Partager des moments de vie, des petits riens, des grands tout, oser l'authentique...
Membres
dimanche 28 février 2010
samedi 27 février 2010
Tâchez d'être heureux
Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.
Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes.
Dites tout doucement et clairement votre vérité; et écoutez les autres, même le simple d'esprit et l'ignorant; ils ont eux aussi leur histoire.
Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l'esprit.
Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grand et plus petit que vous.
Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit-elle; c'est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires, car le monde est plein de fourberies.
Mais ne soyez pas aveugles en ce qui concerne la vertu qui existe; plusieurs individus recherchent les grands idéaux; et partout la vie est remplie d'héroïsme.
Soyez vous-mêmes. Surtout n'affectez pas l'amitié.
Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l'herbe.
Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d'esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
Au delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous mêmes. Vous êtes un enfant de l'univers, pas moins que les arbres et les étoiles; vous avez le droit d'être ici. Et qu'il vous soit clair ou non, l'univers se déroule sans doute comme il le devrait.
Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui; et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.
Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Tâchez d'être heureux.
Trouvé dans l'église Saint Paul de Baltimore en 1692. Auteur inconnu.
Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes.
Dites tout doucement et clairement votre vérité; et écoutez les autres, même le simple d'esprit et l'ignorant; ils ont eux aussi leur histoire.
Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l'esprit.
Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grand et plus petit que vous.
Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit-elle; c'est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires, car le monde est plein de fourberies.
Mais ne soyez pas aveugles en ce qui concerne la vertu qui existe; plusieurs individus recherchent les grands idéaux; et partout la vie est remplie d'héroïsme.
Soyez vous-mêmes. Surtout n'affectez pas l'amitié.
Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l'herbe.
Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d'esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
Au delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous mêmes. Vous êtes un enfant de l'univers, pas moins que les arbres et les étoiles; vous avez le droit d'être ici. Et qu'il vous soit clair ou non, l'univers se déroule sans doute comme il le devrait.
Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui; et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.
Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Tâchez d'être heureux.
Trouvé dans l'église Saint Paul de Baltimore en 1692. Auteur inconnu.
jeudi 25 février 2010
lundi 22 février 2010
Décider
On ne se pose pas de question sur le facile, et on élude souvent le difficile, ou on le repousse jusqu'à l'oublier.
Pour décider d'une action, qui nous coûte, faire un choix, il faut envisager, peser les éventuels possibles. Il y a le pour, le contre, et une part d'inconnu bien sur. Il y a le poids de ce que l'on va gagner et le poids de ce que l'on va perdre. Et peut être que les 20 % de ce que l'on va perdre seront plus lourds que les 80 % que l'on pense gagner. C'est Daniel Morin qui m'avait dit cela il y a quelques années à la veille de prendre une grave décision.
Combien c'est vrai! Il faut sentir ce qui risque de peser le plus, pas uniquement voir le bon côté et s'emballer. Il peut y avoir des signes avant coureurs, ce qui est encore autre chose.
Regardant l'étymologie du mot décider, voici ce que je trouve :
Du latin decidere , préfixe de et verbe caedere (abattre), cela signifie : couper, diminuer, retrancher, réduire, décider, arranger, transiger. On retrouve le mot caesure.
Il y a donc une perte de quelque chose, ce qui peut sembler évident, puisque c'est un changement de situation. Mais ce qui me frappe, c'est bien que la connotation soit plus sur ce que l'on perd que sur ce que l'on gagne.
"Dans quoi suis-je le plus unifié ?" dit l'enseignement.
Pour décider d'une action, qui nous coûte, faire un choix, il faut envisager, peser les éventuels possibles. Il y a le pour, le contre, et une part d'inconnu bien sur. Il y a le poids de ce que l'on va gagner et le poids de ce que l'on va perdre. Et peut être que les 20 % de ce que l'on va perdre seront plus lourds que les 80 % que l'on pense gagner. C'est Daniel Morin qui m'avait dit cela il y a quelques années à la veille de prendre une grave décision.
Combien c'est vrai! Il faut sentir ce qui risque de peser le plus, pas uniquement voir le bon côté et s'emballer. Il peut y avoir des signes avant coureurs, ce qui est encore autre chose.
Regardant l'étymologie du mot décider, voici ce que je trouve :
Du latin decidere , préfixe de et verbe caedere (abattre), cela signifie : couper, diminuer, retrancher, réduire, décider, arranger, transiger. On retrouve le mot caesure.
Il y a donc une perte de quelque chose, ce qui peut sembler évident, puisque c'est un changement de situation. Mais ce qui me frappe, c'est bien que la connotation soit plus sur ce que l'on perd que sur ce que l'on gagne.
"Dans quoi suis-je le plus unifié ?" dit l'enseignement.
samedi 20 février 2010
vendredi 19 février 2010
Reid Stowe
Son idée de naviguer 1000 jours vient d'une légende asiatique.
En fait ils sont partis à deux, lui et sa compagne Soanya. Elle a du débarquer (sur un autre bateau) au large de l'Australie après 306 jours de mer, vaincue par des nausées tenaces due à une grossesse non décelée. Elle l'attend maintenant avec le bébé à New York.
L'ambiance à bord est sympathique, puisqu'il y a des plantes, et qu'ils avaient emmené des graines à faire germer et à planter.
Une autre chose est que son message étant l'amour, il a dessiné un coeur en plein océan atlantique au gré de son parcours.
Les articles parlent de lui avec les adjectifs "cool et zen", à la mode certes. Toujours est-il qu'il parle de Jésus, de Boudha, dans son carnet de bord...
Cela me fait penser aux retraites bouddhistes de 3 ans, 3 mois, 3 jours...
N'ayant passé que quelques jours et nuits en pleine mer, et étant déjà déconnecté, je peux vous dire que lorsqu'il va revenir à terre, il sera dans une toute autre perception du monde, à peine imaginable, après tant de solitude, de communion avec lui même et la nature. C'est un exploit personnel hors du commun.
Il souhaite que son expérience puisse servir à la Nasa, car il parait qu'il faudrait 1000 jours pour aller sur Mars...
Si vous êtes intéressés allez découvrir son site : http://www.1000days.net/
jeudi 18 février 2010
1000 jours en mer
En mer, tous les records existent, je l'ai déjà dit : traversée à la rame, en planche à voile, en catamaran de plage, le plus petit bateau possible, récemment le tour du monde en étant le plus jeune (16 -17 ans), etc... Après il y a la durée, le record était de 657 jours (3 tours du monde), vous imaginez? Et bien un "fou" l'a battu largement, il a dépassé les 1000 jours! Il continue encore car il attend que les tempêtes d'hiver passent pour rentrer aux Etats Unis d'où il est parti il y a près de 3 ans. Trois ans en mer, sans escale!
Son histoire n'est pas banale : c'est un marin ayant pas mal d'expérience, un peintre, un sculpteur, il a aussi conçu et construit son bateau : une goélette de 18 m en "ferro-polyester", et puis il fait du yoga, médite, parle de spiritualité dans son journal de bord. Une sorte d'ermite de la mer en quelque sorte...
(A suivre)
mercredi 17 février 2010
La chute (suite)
Nous étions une dizaine dans ce hall des urgences, à attendre notre tour. Tout le monde se regardait à un moment ou à un autre.
J'avais un pansement à l'oreille, des taches de sang sur mes vêtements. Dans un hôpital, ça passe. Je m'en fichais un peu, je ne regrettais rien. Je ne refaisais pas la scène en me disant que cela aurait pu être autrement. Je me disais que j'avais plutôt eu de la chance, que cela aurait pu être plus grave. Je sentais une certaine distance.
Lorsque je suis tombé, quelqu'un m'a demandé si ça allait, et j'ai dit oui. J'ai sans doute la mauvaise habitude de vouloir me débrouiller tout seul.
Qu'est-ce que cette chute venait me dire? De faire plus attention, que je ne suis plus tout jeune? C'est sur! Etre à terre et prendre un choc sur la tête, c'est un peu se faire dire que l'on n'est pas grand chose, apprendre l'humilité en quelque sorte.
C'est évident que ces moments accidentels font plus réfléchir que lorsque tout va bien ou qu'on est reconnu d'une manière ou d'une autre.
Lorsque j'ai dit au médecin que j'étais tombé en rollers, alors qu'il était 11H du soir et que l'on est en février, j'ai cru sentir que j'étais un peu décalé. Cependant il a été parfait, me prévenant de quand ce serait douloureux pour l'intervention, me demandant si ça allait, etc...
Il y avait tout autour des personnes dans des états certainement plus graves.
Je suis reparti en boitant, si bien qu'il est revenu me faire un test à la jambe. Cela est idiot, mais je me suis senti le besoin de le rassurer en lui disant que j'étais certain que je n'avais rien de cassé. Il ne faisait que son travail, jusqu'au bout. Je l'ai remercié.
Le lendemain le médecin ORL qui vérifiait le travail, m'a demandé si j'avais un casque. Je tombe rarement lui ai-je dit. Et si j'allais en porter dorénavant. Voilà bien ma prétention, de croire à mon invincibilité, d'imaginer que tout se passera toujours bien. Cela fait certainement partie des leçons à tirer.
Et dire que c'était la dernière séance du film Himalaya, indispensable à voir à mes yeux!
Quoiqu'il arrive, ce n'est que la vie qui nous emmène. On ne sait pas toujours vers où ni pourquoi. On le découvre après...
mardi 16 février 2010
la chute
L'un des gags qui fait le plus rire, c'est de voir tomber quelqu'un qui ne s'y attend pas du tout et plutôt de manière bizarre.
Pourquoi ça fait rire? Comme si l'autre tombait d'un certain piédestal, et que dès qu'il est par terre, il se trouve dans une situation ridicule pour un homme qui se pense debout. Peut être rit-on de ce qu'il s'abaisse, chose que l'on ne voudrait surtout pas faire.
Est-ce un mal d'être à terre? Combien de gens à travers le monde passent leur vie accroupis ou assis par terre? Peut être plus que ceux qui se tiennent debout, si ça se trouve.
Hier soir je suis tombé en rollers, rejoignant ma voiture garée en dehors du centre. Il faisait nuit, j'ai buté sur quelque chose que je n'ai pas vu et je me suis étalé comme jamais, la hanche contre le sol et la tête heurtant une borne en métal. Sonné! Les voitures faisaient la queue au feu, et je ne voulais pas leur donner un mauvais spectacle. Je me suis relevé, ai repris doucement, suis reparti. Au bout d'un moment je mets la main à la tête, pour sentir. La retirant je vois du sang. Je me dis que le choc a vraiment été fort, mais je ne sens rien à la tête. Je la remets, encore plus de sang. Progressivement je sens que ça coule dans l'encolure. Je ne peux rien faire de plus que regagner la voiture en évitant de montrer aux passants un visage peut être pas très engageant.
Dans la voiture je découvre que j'ai un bout d'oreille qui pend, et que c'est pas très beau...
Je fais une halte chez une amie infirmière, et découvre le massacre!
Ensuite les urgences, j'ai du mal à conduire. Je vais attendrer deux heures ça me fait penser à l'Inde. Je téléphone pour rassurer. Et reste en silence, revenant sur l'évènement.
Qu'est-ce que ça représente que tomber, se blesser? Passer d'une certaine insouciance par rapport au fait que la vie nous porte, à tout d'un coup un présent inattendu qu'il faut gérer au mieux. Un hôpital la nuit, ce sont des ambulances qui arrivent avec des malades, des vieux, accompagnés d'un proche. Je peux sentir l'angoisse de ces gens qui débarquent sur ces lits roulants et pensent peut être à leur fin.
Du coup je pense à la mort. Et si elle venait, suis-je prêt?
La vie peut s'arrêter d'un coup, sans prévenir.
J'ai mal à la hanche, j'ai une légère appréhension vis à vis des points de suture à faire, mais je me sens calme. Je respire, je médite, je veux rester présent, au plus près de maintenant. Alors bonhomme t'en es où?
Pourquoi ça fait rire? Comme si l'autre tombait d'un certain piédestal, et que dès qu'il est par terre, il se trouve dans une situation ridicule pour un homme qui se pense debout. Peut être rit-on de ce qu'il s'abaisse, chose que l'on ne voudrait surtout pas faire.
Est-ce un mal d'être à terre? Combien de gens à travers le monde passent leur vie accroupis ou assis par terre? Peut être plus que ceux qui se tiennent debout, si ça se trouve.
Hier soir je suis tombé en rollers, rejoignant ma voiture garée en dehors du centre. Il faisait nuit, j'ai buté sur quelque chose que je n'ai pas vu et je me suis étalé comme jamais, la hanche contre le sol et la tête heurtant une borne en métal. Sonné! Les voitures faisaient la queue au feu, et je ne voulais pas leur donner un mauvais spectacle. Je me suis relevé, ai repris doucement, suis reparti. Au bout d'un moment je mets la main à la tête, pour sentir. La retirant je vois du sang. Je me dis que le choc a vraiment été fort, mais je ne sens rien à la tête. Je la remets, encore plus de sang. Progressivement je sens que ça coule dans l'encolure. Je ne peux rien faire de plus que regagner la voiture en évitant de montrer aux passants un visage peut être pas très engageant.
Dans la voiture je découvre que j'ai un bout d'oreille qui pend, et que c'est pas très beau...
Je fais une halte chez une amie infirmière, et découvre le massacre!
Ensuite les urgences, j'ai du mal à conduire. Je vais attendrer deux heures ça me fait penser à l'Inde. Je téléphone pour rassurer. Et reste en silence, revenant sur l'évènement.
Qu'est-ce que ça représente que tomber, se blesser? Passer d'une certaine insouciance par rapport au fait que la vie nous porte, à tout d'un coup un présent inattendu qu'il faut gérer au mieux. Un hôpital la nuit, ce sont des ambulances qui arrivent avec des malades, des vieux, accompagnés d'un proche. Je peux sentir l'angoisse de ces gens qui débarquent sur ces lits roulants et pensent peut être à leur fin.
Du coup je pense à la mort. Et si elle venait, suis-je prêt?
La vie peut s'arrêter d'un coup, sans prévenir.
J'ai mal à la hanche, j'ai une légère appréhension vis à vis des points de suture à faire, mais je me sens calme. Je respire, je médite, je veux rester présent, au plus près de maintenant. Alors bonhomme t'en es où?
lundi 15 février 2010
Carnet de notes
Souvenirs auprès de Frère Antoine...
"La liberté n'est pas un stade qu'il faut atteindre, mais un état qu'il faut réaliser. Laissons Dieu, seul maître de toute existence, employer comme Il voudra cet instrument qu'est notre corps. Quand nous serons conscients que c'est Lui qui l'actionne, nous comprendrons que nous sommes libres."
"Jamais il n'oubliait que lui le serviteur, et Lui le sublime, n'étaient autres que son moi individuel luttant avec son moi éternel."
"La liberté n'est pas un stade qu'il faut atteindre, mais un état qu'il faut réaliser. Laissons Dieu, seul maître de toute existence, employer comme Il voudra cet instrument qu'est notre corps. Quand nous serons conscients que c'est Lui qui l'actionne, nous comprendrons que nous sommes libres."
"Jamais il n'oubliait que lui le serviteur, et Lui le sublime, n'étaient autres que son moi individuel luttant avec son moi éternel."
dimanche 14 février 2010
Année du Tigre
2010 : année du Tigre.
Le chiffre 12 revient dans plusieurs traditions, notamment dans le zodiaque. Les 12 animaux du zodiaque chinois correspondent aux 12 mois de l'année, mais aussi à un cycle de 12 ans.
Nous sommes donc dans l'année du Tigre du Métal. L'aspect métal revient tous les 60 ans dans chaque animal, puisqu'il y a 5 éléments, donc un cycle de 5 x 12 = 60.
En réalité le Tigre est associé au Bois, et au mois de février.
Le nouvel an chinois, aujourd'hui, correspond au début du printemps (j'en avais déjà parlé) au niveau de l'énergie, puisque situé un mois et demi après le solstice d'hiver (jour le plus court de l'année). Le Bois associé au printemps, correspond au renouveau de l'énergie dans la nature.
Avec une année Tigre, le mois de février, Tigre aussi, renforce cet aspect.
Le tigre, pour les chinois, représente un animal plein de force et de brutalité. C'est en fait le roi des animaux. Il aime la compétition, et son autorité naturelle est rarement contestée.
C'est un personnage brillant, qui expose des idées nouvelles, qui est intimidant. Il est courageux, téméraire, fougueux. Il est aussi chaleureux et sincère.
N'ayant peur de rien il a le gout du défi, ce qui est utile dans les affaires. Il obtient des résultats par l'agressivité plus que par la diplomatie. Il sait diriger mais il se fait facilement des ennemis.
Après une année du Buffle de Terre, lente s'il en est, avec peu de changements, cette année risque à l'inverse de ne pas être de tout repos. Il se pourrait qu'il y ait des changements, voire des bouleversements, au niveau politique comme au niveau de la terre, du climat. Le tremblement de terre en Haïti était déjà dans cette influence. Les deux dernières guerres mondiales ont commencé en année du Tigre.
Le tigre étant un animal extrêmement vif, il faut faire attention à ce que l'on entreprend, la chance ne sera pas toujours au rendez-vous. Attention aux spéculations.
En fonction de l'animal de chacun les réactions ne seront pas les mêmes : les Tigres seront favorisés, mais les Singes auront une année d'instabilité.
samedi 13 février 2010
On aime surtout rêver
"Le problème de fond, c'est qu'on veut et qu'on ne veut pas l'Eveil. De petites parcelles de nous désirent l'Eveil, et ces petites parties ne sont rien d'autre que l'ego qui pense que ce serait si bien, si confortable et si agréable. Mais de là à tout laisser pour y aller carrément...! On peut le faire en un instant, mais on ne le fait pas, parce qu'on est trop paresseux. La peur et la léthargie nous arrêtent. La grande inertie de l'esprit. Et la pratique est là. Quiconque est engagé dans la voie bouddhiste sait cela. Alors, pourquoi ne parvient-on pas à l'Eveil? Nous ne devons nous en prendre qu'à nous mêmes. Nous restons dans le samsara parce que nous trouvons toujours des prétextes. Il faudrait que nous nous réveillions vraiment! Toute la voie bouddhiste consiste à s'éveiller. Mais le désir de continuer à dormir est si fort. En dépit de toutes nos allégations de vouloir parvenir à l'Eveil afin d'aider les êtres, on ne le veut pas vraiment. On aime surtout rêver."
Tendzin Palmo
jeudi 11 février 2010
Tagore
"Je croyais que mon voyage touchait à sa fin
ayant atteint l'extrême limite de mon pouvoir,
que le sentier devant moi s'arrêtait,
que les provisions étaient épuisées
et que le temps était venu de la silencieuse obscurité.
Mais je découvre
que ta volonté ne connaît pas de fin en moi;
Et quand les vieilles paroles expirent sur la langue
de nouvelles mélodies jaillissent du coeur.
Là où les vieilles pistes sont perdues
une nouvelle contrée se découvre avec ses merveilles."
mercredi 10 février 2010
mardi 9 février 2010
Rien à réaliser
"La question n'est pas de savoir ce qu'on gagne, mais ce qu'on perd. Ce que vous avez à faire revient à peler un oignon, couche par couche. Ma quête était de comprendre le sens de la perfection. Maintenant, je suis consciente du fait qu'à un certain niveau de notre être, on s'en est jamais éloigné. Seules nos perceptions erronées nous empêchent de voir ce que nous avons vraiment en nous. Plus on devient conscient, plus on comprend qu'il n'y a rien à réaliser. Notre erreur fondamentale consiste à croire qu'il faut parvenir à un point, qu'il faut atteindre quelque chose. De toute façon, qui est là pour atteindre quoi?"
Tendzin Palmo
dimanche 7 février 2010
Echanger... et changer
Absent deux jours dans une autre contrée, j'ai eu l'occasion de rencontrer une amie sur le chemin. C'est toujours du bonheur de pouvoir partager dans la simplicité, de parler de ce que l'on vit en sachant que l'on est en évolution.
Echanger vraiment c'est offrir quelque chose en partage l'un et l'autre. Quelque chose de personnel, d'engageant, tout en prenant aussi un certain recul. Une partie de nous même qui n'est pas notre réalité totale, mais qui nous est proche.
Ecouter et parler. Pas l'un ou l'autre seulement. Echanger ainsi enrichit, et permet de changer. Ce n'est pas le même qui arrive et qui part. Il y a une nourriture du coeur.
Justement cette amie parlait des gens qui viennent et qui parlent sans vraiment échanger, ou qui parlent juste pour parler. L'aspect social que nous connaissons tous. Et du besoin de se retirer un peu pour se ressourcer. En fonction de chacun, le cheminement appelle la profondeur.
De cette profondeur qui permet un échange plus vrai.
Amie, si tu me lis, je te remercie...
Echanger vraiment c'est offrir quelque chose en partage l'un et l'autre. Quelque chose de personnel, d'engageant, tout en prenant aussi un certain recul. Une partie de nous même qui n'est pas notre réalité totale, mais qui nous est proche.
Ecouter et parler. Pas l'un ou l'autre seulement. Echanger ainsi enrichit, et permet de changer. Ce n'est pas le même qui arrive et qui part. Il y a une nourriture du coeur.
Justement cette amie parlait des gens qui viennent et qui parlent sans vraiment échanger, ou qui parlent juste pour parler. L'aspect social que nous connaissons tous. Et du besoin de se retirer un peu pour se ressourcer. En fonction de chacun, le cheminement appelle la profondeur.
De cette profondeur qui permet un échange plus vrai.
Amie, si tu me lis, je te remercie...
mercredi 3 février 2010
Qu'est-ce qu'elle a ma tête?
Honnêtement, la plus grande identification n'est-elle pas celle à notre tête, à notre visage?
L'apparence, ce qui est vu par l'autre, et ce que l'on voit dans le miroir.
Le miroir est une invention extraordinaire et dangereuse à la fois.
"Ai-je l'air bien, suis-je présentable?" Et derrière ces mots, n'est-ce pas : "Vais-je plaire, va t'on m'accepter, m'aimer?"
Combien de temps passe t'on devant un miroir quand on commence vraiment à découvrir sa tête, son corps? Les hommes regardent leurs muscles, les femmes leur poitrine (enfin j'imagine), et puis les cheveux, la barbe, les cils, les yeux... Le temps passé à se pomponner, à se maquiller, à se recoiffer. On passe une chemise, une cravate, hop un coup de miroir, on change de vêtement, on recommence... Notre propre verdict nous rend esclave du paraître!
La nature nous a donné la tête que l'on a, il faut apprendre à faire avec. Pour moi ce fut long, j'ai été complexé pendant mon adolescence, comme beaucoup sans doute.
Bien sur il y a des gens que l'on trouve beaux, que l'on envie, qui sont même mis au hit parade de la beauté. A ce niveau il faut parler du charme. Des gens beaux peuvent n'avoir aucun charme, et d'autres bien moins aidés par la nature ont au contraire un charme fou.
Il y a le regard aussi, surtout dirais-je. "Le regard est le miroir de l'âme", est-il dit. Heureusement! Cela se travaille toute une vie, non pas comme un but, mais comme un effet.
Etre bien dans sa peau, prendre de la distance par rapport à sa tête, est un vrai travail, prend du temps, des années, peut être des dizaines d'années. Sentir se développer l'être et moins s'identifier à l'apparence. C'est pour cette raison que les moines et nonnes ont souvent le crane rasé, et le nom changé. Ne plus s'identifier à l'apparence.
Avec le temps et l'expèrience, je suis persuadé que le fait de se trouver beau ou belle est un frein sur le chemin de l'être. Aujourd'hui où l'on cherche tant à prolonger la beauté, la jeunesse, à tricher vis à vis de la nature, on ne fait qu'accentuer l'identification à l'apparence.
Face à l'autre, face au miroir, qui suis-je vraiment?
mardi 2 février 2010
Comment t'appelles tu?
Parmi toutes les identifications possibles, il y a celle à son nom, ou à son prénom.
J'ai mis très longtemps à accepter mon nom parce qu'il était associé à celui de mon père, avec qui j'avais du mal. C'était peut être aussi passer du prénom de l'enfance au nom de l'adulte, c'est à dire mourir à une certaine dénomination qui en général était celle de l'amitié, des proches, pour prendre celle qui apparait pour la société.
Avoir le même nom que son père sans s'y identifier était un premier travail d'indépendance.
Il peut y avoir pour certains la résonnance même du nom, que l'on aime ou pas, pour telle ou telle raison, qu'il sonne un peu bizarre, ou fasse connotation, et nous voici dans un malaise avec un aspect de notre identité.
Le prénom est encore autre chose, car plus personnel. Il y a des gens qui n'aiment pas leur prénom, et en changent, ou le transforment. C'est assez brutal d'avoir un prénom que l'on ne peut supporter, qui nous renvoie à des qualifiants pas avantageux pour nous, et d'être obligé de le porter toute sa vie.
Il y a une telle identification au nom, à son histoire, à son sens, à ce qu'il évoque pour nous.
Vaut mieux l'aimer assurément. Mais un jour il faudra bien aussi s'en dissocier. Ce n'est qu'un mot, et nous ne pouvons être réduits à quelques syllabes.
Dis moi ton nom, et je te dirais oui.
J'ai mis très longtemps à accepter mon nom parce qu'il était associé à celui de mon père, avec qui j'avais du mal. C'était peut être aussi passer du prénom de l'enfance au nom de l'adulte, c'est à dire mourir à une certaine dénomination qui en général était celle de l'amitié, des proches, pour prendre celle qui apparait pour la société.
Avoir le même nom que son père sans s'y identifier était un premier travail d'indépendance.
Il peut y avoir pour certains la résonnance même du nom, que l'on aime ou pas, pour telle ou telle raison, qu'il sonne un peu bizarre, ou fasse connotation, et nous voici dans un malaise avec un aspect de notre identité.
Le prénom est encore autre chose, car plus personnel. Il y a des gens qui n'aiment pas leur prénom, et en changent, ou le transforment. C'est assez brutal d'avoir un prénom que l'on ne peut supporter, qui nous renvoie à des qualifiants pas avantageux pour nous, et d'être obligé de le porter toute sa vie.
Il y a une telle identification au nom, à son histoire, à son sens, à ce qu'il évoque pour nous.
Vaut mieux l'aimer assurément. Mais un jour il faudra bien aussi s'en dissocier. Ce n'est qu'un mot, et nous ne pouvons être réduits à quelques syllabes.
Dis moi ton nom, et je te dirais oui.
lundi 1 février 2010
Inscription à :
Articles (Atom)