s'attirant beaucoup de manifestations autour de sa flamme, tandis que le dalai lama est accueilli par les plus grands chefs d'état ou princes de ce monde depuis des décennies. C'est quand même vexant non?
Un dalai lama décoré du prix nobel de la paix, de nombreuses médailles hautement symboliques, citoyen d'honneur de nombreuses villes, et un pays immense et puissant à qui l'on fait la morale sur les droits de l'homme.
Il faut savoir qu'une des choses essentielles dans la tradition chinoise : c'est de ne pas perdre la face! Alors ça la fout mal!
L'autre face de cette histoire c'est que le bouddhisme s'installe tranquillement de par le monde (ce que les Rimpochés avaient prédit).
Mais combien de souffrances, combien de morts?
"Le Christ a donné sa vie pour nous sauver", et 2 000 ans après, l'église catholique en parle encore en ces termes.
Les Tibétains auront donné leur vie, auront bravé et bravent encore l'impérialisme chinois. Et si leur mort avait servi les valeurs du bouddhisme?
Quoiqu'il se soit passé, je dis que la vie du dalai lama n'a pas été facile. Prônant la non violence, la non agression en paroles, il finit par constater au soir de sa vie qu'il y a un certain échec dans son combat pour une autonomie significative du Tibet.
D'un coté il est reconnu, admiré de par le monde, et d'un autre il n'y a pas eu d'avancée pour son peuple, pire il y a même des mouvements de rébellion plutôt vindicatifs entrainant toujours plus de répression.
Et les Chinois qui vont choisir eux mêmes la prochaine réincarnation du dalai lama! Ils ne manquent pas d'humour les dirigeants chinois!
Mais que peuvent-ils faire de moins ou de plus? Surtout ne pas perdre la face!
Le dalai lama sait bien ce qu'est le réalisme politique (et économique). Que peut-il demander aux pays démocratiques? Et que feraient-ils?
Vraiment il n'a pas la tâche aisée.
Il aura vu son peuple mourir pour lui (puisqu'une simple photo de lui condamne le porteur à mort), une culture en train de disparaître, et son impuissance...
Il faut être grand pour vivre tout ça et continuer à sourire. Très grand.
Nul doute qu'il inscrit dans l'éternel des traces indélébiles.
Comme la vie du monde est étrange!
lundi 9 mars 2009
Se protéger
Il y a mille et une manière de se protéger, dans notre manière de fonctionner, dans l'espace qui nous entoure, dans ce que l'on posséde.
On peut se protéger parce que l'on a peur, ce qui est humain, ce qui est le propre de l'enfance.
Un enfant a besoin du réconfort de la mère, du père, d'être rassuré; le monde extérieur fait peur.
Bien souvent il reste des traces de peur chez l'adulte qui l'amèneront à compenser.
Ce peut être dans l'apparence, dans l'habillement, dans la chevelure, la barbe, le maquillage...
Dans notre civilisation où l'apparence, le paraître, semblent si importants, il est d'autant plus difficile de faire simple.
Les grosses voitures, les gros 4 x 4, sont des moyens de dominer, de se mettre hors de portée du commun. Ce n'est pas le cas de tous bien sur. J'ai connu quelqu'un de petit qui m'a avoué qu'il aimait dominer en voiture (et pas seulement).
On peut se cacher (inconsciemment) derrière des grimaces, des rires permanents, des blagues incessantes, des moqueries, de l'agressivité, de l'intellectualisme... qui empêchent d'entrer dans une relation plus profonde.
Il y a aussi notre savoir faire, nos diplômes, notre réussite ou notre défaite, nos addictions, bref tout ce qui n'est pas nous, et que l'on mettra en avant comme une barrière empêchant la rencontre.
Il faut du temps pour se défaire de ses carapaces. Les voir d'abord, puis petit à petit les user, les transformer, et peut être en rire un jour. Il faut du temps aussi pour accepter les carapaces des autres.
Viser la non protection, c'est prendre confiance en soi et aussi faire confiance en la vie. C'est fonctionner avec l'être, c'est sentir qu'il y a quelque choses d'indestructible à l'intérieur.
C'est se laisser toucher, de corps à corps, mais aussi par la vie.
C'est admettre sa fragilité, parce que c'est naturel.
Lorsque l'on ne croit plus aux protections illusoires, le coeur est forcément plus ouvert, le rencontre est plus enrichissante, la vie est plus intime.
On peut se protéger parce que l'on a peur, ce qui est humain, ce qui est le propre de l'enfance.
Un enfant a besoin du réconfort de la mère, du père, d'être rassuré; le monde extérieur fait peur.
Bien souvent il reste des traces de peur chez l'adulte qui l'amèneront à compenser.
Ce peut être dans l'apparence, dans l'habillement, dans la chevelure, la barbe, le maquillage...
Dans notre civilisation où l'apparence, le paraître, semblent si importants, il est d'autant plus difficile de faire simple.
Les grosses voitures, les gros 4 x 4, sont des moyens de dominer, de se mettre hors de portée du commun. Ce n'est pas le cas de tous bien sur. J'ai connu quelqu'un de petit qui m'a avoué qu'il aimait dominer en voiture (et pas seulement).
On peut se cacher (inconsciemment) derrière des grimaces, des rires permanents, des blagues incessantes, des moqueries, de l'agressivité, de l'intellectualisme... qui empêchent d'entrer dans une relation plus profonde.
Il y a aussi notre savoir faire, nos diplômes, notre réussite ou notre défaite, nos addictions, bref tout ce qui n'est pas nous, et que l'on mettra en avant comme une barrière empêchant la rencontre.
Il faut du temps pour se défaire de ses carapaces. Les voir d'abord, puis petit à petit les user, les transformer, et peut être en rire un jour. Il faut du temps aussi pour accepter les carapaces des autres.
Viser la non protection, c'est prendre confiance en soi et aussi faire confiance en la vie. C'est fonctionner avec l'être, c'est sentir qu'il y a quelque choses d'indestructible à l'intérieur.
C'est se laisser toucher, de corps à corps, mais aussi par la vie.
C'est admettre sa fragilité, parce que c'est naturel.
Lorsque l'on ne croit plus aux protections illusoires, le coeur est forcément plus ouvert, le rencontre est plus enrichissante, la vie est plus intime.
dimanche 8 mars 2009
Le joueur de flute de hamelin
Il était une fois, il y a bien longtemps, une ville d'Allemagne du nom de Hamelin [...] Ses habitants avaient tout pour y vivre heureux et la joie et la paix régnaient dans la cité.
Un jour cependant, ou plutôt une nuit, une drôle de chose se produisit. Des rats, venus d'on ne sait où, envahirent la ville : il y en avait des centaines, des milliers, des millions peut-être. Et lorsqu'au matin les habitants de Hamelin se réveillèrent, ils durent se rendre à l'évidence : les rats s'étaient infiltrés partout [...] En peu de temps, toute la ville fut infestée.
Le bourgmestre rassembla les notables et ils envisagèrent les moyens de se débarrasser de cette terrible engeance. Ils firent venir des chats, qui se lancèrent à la poursuite des rongeurs. Ils disposèrent des pièges et des souricières. Ils semaient de la mort-aux-rats et des grains empoisonnés. Peine perdue, rien n'y fit. Le fléau persistait, et les rats se multipliaient.
Un beau jour, un troubadour passa la porte de la ville. Il était maigre, tout de vert vêtu et il portait une besaces en bandoulière. Il se présenta à l'hôtel de ville où il demanda à parler au bourgmestre. Celui-ci le regarda d'abord d'un air soupçonneux. Mais lorsque le jeune homme lui annonça qu'il pouvait, à lui seul, débarrasser la ville de tous les rats, il le considéra d'un tout autre œil.
- Comment, vous pourriez faire cela ? Et tout seul ?
- Parfaitement. Mais pour ce travail, je veux recevoir mille écus d'or.
- Si vous réussissez, c’est un million qu'il faudra vous donner ! s'exclama le bourgmestre.
- Mille écus suffiront, dit l'étranger. Faites-les préparer. Je passerai les prendre dès que les rats auront quitté la ville. Et il redescendit l'escalier, sous les yeux du bourgmestre médusé.
Puis il se dirigea vers la grande place, sortit une petite flûte de bois noir de sa gibecière, la porta à ses lèvres et commença à jouer... Il en tirait tout en marchant une musique étrange, envoûtante et d'une grande tristesse. A peine avait-il émis quelques sons, que l'on vit arriver, de tous les coins et recoins de la ville, des centaines de rats qui se mirent à trotter derrière le joueur de flûte. [...]
Le joueur de flûte parcourut ainsi toute la ville. Il passa par toutes les rues, ruelles, impasses, en n'oubliant aucun passage. Enfin, lorsque tous les rats furent rassemblés en un cortège sans fin derrière lui, il prit le chemin de la rivière. Sur le rivage, il s'arrêta, mais il continua à jouer de son instrument, et les rats se précipitèrent dans l'eau. Ils se noyèrent tous jusqu'au dernier. Il n'y avait plus aucun rat dans la ville de Hamelin.
Alors le mystérieux musicien retourna à l'hôtel de ville pour recevoir ses pièces d'or.
Mais là, un drôle d'accueil l'attendait.
-Comment ? Mille pièces d'or ! Pour une petite musique ? s'exclama le bourgmestre. Mais tu es fou, ma parole ! Je peux te donner tout au plus cent écus, et encore, estime-toi heureux!
- Ce n'est pas ce qui était convenu entre nous, dit le joueur de flûte d'une voix calme. Vous m'aviez promis mille écus ...
- Eh bien, écoute, tu en auras cent. Et c'est bien assez... Maintenant, va-t'en!
- Puisque c'est ainsi, je ne veux rien, mais vous allez le regretter...
Il tourna les talons et quitta l'hôtel de ville. Une fois dans la rue, il prit sa flûte et commença à jouer un air joyeux.
Et cette fois, ce fut tous les enfants de la ville de Hamelin qui le suivirent par les rues et les ruelles. Les petits, les grands, les moins grands... Il en venait de toutes parts, qui se joignaient au cortège, et rien, ni personne ne put retenir un seul enfant.
Alors le joueur de flûte quitta la ville et tous les enfants le suivirent.
vendredi 6 mars 2009
Possession, Peur et Protection
Les remparts, les limites, les enceintes des villes sont devenues symboliques, ce sont les rocades qui contournent les grandes agglomérations. On retrouve encore des portes, des passages, ou des sorties, pour canaliser le flot de la circulation.
Des pays se sont emmurés comme la Chine et sa grande muraille, l'Allemagne et le mur de Berlin ou mur de la honte, la Corée du Nord, d'autres sont enbarbelés... Au nom d'une idéologie!
La barrière, la grille, la haie, qui entourent une propriété, que ce soit un immeuble ou une maison, symbolisent encore ce besoin de protection et de séparation entre mon monde et le monde extérieur.
Toujours grâce à la technologie, on a supprimé les guetteurs et l'on a mis des sonnettes, des interphones, ou des caméras. Plus le propiétaire est riche plus la frontière est marquée (murs élevés pour que l'on ne voit pas à l'intérieur, grilles massives, ouverture automatique...). Les résidences de riches aux USA (Ultra Sécurisés Apeurés) ressemblent parfois à des prisons avec caméras de surveillance, gardiens, délation autorisée. Sans oublier le gardien armé naturellement : le chien. Il est là pour faire peur. Il y a aussi les panneaux sympathiques : "Propriété privée", "Attention au chien", quand ce n'est pas "Pièges"...
Une porte d'entrée massive symbolise enfin la dernière protection, avec l'auvent, la pierre de seuil, le paillasson, et le judas...
Et puis le dernier bouclier : le radar!
Je ne dis pas que c'est inutile, car il y a une réalité dont il faut tenir compte.
Mais plus l'on se montre, plus l'on s'expose et donc on se protège. Plus l'on possède, plus le besoin de sécuriser l'avoir se fait sentir.
Il est évident que les pays riches font des envieux, mais que les gens y sont souvent plus égoistes, moins accueillants. La tradition de l'hospitalité est plus vivante dans les pays restés traditionnels qui sont souvent les plus pauvres.
Une question se pose alors : Quelle est la vraie richesse?
Si le sourire est synonyme d'une certaine forme de bonheur, il est clair que l'on voit plus de yeux qui brillent chez les gens simples, même si leur vie n'est pas facile.
A suivre...
Des pays se sont emmurés comme la Chine et sa grande muraille, l'Allemagne et le mur de Berlin ou mur de la honte, la Corée du Nord, d'autres sont enbarbelés... Au nom d'une idéologie!
La barrière, la grille, la haie, qui entourent une propriété, que ce soit un immeuble ou une maison, symbolisent encore ce besoin de protection et de séparation entre mon monde et le monde extérieur.
Toujours grâce à la technologie, on a supprimé les guetteurs et l'on a mis des sonnettes, des interphones, ou des caméras. Plus le propiétaire est riche plus la frontière est marquée (murs élevés pour que l'on ne voit pas à l'intérieur, grilles massives, ouverture automatique...). Les résidences de riches aux USA (Ultra Sécurisés Apeurés) ressemblent parfois à des prisons avec caméras de surveillance, gardiens, délation autorisée. Sans oublier le gardien armé naturellement : le chien. Il est là pour faire peur. Il y a aussi les panneaux sympathiques : "Propriété privée", "Attention au chien", quand ce n'est pas "Pièges"...
Une porte d'entrée massive symbolise enfin la dernière protection, avec l'auvent, la pierre de seuil, le paillasson, et le judas...
Et puis le dernier bouclier : le radar!
Je ne dis pas que c'est inutile, car il y a une réalité dont il faut tenir compte.
Mais plus l'on se montre, plus l'on s'expose et donc on se protège. Plus l'on possède, plus le besoin de sécuriser l'avoir se fait sentir.
Il est évident que les pays riches font des envieux, mais que les gens y sont souvent plus égoistes, moins accueillants. La tradition de l'hospitalité est plus vivante dans les pays restés traditionnels qui sont souvent les plus pauvres.
Une question se pose alors : Quelle est la vraie richesse?
Si le sourire est synonyme d'une certaine forme de bonheur, il est clair que l'on voit plus de yeux qui brillent chez les gens simples, même si leur vie n'est pas facile.
A suivre...
jeudi 5 mars 2009
Se protéger c'est être séparé.
L'extérieur, l'intérieur.
Le dehors, le dedans.
Le coeur, la surface.
La profondeur, le superficiel.
On nait de l'intérieur, et lorsque l'on sort du ventre c'est pour retrouver la chaleur des bras, la douceur de la peau de la mère. La nature le propose ainsi même si ce n'est pas le cas pour tous.
Il y a un besoin inné de fusion et de protection.
Se protéger de l'extérieur, en tant que non moi, a existé depuis la nuit des temps.
Dans les systèmes dits primitifs, on peut dire que c'est le groupe qui protègeait l'individu.
Plus l'individu se sépare de l'autre, plus il aura besoin de protection pour assurer sa sécurité.
Mais les limites entre le monde connu et le reste du monde seront toujours marquées, signifiées.
Ce sont des portes, des frontières, qui seront défendues. Parce que la séparation crée la peur et vice et versa.
Lorsque les peuplades, les tribus, vivaient dans la nature, dans des huttes, des cabanes, souvent rondes d'ailleurs, c'est l'esprit communautaire et le partage qui dominaient.
Lorsque l'ego prit plus de place, avec le désir de dominer, que ce soit au niveau individuel ou collectif, il se créa toujours plus de séparation.
Ainsi les chateaux avec leur système de défense, les villes et leurs remparts, les palais qui s'élèvent pour montrer qu'ils sont au dessus du monde des communs, les frontières avec leurs postes de passage défendus... Le pouvoir, le fait de dominer, ne se conçoit pas sans une armée afin de maintenir en place ceux qui dirigent.
A la solidité, à la hauteur des murs, il faut ajouter des armes, puis des lois, des réglements, des interdits, autant de protections réelles ou virtuelles.
Imaginez un pigmée qui part à la chasse quasi nu, avec sa lance ou son arc... et un chevalier du Moyen Age avec son armure de métal, ses armes, son bouclier, son casque...
Aujourd'hui la protection est technologique, parfois très éloignée comme les boucliers atomiques.
C'est la peur qui domine. Ceux qui croient dominer sont en fait dominés par la peur.
A suivre...
mercredi 4 mars 2009
Tu peux répéter s'il te plait?
Dans l'absolu rien n'est jamais pareil, tout change en permanence.
Dans le relatif la vie est souvent répétition.
Il faut se lever, se laver, faire à manger, manger, faire les courses, acheter, ranger, nettoyer, payer, etc...
Prendre le bus, le métro, la voiture, faire 100 fois, mille fois, dix mille fois, le même chemin, parfois avec les mêmes têtes que l'on s'habitue à voir.
Et le travail? Surtout le travail!
Combien de fois fait-on la même chose, les mêmes geste, dit-on les mêmes paroles?
Dites moi un métier qui n'est pas répétitif!
Il y en a qui sont beaucoup plus répétitifs que d'autres. Etudiant j'ai eu l'occasion de voir le travail en usine, enchainé réellement pour certains, où un mécanisme retirait leurs poignets avant que la machine ne fasse son travail...
Il y a celles ou ceux qui sont derrière une caisse, derrière un guichet, derrière un bureau, derrière un ordinateur, ou au téléphone...
Un médecin ausculte, écoute, un psy écoute et écoute, un politique serre des mains, parle et parle, un routier conduit, un flic attend comme un chat guette la souris, un prof finira par se répéter, l'artisan finira par mécaniser son geste, le sportif s'entraine, le musicien aussi...
Les journaliste répétent les mêmes types d'événements...
Vraiment on répéte énormément de choses dans sa vie.
Même un gourou répéte inlassablement les mêmes choses (enfin pour ceux qui ne sont pas dans le silence!).
Sans doute les métiers plus créatifs sont privilégiés.
Et les vacances? Regardez...
Je ne parle même pas de la répétition de nos propres mécanismes, fonctionnements, travers, manières de dire, manières de penser. "Toi, t'as pas changé!" : la phrase qui tue...
Il faut en prendre son parti. C'est ainsi.
C'est dur d'être libre dans cette forme de permanence répétitive.
Il y en a qui sourient, qui sont ouverts. Il y en a qui se ferment, coincés de chez coincés.
J'ai noté que sourire souvent n'est pas lassant pour celui qui regarde, tandis que quelqu'un qui fait souvent la gueule...
Donc il n'est pas interdit de répéter gaiement,
d'accueillir pour la première fois,
d'être vraiment là à chaque fois...
Plus facile à dire qu'à faire!
Oui, mais je me répéte...
Dans le relatif la vie est souvent répétition.
Il faut se lever, se laver, faire à manger, manger, faire les courses, acheter, ranger, nettoyer, payer, etc...
Prendre le bus, le métro, la voiture, faire 100 fois, mille fois, dix mille fois, le même chemin, parfois avec les mêmes têtes que l'on s'habitue à voir.
Et le travail? Surtout le travail!
Combien de fois fait-on la même chose, les mêmes geste, dit-on les mêmes paroles?
Dites moi un métier qui n'est pas répétitif!
Il y en a qui sont beaucoup plus répétitifs que d'autres. Etudiant j'ai eu l'occasion de voir le travail en usine, enchainé réellement pour certains, où un mécanisme retirait leurs poignets avant que la machine ne fasse son travail...
Il y a celles ou ceux qui sont derrière une caisse, derrière un guichet, derrière un bureau, derrière un ordinateur, ou au téléphone...
Un médecin ausculte, écoute, un psy écoute et écoute, un politique serre des mains, parle et parle, un routier conduit, un flic attend comme un chat guette la souris, un prof finira par se répéter, l'artisan finira par mécaniser son geste, le sportif s'entraine, le musicien aussi...
Les journaliste répétent les mêmes types d'événements...
Vraiment on répéte énormément de choses dans sa vie.
Même un gourou répéte inlassablement les mêmes choses (enfin pour ceux qui ne sont pas dans le silence!).
Sans doute les métiers plus créatifs sont privilégiés.
Et les vacances? Regardez...
Je ne parle même pas de la répétition de nos propres mécanismes, fonctionnements, travers, manières de dire, manières de penser. "Toi, t'as pas changé!" : la phrase qui tue...
Il faut en prendre son parti. C'est ainsi.
C'est dur d'être libre dans cette forme de permanence répétitive.
Il y en a qui sourient, qui sont ouverts. Il y en a qui se ferment, coincés de chez coincés.
J'ai noté que sourire souvent n'est pas lassant pour celui qui regarde, tandis que quelqu'un qui fait souvent la gueule...
Donc il n'est pas interdit de répéter gaiement,
d'accueillir pour la première fois,
d'être vraiment là à chaque fois...
Plus facile à dire qu'à faire!
Oui, mais je me répéte...
mardi 3 mars 2009
Brancusi
lundi 2 mars 2009
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